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Abolition de l'esclavage - Wikipédia

Abolition de l'esclavage

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La première trace d'une abolition de l'esclavage est la série de lois édictées en 958 par Gwangjong, le quatrième roi du royaume de Koryŏ (Corée actuelle), mais les invasions qui ont suivi ont balayé cette réforme. En Europe à la même époque, les marchés aux esclaves sont progressivement interdits, sous l’influence de l’Église (voir sainte Bathilde).

À partir du VIIIe siècle le servage a progressivement remplacé l'esclavage en Europe occidentale. Le servage quant à lui avait presque disparu lors de son abolition sous la Révolution française.

L'Empire du Mali interdit à son tour l'esclavage au XIIIe siècle, sous Soundiata Keïta (il sera rétabli en 1591 par le pacha marocain Djouder, puis à nouveau aboli en 1891 avec l'arrivée des Français).

L'idée d'esclavage revient sur le devant de la scène avec la découverte du Nouveau Monde, en prétextant que la pratique en existe depuis huit siècles de l'autre côté de la Méditerranée (les barbaresques pratiquaient la capture de prisonniers pour tirer de leurs familles des rançons; les prisonniers pour lesquels ils ne pouvaient en obtenir étaient vendus comme esclaves sur les marchés orientaux). Charles Quint commence par l'autoriser, puis l'interdit en 1526 dans tout son empire sur recommandation de son Conseil des Indes. Peu de temps après, le 2 juin 1537, le pape Paul III' l'interdit à son tour en termes vigoureux dans sa lettre Veritas ipsa, suivie le 29 mai de la bulle officielle Sublimis Deus. La controverse de Valladolid suivra treize ans plus tard. Cela étant, le Nouveau Monde est loin de Rome, les nouvelles qui en parviennent ne sont que celles que des témoins peuvent ou veulent en donner, et il n'est par ailleurs point de droit possible sans force pour le faire appliquer : la bulle du pape sera superbement ignorée, en dépit d'actions de Bartolomé de Las Casas et d'une partie des évêques.

Dans les colonies européennes, l'esclavage issu du commerce triangulaire sera cependant progressivement interdit, mais seulement au cours du XIXe siècle. Par la suite, la lutte contre l'esclavage sera un des arguments des mouvements colonialistes en Afrique et mènera à la fondation de la colonie américaine du Liberia.

Sommaire

[modifier] Révoltes d'esclaves

La rébellion des Zandj est une révolte d’esclaves noires contre le pouvoir des Abbassides entre 869 et 883.

La révolution haïtienne eu lieu de 1791 à 1803. Les noirs libres et les esclaves de la colonie française de Saint-Domingue se sont rebellés contre l'esclavage en détruisant les plantations coloniales et, sous la direction de François Dominique Toussaint Louverture et ensuite de Jean Jaques Dessalines (tous deux anciens esclaves émancipés), ils ont réussi la première révolution anti-esclavagiste du continent américain et ont créé en 1804, la République d'Haïti, le deuxième État indépendant du continent, après les États-Unis.

[modifier] Marronnage

Avant l'abolition, outre la révolte, le marronnage était une autre forme de contestation de l'esclavage par l'esclave. Les Marrons fuyaient de la propriété de leur maître et partaient se réfugier dans des lieux inaccessibles où ils se regroupaient parfois pour former des sociétés organisées capables d'une défense passive contre les chasseurs envoyés à leurs trousses.

[modifier] Mouvements et associations abolitionnistes

[modifier] Aux États-Unis

Dès 1770, les sociétés Quakers de Nouvelle-Angleterre s'interdisent toutes pratiques esclavagistes. L'esclavage est aboli en 1777 dans le Vermont[1].

Pourtant, lorsque la Constitution américaine entre en vigueur le 4 mars 1789, elle consacre l'esclavage pratiqué dans un grand nombre d'États, notamment du Sud. L'une de ses dispositions permet aux propriétaires d'esclaves de calculer le nombre de suffrages à partir de l'équation : 1 noir = 3/5 d'un blanc !

Dans les années 1820, la Female Anti-slavery Society dénonce l'esclavage.

