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Commerce équitable - Wikipédia

Commerce équitable

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Producteurs de quinoa certifié Fairtrade/Max Havelaar en Équateur
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Producteurs de quinoa certifié Fairtrade/Max Havelaar en Équateur

La notion de commerce équitable (en anglais fair trade) trouve ses origines dans les années 1950. La filière équitable garantit au producteur un tarif de vente minimal, au prix d'un surcoût volontairement accepté par le consommateur. Son slogan est : « Fair trade, not aid » (« un commerce juste, pas de la charité »).

Le commerce équitable, différent du concept commerce éthique, concerne essentiellement les rapports commerciaux Nord-Sud ou s'applique généralement à des opérations commerciales renforçant la position économique des petits producteurs et propriétaires afin d'assurer qu'ils ne soient pas marginalisés dans l'économie mondiale. À l'heure actuelle, ce sont les produits agricoles et alimentaires transformés (chocolat, café, thé...) qui représentent la grande majorité des ventes. Toutefois, le commerce équitable concernait à l'origine l'artisanat et les produits textiles uniquement.

FINE, un regroupement des principales fédérations internationales et européennes de commerce équitable (Fairtrade Labelling Organizations, International Fair Trade Association, Network of European Worldshops, European Fair Trade Association), définit le commerce équitable comme suit: « Le commerce équitable est un partenariat commercial, fondé sur le dialogue, la transparence et le respect, qui vise plus d’équité dans le commerce international. Le commerce équitable contribue au développement durable en proposant de meilleures conditions commerciales aux producteurs marginalisés, essentiellement dans les pays du Sud, et en sécurisant leurs droits. »

Le commerce équitable justifie son existence en citant l'article 23 de la Déclaration universelle des droits de l'Homme : « Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable lui assurant ainsi qu’à sa famille une existence conforme à la dignité humaine. » Au delà de l'acte d'achat, le commerce équitable permet de sensibiliser les consommateurs à propos des difficultés auxquelles sont confrontés les producteurs du sud. En ce sens, c'est également un outil d'éducation.

Sommaire

[modifier] Apparition et évolution du commerce équitable

(Cf. (de) l'article de la Wikipédia allemande sur l'histoire du commerce équitable ou paragraphe de la Wikipédia allemande sur l'histoire du commerce équitable)

Le commerce équitable est apparu au début des années 1960 simultanément en Europe (Oxfam) et en Amérique du Nord (SERVV). Mais ce n'est que depuis une quinzaine d'années qu'il s'est véritablement développé : il connaît depuis la fin des années 1990 une période de très forte croissance.

Si le nom de commerce équitable était connu de 9 % des français en 2000, ce chiffre atteignait 74 % en 2005 (enquête Ipsos).

En 2006 au Québec, les ventes ont augmenté en moyenne de 55 % chaque année, depuis 5 ans [1]. La part du marché est de 2 à 3 % au Québec et de 1 % au Canada.

[modifier] Les origines - Le cas du café

Produits du commerce équitable
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Produits du commerce équitable

L'un des premiers produits concernés a été, et reste, le café. Le café « équitable » ne représente néanmoins que 3 % des transactions mondiales. Son exemple est important car il permet de comprendre dans quel contexte s'est développé l'idée de commerce équitable.

Le café est une denrée essentielle des échanges Nord-Sud (juste après le pétrole). Mais alors que les prix du pétrole sont, depuis 1973, sous le contrôle de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole), avec les conséquences historiques que l'on sait, l'histoire du café est toute autre.

Entre 1970 et 1980 le marché du café était régulé par un accord international encadrant les prix, un peu sur le modèle de la Politique Agricole Commune Européenne. Depuis 1980, la libéralisation a soumis les cours à des variations importantes. Cours de la bourse de Londres où est coté le café Robusta (l'Arabica l'est à New York).

