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Histoire de l'esclavage - Wikipédia

Histoire de l'esclavage

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Au fil du temps, les civilisations successives ont élaboré des visions et des pratiques différentes de l’esclavage :

  • Comment la société considérait-elle l’esclave et quelle position lui conférait elle ?
  • Comment devenait-on esclave ?
  • Quel travail attribuait-on à l’esclave ?
  • L'esclave pouvait-il sortir de cette condition et comment ?

Sommaire

[modifier] Dans les civilisations de l'Antiquité

  • Voir aussi l'article Esclavage dans l'Antiquité
Esclave noir, Égypte Ptolémaïque, IIe / Ier siècle avant J.-C.
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Esclave noir, Égypte Ptolémaïque, IIe / Ier siècle avant J.-C.

L'esclavage existe à l'époque antique, il est mentionné dans les toutes premières traces écrites, comme le Code d'Hammourabi et d'autres écrits analysés comme des transcriptions d'histoires orales. Les critères de propriété liés à l’esclavage impliquent un certain niveau d’organisation des sociétés, ce qui rend incertain l’existence de l’esclavage pour les temps préhistoriques. Les preuves sures de l’existence de l’esclavage commencent avec les sociétés historiques possédant l’écriture, et peuvent être extrapolées, avec prudence, pour les civilisations protohistoriques qui les précèdent. Les déductions uniquement basées sur l’ampleur impressionnante de certains vestiges (pyramides, monuments, digues, etc.) restent conjecturales.

Il faut noter que l'esclavage non marginal ne correspond qu'à un type de sociétés, dites révolutionnaires. En effet, l'esclavage, là où il est institué, est généralisé et provoque inévitablement des soulèvements et remises en cause du système social, ceux-ci étant majoritaires dans une société esclavagiste.

Ainsi, l'esclavage est la réduction d'une personne à un état de privation de toute liberté, celle-ci allant de libertés sociales aux libertés les plus fondamentales. L'esclave est exclu de la société tout en étant dans les sociétés esclavagistes un élément moteur.

Dans l'Antiquité gréco-latine, les esclaves européens étaient presque toujours Européens eux-mêmes. On pouvait être réduit à l'esclavage pour dettes, en cas de nécessité on pouvait se vendre soi même comme esclave (dans ces deux cas, l'esclavage pouvait être temporaire). Mais le plus souvent, on devenait esclave à la suite d'une razzia, d'une invasion réussie (réduisant toute la population initiale au statut d'esclave), ou après avoir été pris sur le champ de bataille. L'esclavage pouvait enfin être héréditaire.

Certains artistes de l'Antiquité, comme le fabuliste grec Ésope (VIe siècle av. J.C.), étaient des esclaves affranchis. Le latin Térence (-184,-159) était esclave, ce qui étonne Diderot. Le philosophe grec Epictète (50, vers 130) était également esclave.

[modifier] Mésopotamie

À Sumer, si l'on en croit le livre L'Histoire commence à Sumer, la condition d'esclave aurait été assez souple : un esclave aurait pu par exemple y épouser une femme libre, ou même posséder par ailleurs une entreprise. La saga des Hébreux esclaves à Babylone est bien connue.

[modifier] Égypte des Pharaons

(à développer)

[modifier] Chine antique

(à développer)

[modifier] Inde antique

(à développer)

[modifier] Grèce antique

Voir aussi l'article Esclavage en Grèce antique (article de qualité)

Il faut comprendre l'esclavage grec comme une déshumanisation de la personne, puisqu'on parle de « cheptel humain » (Aristote).

Il faut souligner que c'est l'esclavage qui permet le fonctionnement de la « démocratie grecque », dans les périodes où celle-ci est en vigueur. En effet, comme cette démocratie est directe, la plupart des décisions sont prises par l'ensemble des citoyens réunis sur l'Agora. Il faut donc, pour que les hommes libres puissent passer leurs journées à discuter ou à voter, qu'ils disposent d'esclaves pour travailler à leur place aux champs, à la mine ou dans leurs commerces. À Athènes à l'époque classique, la population est composée aux trois quarts d'esclaves.

