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Léo Ferré - Wikipédia

Léo Ferré

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Léo Ferré, né à Monaco le 24 août 1916, décédé en Italie à Castellina in Chianti le 14 juillet 1993, à l'âge de 76 ans, est un poète et musicien franco-monégasque, auteur-compositeur-interprète de chansons. Il vécut principalement à Monaco, à Paris, dans le Lot (46), et finit sa vie en Toscane.

Sommaire

[modifier] Biographie

[modifier] Enfance

Il était le fils de Joseph Ferré, qui était directeur du personnel du Casino de Monaco, sa mère Marie Scotto était couturière, française d'origine italienne. Il a une sœur Lucienne, de deux ans son aînée.

Enfant Léo Ferré s'intéresse très tôt à la musique, vers sept ans il fait partie de la chorale de la maîtrise de la cathédrale de Monaco, et apprend le solfège et l'harmonie.

À neuf ans il entre chez les Frères des Écoles chrétiennes au collège Saint-Charles de Bordighera en Italie où il restera en pension pendant huit années. Il racontera son enfance dans un livre : Benoît Misère. En 1926, il compose sa première mélodie sur un poème de Verlaine, Soleils couchants.

Son oncle, un violoniste du casino de Monaco, lui fait découvrir Beethoven et le fait assister à un concert de Maurice Ravel à l'opéra de Monte-Carlo qui interprète son célèbre Concerto pour la main gauche, ces deux expériences vont le marquer durablement.

Il revient à Monaco en 1933. Il rencontre Antal Dorati, Mitropoulos qui dirige l'Orchestre philharmonique de New York et Léonid Sabaniev, qui lui fait travailler le piano. Il obtient son baccalauréat de philosophie au lycée de Monaco, et se lie d'amitié avec Maurice Angéli. Il devient pigiste pour le journal Le Petit Niçois comme critique musical.


[modifier] Ses années de formation

En 1935, il vient à Paris pour y faire des études de droit. Il est diplômé de l'école libre des sciences politiques en 1939. De septembre 1939 à août 1940, il effectue son service militaire. Pendant la guerre, il est affecté à l'infanterie et dirige un groupe de tirailleurs algériens.

Après la défaite de 1940 il est démobilisé et revient à Monaco. À l'occasion du mariage de sa sœur, il écrit sa première composition un Ave Maria, qui est jouée à l'église Saint-Charles de Monaco, suivront deux autres œuvres d'inspiration religieuse, un Benedictus et un Agnus Dei.

En 1941, il commence à composer des chansons et se produit au Théâtre des beaux arts de Monaco sous le pseudonyme de Forlane. C'est à cette époque qu'il prend la double nationalité monégasque et française.

À la fin d'un concert à Montpellier où se produit Charles Trenet, il lui présente trois de ses chansons, mais celui-ci lui conseille de ne pas les chanter lui-même et d'écrire pour les autres.

En 1943, Léo Ferré épouse Odette Shunck qu'il avait rencontré en 1940 à Castres. Il s'installe dans une ferme à Beausoleil, sur les hauteurs de Monaco. La même année il devient un temps speaker, régisseur, pianiste, bruiteur et balayeur pour Radio Monte-Carlo, et continue de se produire dans des cabarets. C'est ainsi qu'il rencontre en 1945 René Baër et Edith Piaf qui lui conseille de monter à Paris.

[modifier] Ses débuts à Paris

En 1946, Léo Ferré s'installe dans la capitale où il rencontre Francis Claude avec qui il écrit La vie d'artiste. Il est engagé pendant trois mois au cabaret le Bœuf sur le Toit. Il y fait la connaissance des Frères Jacques et du duo Roche-Aznavour. Il interprète ses premières chansons importantes : Le bateau espagnol, La chanson du scaphandrier, Le Flamenco de Paris entre autres.

Un événement marquant est sa rencontre avec Jean-Roger Caussimon à Montmartre qui devient un de ses complices et l'auteur de certains de ses premiers succès comme Monsieur William.