Il est intéressant de remarquer que le commerce équitable est né au moment où la CEE créait la Politique Agricole Commune pour soutenir les agriculteurs des pays membres. Ils n'ont pourtant jamais cessé de demander depuis une rémunération juste qui ne soit pas de l'assistanat... chose évidemment impossible dans un contexte de marché mondial ouvert et non régulé, à fortes disparités de coûts de production.

Le commerce désigne l'échange de biens et de services entre deux partenaires en contrepartie d'une somme d'argent. Dans un contexte de surproduction, l'acheteur est en général en position de force dans les négociations qui visent à fixer les prix. Le point d'équilibre dépend bien entendu aussi du poids économique de chacun et des quantités discutées. C'est ainsi que les centrales d'achat des groupes de supermarchés et hypermarchés obtiennent généralement des prix plus faibles, surtout face à des producteurs de petite taille et non organisés. Une des réponses trouvées par les producteurs est le regroupement en coopératives afin d'avoir plus de poids dans la négociation, ne serait-ce que par l'augmentation de la quantité proposée. Elles évitent aussi le jeu de la concurrence entre les producteurs eux-mêmes. C'est exactement ainsi, en s'entendant entre pays producteurs pour limiter la concurrence, que l'OPEP a fait grimper les cours du pétrole en 1973 (avec le pouvoir, en outre, de décider de la quantité produite).

Or, du côté des acheteurs, le marché du café est très concentré : cinq grands groupes représentent à eux seuls près de 50 % du commerce mondial (Nestlé, Kraft Foods, Procter & Gamble, Sara Lee) tandis que l'offre est très dispersée et de surcroît de plus en plus excédentaire. Enfin, les petits producteurs sont fragilisés par leur endettement à des taux usuriers (parfois jusqu'à 26 %).

En dix ans, tandis que le marché du café à la consommation est passé de 30 à 60 milliards de dollars, la part reçue par les producteurs est tombée de 10 à 6 milliards de dollars.

[modifier] Les produits du commerce équitable

Outre le café, de nombreux autres produits font l’objet d’un commerce équitable. Ce sont, pour la plupart, des produits d’alimentation. Mais l’industrie alimentaire n’est pas la seule à connaître cette évolution. L’habillement, en réaction aux conditions de vie des producteurs de matières premières, notamment de coton et en réaction aux conditions de travail dans la confection de vêtements, fait l’objet de nouvelles formes d’échange. La mise en place d’une "garantie" équitable pour le coton, par Max Haavelar, en avril 2005, a contribué à la mise en place de produits de mode issus du commerce équitable. D’autres initiatives, indépendantes de la marque, ont également vu le jour dans la mode. Parmi les pionniers de la mode équitable se trouvent les vêtements Ideo ou encore les baskets Veja. Les engagements sociaux de ces nouvelles marques, souvent associés à des préoccupations environnementales fortes concernent la production des matières premières, leur transformation (filage, tissage) et leur assemblage.

Liste non exhaustive des produits de commerce équitable.

Produits alimentaires

Produits artisanaux

Matière première non alimentaire


(*) : produits qui sont labellisés (notamment) par l'association FLO international ou une de ses branches nationales.

[modifier] Statistiques des ventes

Cf. notamment les statistiques par produit de FLO.

[modifier] Les débats théoriques autour du commerce équitable

[modifier] Les théories du commerce équitable

L'idée du commerce équitable repose sur la valorisation auprès des consommateurs des atouts dont disposent les petits producteurs, en particulier sur la qualité de leur produit. Il tend également à essayer de s'affranchir le plus possible des intermédiaires. Il n'est en cela pas éloigné de la labellisation et de la recherche de circuits courts pour certaines productions agricoles ou artisanales, notamment en France dans le domaine de l'agriculture biologique.

Il fait également appel à la conscience du consommateur en cherchant à l'intéresser dans son acte d'achat non seulement à la qualité intrinsèque du produit mais aussi aux conditions de production et de vente et à leurs conséquences sociales et environnementales.

