Association pour la taxation des transactions pour l'aide aux citoyens
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
L'Association pour la taxation des transactions financières et pour l'aide aux citoyens (Attac) est une organisation altermondialiste née en France en 1998 et existant maintenant dans environ 38 pays.
Sommaire |
[modifier] Objectifs
L'objectif initial de l'association était d'introduire une taxe sur les mouvements internationaux de capitaux afin de décourager la spéculation, et dont le produit financerait des projets de développement écologique et social, (connue sous le nom de taxe Tobin).
Depuis, Attac a élargi son champ d'intervention et s'intéresse maintenant à tous les aspects qui se rapportent au cours dominant de la mondialisation économique, qu'elle qualifie de néolibéral. Attac combat à ce titre les décisions de l'OMC, de l'OCDE ou du FMI, qu'elle ne voit pas comme des instances de régulation favorables.
Bien qu'Attac critique le fonctionnement de l'économie mondiale, qu'elle considére dominée par le « néolibéralisme », elle ne se dit pas opposée à la mondialisation en général. Elle souhaite encourager des politiques économiques respectueuses des aspects sociaux et environnementaux, affirmant que des politiques économiques anti-libérales sont possibles.
Depuis le début de l'année 2006, Attac est considéré, selon l'analyse du journal Le Monde, comme étant en perte d'influence auprès du mouvement altermondialiste ([1]). D'autres analystes vont jusqu'à parler d'une menace d'éclatement [2]).
[modifier] Historique
Ignacio Ramonet propose l'idée de créer une « Association pour une taxe Tobin d'aide aux citoyens » dans le numéro de décembre 1997 du journal français Le Monde diplomatique, avec un éditorial prônant l'établissement de la taxe Tobin. Il suggère de créer pour cela une organisation défendant l'idée de cette taxe. Cet appel, lancé en pleine crise des marchés asiatiques, reçoit un grand nombre de réponses. Attac est créée le 3 juin 1998 au cours d'une assemblée constitutive. Depuis, Attac est présente dans 55 pays. En France, des hommes politiques de gauche et parfois de droite, des associations, des syndicats et des particuliers sont adhérents à l'association.
Elle fonctionne selon un principe décentralisé : des associations locales organisent des réunions, des conférences, rédigent des documents visant à exposer des alternatives concrètes à la « société néo-libérale » qui découlerait de la « mondialisation libérale ». Elle a reçu en France le statut d'association d'éducation populaire par arrêté ministériel.
L'association s'est doté dans certains pays d'un « conseil scientifique » qui se veut indépendant de toute structure universitaire ou officielle.En France en font partie des scientifiques comme Jean-Pierre Berlan .
Des membres d'Attac sont à l'origine du Forum Social Mondial de Porto Alegre et des Forums Sociaux Européens.
[modifier] Principaux thèmes
- Un contrôle plus étroit des marchés financiers (Attac parle de lutte contre la « financiarisation » de l'économie) ;
- Une réforme de l'OMC et des institutions financières internationales (Banque mondiale, FMI),
- La défense des biens communs et patrimoine : eau, alimentation, information, etc. En matière d'organismes génétiquement modifiés (OGM), sa position est la même que celle de la Confédération paysanne française, membre d'Attac ;
- L'annulation de la dette des pays en voie de développement. Pour l'Afrique, Attac a édité le CD Attac ta dette pour dénoncer « l'asphyxie » des pays africains selon elle victimes des intérêts d'une dette contractée il y a 40 ans et déjà remboursée ;
- La défense des services publics comme ceux relevant à la santé et au système de protection sociale. Attac s'oppose à l'instauration des fonds de pension, symbole du capitalisme populaire, et défend le financement des retraites par répartition, estimant qu'elles évitent les excès des marchés financiers. Attac s'oppose aussi à l'AGCS qui reprend certains thèmes de l'AMI ;
- La lutte contre les paradis fiscaux dont elle demande la suppression ;
- La promotion du développement durable et du commerce équitable ;
- Le refus du Traité établissant une Constitution pour l'Europe (Traité de Rome de 2004) : une bonne partie des militants de Attac France a fait campagne pour le « non » au référendum, en mai 2005.