Pour Ferré, c'est une époque financièrement difficile. Il a du mal à joindre les deux bouts et demande à son père de l'aide. Il se sépare se sa femme Odette qui ne supporte plus cette condition de vie, cela lui inspire en 1950 la chanson La vie d'artiste qui relate ses années de vache maigre.

[modifier] Premiers succès

La reconnaissance arrive enfin, grâce à Renée Lebas qui fait connaître Ferré en interprétant Elle tourne la terre elle créera aussi, L'île Saint-Louis et surtout Paris-Canaille le premier grand tube de sa carrière.

Il continue de se produire dans les cabarets de la rive gauche Les Assassins, le Milord, l'Arsouille, les Trois Mailletz, où il partage l'affiche avec Catherine Sauvage qui sera l'interprète privilégiée de sa musique.

En 1947, il rencontre les anarchistes espagnols exilés de la guerre civile et du franquisme avec qui il se lie d'amitié. Il effectue une tournée en Martinique. Il écrit la chanson Mon Général. Durant cinq minutes, il adhère au Parti communiste[1].

En 1948 avec Eddy Marnay, il écrit Les amants de Paris pour Edith Piaf et en 1950 enregistre son premier disque pour Le Chant du Monde en s'accompagnant au piano. Il travaille à la radio nationale en qualité de programmateur d'une émission intitulée Musiques byzantines. En 1950, il joue le rôle d'un pianiste dans un le film La Cage d'Or de Basil Dearden.

[modifier] La période Odéon

Sa rencontre avec Madeleine Rabereau amorce une nouvelle direction dans sa vie et sa carrière, elle devient son mentor et influe sur ses choix artistiques. Ils écrivent De sac et de corde une pièce pour la radio qui sera interprétée par Jean Gabin comme récitant et Léo Ferré dirigeant l'orchestre et les chœurs de la radio nationale.

Ils se marient en 1952, pour Ferré c'est la fin des temps difficiles, des artiste comme Henri Salvador et Yves Montand[2] interprètent ses chansons et le label Odéon lui signe un contrat d'enregistrement. Il se lie d'amitié en 1952 avec Lucien Morisse. En octobre 1953, il réenregistre au piano, les chansons déjà enregistrées en 1950, pour Le chant du Monde.

Son premier disque pour la firme comprend des titres comme Monsieur William, le Pont Mirabeau (poème d'Apollinaire), et Paris-Canaille[3], suivi de nouveaux titres en 1954 avec Le parvenu, Le piano du pauvre et L'homme[4].

Il compose aussi un opéra-oratorio La chanson du mal aimé sur un texte d'Apollinaire, qui sera créé à l'Opéra de Monte-Carlo le 29 avril 1954 sous sa direction, et sous le patronage de Rainier III de Monaco. La même année il est en première partie de Joséphine Baker à l'Olympia. Il rencontre la même année Jean Cardon.

1955 est l'année de la consécration il est programmé en vedette à l'Olympia pendant vingt soirées. C'est une année très productive, qui voit l'enregistrement de nouveaux titres Vise la réclame,Monsieur mon passé, Le guinche et met en musique l'un des monuments de la poésie médiévale avec Pauvre Rutebeuf. Il rencontre André Breton.

Il écrit son premier grand recueil de poésie intitulé Poètes vos papier dont le texte le plus important est La mémoire et la mer, qu'il mettra partiellement en musique quinze années plus tard. En 1956, il lit le Roman inachevé de Louis Aragon dont il met dix textes en musique.

En 1957, il met en musique des poésies extraites des Fleurs du mal de Charles Baudelaire et enregistre son oratorio La chanson du mal aimé. Il rencontre la même année Paul Castanier, qui devient son pianiste, et Maurice Frot, qui devient son secrétaire.