Sur la base d'un sentiment humanitaire conduisant à « se donner bonne conscience » il n'est pas sûr que le commerce équitable aurait beaucoup fait parler de lui. Mais le retentissement à un niveau mondial des théories altermondialistes depuis une dizaine d'années a largement contribué à le mettre en lumière.

Concrètement, les principales idées ou règles du commerce équitable sont :

  • Une relation la plus directe possible entre producteurs et consommateurs, en réduisant les intermédiaires et en s'affranchissant des spéculateurs ;
  • La pratique d'un juste prix pour le producteur : « Chaque personne doit pouvoir vivre dignement de son travail » ;
  • Dans le cas où les producteurs sont des salariés : le respect des conditions de travail correspondant au minimum aux normes internationales du Bureau International du Travail ou du pays si celles-ci sont supérieures ; le respect du droit d'association ; l'interdiction du travail forcé ;
  • L'autorisation d'un financement partiel avant la récolte (au taux minimal de 60 %) si les producteurs le demandent ;
  • L'établissement de relations et de contrats à long terme, basés sur le respect mutuel et le respect de valeurs éthiques.

Il s'agit là d'une base minimale, traduite en critères de labellisation par les organisations de commerce équitable. D'autres critères sont possibles, dits de « progrès », en vue de garantir le développement durable des groupes de producteurs ou de salariés. Ils peuvent concerner leur organisation ou leur regroupement en coopératives de production. Une « prime de commerce équitable » est versée au groupe de producteurs par l'importateur et gérée collectivement par eux pour la construction d'écoles, les structures de santé, ou bien l'amélioration de la productivité et la conversion à l'agriculture biologique.

[modifier] Le produit équitable plus cher ?

Selon ses défenseurs, le produit du commerce équitable ne devrait pas nécessairement être plus cher qu'un produit conventionnel. Seule la répartition des coûts et des bénéfices change. Le surcoût payé aux producteurs serait compensé par le moindre coût payé aux intermédiaires. En réalité, on constate généralement un prix un peu plus élevé, dépendant principalement des volumes distribués.

En supposant égale par ailleurs la qualité des produits (bien que le commerce équitable mette en avant une meilleure qualité du produit), le surcoût serait essentiellement lié à la meilleure rémunération du producteur. Le facteur est de l'ordre de 1 à 2,5 soit 0,58 euro contre 0,19 pour un paquet vendu au consommateur 2,93 euro.

Il est certain alors que l'on demande au consommateur de faire un choix éthique (voir ci-dessous) en acceptant de payer ce surcoût, peut-être d'ailleurs en diminuant sa consommation.

Le consommateur assumerait ainsi la responsabilité d'un équilibre des rapports Nord-Sud et, dans certains cas, d'une action en faveur de l'environnement, comme ce peut être le cas pour l'agriculture biologique.

[modifier] Les critiques adressées au commerce équitable

Le commerce équitable a aussi des détracteurs.

Ils considèrent en particulier que l'expression est méprisante pour le reste du commerce en laissant supposer a contrario qu'il serait inéquitable.Ce à quoi les partisants répondent qu'effectivement le reste du commerce mondiale est loin d'être équitable, certains vont meme jusqu'à dire que le commerce équitable ne devrait pas s'appeler le commerce équitable mais le commerce "un peu moins inéquitable"

Compte tenu de son faible développement actuel il ne menace pas vraiment les grands groupes, bien que ceux-ci commencent à vouloir utiliser son image en lançant aussi des labels ou des marques.

Les critiques proviennent entre autres des milieux altermondialistes eux-mêmes : le commerce équitable contribuerait à masquer ce qu'ils considèrent comme un problème : la réduction de la part de l'agriculture vivrière au profit des cultures d'exportation, ce qui rendrait dépendantes des achats du Nord des populations qui pourraient développer leur souveraineté alimentaire indépendamment des habitudes de consommation des pays dits « riches ». De plus, même dans le cas du commerce équitable, on voit que la part qui revient au producteur reste minime dans la décomposition du prix du produit final.