- La promotion de la démocratie et des droits de l'Homme dans les pays non démocratiques comme la Tunisie, via ses antennes locales.
[modifier] Modes d'actions
Attac participe aux manifestations altermondialistes dans le monde, dont celles visant à interpeller les grandes puissances lors des réunions internationales (G8, OMC, FMI, Davos...).
Pour diffuser ses idées, Attac cherche à être visible sur la scène publique et médiatique en utilisant des moyens de communication non-violents : conférences, articles, manifestations diverses, campagnes de communication, projections de films documentaires. Deux slogans illustrent les thèses d'Attac : « Le monde n'est pas une marchandise » et « D'autres mondes sont possibles ».
Cette non-violence s'accompagne toutefois sur le terrain d'arrachages de plants d'OGM selon le « principe de précaution » et d'affrontements avec les forces de l'ordre, dont Attac considère ne pas porter la responsabilité.
Attac publie des livres de vulgarisation présentant ses thèses sur les conséquences d'une économie jugée néo-libérale.
Depuis sa création, l'organisation interne d'Attac repose grandement sur internet (listes de diffusions, site internet).
[modifier] Attac France
Créée en 1998, Attac France a été la première association Attac. C'est le comité Attac qui a actuellement le plus d'activité, dans le monde. Il a connu une croissance importante de ses effectifs qui se sont depuis stabilisés aujourd'hui à environ 25 000 adhérents individuels.
Parmi les adhérents figurent aussi des membres collectifs : associations, syndicats, collectivités locales, journaux, etc. Certains membres sont issus de formations associatives, politiques ou syndicales qui comprennent des sensibilités écologistes, socialistes, communistes ou trotskistes. D'autres, dont beaucoup de jeunes, trouvent là leur premier ou seul engagement politique.
Attac France dispose en son sein d'un groupe d'études dénommé Comité scientifique qui lui fournit des analyses détaillées et des propositions d'orientation. Parmi ses nombreux membres, on peut citer René Passet, Dominique Plihon, Liêm Hoang-Ngoc, Jean Gadrey, Jean-Marie Harribey ou Jacques Cossart.
Attac est dirigé par un conseil de trente administrateurs, élus pour trois ans et rééligibles (CA). Parmi ces 30 personnes, 12 sont élues par l'assemblée générale des adhérents directs et 18 sont cooptées dans le Collège des fondateurs. Ce dernier est constitué de représentants des organisations syndicales, journaux et associations ayant participé à la création d'Attac ainsi que de plusieurs membres, personnes physiques et morales, cooptés depuis.
L'année 2006 semble être une année difficile pour Attac France, avec baisse du militantisme, vives polémiques intestines liées à une fraude électorale commise à l'occasion du renouvellement du CA[1] . Une enquête interne à laquelle a notamment travaillé l'économiste René Passet, a prouvé la réalité de cette "manipulation".
Depuis la réélection de sa direction en juin 2006, le chapitre français de l'association traverse une crise interne grave, des accusations de fraude électorale étant notamment portées contre son président Jacques Nikonoff[2]. De plus, en juillet 2006, Attac ne compte plus que 20 000 adhérents à jour de leur cotisation. D'après une enquête interne, une cause importante du départ des membres serait un désaccord sur la prise de position en faveur du Non de l'association lors du référendum sur le Traité établissant une Constitution pour l'Europe.réf. nécessaire
L'État français et des collectivités locales ont subventionné le Forum Social Européen de Paris, organisé par Attac France.
Présidents d'Attac France :
Présidents d'honneur: Ignacio Ramonet, Bernard Cassen.
[modifier] Membres fondateurs
Lors de la création de l'association en 1998, on trouve parmi les membres fondateurs d'Attac France:
des associations :
des journaux:
|
des syndicats:
des individus:
|
[modifier] Le « Mouvement international ATTAC »
Les 11 et 12 décembre 1998, à Paris, se tient une réunion internationale qui établit le Mouvement international ATTAC - " Mouvement international pour le contrôle démocratique des marchés financiers et de leurs institutions ". Il prône la convergence de différents réseaux militants de tous les pays contre les politiques néolibérales, partant de la conception que les mouvements syndicaux, de droits de l'homme, écologistes, citoyens (entre autres) sont les différentes facettes de cet objectif.