Les deux années qui suivent voient l'enregistrement de ses deux derniers albums pour le label Odéon, avec des titres, comme Mon Sébasto, Les copains d'la Neuille, et Le temps du tango. En 1958, c'est son premier passage à Bobino. Il rencontre en 1958 Bernard Dimey, et en 1959 Hubert Grooteclaes qui devient son photographe et son ami.

[modifier] Barclay première période

En 1960, Léo Ferré fait partie avec Charles Aznavour, Henri Salvador et Dalida, de l'écurie Barclay, bientôt rejoint par Jacques Brel. Son directeur artistique est Jean Fernandez. Il enregistre son premier album Paname où l'on trouve Comme à Ostende (paroles de Jean-Roger Caussimon) et Jolie môme qui sera aussi interprétée par Juliette Greco.

L'année suivant il consacre un nouvel album à un poète, cette fois-ci il choisit d'interpréter des textes de Louis Aragon, la chanson la plus marquante de ce disque est L'affiche rouge.

Il chante au Vieux Colombier, puis fait un triomphe lors de son spectacle en vedette à l'Alhambra[5] accompagné par l' orchestre dirigé par Jean-Michel Defaye, il y chante ses succès et aussi des inédits comme Les temps sont difficiles.[6].

Après avoir vu un numéro de chimpanzé en première partie de son spectacle Léo et sa femme adoptent une femelle qu'ils nomment Pépée, ils recueilleront ensuite d'autres animaux. Il achète l'Île du Guesclin, près de Cancale. C'est le début d'un amour-passion pour la Bretagne.

En 1962, il fait un récital à l'ABC. Il écrit la préface des Poèmes saturniens de Verlaine. L'album Flash Alhambra - ABC est rapidement retiré de la vente. La chanson Mon Général déplaît aux autorités. En 1963, il achète le château de Pech-Rigal près de Gourdon dans le Lot qu'il nomme Perdrigal, il vivra dans cette vieille batiste qui, selon Léo Ferré était un château malheureux (du en partie aux dégâts de Pépée), avec son épouse et sa ménagerie, retiré de la vie parisienne. Le Léo Ferré « châtelain » lui sera beaucoup reproché, il s'en défendra vivement en disant que tout le monde appartenait au système, et que les artistes eux aussi avaient le droit d'avoir de l'argent.

En 1964, il enregistre un double album de poèmes de Verlaine et de Rimbaud, qu'il a mis en musique. L'année suivante, il effectue un récital à Bobino, et écrit la préface du livre de Maurice Frot le Roi des Rats. En 1967, Barclay supprime la chanson À une chanteuse morte (Edith Piaf) sur son nouveau disque. Il écrit dans la collection Poètes d'aujourd'hui de Seghers un livre sur Caussimon. Son nouveau directeur artistique est Richard Marsan[7].

En mars 1968, il quitte le Lot. Le 7 avril, Pépée est tuée par un voisin une balle dans la tête tout comme Zaza, un autre chimpanzé, sur ordre de Madeleine qui liquidera tout les animaux, en les donnant aux voisins ou en les tuant. Léo Ferré ne pardonnera pas à Madeleine, sa femme, il chantera Pépée en 1969 et Zaza une chanson beaucoup plus explicite ou Léo Ferré « se venge » qu'on retrouvera bien plus tard dans l'album posthume de Léo : Métamec. Le 10 mai, il chante à la Mutualité pour les anarchistes comme il le fait chaque année depuis 1948. Il part vivre en Lozère, puis en Ardèche.

[modifier] Barclay seconde période

En 1969, il rencontre les Moody Blues et écrit Solitude. C'est aussi l'année de la rencontre historique au micro de François-René Christiani de RTL de Brassens, Brel et Ferré. C'est extra devance les Beatles au hit-parade. Il chante au Don Camillo, rue des Saint-Pères, où il rencontre régulièrement Jane Birkin et Serge Gainsbourg. Il effectue aussi la même année une série d'entretiens avec Michel Lancelot sur Europe 1.