Certains détracteurs doutent de la bonne foi des labels de commerce équitable en arguant de la réalité des prix, bien en-deçà de l'équivalence escomptée, laissant supposer que ces nouveaux intermédiaires prélèvent autant que les autres qu'ils décrient et qu'ils cherchent à concurrencer. Ils déclarent également que le « commerce équitable » n'est qu'un argument de vente comme un autre et qu'il constitue une « niche » commerciale supplémentaire qui permet de différencier un produit d'un autre aux yeux du consommateur final.

D'autres enfin rappellent qu'un des principes du commerce est l'adéquation entre la quantité produite et les besoins des consommateurs, les prix n'étant qu'un moyen. Si les prix d'un bien sont en baisse, la véritable raison en est la surproduction. Celle-ci est souvent due à des mesures protectionnistes qui empêchent des pays d'être compétitifs sur des produits plus rentables (aides agricoles des États-Unis et de l'Europe à leurs propres produits par exemple). Le commerce équitable, tel qu'il se développe actuellement c'est-à-dire en se focalisant sur des produits déjà présents en grande quantité sur le marché mondial, ne ferait qu'encourager les producteurs dans la voie de la surproduction...et dans la voie de la concurrence acharnée.

Il ne faut pas oublier que le commerce équitable a été théorisé par des Européens mais qu'il doit s'appliquer à des pays du tiers-monde. Un des problème du commerce équitable est donc son application concrête qui est souvent difficile à mettre en place.

Certains considèrent donc que le bilan est loin d'être aussi moral que ne le prétendent les labels. D'autant plus que les pays riches ont tôt fait de récupérer leur mise par la vente de produits qu'ils sont seuls à fabriquer.

Comme dans le domaine de l'agriculture biologique, il est certain que la perspective de se démarquer des concurrents peut attirer des marchands bien peu scrupuleux. Le risque de s'orienter vers DES commerces équitables, les uns éthiques, les autres « light » est patent.

On peut penser néanmoins que les associations de consommateurs, les gouvernements ou les organismes internationaux pourront effectuer un contrôle a posteriori et que la généralisation de ces produits accompagnée de la concurrence entre les labels feront baisser les prix.

Dans le cas de l'agriculture biologique, il faut savoir que le prix plus élevé s'explique en partie par des subventions moins élevées dans le cadre de la Politique Agricole Commune (PAC) en Europe.

La question des aides des États se pose donc également. Les pays du Sud tentent toujours en vain de faire supprimer les aides agricoles des États-Unis et de l'Europe à leurs propres produits. Le Brésil a cependant obtenu la condamnation par l'OMC des aides américaines aux producteurs de coton.

[modifier] Commerce éthique

Par extension, le commerce éthique est le commerce dont toute la chaîne de production est respectueuse dans son travail et ses méthodes de production - respectueuse des employés et de l'environnement, tant socio-économique que naturel. (voir aussi la notion de responsabilité sociale des entreprises). La notion est donc aussi applicable aux productions des pays industrialisés, où le commerce devient responsable, lorsqu'il est fait par des artisans respectueux de leur environnement, et de la qualité de leurs produits. Cette démarche s'étend aussi au domaine tertiaire. Une société de service éthique se souciera de la qualité de ses fournisseurs sur le plan social et environnemental. Elle appliquera un tarif particulier aux associations d'utilité publique. Elle pourra aussi en interne développer la responsabilisation des équipes de travail, développer l'échange de savoir, favoriser l'entre aide, etc.