Cet esclavage apparaît alors parfaitement normal et naturel. D'autant que les machines n'existent pratiquement pas, et les relations de type économique (salariat) très limitées, la main d'œuvre servile est indispensable pour toutes les tâches (construction, travaux des champs, artisanat, etc.).

[modifier] Rome

Voir aussi l'article Esclavage en Rome antique

[modifier] Au Moyen Âge

Voir aussi l'article Esclavage au Moyen Âge

[modifier] Amériques précolombiennes

(à développer)

[modifier] Orient byzantin

Entre 529 et 533, l'empereur d'Orient Justinien Ier fait publier une mise à jour complète des lois romaines, connue sous l'appellation de Code Justinien. Dans les divers statuts sociaux réglementés, l'esclavage continue d'avoir sa place, malgré le contexte chrétien. Le traitement de l'esclave est néanmoins amélioré, et l'affranchissement est facilité, voire recommandé.

Malgré la condamnation formelle de l'Église, se maintient et se développe la pratique de la castration de jeunes esclaves pour en faire des eunuques, candidats potentiels à de hautes positions dans l'administration.

On est esclave par la naissance si l’on est enfant d’esclave ; on le devient si l’on est prisonnier de guerre ou citoyen déchu de ses droits. Les esclaves sont aussi des criminels ou des enfants abandonnés très jeunes. Les Romains endettées envers une personne deviennent esclave de cette dernière. On vend et achète les esclaves dans un marché comme une chose ou un animal. Un esclave ne possède pas de biens, ne peut pas se marier, n'a pas accès aux tribunaux et ne peut pas devenir soldat ; le maître a tous les droits sur son esclave, il peut le revendre ou même le léguer en héritage. En mettant de l’argent de côté (quand les maîtres veulent bien) les esclaves peuvent économiser le pécule qui leur permet de racheter eux même leur liberté et devenir affranchis ; ou alors, les maîtres peuvent affranchir leurs esclaves. Un esclave doit exécuter sans retard ni mauvaise humeur les ordres de son maître et faire en sorte que le maître soit content de son service. Quelques fois, les filles sont achetées pour servir la maîtresse de maison. A la campagne, les esclaves aident dans le domaine agricole. En ville, ils peuvent être employés aux travaux domestiques ou faire fonctions de nourrices valets, jardiniers… D’autres, reconnus pour leurs compétences professionnelles occupent les postes de secrétaires, médecin particulier ou percepteur. Certains esclaves condamnés par jugement deviennent gladiateurs. Certains esclaves appartiennent à l’état, ce sont eux qui construisent les routes, les entretiennent, s'occupent de tous les bâtiments publics, travaillent à l’administration ou dans les mi

[modifier] Monde arabo-musulman

[modifier] Occident médiéval

Le mot Slave a donné celui d'esclave (slave en Anglais) car les peuples Slaves au Haut Moyen Âge ne sont pas très organisés et il est facile pour les régions avoisinantes de s'y ravitailler en esclaves. De plus, il est difficile aux chrétiens de posséder d'autres chrétiens comme esclaves, car selon le dogme chrétien tous les hommes sont égaux dans l'Église. Le Concile de Lyon (567-570) interdit ainsi de réduire en esclavage un homme libre. Ainsi, les esclaves sont uniquement importés en France et son principal marché aux esclaves se situe à Verdun (IXe siècle). Dans les années 780, Charlemagne combat les Saxons et réduit une partie de la population en esclavage. À noter qu'à l'époque mérovingienne plusieurs esclaves deviennent reines : la plus célèbre étant Frédégonde. Un esclave, Leudaste, devient connétable et comte de Tours. L'Allemagne des Xe-XIIIe siècles développe même une classe de nobles esclaves, les ministériaux. À partir du VIIIe siècle le servage remplace progressivement l'esclavage en Europe.