Il part s'installer définitivement en Toscane en 1970, enregistre le Chien avec le groupe français Zoo et surtout son chef-d’œuvre, le double album Amour, Anarchie. Il effectue une série de récitals intitulés Un Chien à la Mutualité.[8]. Le 21 octobre il enregistre Avec le temps.

Il se produit pour la première fois en 1971 au théâtre Toursky de Marseille. Il écrit Il n’y a plus rien pour un film qu'il a en projet.[9]. 1972 signe son retour à l'Olympia, où il ne s'est pas produit depuis 1955. Il effectue une tournée au Liban. Il participe à un concert avec Brassens contre la peine de mort. En 1973, il participe à un concert de soutien au journal Libération, écrit Allende, et enregistre le disque Et basta !. En décembre, il épouse Marie-Christine Diaz au Consulat de France à Florence.

[modifier] La période toscane

En 1974 il effectue un concert au festival de Vence avec Ivry Gitlis, et donne durant cinq semaines à l'Opéra comique la chanson du Mal-Aimé, et Et basta !. En 1975, il réenregistre le disque Ferré muet[10], et dirige pendant 5 semaines l'orchestre des Concerts Pasdeloup[11]. Il y interprète ses chansons, et des musiques de Ravel et Beethoven. L'année suivante, il effectue une tournée en Algérie[12]. Il signe chez RCA.

En 1981, malgré la proposition d'un cachet substantiel et la promesse faite par Roger Hanin de mettre un orchestre symphonique à sa disposition, il refuse de soutenir la campagne présidentielle de François Mitterrand. Il dédie à Bobby Sands et à ses amis de l'IRA la chanson Thank you Satan.

En 1983, il entame une « tournée marathon », en Italie, en France, au Portugal, en Belgique[13]. Il soutient à la même époque Radio libertaire. L'année suivante il chante à l'Olympia et au Théâtre des Champs-Élysées.

En 1985, il effectue une tournée à travers la France. En mars, il refuse d'être Commandeur des Arts et Lettres, et quitte RCA. Il inaugure en 1986 le Théâtre Libertaire Parisien. Il a un nouveau concert de 6 semaines au TLP avec au programme les Poètes.

Il refuse en 1987 d'être l'invité d'honneur des premières Victoires de la Musique et entame une nouvelle tournée marathon en France, Allemagne, Autriche, Italie, Belgique, Canada et Japon. Jean-Louis Foulquier organise une Fête à Ferré dans le cadre des Francofolies de la Rochelle. L'année suivante, il refuse une nouvelle fois de soutenir la candidature de Mitterrand et appelle à l'abstention. Il effectue une tournée en France, au Canada, en Espagne, au Maroc, et un récital au TLP[14].

En 1989, Léos Carax lui propose d'écrire la musique du film Les amants du Pont-Neuf[15]. En 1990, il chante avec Renaud, et Francis Lemarque à Bercy pour la fête des 70 ans du Parti Communiste. En 1991, il signe en compagnie de Renaud un appel pour la Paix maintenant contre l'intervention militaire dans le Golfe. Il effectue en début d'année 1992 une tournée en France et en Belgique.

Il meurt subitement le 14 juillet 1993.

[modifier] Son style

Dans ses textes, Ferré mêle le lyrisme à l'argot, l'amour à l'anarchie. Occupant une place centrale dans le monde de la chanson française, il est sans doute une des références absolues dans ce domaine.

À partir du moment où il reprend son contrat à Eddy Barclay, période des immenses succès (Avec le temps et C'est extra), il se réalise pleinement en tant qu'artiste ; sa musique et ses textes deviennent débridés : longues litanies enflammées comptant parmi les moments les plus intenses de la chanson française.

En sa qualité d'auteur, Ferré est reconnu comme un poète marquant du XXe siècle, avec une expression originale, puissante et personnelle de la poésie. Mettant en musique Rimbaud, Baudelaire, Louis Aragon, Apollinaire, Rutebeuf, Pierre Seghers, Jean-Roger Caussimon, et quelques autres, il contribue à les faire connaître et aimer d'un public élargi.