Une analyse succincte montre que le consommateur, à mesure que son pouvoir d'achat augmente, cesse de faire jouer une concurrence exclusivement basée sur le prix (voir pyramide de Maslow). Il s'ensuit que la concurrence se déplace sur d'autres terrains (celui de l'image du système de production) et devient plus coûteuse (un candidat à l'entrée sur le marché devra obtenir le label, etc.), ce qui conduit à faire bénéficier les premiers entrants d'une rente de situation. Ce défaut potentiel reste négligeable tant que le commerce éthique reste adossé à un marché normal, capable de fournir les références de prix et de pratiques. Un souci plus contraignant est la vérification — impliquant des coûts, un effort et un contrôle anti-corruption permanent — qu'un commerce reste éthique au fil du temps.

[modifier] Le mouvement du commerce équitable (aspect institutionnel)

[modifier] Structure générale du mouvement

Les organisations de commerce équitable sont regroupées dans des fédérations nationales et internationales, qui ont des fonctions de coordination et de promotion du mouvement. En France, la Plate-forme française pour le commerce équitable rassemble depuis 1997 la plupart des grandes organisations de commerce équitable. Mais en 1999 s'est aussi constitué Minga un regroupement de plusieurs dizaines de structures oeuvrant pour le développement d'une exigence d'équité économique et sociale tout au long des filières. Au niveau international existent différentes fédérations ; leur diversité est à l'image de la diversité des acteurs du commerce équitable :

  • l'IFAT (International Federation for Alternative Trade - ou International Fair Trade Association), qui existe depuis 1989, est généraliste. Elle a lancé en 2004 la marque de commerce équitable FTO (Fair Trade Organization), qui a pour caractéristique essentielle de labelliser des organisations et non des produits (le label de Max Havelaar, lui, labellise uniquement des produits). Fin 2006, l'IFAT compte six membres français, dont la PFCE, Alter Eco, la fédération Artisans du Monde, et Solidar’Monde.
  • l'EFTA (European Fair Trade Association) rassemble depuis 1990 les centrales d'importation européennes, c'est-à-dire les entreprises solidaires qui sont en contact direct avec les producteurs du Sud et leur achètent leurs produits. L'entreprise Solidar’Monde est le membre français de l'EFTA.
  • le réseau NEWS (Network of European Worldshops) rassemble depuis 1994 les différents réseaux nationaux de magasins spécialisés. La fédération Artisans du Monde est le membre français de NEWS.
  • l'association FLO (Fairtrade Labelling Organizations rassemble depuis 1997 les organismes de labellisation du commerce équitable. L'association Max Havelaar France est le membre français de FLO.

Ces quatre fédérations sont regroupées en 1998 dans un réseau informel nommé FINE, pour : Fairtrade Labelling Organizations, International Federation for Alternative Trade, Network of European Worldshops et European Fair Trade Association.

Pour un résumé de cette structure générale, cf. le site de la fédération Artisans du Monde.

[modifier] Labels de commerce équitable

Des labels souvent privés, ont été créés un peu partout en Occident, comme pour les produits issus de l'agriculture biologique, qui permettent de « garantir » au consommateur l'origine « équitable » d'un produit. L'examen des modes de commercialisations, de transformations et d'acheminements des produits n'entrent pas dans les certifications.

  • En Belgique, les deux principaux sont Max Havelaar/Fair Trade et Made in Dignity de Oxfam.
  • En France, il existe deux labels privés : Max Havelaar, membre français de la fédération FLO, et Bio équitable. Au contraire des labels dits "de qualité", aucun n'a de reconnaissance officielle. Un processus de normalisation par l'AFNOR a été mis en œuvre en 2001, sous l'impulsion du Secrétariat d'État à l'économie sociale et solidaire afin de franchir une étape supplémentaire dans la garantie apportée aux consommateurs en clarifiant l'offre. Cependant, les travaux du groupe de travail mis en place par l'AFNOR ont été lents et difficiles, notamment en raison des divergences entre les acteurs sur des notions comme la possibilité de généraliser le commerce équitable aux relations Nord-Nord, la nécessité de réseaux de distribution spécifiques ou non... Finalement, faute de norme, un simple "fascicule de documentation" définissant le commerce équitable a été adopté début 2006. Parallèlement, dans la loi du 2 août 2005 sur les PME, a été introduit un article qui donne une définition du commerce équitable réduite aux échanges Nord-Sud. Mais cette définition ne fait pas l'unanimité. Certaines structures comme Minga, La Confédération Paysanne et Breizh Ha Reizh considèrent qu'une exigence d'équité doit s'appliquer aussi bien aux échanges avec les producteurs français qu'avec ceux des autres pays.