Au XIe siècle l'esclavage disparaît légalement en France mais perdure dans le bassin méditerranéen. Les Français, au même titre que tous les autres riverains de la Méditerranée, sont victimes d'enlèvements et sont réduits en esclavage. Les « Barbaresques » n'hésitent pas à mener des razzias dans les villages côtiers. On recense plus de 20 000 esclaves français à Alger en 1350. Les autorités françaises ne peuvent réagir militairement car le contrôle complet du littoral est alors illusoire, et se contentent de multiplier les missions à Alger afin de racheter les esclaves chrétiens. Ces esclaves libérés effectuent une véritable procession, à pied, des ports méditerranéens où ils débarquent, jusqu'à Paris.

Le trafic des esclaves avec le monde arabo-musulman fait en partie la richesse des Républiques maritimes italiennes comme celles de Gênes et de Venise. Les « négrillons » vendus dans les cours d'Europe, les odalisques et autres servantes mauresques proviennent de ce trafic.

[modifier] De la Renaissance aux Lumières

Voir aussi l'article Esclavage de la Renaissance aux Lumières
Le commerce triangulaire fut la base économique de développement des plantations dans les colonies des Amériques, aux Caraïbes comme dans les États sudistes nord-américains. Le chemin des marchands d'esclaves partait des ports atlantiques; ils échangeaient des produits manufacturés contre le bois d'ébène et les revendait pour les plantations. Les nations principales le pratiquant étaient l'Angleterre, le Portugal, la Hollande, la France.
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Le commerce triangulaire fut la base économique de développement des plantations dans les colonies des Amériques, aux Caraïbes comme dans les États sudistes nord-américains. Le chemin des marchands d'esclaves partait des ports atlantiques; ils échangeaient des produits manufacturés contre le bois d'ébène et les revendait pour les plantations. Les nations principales le pratiquant étaient l'Angleterre, le Portugal, la Hollande, la France.

[modifier] XVIe et XVIIe siècles

[modifier] Europe

Charles-Quint, après avoir codifié l'esclavage, s'était ravisé et l'avait interdit sur ses terres dès 1526 sous peine de lourdes amendes. Mais sur toute l'Europe de très nombreux serfs vivaient en réalité comme des esclaves car ils étaient juridiquement attachés aux lopins de terre qu'ils cultivaient et sous tutelle totale d'un maître. De plus les Turcs ottomans et autres musulmans lançaient régulièrement des attaques sur les côtes européennes et sur les vaisseaux des pays chrétiens, pour ramener des esclaves. Pendant cette période un peu plus d'un million d'européens furent réduits en esclavage.

[modifier] Amériques

Au Paraguay, les Jésuites s'opposent aux esclavagistes espagnols et portugais par le système de missions appelées réductions. (cf. le film "Mission")

Les bulles pontificales Sublimus Dei (29 mai 1537) et Veritas ipsa du pape Paul III (2 juin 1537) condamnent l'esclavage des amérindiens ainsi que « toute mise en doute de la pleine humanité de ceux-ci ». Cela n'a pourtant pas été appliqué dans les Antilles sous domination des Espagnols.

1550 : Controverse de Valladolid opposant le dominicain Bartolomé de Las Casas qui défend la cause des "indiens" au philosophe Sépulvéda qui conteste le caractère humain de leur âme.

Certains des esclaves indociles s'enfuient à l'occasion. Ceux qui arrivent à se regrouper hors d'atteinte du pouvoir colonial sont nommés « marrons » (de l’espagnol cimarrón « esclave en fuite »). Par endroit leur descendance a formé de vrais peuples tels les Bonis, Boschs, Djukas et Saramacas de Guyane, les Garifunas de l'île St.Vincent (Antilles).