Il est également compositeur : d'opéras avec La Vie d'artiste (inédit) et L'Opéra du pauvre, d'un oratorio avec La Chanson du Mal aimé, sur le texte d'Apollinaire.

Souvent orchestrateur de ses compositions, il dirige des orchestres symphoniques, lors de représentations en Italie, en France, au Canada, en Espagne, en Suisse et en Belgique.

Son fils Mathieu[16], avec les Éditions La Mémoire et la Mer, ressort l'œuvre de son père avec les pochettes originales. Léo est chanté par de très nombreux artistes comme Marc Ogeret, Tristan Léa, Bernard Lavilliers, Hubert-Félix Thiéfaine, Mama Béa Tekielski, Ann Gaytan, Michel Buzon ou Philippe Léotard.

[modifier] « Un plongeur de l'émotion »

« Se demander si "on aime" Untel ou untel revient à s'interroger sur le plaisir qu'il nous procure. Avec Léo Ferré, il n'y a aucun doute possible : le plaisir est immense. D'abord un plaisir abstrait, cérébral. On est happé par le sens des mots. Puis une sensation plus physique qui est un effet du plaisir cérébral et qui parle au corps lui-même. Typiquement on appelle cela la jouissance. Et puis cet homme superbe à qui l'âge ne donne pas, comme on dit bêtement, une "éternelle jeunesse", mais une tonalité de liberté absolue, une grâce incomparable qui va bien au-delà de la vie et de la mort elles-mêmes. Léo Ferré a ce don extrême de dire des choses simples en révélant ses affects et ses expériences dont nous nous sentons les complices. C'est ce qu'[on] devrait montrer : ce complot d'affects, […] cette culture de la joie, cette dénonciation radicale des pouvoirs, ce glissement progressif vers un plaisir qui est le contraire de la mort. Ce que je peux exprimer bêtement par : j'aime Léo Ferré. Non parce qu'il est bête d'aimer Léo Ferré, mais parce que c'est dire bêtement une complicité qui peut mettre l'ordre en péril. Ferré est dangereux parce qu'il y a chez lui une violence (maîtrisée) qui s'appelle le courage de dire. Il perçoit partout, dans le monde, dans la vie individuelle, l'intolérable. C'est un homme de passion habité par la sérénité. C'est un plongeur de l'émotion qui utilise les mots comme des grains de sable dansant dans la poussière du visible. » (Gilles Deleuze)

[modifier] Discographie disponible

Le chant du monde (de 1947 à 1953)
  • Premières chansons (274967)
  • Les années Le Chant du Monde (CML5741091)
  • Léo Ferré - Le temps des roses rouges (8741094)
  • De sacs et de cordes (8741165)

Barclay (de 1960 à 1974)

  • Paname (076181-2)
  • Les chansons interdites et autres (076182-2)
  • Récital à l'Alhambra et à l'A.B.C.(076183-2)
  • La langue française (076184-2)
  • Ferré 64 et 65 (076185-2)
  • 1916 - 19.. (076186-2)
  • Cette chanson (076187-2)
  • L'été 68 (076188-2))
  • Bobino 69 (076189-2)
  • Les douze premières chansons de Léo Ferré (076192-2)
  • Amour Anarchie (076193-2)
  • La solitude (076196-2)
  • Il n'y a plus rien (076197-2)
  • Seul en scène - Ferré 73 (076198-2)
  • Et basta ! (076201-2)
  • L'espoir (076202-2)
La mémoire et la mer (à partir de 1975)
  • Ferré muet dirige… (LMM 10001)
  • Je te donne (LMM 10002)
  • La frime (LMM 10003)
  • La musica mi prende come l'Amore (LMM 10004)
  • Il est six heures ici… et midi à New York (LMM 10005)
  • La violence et l'ennui (LMM 10006)
  • Ludwig - L'imaginaire - Le bateau ivre (LMM 10007/08)
  • Les loubards (Chante Jean-Roger Caussimon) (LMM 10011)
  • On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans (LMM 10012)
  • Les vieux copains (LMM 10013)
  • Une saison en enfer (LMM 10014)
  • Métamec (LMM 10015)
  • Léo Ferré 84 (Théâtre des Champs-Élysées) (LMM 10031/32/33)
  • Sur la scène (LMM 10038/39)
  • Un chien à Montreux (Montreux 73) (LMM 10040)
  • 1953 Paris canaille (LMM 9951)
  • Maudits soient-ils ! (LMM 10016/17)
  • 1954 Le piano du pauvre (LMM 9952.53)
  • 1959 La mauvaise graine (LMM 9960)
  • Léo Ferré au Théâtre libertaire de Paris (1986, 1988 et 1990) (LMM 20041/46) édition hors commerce

