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Mamelouks - Wikipédia

Mamelouks

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Les mamelouks (arabe : مملوك (singulier) mamlūk, مماليك (pluriel) mamālīk, possédé) sont les membres d'une milice formée d'esclaves (affranchis), au service des califes musulmans et de l'Empire ottoman, qui à de nombreuses reprises, a occupé le pouvoir par elle-même.

Issus de la garde servile du sultan ayyoubide qu'ils renversèrent, les membres des deux lignées mameloukes, la dynastie des Bahrites (1250-1390) et celle des Burjites (1382-1517), régnèrent sur l'Égypte et la Syrie. Ils vainquirent les Mongols à Aïn Jalut (1260), devinrent les protecteurs des Abbassides rescapés et conquirent les dernières possessions des Francs au Levant. Les Ottomans mirent fin à cette dynastie en 1517.

Sommaire

[modifier] Origines

Les premiers mamelouks forment, au IXe siècle, la garde des califes abbassides à Bagdad. Ils sont d'abord recrutés parmi les captifs non musulmans en provenance du Turkestan actuel, d'Europe de l'Est (Slaves, Grecs, Circassiens) ou du Russie méridionale (plaines du Kipchak). Au départ, la position n'est pas héréditaire. Certains mamelouks parviennent à des positions importantes de commandement. Ils sont ensuite au service de la dynastie ayyoubide.

[modifier] Les Mamelouks en Égypte

[modifier] Sources

La période du sultanat est très bien documentée grâce en particulier à des actes de waqf et aux témoignages des historiens. Les sources principalement utilisées sont :

  • Les écrits de l'historien Ibn Khaldun (Tunis, 1332 - Le Caire, 1406). Dans son Histoire Universelle (Mukkadima), le Kitab al-Hibar est un exposé sur le système mamelouk.
  • Les écrits de Ibn Taghribirdi, datant du XVe siècle, principalement sur la furusiyya.
  • Les écrits de l'historien Makrizi.

[modifier] Le système mamelouk

Le système mamelouk, en réservant les plus hautes fonctions à des hommes nés esclaves, est hautement original pour une classe dirigeante. Propre à l’Islam, ce système perdure du IXe au XIXe siècle et prend fin avec le massacre des chefs mamelouks par Mohammed Ali en 1811.

Les Mamelouks recrutent leurs futures élites parmi des enfants capturés dans des pays non musulmans, ce qui permet par exemple de contourner les règles interdisant aux musulmans de se faire la guerre entre eux. Ces enfants viennent notamment de territoires turcophones (plaine Kipchak, Caucase cirassien) et sont sélectionnés sur des critères de capacité, d’absence de liens et de résistance. Élevé loin de son pays d’origine, le futur Mamelouk reçoit une éducation religieuse et militaire (furusiyya notamment). Arrivé à l'âge adulte, le sultanat ou l'émir (chef militaire) l'affranchit et lui fournit un équipement et une solde. Il conserve toute sa vie l'esprit de corps ou asabiyya qui caractérise les Mamelouks. Chaque Mamelouk, en effet, est lié à sa maison, c'est à dire à son chef et aux Mamelouks qui ont été formés en même temps que lui. On cite des cas où, le sultan étant mort, des Mamelouks refusent, par fidélité à leur ancien chef, d'être affranchis par son successeur et renoncent ainsi à leur carrière.

Les Mamelouks se répartissent dans des corps distincts selon leur chef. Le sultan forme les troupes d'élite tandis que les émirs se constituent des corps de Mamelouks de valeur moindre.

Ce système est très coûteux en raison des importantes pertes lors du voyage et de la nécessité de traiter avec les Byzantins et les Mongols. De plus il faut trouver de nouveaux Mamelouks à chaque génération, car leurs enfants ne peuvent demeurer dans le corps des Mamelouks : nés musulmans et considérés comme « moins résistants » à cause de leur contact avec la société islamique, ils épousent des femmes autochtones et leur descendance se fond dans la société locale. De plus le système se dégrade au cours du temps : on passe d’une promotion tous les 10 ans à une promotion tous les 5 ans sous Barkuk, puis tous les 14 mois.

[modifier] Organisation militaire : la furusiyya

Le sultanat mamelouk dispose de la meilleure armée du monde islamique, notamment grâce à la pratique de la furusiyya. La furusiyya est un ensemble de connaissances pratiques et théoriques liées au cheval : équitation, hippologie, médecine vétérinaire, art militaire. Elle comprend aussi les disciplines de la fauconnerie, de l’archerie, du maniement des armes, de la lutte, de la natation et du jeu d'échecs, tous considérés comme des arts militaires. Elle ne met pas en avant la bravoure mais la discipline et donne lieu à une importante littérature.