[modifier] En France

En France, l'article « traite des nègres » de L’Encyclopédie rédigé en 1776 par Louis de Jaucourt condamne l'esclavage et la traite : « Cet achat de nègres, pour les réduire en esclavage, est un négoce qui viole la religion, la morale, les lois naturelles, et tous les droits de la nature humaine. » Brissot créa la Société des amis des Noirs en 1788 ; mais, malgré les efforts de ses membres éminents comme l'abbé Grégoire ou Condorcet, il ne put obtenir l'abolition de l'esclavage auprès de la Constituante. Ce ne fut que le 4 février 1794 que la Convention, abolit l'esclavage en avalisant et généralisant la décision unilatérale du commissaire civil à Saint-Domingue, Léger-Félicité Sonthonax, prise le 29 août 1793.

Cette abolition, certes dictée par un humanisme hérité des Lumières, avait aussi comme objet de rallier les esclaves révoltés de Saint-Domingue, face à la double menace royaliste et d'invasion anglaise. Du reste, cette abolition ne sera pas appliquée dans toutes les possessions françaises d'alors, loin s'en faut. Napoléon le rétablira (loi du 30 floréal an X, soit le 20 mai 1802) sous l'influence supposée de la famille de son épouse Joséphine de Beauharnais béké de Martinique, cédant aux supplications des colons blancs qui prétendaient ne plus pouvoir assurer leur survie et celle de leur plantation en ayant recours à une main-d'œuvre non servile. Les mariages mixtes redevinrent interdits par la même occasion.

Il faut signaler que Napoléon Ier, de retour de l'île d'Elbe pour trois mois (Les Cent-Jours), décréta une abolition immédiate de l'esclavage, davantage peut-être par stratégie que par sentiment d'inanité du rétablissement de l'esclavage. En 1802, celui-ci pourtant avait généré une guerre d'indépendance à Saint-Domingue (voir : Toussaint Louverture).

Sa décision sera confirmée par le traité de Paris le 20 novembre 1815. Néanmoins, à la Restauration, celle-ci restera aussi lettre morte.

Victor Schoelcher nommé dans le Gouvernement provisoire de 1848 Sous secrétaire d'État à la Marine et aux colonies par le ministre François Arago, contribue à faire adopter le décret sur l'abolition de l'esclavage dans les Colonies. Le Décret d'abolition du 27 avril, signé par tous les membres du gouvernement paraît au Moniteur, le 5 mars.

[modifier] Au Royaume-Uni

À la même époque en Angleterre, le mouvement abolitionniste se structure à partir de 1788, dans la Société pour l'abolition de la traite autour du député William Wilberforce avec le soutien du premier ministre William Pitt.

[modifier] Abolition de l'esclavage

L'abolition officielle de la traite des noirs date de 1807 pour les États-Unis et l'Angleterre et du congrès de Vienne de 1815 pour les autres puissances européennes. Celle ci se poursuivra cependant de façon clandestine et il faudra attendre l'abolition de l'esclavage pour que ce trafic cesse réellement.

L'esclavage fut aboli en 1833 en Angleterre.

En 1821, l'État du Libéria est fondé en Afrique de l'ouest par une société américaine de colonisation pour y installer des noirs libérés. En 1847, le Libéria est un des premiers pays africains indépendants.

En France, il faudra attendre le décret d'abolition de l'esclavage du 27 avril 1848 et les interventions de l'abolitionniste Victor Schoelcher pour que l'abolition de l'esclavage soit définitive.

En 1865 les États-Unis promulguent le 13e amendement interdisant l'esclavage. La question de l'esclavage, en partie révélée par le livre La Case de l'oncle Tom conduisit Abraham Lincoln à promettre son abolition s'il était élu. Son élection conduisit donc les États du Sud à demander la Sécession. Celle-ci leur fut refusée (elle aurait en effet privé les caisses fédérales de l'essentiel de ses impôts), conduisant à la guerre civile. La Guerre de Sécession qui en suivit sera la plus meurtrière de toute l'histoire de ce pays.

Au Brésil l'abolition a eu lieu en 1888.

La Mauritanie est le dernier pays à avoir officiellement aboli l'esclavage (en 1980).

La Déclaration universelle des droits de l'homme des Nations unies du 10 décembre 1948 a solennellement interdit l'esclavage sur toute la Terre.

Cela n'empêchera pas cette pratique de perdurer encore. En Mauritanie, la situation ne change que très lentement [1].

[modifier] Des causes plus économiques qu'idéologiques ?