[modifier] Le commerce triangulaire et le « bois d'ébène »

La découverte du Nouveau Monde marque la renaissance de l'esclavage et le coup d'envoi de la traite atlantique. Les nations européennes, en particulier le Portugal, la France, la Hollande et l'Angleterre se lancent dans le commerce triangulaire entre des ports de l'Europe, le Golfe de Guinée et les Amériques (Brésil, Antilles). La motivation première des négriers est économique et l'esclave noir est considéré comme une marchandise.

Par ce système, les négriers européens viennent s'approvisionner en esclaves sur les côtes africaines. Ils s'assurent la collaboration des rois ou chefs locaux, à qui ils apportent d'Europe des verroteries, des alcools, des tissus, des outils et des armes. Rapidement ils obtiennent des concessions pour y bâtir des ports et des forts réservés à ce seul commerce. Ils transportent ensuite les cargaisons d'esclaves ainsi obtenues vers les Amériques, et avec le produit de leurs ventes, y achètent (ou échangent) tabac, indigo, coton, sucre, rhum et retournent en Europe. Ainsi recommencent-ils leur périple chaque année si les naufrages et les combats ne les empêchent.

Esclavage au Brésil
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Esclavage au Brésil

La traite atlantique s'accompagne de la création d'un nouveau type d'esclave : c'est le statut de « bois d'ébène ». Le bois d'ébène est considéré comme un bien délicat. Comme tout bien, son propriétaire peut l'assurer afin d'être indemnisé en cas de décès. Comme un pater familias, un maître a droit de vie et de mort sur ses esclaves ce que lui autorise un ensemble de dispositif aussi bien religieux, juridique que moraux. Cette réification du bois d'ébène, autorise son propriétaire à lui infliger les pires sévices à tout prétexte de rébellion ou simple résistance.

[modifier] Une spécificité française : le Code Noir

Estampe représentant un soldat et son esclave, Afrique équatoriale, dans les années 1830
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Estampe représentant un soldat et son esclave, Afrique équatoriale, dans les années 1830

En 1685, Louis XIV, roi de France, promulgue le « Code noir », réglementant le traitement des esclaves et des « marrons » dans les Antilles françaises. C'est le premier texte de ce type depuis les conciles chrétiens du VIe siècle, qui avaient vu une abolition de fait de l'esclavage.

Ce Code règle le statut de l'esclave. En particulier, il déclare « les esclaves être meubles » (article 44). Certains articles protègent partiellement l'esclave, par exemple en imposant le baptême chrétien, en interdisant le travail dominical et pendant les jours fériés à caractère religieux. Le texte prévoit également une formule d'affranchissement, sous conditions. Enfin, l'inconduite du "maître" (relation sexuelle notamment) entraîne obligation de réparation par le mariage, et passage de la victime à l'état de femme libre.

L'ensemble des articles réglemente les punitions en fixant un barème progressif des sévices selon la gravité de la "faute reprochée" (article 42) avec flagellations, amputation de oreille ou du « jarret », et peine de mort pour vol aggravé ou pour réunion. Il y est confirmé explicitement qu'un enfant d'esclaves naît avec sa condition d'esclave (article 9).

Le Code Noir confirme l'interdiction de toute pratique esclavagiste en France continentale en se référant à une « vieille loi » qui transforme en homme libre tout esclave foulant la terre de France. Cette loi sera scrupuleusement respectée comme en attestent toutes les décisions de justice de l'Ancien Régime. Il est ainsi de facto interdit aux marchands d'esclaves de faire débarquer leur « marchandise » en France, sous peine d'en perdre la propriété.[1]

[modifier] Au siècle des Lumières

Les philosophes des Lumières pensaient que chaque individu doit être libre de faire ce qu'il veut, et leurs principes philosophiques contribuèrent à l'écriture de la déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen. On peut dire que l'esclavage n'existait pas de façon officielle, bien que la manière dont certains employeurs traitaient leurs domestiques soit plutot révoltante !