Un autre de ses objectifs principaux est de palier à ce que le mouvement considère comme des dysfonctionnements de la démocratie pour le cas des pays dits démocratiques. Pour ce faire, le mouvement affiche la volonté de débattre plus collectivement, d'informer plus efficacement, de développer la démocratie participative.
Il a été décidé lors de cette conférence que le mouvement international ne s'organiserait sans structures hiérarchiques ni centre géographique. Une plateforme commune est tout de même posée comme référence des différents comités.
En 2003, Attac était présente dans 38 pays : Andorre, Argentine, Australie, Autriche, Belgique, Bolivie, Brésil, Angleterre, Cameroun, Chili, Colombie, Costa Rica, Côte d'Ivoire, Danemark, Allemagne, Espagne, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Japon, Jersey, Luxembourg, Maroc, Mexique, Pays-Bas, Norvège, Paraguay, Pérou, Pologne, Portugal, Québec, Suisse, Sénégal, Suède, Tunisie, Uruguay.
[modifier] Controverses sur Attac
Diverses controverses existent sur le mode de fonctionnement, les méthodes, les propositions, les ambitions politiques et le financement d'Attac (voir par exemple cet article du Point). Il faut cependant noter que la plupart de ces critiques émanent de partisans du libéralisme, et sont la preuve, selon la direction d'Attac, que l'association dérange l'ordre établi.
Attac est de fait souvent attaqué, y compris par des militants de gauche, dans les pays du Nord et du Sud, sur ses prises de position qui vont jusqu'à bloquer la prise de décisions aux sommets internationaux de l'OMC. Alors même que certaines de ces décisions auraient été favorables aux pays du Sud.
Alors qu'à l'intérieur du mouvement antimondialiste, Attac est parfois critiqué pour son manque de radicalité face à la mondialisation, pour sa manière jugé parfois trop progressiste de lutter contre le néo-libéralisme. Attac se dit d'ailleurs altermondialiste et non pas antimondialiste afin de se démarquer des branches les plus radicales de ce mouvement.
- Les premières critiques sur Attac lui reprochaient le refus de la mondialisation qui conduirait "à un repli identitaire national" ; c'est pourquoi Attac revendique le terme « altermondialiste » par opposition au terme « antimondialiste ».
- D'autres mettent également en cause sa légitimité[3] à parler au nom des peuples, des plus pauvres ou même du mouvement altermondialiste ; Attac n'étant ni une association « de masse » ni un parti politique, elle ne représente véritablement que ses propres adhérents. Cette critique a été particulièrement forte lors de la campagne contre le Traité constitutionnel européen, notamment lors de la publication des « 12 exigences » d'ATTAC France suite au rejet du texte. La publication d'un texte unilatéral prenant la forme d'« exigences » adressées au Conseil de l'Europe a alors choqué ceux qui considèrent qu'ATTAC n'est pas légitime pour exprimer les revendications du peuple suite au référendum.
- Ces mêmes adhérents ne disposent que d'un pouvoir limité face au conseil d'administration, en grande partie co-opté. Certains adhérents ont dénoncé un style « autoritaire », et ont accusé les dirigeants d'avoir « verrouillé et confisqué » le pouvoir[4].
- Certains économistes, comme Paul Krugman[5], pensent que les propositions d'Attac conduiraient à instaurer un protectionnisme sous couvert de « bonne conscience ».