La fin de l'esclavage est certes une grande victoire de l'idéologie du progrès et des droits de l'homme, mais elle est également (avant tout ?) la conséquence de la Révolution industrielle et du capitalisme libéral triomphant. Si la fin de l'esclavage a eu des causes religieuses et morales indéniables (mouvements abolitionnistes anglo-saxons et philosophes des Lumières), elle a aussi été motivée par la prise de conscience de l'efficacité économique du salariat qui permet de supprimer les charges liées à l'achat, à l'entretien et à la surveillance des esclaves. En effet, l'esclavage avait entretenu l'illusion du travail gratuit.

Or de nombreux économistes du XVIIIe siècle et plus tard, comme Smith, Sismodi ou Lapidus ont estimé que les prix de la main-d'œuvre servile était supérieure à celle de la main-d'œuvre salariée. Adam Smith écrivait déjà : « L'expérience de tous les temps et de tous les lieux s'accorde à montrer que l'ouvrage fait par des esclaves est, au bout du compte, le plus cher de tous. Celui qui ne peut rien acquérir en propre ne peut avoir d'autre intérêt que de manger le plus possible et de travailler le moins possible. »

Ainsi, les anciens esclaves noirs des colonies (Antilles, Guyanes, îles de l'océan Indien) furent rapidement remplacés par des travailleurs asiatiques surtout indiens et chinois dont la « rentabilité » était plus grande mais la situation guère plus enviable (voir plus bas Traite des jaunes). D'autre part, le progrès technique et le machinisme remplacèrent le travail humain, exigeant en conséquence moins de bras. L'esclavage était donc devenu un anachronisme et un non-sens économique. Pour autant, l'abolition de l'esclavage ne fut pas synonyme de libération et d'égalité pour tous : la condition prolétarienne induite par l'économie libérale s'avère, particulièrement au XIXe siècle, porteuse de misère, de paupérisme, de chômage et d'exploitation. L'esclavage planifié est brièvement réapparu au XXe siècle dans les systèmes totalitaires (camps de concentration nazis, goulags soviétiques). Cela confirme (s'il en est nécessaire) le caractère aberrant et régressif de ces régimes politiques et de l'esclavage.

[modifier] Conséquences de l'abolition

[modifier] Impacts économiques

Bien souvent les nouveaux affranchis quittent les habitations pour développer leurs propres cultures. L'affranchissement entraîne alors la faillite des économies de plantation. Par exemple la production de sucre est divisée par quatre en Guyane entre 1847 et 1851. Beaucoup de planteurs doivent se reconvertir dans des cultures moins exigeantes en main-d'œuvre ou cesser leur activité.

Malgré ces épiphénomènes, l'impact de l'abolition sur l'économie mondiale, alors en pleine révolution industrielle, a été très limité contrairement aux prévisions des anti-abolitionnistes.

Le système esclavagiste avait entraîné un grand retard dans le développement technique. Ce retard est particulièrement flagrant aux États-Unis entre les États du Sud et ceux du Nord à la fin de la guerre de Sécession.

[modifier] La traite des asiatiques et l'engagisme

Pour remplacer les esclaves, les planteurs firent appel à des « engagés volontaires » d'origine asiatique, indienne notamment, voir locale (aux Comores). Cette pratique dégénéra très rapidement en une forme d'exploitation, la clause de retour du contrat des coolies ne fut notamment pas respectée à l'issue de leur période d'engagement et beaucoup durent rester sur place car il n'avaient pas été rémunérés suffisamment pour pouvoir payer le trajet retour.

[modifier] Colonisation de l'Afrique

Les puissances coloniales présentèrent la lutte contre la traite comme une justification de leur pénétration à l'intérieur du continent noir.

[modifier] Le mouvement pour les réparations

Le mouvement pour les réparations est né en Amérique du Nord. Dès le début du XXe siècle cette question a été abordée par le révérend Henry McNeal Turner. Cette revendication s'est réellement structurée en 1988 avec la création de la National Coalition of Blacks For Reparations In America (N'COBRA) (Coalition nationale des Noirs pour les réparations en Amérique). Dans les années 1990 les États africains se sont investis dans ce programme. En 1993 l'Organisation de l'unité africaine a organisé une conférence à Abuja qui a proclamé que l'esclavage et le colonialisme étaient une des causes fondamentales du sous-développement de l'Afrique et qui demandait le versement d'indemnités financières.