[modifier] Méditerranée

Les victimes européennes sont également nombreuses. Des ordres monastiques, comme les Mathurins et les pères de Notre-Dame de la Mercy, encore actifs au XVIIIe siècle, sont chargés d'acheter la liberté des chrétiens capturés par les pirates et réduits en esclavage en Afrique du Nord. Par exemple, le 17 octobre 1785, une procession d'esclaves libérés par ces ordres est organisée à Paris jusqu'à la cathédrale Notre-Dame.

[modifier] Amérique

Pendant cette période, le système esclavagiste atteint son rendement maximum.

Le nombre d'esclaves déportés d'un continent à l'autre ne prend pas en compte tous ceux morts entre leur capture dans leurs villages africains et la montée sur les bateaux. Certains ont estimé que sur dix personnes capturées une seule embarquait vers l'Amérique. [2]

Dans les colonies, des missionnaires travaillent également à l'amélioration du traitement des esclaves. Eux-même ont l'autorisation de faire exploiter des terres par des esclaves en quantité limitée et à des fins non lucratives. En 1771, Émilien Petit écrivait dans Droit public ou gouvernement des colonies françaises que les missionnaires ne pouvaient pas « étendre leur habitation au-delà de ce qu'il faut de terre pour employer cent nègres[3] » ; « Le produit du travail de cent nègres a dû et doit suffire à l'entretien des hospices de chaque mission[4] ». D'après Émilien Petit, les biens des missionnaires dépassaient néanmoins les prescriptions :

« Les dominicains ont à la Martinique une sucrerie et cinq cents esclaves (...) à Saint-Domingue, une sucrerie et plus de deux cents Noirs ; (...) Les jésuites avaient à Cayenne et dans le Continent (la Guyane) deux belles sucreries, une cacaotière considérable, une vaste ménagerie ; et sur ces différentes possessions, au moins neuf cents Noirs[5] » 

Le 4 mars 1789, la Constitution américaine entre en vigueur et consacre l'esclavage pratiqué aux États-Unis dans un grand nombre d'États, notamment du Sud. L'une de ses dispositions permet aux propriétaires d'esclaves de calculer le nombre de suffrages à partir de l'équation : 1 noir = 3/5 d'un blanc !

[modifier] Abolitions de l'esclavage

Image d'une campagne abolitionniste britannique
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Image d'une campagne abolitionniste britannique

[modifier] Une longue bataille

Le servage disparaît progressivement en Europe occidentale à la fin du Moyen-Age ; au XVIIIe siècle, il avait quasiment disparu en France. Mais il faudra attendre la fin du XIXe siècle pour qu'il disparaisse de l’Europe orientale et sera aboli en 1861 en Russie. Concernant l'esclavage, en 1769 les Quakers de Pensylvanie donnent l'exemple à suivre.

En Suède, une forme répandue de servage dés le XVIIIe siécle était le statut de statare, lesquels étaient des ouvriers agricoles qui recevaient quelques vivres et le logi comme salaire. Leur condition de vie étaient généralement très dure. Des écrivains suédois du XX siécle issus de ces milieux ont décrit les conditions de vie de ces derniers serfs européens..

Dès 1807 Britanniques et Américains s'interdisent la traite négrière puis sous leur pression en 1815 au congrès de Vienne ils sont suivis par la plupart des autres puissances européennes, mais tant que l'esclavage ne fut pas interdit partout, la traite se poursuivit de façon clandestine. Il faut attendre une succession d'abolition de l'esclavage pour que ce trafic cesse au cours du XIXe siècle :

[modifier] En France

Proclamation de Victor Hughes à la Guadeloupe le 1er novembre 1794
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Proclamation de Victor Hughes à la Guadeloupe le 1er novembre 1794

En 1789, les villages et villes de France eurent à rédiger leurs cahiers de doléances pour la convocation des États Généraux. Les habitants de Champagney mettent dans leur cahier un article unique en son genre (l'article 29), dit Vœu de Champagney qui condamne avec énergie la traite des Noirs et réclame fermement son abolition.