[modifier] Bibliographie disponible

[modifier] Œuvres de Léo Ferré

Par ordre de parution des éditions originales

  • Poètes, vos papiers. La Table Ronde, 1956 (épuisé).
  • La Nuit, feuilleron lyrique. La Table Ronde, 1956 (épuisé).
  • Jean-Roger Caussimon, Seghers, 1967.
  • Il est six heures ici et midi à New York. Gufo del Tramonto, 1974 (épuisé).
  • Je vous attends. Paul Ide Gallery, Bruxelles, 1981 (épuisé).
  • Œuvres poétiques, illustrées par Jacques Pecnard. Editions du Grésivaudan, Grenoble, 1988 (épuisé).
  • Les vieux copains. Lo Païs, Draguignan, 1990.
  • Benoît Misère (Roman), Monaco, La Mémoire et la mer, 2001
  • Je parle à n'importe qui, collection "Les Étoiles", Monaco, La Mémoire et la mer, 2000
  • La Méthode, collection "Les Étoiles", Monaco, La Mémoire et la mer, 2000
  • Testament phonographe (Textes de chansons & poèmes), Monaco, La Mémoire et la mer, 2002
  • La Mauvaise graine, Le Livre de poche, n° 9626, 2000
  • La musique souvent me prend… comme l'amour, Monaco, La Mémoire et la mer, 1999
  • Les Noces de Londres, collection "Les Étoiles", Monaco, La Mémoire et la mer, 2000
  • Alma Matrix, collection "Les Étoiles", Monaco, La Mémoire et la mer, 2000
  • Marie-Jeanne, collection "Les Étoiles", Monaco, La Mémoire et la mer, 2000
  • Lettres non postées, collection "Les Étoiles", Monaco, La Mémoire et la mer, 2006

[modifier] Citations

« Au vrai qu'est-ce qu'un roman sinon un amoncellement d'autrui ? Un peu comme la culture. Rien ne se fait, en art, en dehors du fait observable. » in Benoît Misère.

« On ne fait pas la poésie avec des tracts. On la fait avec sa gueule bien ouverte sur les verbes habituels et de préférence actifs… » in Testament phonographe.

« Quand on scie un arbre j'ai mal à la jambe et à la littérature » in Basta.

« Nous aboyons avec des armes dans la gueule » in Le Chien.

« Le sam'di soir quand la tendresse s'en va tout'seule » in Avec le temps.

« Nous sommes pour un langage auquel vous n'entravez que couic » in Le Chien.

« Sur les pistes de l'inconscient il y a des balises baveuses toujours un peu se souvenant du frichti de l'organe du repu » in Il n'y a plus rien.

« Et le beau syndicat qui reste à la maison Ce sont les Marx-Brothers oubliés par Lénine En mil neuf cent dix sept place de la Nation » in Paris, je ne t'aime plus.

« J'irai revoir ma Normandie Mon vieux Gabin mon vieux grisbi Car la Normandie c'est notoire Ca mesure que trois cent hectares » in Les Temps difficiles.

« Je lâche mon humanité Et je m'en vais à quatre pattes » in T'es Rock coco.