On compte au Caire de nombreux hippodromes (sept au moins pour la période bahrite). Cependant, dès 1340, les hippodromes commencent à se dégrader et sont au milieu du XVe siècle dans une situation désastreuse : la furusiyya ne se pratique plus alors que dans la cour du palais. C’est d’ailleurs à cette période qu’arrivent les armes à feu, que les Mamelouks n’adoptent pas, contrairement aux Ottomans. Les hippodromes jouent un rôle essentiel en servant de lieu de réunion.

Les exercices de furusiyya sont nombreux et comprennent des exercices à la lance ainsi que la pratique du polo, du kabak (décrit par Makrizi), du tir à l’arc, de l’escrime, du jeu de Birjas, du jeu de la masse d’arme, de la lutte, de la chasse, du tir à l’arbalète, des courses de chevaux et du jeu d'échec. Chacune de ces branches possède un maître.

Les Mamelouks consomment d'autre part de la viande de cheval et du kumis (lait de jument fermenté), pratiques étrangères au monde arabe.

[modifier] Organisation économique

Les Mamelouks pratiquent le commerce des épices avec les Européens, à travers l’Océan Indien. Cette pratique est source de grande richesse jusqu’au contournement du Cap de Bonne Espérance par les Portugais, qui provoque la fin du monopole.

[modifier] Art mamelouk

Vase d'apothicaire, Égypte mamelouke, XIVe siècle
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Vase d'apothicaire, Égypte mamelouke, XIVe siècle

L'Égypte mamelouke a produit un art de tout premier ordre, en particulier dans le domaine architectural au Caire. Voyez les articles Art mamelouk et Architecture mamelouke.

[modifier] Histoire des mamelouks en Égypte

Mausolée des Mamelouks au Caire
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Mausolée des Mamelouks au Caire

On divise en général le sultanat mamelouk en deux périodes : celle des Bahrites (12501382), qui sont des turcs kipchaks, et celle des Burjites (13821517), d'origine circassienne et géorgienne. Les Mamelouks ont toutefois conservé un rôle en Égypte pendant plusieurs siècles après la fin du sultanat.

[modifier] La période bahrite (1250 – 1382)

En 1250, à la mort de Mālik al-Sālih (12401249), les Mamelouks turcs (dits bahrites, de bahr, « le fleuve » parce qu'ils sont cantonnés dans une île sur le Nil) assassinent son héritier Al-Mu'adham. Leur chef 'Izz al-Dīn Aybak épouse sa belle-mère (ou mère, suivant les sources) Chajar al-Durr, et prend le pouvoir. Il gouverne jusqu'en 1257. Le sac de Bagdad par les Mongols en 1258 aide la dynastie bahri à s'établir : elle détruit les Abbassides, qui auraient pu vouloir reprendre Le Caire.

Baybars, un Mamelouk exilé en Syrie, retourne alors en Égypte où il règne entre 1260 et 1277, asseyant son pouvoir à la bataille d'Aïn Djalout contre les Mongols (1261). Après l'arrêt des troupes mongoles, les menaces extérieures diminuent considérablement et les incertitudes territoriales s'éteignent. La zone de contrôle des Mamelouks s'étend alors sur l’Égypte, la Syrie et l’Arabie (lieux saints), et un protectorat est mis en place vis-à-vis du Yémen. Ils maîtrisent également le commerce dans l’océan Indien, à travers la mer Rouge. À la fin du règne de Baybars a lieu une expédition en Anatolie.

Baybars meurt en 1277. Son fils Berke, qu'il avait associé au pouvoir avant sa mort, monte sur le trône à l'âge de 18 ans. Ce fait est important, car il constitue une tentative d'instaurer une dynastie héréditaire, en contradiction avec les principes mamelouks. Cette volonté marquera toute la première période du sultanat.

Berke est déposé trois ans plus tard par al-Mansur Kalahun, qui appartient à la maison de Baybars. Il règne dix ans (1280-1290), dans un calme relatif. C’est lui qui met fin à la présence franque en Syrie (chute du dernier État franc : 1291). Comme Baybars, il tente d’établir une dynastie mais l’un de ses fils meurt tandis que l’autre est assassiné. Suivent alors 17 ans d’instabilité politique au cours lesquels ont lieu les deux premiers règnes d’al-Nasir Muhammad ibn Kalahun, un autre de ses fils.

En 1309, al-Nasir quitte son exil syrien, marche sur le Caire et s’empare une troisième fois du pouvoir grâce aux Mamelouks qu’il a recrutés et aux gouverneurs syriens. Il connaît alors un long règne de 1309 à 1340. C'est sous son règne que la population égyptienne devient en majorité musulmane, en raison notamment des pressions exercées sur les Coptes telles que l'interdiction de certaines fêtes religieuses. C'est également sous son règne qu'a lieu une première refonte de l' Iqt’a, c'est à dire la répartition des revenus de l’Égypte entre les émirs (chefs militaires) et le sultan. Ce nouveau système permet aux sultans de mener une politique de mécénat.