La Convention abolit l'esclavage le 4 février 1794 grâce à l’action de la Société des amis des Noirs de l’abbé Grégoire, sur l'exemple de l'affranchissement décrété à Saint-Domingue par Léger-Félicité Sonthonax. De ce fait, on peut dire de la France qu'elle fut la première nation dans le monde à abolir l'esclavage dans ses colonies. Malheureusement, il est rétabli par Napoléon Bonaparte, le 20 mai 1802.

La seconde et définitive abolition officielle de l'esclavage date du 27 avril 1848 notamment grâce à l'action du député Victor Schoelcher et ses amis.

Il faut cependant attendre l'aube du XXIe siècle pour voir se développer un travail de mémoire autour de l'esclavage. Le 10 mai 2001, le Parlement Français vote la loi Taubira qui reconnaît l'esclavage comme crime contre l'humanité. Suite à cette loi et au comité pour la mémoire de l'esclavage, présidé par l'écrivain guadeloupéen Maryse Condé, Jacques Chirac a annoncé le 30 janvier 2006 la création d'une journée annuelle de la mémoire de l'esclavage, qui se tiendra tous les 10 mai.

Cette commémoration s'ajoute aux dates de commémoration de l'abolition de l'esclavage en vigueur depuis 1983 dans les départements d'outre-mer: le 22 mai en Martinique, le 27 mai en Guadeloupe, le 10 juin en Guyane, le 20 décembre à La Réunion, le 27 avril à Mayotte.

[modifier] L’exception haïtienne

À Saint-Domingue, il y eu plusieurs révoltes dont celle de 1702. Mais c'est en 1791 que profitant des troubles issus de la révolution française de 1789 et galvanisés par les idées de liberté, d’égalité et de fraternité, François-Dominique Toussaint Louverture, Jean-Jacques Dessalines et Henri Christophe ont dirigé la seule rébellion d'affranchis et d’esclaves noirs qui ait été menée à terme. En 1804 l’ancienne colonie française de l'île Saint-Domingue est devenue Haïti.

[modifier] Esclavage au XXe siècle

  • Voir aussi l'article Esclavage au XXe siècle

[modifier] Situations coloniales

Malgré son interdiction par les colonisateurs, à la fin du XIXe siècle, l'esclavage continue d'exister dans le monde arabo-musulman jusqu'en 1980, date de l'abolition officielle de celui-ci par la Mauritanie. À noter que l'Arabie saoudite ne l'a aboli officiellement qu'en 1960. Cet esclavage fait partie de la traite dite orientale qui aurait déplacé environ 17 millions de noirs.

Dans les colonies, les colonisateurs ont préféré astreindre les populations locales au travail forcé. Dans les faits, le travail forcé constituait exactement les mêmes conditions pour les africains que dans les plantations: surexploitation, punitions corporelles, statut d'infériorité, répressions violentes, massacres. Sous Léopold II une importante campagne d'information et de réprobation fut lancée au Royaume-Uni contre l'attitude des colons au Congo Belge Zaïre.

[modifier] Situation de pays communistes

En URSS, Chine (et autres) déportation brutale vers des camps de travaux forcés ( Goulag ou Laogai) où l'individu est assujetti à un travail à vie gratuit et dans des conditions qui l'écrasent. Souvent même, toute sa famille subit le même sort.

[modifier] Situation de 1936-1945

Les envahisseurs (Allemands et Japonais) imposent et organisent l'esclavage de masse par leur dictatures militaires criminelle dans les pays conquis et en partie sur leur propre population.

[modifier] Camp de travail

Sur les portes d'entrées de ces camps (appelés aussi camps de concentration) il était souvent marqué : « Arbeit macht frei! » (« Le travail rend libre! »). En réalité c'était le bagne, le fouet, les chiens, les punitions corporelles, la faim, les maladies et pour beaucoup la mort. Les déportés sont souvent loués à des industriels donc ce sont effectivement des bien négociables. (ex : le film La Liste de Schindler).