- James Tobin (lauréat du Prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel 1981 et auteur de la taxe Tobin) s'est prononcé publiquement[6] contre le « détournement » de sa proposition par Attac, alors qu'il n'y voyait qu'un moyen de réduction de la volatilité sur les marchés internationaux de capitaux. Sur le principe même de la taxe, Robert Mundell, « Prix Nobel » (1999) et auteur de la théorie des zones monétaires optimales, qualifie la proposition de « taxe Tobin » de « débile » ("dumb"), « parce que la taxe Tobin ne supprimerait pas la spéculation, elle ne ferait que gêner les transactions ».[7]
- Plus généralement, si la capacité d'Attac à s'opposer est désormais reconnue, son côté « alter » qui sous-entend la mise en œuvre des solutions alternatives laisse certains dubitatifs. On reproche souvent à ATTAC son « extrémisme » politique qui la limiterait à une position contestataire. Ainsi, le politologue Zaki Laïdi conclut son livre La Grande Perturbation sur la mondialisation par l'affirmation : « La capacité de la mouvance altermondialiste à proposer des solutions alternatives reste extrêmement limitée »[8] et déclare plus spécifiquement sur Attac : « Attac [reste] dominé par une mouvance souverainiste et néocommuniste dont le point commun est la haine historique de la social-démocratie, même s'il faut admettre l'existence dans ce mouvement d'une minorité clairement européenne et réformiste dont la direction cherche clairement à contenir l'expression » [3]
- Depuis début 2005, la principale source d'hostilité envers Attac vient des personnes très favorables à l'intégration européenne tel Harlem Désir[9]. La campagne très virulente de l'association en faveur du « non » a vraisemblablement contribué à l'échec du référendum sur le Traité établissant une Constitution pour l'Europe en France le 29 mai 2005, c'est à dire au maintien des institutions de Maastricht-Nice. Alain Lipietz a ainsi dénoncé les « sottises »[10] et le « souverainisme de gauche » de la direction d'Attac, lorsqu'ils s'opposent à ce que la loi européenne prime sur les lois nationales (Alain Lecourieux présentant par exemple l'article I-6 comme un "recul" sur le site d'Attac), ou lorsqu'ils défendent le Traité de Nice (Bernard Cassen, Jacques Nikonoff). Cependant, à la différence de ses alliés de circonstance, Attac dit agir au nom de l'Europe, mais a attendu jusqu'à fin aout 2004 et donc la clôture des 18 mois de travaux publics de la Convention sur l'avenir de l'Europe pour transmettre ses « 21 exigences » devant figurer dans le projet de Constitution.
- Très active lors du débat sur le TCE (publication de deux livres et de dizaine d'articles, nombreux meetings...), ATTAC n'a paradoxalement jamais abordé le thème principal sur lequel Joschka Fischer avait lancé le processus constitutionnel en l'an 2000 à Berlin, à savoir la question de la finalité de l'intégration européenne et notamment la question de son évolution progressive vers une Europe fédérale, préalable à la démocratisation des institutions européennes. De l'aveu même de son président d'honneur Bernard Cassen[11], cette ommission est due à l'absence chez ATTAC de ligne politique claire sur cette question de fond qui lui permettrait de s'engager contre le status-quo institutionnel largement dominé par les marchandages intergouvernementaux :
« Attac a été très prudente en matière de propositions d’architectures institutionnelles européennes. Pourquoi ? Parce que le sujet nous divise profondément si on veut le traiter au plan théorique. Il y a parmi nous des fédéralistes, partisans du dépassement des États actuels pour aller à des États-Unis d’Europe, donc à un État européen qui présupposerait l’existence d’un peuple européen ou, en tout cas, l’enfanterait rapidement. Il y a aussi des partisans d’une Europe des nations ou des patries, dans une logique à dominante confédérale ; et, entre les deux, toutes sortes de positions intermédiaires. A ce seul niveau, les termes de « Constitution » et de « processus constituant » donnent déjà lieu à de vives controverses.
[...]
La bibliographie explicitant chacune de ces visions est imposante, et les thèses en présence totalement incompatibles sur de nombreux aspects, dans la mesure où elles renvoient à des convictions divergentes sur l’Etat, la nation, le peuple, la citoyenneté, et, pour la France, sur les conceptions profondément enracinées dans l’histoire, de la République et de la laïcité.