« Quand je vois un stalinien je change à Stalingrad » in La Violence et l'Ennui.

« Je provoque à l'amour et à l'insurrection. yes! I am an immense provocateur » in Le Chien.

« Et c'est le bonnet noir que nous mettrons sur le vocabulaire. Nous ferons un séminaire particulier avec des grammairiens particuliers aussi Et chargé de mettre des perruques aux vieilles pouffiasses littéromanes » in Le Chien.

« …écoutez le tumulte Qui monte des bas-fonds comme un dernier convoi Traînant des mots d'amour avalant des insultes Et prenant par la main leurs colères adultes Afin de ne les perdre pas » in Madame la Misère.

« Nous sommes des chiens et les chiens quand ils sentent la compagnie ils se dérangent et on leur fout la paix Nous voulons la paix des Chiens » in Le Chien.

« Ton beaujolais qui fait le mur Et ta Pépée qui fait le toit » in Le Chien.

[modifier] Ouvrages divers

  • Henry Bertrand. Léo Ferré ou le cœur mangé par la cervelle. Editions Notre-Dame, Bruxelles. 1961 (épuisé).
  • Charles Estienne. Léo Ferré. Seghers, 1962.
  • Gilbert Sigaux. Léo Ferré. Seghers, 1967 (épuisé).
  • Françoise Travelet. Dis donc Ferré…. Hachette, 1976. Editions Plasma, 1980.
  • Françoise Travelet. Léo Ferré, les années-galaxies. Seghers, 1986.
  • Jacques Layani. Léo Ferré, la Mémoire et le Temps, Seghers, 1987.
  • André Villers. Léo Ferré, recueil de photographies 1957-1988, Z'éditions, Nice, 1989 (épuisé).
  • Dominique Lacout. Léo Ferré. Editions Sévigny, 1991 (épuisé).
  • Christine Letellier. Léo Ferré, l'unique et la solitude. Nizet, 1993.
  • Didier Barbelivien, Dominique Lacout. Léo Ferré, la chanson du bien aimé. Editions du Rocher. 1993.
  • Robert Belleret. Léo Ferré, une vie d'artiste. Actes Sud-Léméac, 1996.

[modifier] Ouvrages de critique

  • Dominique Mira-Milos, Léo Ferré - Amour Anarchie, 1989, ISBN 2-86957-015-5
  • Louis-Jean Calvet, Léo Ferré (Éditions Flammarion - 2003)

[modifier] Notes

  1. Comme on refuse de le laisser parler, il déchire sa carte.
  2. Montand interprète le Flamenco de Paris.
  3. La chanson est refusée la même année 1954, par Les frères Jacques, Yves Montand et Mouloudji.
  4. Catherine Sauvage obtient le Grand Prix du Disque 1954 pour cette chanson.
  5. Une première fois en mars 1961 et ensuite en novembre.
  6. Depuis 1961, et chaque dimanche, lorsqu'il chante à Paris, Maurice Chevalier vient l'applaudir.
  7. C'est pour lui qu'il écrira la chanson Richard.
  8. Prix unique : 10 francs. De nombreux galas sont perturbés par des contestataires qui veulent l'empêcher de chanter.
  9. Ce film effectué en collaboration avec Maurice Frot, et Philippe Fourastié ne verra jamais le jour.
  10. Ferré ne pouvait enregistrer sa voix car une clause de son contrat précédent avec Barclay le lui interdisait.
  11. Il comprend 140 musiciens et choristes.
  12. Il donne une série d'émissions à Alger-Chaîne 3.
  13. À Liège, on tente de l'empêcher de chanter. Un curé le père Lambert prend sa défense.
  14. On y découvre deux spectateurs assidus : Guy Roux et Éric Cantona.
  15. Le producteur Christian Fechner refuse.
  16. Né le 29 mai 1970.

[modifier] Liens externes

[modifier] Général

[modifier] Discographie

[modifier] Bibliographie


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