Un décret d'application de cette loi publié au printemps 2006 prévoit la création d'une Commission nationale du commerce équitable. Cette dernière n'attribuera pas directement un label, mais donnera une "reconnaissance" aux organisations qui se réclament du commerce équitable.

  • Au Canada, la seule certification reconnue par l'ensemble des acteurs du commerce équitable est celle de TransFair Canada. De plus, aucune loi n'y régit l'affichage de ce logo sur les produits.

Par ailleurs, un produit équitable n'est pas nécessairement issu de l'agriculture biologique : seuls certains des produits du commerce équitable cumulent les deux labels (comme ceux de la marque Alter Eco par exemple).

[modifier] Commerce équitable et grande distribution

En France, une partie des acteurs du commerce équitable ont choisi de commercialiser les produits au travers de la grande distribution. C'est le cas de produits labellisé par l'association Max Havelaar en 1999, et notamment de la gammeAlter Eco. Les premières chaînes de magasins qui ont mis en vente des produits issus du commerce équitable sont : Monoprix en 2002 et Cora en 2003. Les autres enseignes suivent au fil de leur degré d'engagement et de la demande des « consommacteurs  » Atac, Auchan, Carrefour, Champion, Géant, Hyper/Super U, Intermarché, Leclerc, Supermarché Match.

Ce choix a fait l'objet de nombreuses discussions au sein du mouvement du commerce équitable et suscite toujours les débats. La fédération Artisans du Monde, l'association Artisanat SEL, qui fournit en partie leurs magasins, et l'association Minga sont les principaux tenants d'une commercialisation hors grande distribution.

Deux approches co-existent et se complètent.

  • d'une part, la vente des produits du commerce équitable en super et hypermarchés : apport de débouchés aux producteurs par le volume et de notoriété pour la démarche par la mise en avant la plus large possible auprès du grand public.
  • d'autre part, la vente des produits du commerce équitable dans les magasins spécialisés où les équipes de ces lieux de vente sont elles même de l'économie solidaire et donc en cohérence pleine et entière avec la mobilisation pour plus d'équité, d'altérité, de sensibilisation aux enjeux de meilleurs équilibres Nord-Sud.

[modifier] Notes

  1. Le Devoir, Claude Turcotte, Le commerce équitable en pleine phase d'expansion - Autant au Québec qu'en France, les gros noms de l'alimentation entrent dans la danse, 13 et 14 mai 2006, page C1 et C5.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Bibliographie

[modifier] Liens externes

Les fédérations internationales

Les acteurs français

Les acteurs québécois

  • www.equiterre.org Organisme québécois qui s’est donné pour mission de contribuer à bâtir un mouvement citoyen en prônant des choix individuels et collectifs à la fois écologiques et socialement équitables.
  • Transfair Canada Organisme national canadien sans but lucratif de certification et de sensibilisation qui fait la promotion du commerce équitable.
  • Oxfam Québec Oxfam-Québec est un organisme non gouvernemental (ONG), sans but lucratif, non confessionnel et non partisan. Acteur important de l'appui au développement depuis 1973, Oxfam-Québec, base l'ensemble de ses actions sur le partenariat et une approche intégrée du développement.

Les acteurs belges-francophones

Les autres liens

Autres


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