Il serait vain de tenter d’arriver à un consensus théorique entre nous sur ces questions. »
- D'autres critiques voient dans les méthodes d'ATTAC une opposition caricaturale. Ces reproches se sont par exemple exprimés après coup sur l'affaire des brevet logiciel en Europe (comparer le communiqué d'Attac daté du 26 avril sur la question avec le discours ou le rapport du rapporteur Michel Rocard) ou envers une affiche de campagne représentant une jeune slovaque fictive obligée de se prostituter et attribuant cette situation à l'Union européenne[12].
- Enfin, dans un article paru le 5 août 2005 dans le journal Le Figaro, intitulé « Enquête : comment Attac infiltre l’école » paru, Saïd Mahrane conclut à une tentative d'entrisme, en soulignant la proportion significative d'enseignants parmi les membres de l'organisation et la diffusion de supports de communication de l'organisation dans les écoles.
[modifier] Références
- ↑ [La direction d'Attac ne survit pas à la confirmation d'une fraude électorale., Le Monde, 27 août 2006
- ↑ "Politis" et "Alternatives économiques" s'engagent dans la crise d'Attac, Le Monde, édition du 12 juillet 2006
- ↑ Laurence Caramel, 150 000 militants à Florence pour le premier Forum social européen, Le Monde, 7 novembre 2002
- ↑ Laurent Jeanneau, À Attac, le président Nikonoff mobilise contre lui, Libération, 30 août 2005, article en ligne
- ↑ Paul Krugman, Missing James Tobin, New York Times, 12 mars 2002. (en)version en ligne
- ↑ James Tobin, "Die missbrauchen meinen Namen", Der Spiegel, 2 septembre 2001, (de)article en ligne (payant), (en)traduction en anglais
- ↑ Robert Mundell, « La taxe Tobin est une idée idiote », interview de Pascal Riché de Libération, 3 juillet 2000, article en ligne.
- ↑ « La capacité de la mouvance altermondialiste à proposer des solutions alternatives reste extrêmement limitée » - entretien avec Zaki Laïdi
- ↑ Harlem Désir « L'adieu à Attac », 2 juin 2005.
- ↑ Alain Lipietz, Sur « non = Nice », réponse à Natalie Riollet, 3 mai 2005, article en ligne
- ↑ Bernard Cassen - Démocratisation des institutions européennes
- ↑ « Anna, jeune slovaque » - Affiche de campagne d'Attac contre le Traité établissant une Constitution pour l'Europe. Un résumé de l'action de l'Union européenne contre le trafic d'êtres humains peut être consulté sur le portail de l'Union Européenne.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens internes
- Clearstream, une "banque de banques", qui pratique le "financial clearing", accusée par le journaliste Denis Robert et par ATTAC d'être une grosse machine à blanchir l'argent
- Taxe Tobin
- Mondialisation
- Organisations se revendiquant altermondialistes
- Gérard Gourguechon
- Pierre Khalfa
[modifier] Liens externes
- Site officiel d'Attac
- Éditorial fondateur d'Ignacio Ramonet
- Anticitoyennisme : textes de "débat sur la question de la critique du citoyennisme".
- Brochure : "Anti-mondialisation", activisme... & capitalisme (éd. Mutines Séditions, fév. 2001)
Les publications d'ATTAC:
- Document à l'origine de la création d'ATTAC: la plateforme.
- Fiche de synthèse du livre Santé assurance maladie, quelles alternatives au libéralisme? rédigé dans le cadre de la Commission Santé Sécurité Sociale d'ATTAC, 2004
- Résumé de l'ouvrage de Jean-Claude Salomon Le complexe médico-industriel, 2003
- Synthèse du livre Les paradis fiscaux ou la finance sans lois rédigé par le conseil scientifique d'ATTAC, 2001
Critiques :
- Article sur l'attitude d'Attac à Gênes en 2001
- Attac vue par les libéraux
- Ultra Bernard et Hyper Attac : le Cassen tel qu'il se parle ( PDF) : Critique de la rhétorique utilisée par Attac France lors de la campagne référendaire sur le TCE
|
|