Nombre estimé de ces esclaves: (à établir)

[modifier] Prostitution forcée

Particulièrement par les Japonais avec les coréennes qui ont été incarcérées dans des « bordels de réconfort ». Le Japon a récemment répondu à des procédures pénales par des excuses officielles et dédommagements financiers.
Nombre estimé de ces esclaves : Entre 100 000 et 200 000 Coréennes.

[modifier] 1942-1944 : Le STO

Le Service du Travail Obligatoire à concerné toute l'Europe occupée par les armées allemandes. Tout homme majeur de moins de __ans pouvait y être astreint.

Nombre estimé de ces esclaves : 700 000

[modifier] Depuis la décolonisation

Plusieurs pays anciennement colonisateurs sont accusés de maintenir officieusement une situation de domination économique et politique qui maintient l'Afrique à l'état de réservoir de matières premières et de main-d'œuvre.

Certains pays arabes ont maintenu l'esclavage jusqu'au milieu du XXe siècle : Arabie Saoudite et Oman mais également chez les Maures de certaines colonies françaises, en Mauritanie et au Soudan français, et ce malgré sa suppression officielle. La Mauritanie supprima l'esclavage des Harratins en 1980. Aujourd'hui, l'esclavage traditionnel résiste dans de nombreux pays d'Afrique et d'Asie.

[modifier] Esclavage contemporain

Voir aussi l'article Esclavage moderne

L'esclavage n'a cependant pas totalement disparu dans certaines régions du monde, comme la péninsule arabique ou le sous-continent indien. L'Organisation internationale du travail (OIT) estime à 25 millions le nombre de personnes vivant actuellement dans des conditions assimilables à de l'esclavage, d'où le terme d' « esclavage moderne ». Selon l'ONU, chaque année, deux millions de personnes sont réduites en esclavage.

L'esclavage réapparaît au actuellement au Soudan. Les Musulmans du nord ont rétabli la Charia lors de la décolonisation et l'appliquent de force aux noirs chrétiens et animistes du sud qui se sont rebellés. Ceux-ci, repoussés dans la Province Équatoriale, la plus insalubre, ont résisté de leur mieux depuis l'indépendance. Aussi les forces gouvernementales ont-elles massacré les populations civiles de nombreux villages et continuent à y enlever de nombreux enfants pour les convertir à l'islam et les utiliser comme esclaves à Khartoum.

Dans les pays développés, par extension et suite à l'évolution des points de vue, le politiquement correct considère d'autres situations assimilable à de l'esclavage moderne.

Dans nombre de pays, des lois punissent le proxénétisme mais tolèrent la prostitution à condition qu'elle soit volontaire et tant que cela ne trouble pas l'ordre public. Celle-ci est conforme à la déclaration des Droits de l'Homme autorisant chaque adulte à faire ce qu'il veut (ou peut) de sa personne.

En 2000, l'UNICEF estimait que 200 000 enfants étaient retenus en esclavage en Afrique centrale et occidentale. D'après l'Organisation Internationale des Migrations (OIM) quelque 200 000 femmes et enfants sont victimes de l'esclavage.

La pratique des enfants soldats peut également être assimilée à une forme d'esclavage, d'autant qu'à l'emprise psychologique mise en œuvre sur des enfants, s'ajoute la dépendance physiologique obtenue par l'usage de drogues fortes.

Anecdote : Le 26 juillet 2005 : condamnation de la France qui n'a pas respecté l'article 4 de la convention européenne des droits de l'Homme sur l'esclavage. Paris n'a pas assez condamné un cas d'esclavage domestique sur une jeune Togolaise, Siwa-Akofa Siliadin, dans les années 1990. (Voir Le Monde et Wikinews).