En 1341, la mort d’Ibn Kalahun ouvre la voie à une nouvelle période d’instabilité (12 sultans en 40 ans). Ce sont en fait les émirs qui tiennent les rênes du pouvoir. En 1348 la peste noire tue un tiers de la population égyptienne. Le sultan Hasan règne entre 1354 et 1361 ; il sera particulièrement détesté par la population égyptienne en raison de son goût pour la dépense alors que le pays vient d'être ravagé par l'épidémie.

[modifier] La période burjite (1382 – 1517)

Le CaireTombes Mameloukes
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Le Caire
Tombes Mameloukes

En 1382, le sultan Barkuk arrive sur le trône et installe la seconde lignée, celle des Circassiens et des Géorgiens, dits burjites (de burj, « citadelle », parce qu'ils sont cantonnés dans la citadelle du Caire). Il place immédiatement des émirs de sa maison et de sa famille aux postes clés. Il est un instant écarté du pouvoir en 1389, lorsqu'un Bahrite tente de reprendre le commandement, mais retrouve son trône dès 1390. À sa mort en 1399, Barkuk tente également d'établir une dynastie, en confiant le pouvoir à son fils, Faraj ibn Barkuk, qui connaît deux règnes (1399–1405 et 1405–1412). Vers 1400, celui-ci chasse les Timurides (menés par Tamerlan) de Syrie, et subit, entre 1403 et 1406, une réplique de la peste noire qui provoque la mort de 20 % de la population. La peste précipite le renouvellement des Mamelouks, et provoque un fort déclin économique (baisse du Trésor due à une baisse des revenus fonciers) en sus du drame humain. Le Caire est ruiné.

Sous Barsbay, qui règne de 1422 à 1437, l’Iqt’a est à nouveau refondu : le sultan récupère la quasi-totalité des revenus fonciers et des taxes marchandes. Les Mamelouks conquièrent Chypre en 1424–1426. Mais le commerce lui même chute : en parvenant à faire le tour de l'Afrique, les Portugais mettent fin au monopole mamelouk sur les épices.

Vers 1485–1491, les Ottomans entrent en guerre contre les Mamelouks, tandis qu’un nouvel ennemi voit le jour en Iran, la dynastie safavide. En 1516, la Syrie est envahie par Selim Ier. En août, celui-ci s’empare du Caire en vainquant le sultan Gawri.

[modifier] Les Mamelouks après la conquête ottomane

Les Ottomans maintiennent des chefs mamelouks à des positions clés en leur donnant le titre de beys. Ceci leur permet de tenter une révolte en 1766 sous la direction de Ali Bey al-Kabir. Cette révolte est maîtrisée en 1777 par les Ottomans.

En 1798, Napoléon Bonaparte écrase les Mamelouks lors de la campagne d'Égypte, à la bataille des Pyramides. Napoléon choisit l'un d'eux, Roustan, pour l'attacher à son service personnel jusqu'à la fin de son règne. Quand ses troupes doivent se retirer en 1801, les Mamelouks doivent combattre à la fois les Ottomans et les Britanniques. En 1806, Mehemet Ali est nommé gouverneur d'Égypte par les Ottomans. Apprenant que les Mamelouks cherchent à l'assassiner, il fait massacrer leurs chefs le 1er mai 1811, dans une embuscade, et pourchasse le reste des troupes. C'est la fin des Mamelouks d'Égypte.

[modifier] En France

Dans Dos de Mayo, Francisco Goya représente un révolté madrilène s'apprêtant à tuer un Mamelouk en le jetant à bas de son cheval.
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Dans Dos de Mayo, Francisco Goya représente un révolté madrilène s'apprêtant à tuer un Mamelouk en le jetant à bas de son cheval.

Pendant la campagne d'Égypte menée par Napoléon, une partie des Mamelouks se rallie à lui et le suit en France. Ils forment un escadron de la garde impériale et servent notamment en Belgique. Après la bataille d'Austerlitz, ils deviennent un régiment à part entière.

Présents parmi les troupes d'occupation françaises à Madrid au moment de la révolte de mai 1808, ils ont été une cause supplémentaire de la haine des Espagnols contre Napoléon, ceux-ci refusant d'être occupés par des combattants musulmans.

Après la chute du Premier Empire, ils sont dispersés. Nombre d'entre eux sont assassinés à Marseille pendant la Terreur blanche.

[modifier] Dans l'empire Ottoman

On peut comparer les Mamelouks aux janissaires, corps d'esclaves au service des sultans ottomans. Les janissaires étaient recrutés parmi les populations chrétiennes des Balkans et convertis à l'islam.

À l'intérieur de l'Empire ottoman, les Mamelouks de Bagdad proclament leur indépendance au XVIIIe siècle, et la conservent jusqu'en 1830.

[modifier] En Inde

En 1211, Qutb ud-Dîn Aibak, le commandant des forces mameloukes musulmanes en Inde s'autoproclame sultan de Delhi. La dynastie des esclaves demeurera jusqu'en 1290.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes


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Voir aussi : Reconquista - vocabulaire - sources arabes - chronologie synoptique


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