Parmi les partisans de la reconnaissance, cette déclaration de principe a suscité des controverses entre ceux qui estiment que les États esclavagistes doivent tout d'abord reconnaître leur responsabilité et demander pardon pour leurs crimes et qu'aucune somme d'argent ne saurait rembourser leur dette et ceux qui pensent que ces préjudices sont quantifiables: 1 400 milliards de dollars pour Larry Neal, 8 000 milliards pour Howard Dodson par exemple.

La France a reconnu officiellement, par la loi Taubira du 10 mai 2001, que l'esclavage et la traite constituaient un crime contre l'humanité, après avoir supprimé toute référence à un éventuel examen des « conditions de réparation dues au titre de ce crime » prévues par l'article 5 de la proposition originale.

La conférence de Durban de septembre 2001 a été l'occasion d'aborder ces problématiques. Si elle a proclamé la traite et l'esclavage crimes contre l'humanité, il est peu probable que les nations occidentales soient disposées à aller beaucoup plus loin. D'une part cette reconnaissance a été obtenue à l'issue d'un marchandage diplomatique, en échange d'une attitude modérée sur la guerre israélo-palestinienne. D'autre part, la déclaration a été soigneusement étudiée de façon à éviter de donner le moindre fondement juridique à toute plainte visant à obtenir des dédommagements financiers.

Dans leur immense majorité, les habitants des pays occidentaux ne se sentent absolument pas concernés par ces revendications et ceux qui estiment avoir une responsabilité dans la traite sont extrêmement minoritaires. Pour beaucoup le commerce triangulaire était une affaire qui n'a impliqué que les colons ou quelques trafiquants sans scrupules, et qui de toute façon, fait aujourd'hui partie de l'Histoire.

Le premier mémorial commémorant l'abolition de l'esclavage construit en Europe le sera à partir de l'automne 2007 à Nantes, port qui fut autrefois la première place négrière de France.

[modifier] Mémoriaux

[modifier] Bibliographie

[modifier] Témoignages d'époque sur l'esclavage

  • Mungo Park, Voyage à l'intérieur de l'Afrique, FM/ La Découverte, Maspero, Paris 1980.
  • Jehan Mousnier, Journal de la traite des Noirs, Editions de Paris, Paris, 1957.
  • João Mascarenhas, Esclave à Alger, traduit du portugais par Paul Teyssier, Éditions Chandeigne, Paris, 1993.

[modifier] Historique de l'esclavage

  • Jacques Heers, Les Négriers en terre d'islam, Paris, Perrin, 2003. ISBN 2262018502
  • Raymond-Marin Lemesle, Le Commerce colonial triangulaire, XVIIIe - XIXe siècles, Presses universitaires de France, 1998, Que sais-je ?. ISBN 2130493408
  • Salvador de Madariaga, Le Déclin de l'Empire espagnol d'Amérique, Ed. Albin Michel, Paris, 1958.
  • Jean Meyer, Esclaves et Négriers, Gallimard, 1986, Découverte Gallimard. ISBN 2070530183
  • Olivier Pétré-Grenouilleau, La Traite des noirs, Que sais-je ?, ASIN 2130484158
  • Louis Sala-Molins, Le Code noir, PUF, Paris, 1988
  • Jean-Claude Deveau, Esclaves noirs en Méditerranée, Cahier de la Méditerranée, vol. 65, Sophia-Antipolis

[modifier] L'abolition de l'esclavage

  • Nelly Schmidt Nelly, Victor Schoelcher et l’abolition de l’esclavage, Fayard, Paris, 1994
  • Philippe Maudrere, De l’esclave au citoyen, Gallimard, Paris, 1998
  • François Renault, Libération d’esclaves et Nouvelles servitudes, Les nouvelles Editions Africaines, 1976
  • Gaston Martin, L’Abolition de l’esclavage (27 avril 1848), PUF, Paris, 1996
  • Célimène, F., & Legris, A., (2002). L’Économie de l’esclavage colonial : enquête et bilan du XVIIe au XIXe siècle.
  • Mobiclic, Moussa l'itinéraire d'un esclave (2006), Milan presse, Toulouse (obiclic.com)
  • Claude Garrier, "L'abolition de l'esclavage : du mythe de 1848 à la victoire de 1905… 1946", in « Sociétés africaines et diaspora », n° 11, septembre 1998, pp. 165-172 [2]

[modifier] Notes

Wikisource propose un ou plusieurs textes de ou sur Abolition de l'esclavage dans le domaine public
  1. Jacques Binoche, Histoire des États-Unis, p.103

[modifier] Liens externes

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