[modifier] Notes

  1. Voir par ex. le procès perdu par Isaac Mendès France, trafiquant du XVIIIe siècle, contre la Couronne de France, pour « importation » des esclaves congolais Gabriel Pampy et Amynte Julienne, et qui purent donc reprendre leur liberté.
  2. Par ailleurs, il a été démontré que la mortalité était plus importante chez les marins que chez les esclaves transportés, mais cela vient simplement du fait que les marins faisant de nombreuses traversées ils avait plus de risques de naufrages.
  3. Op. cit., p.502
  4. Op. cit., p.503
  5. Op.cit., p. 497 (cité par Sala-Molins)

[modifier] Bibliographie

[modifier] Témoignages

  • Mungo Park, Voyage dans l'intérieur de l'Afrique, FM/ La Découverte, Maspero, Paris 1980, ISBN 2-7072-2629-2.
  • Jehan Mousnier, Journal de la traite des Noirs, Editions de Paris, Paris, 1957.
  • Théodore Canot, Les Aventures d'un négrier, éd. La Découvrance, Paris, 2004.
  • Jean-Pierre Plasse, Journal de bord d'un négrier, éd. Les Mots et le Reste, Paris, 2005.
  • Dieudonné Gnammankou, Abraham Hanibal, l'aïeul noir de Pouchkine, éd. Présence Africaine, Paris, 1996, ISBN 2-7087-0609-8.
  • Olaudah Equiano, La Véridique Histoire par lui-même d'Olaudah Equiano, Africain, esclave aux Caraïbes, homme libre, éd. Editions Caribéennes, Paris, 1987.

[modifier] Ouvrages historiques

[modifier] Examen d'ensemble

[modifier] Esclavagisme antique et médiéval

  • Youval Rotman, Les esclaves et l'esclavage. De la Méditerranée antique à la Méditerranée médiévale, VIe-XIe siècles, Paris, Les Belles Lettres, 2004, 403 p.

[modifier] Esclavagisme musulman

  • Jacques Heers, Les Négriers en terre d'islam, Paris, Perrin, 2003. ISBN 2262018502
  • Jean-Claude Deveau, Esclaves noirs en Méditerranée, Cahiers de la Méditerranée, vol. 65, Sophia-Antipolis

[modifier] Esclavagisme euro-américain

  • Raymond-Marin Lemesle, Le Commerce colonial triangulaire, XVIIIe-XIXe siècles, Presses Universitaires de France, 1998, Que sais-je. ISBN 2130493408
  • Salvador de Madariaga, Le Déclin de l'Empire espagnol d'Amérique, Ed. Albin Michel, Paris, 1958.
  • Jean Meyer, Esclaves et Négriers, Gallimard, 1986, Decouverte Gallimard. ISBN 2070530183
  • Louis Sala-Molins, Le Code noir, PUF, Paris, 1986
  • Hannah Crafts, Autobiographie d'une esclave, Payot, Paris, 2005

[modifier] Histoire de l'abolition

  • Annick Le Douget, Juges, esclaves et négriers en Basse-Bretagne, l'émergence de la pensée abolitionniste, l'auteur, s.l., 2000
  • Nelly Schmidt, Victor Schoelcher et l’abolition de l’esclavage, Fayard, Paris, 1994
  • Philippe Haudrère et Françoise Vergès, De l’esclave au citoyen, Gallimard, Paris, 1998
  • Jean Métellus, De l'esclavage aux abolitions - XVIIe - XXe siècle (en collaboration avec Marcel Dorigny), Cercle d'Art, Paris, 1998. ISBN 2702205488
  • François Renault, Libération d’esclaves et Nouvelles servitudes, Les nouvelles Editions Africaines, 1976
  • Gaston Martin, L’Abolition de l’esclavage (27 avril 1848), PUF, Paris, 1996
  • Mobiclic, "Moussa l'itinéraire d'un esclave" (2006), Milan presse, Toulouse ([1]
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