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Jazz - Wikipédia

Jazz

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Le jazz est un genre de musique né aux États-Unis au début du XXe siècle. Issu du croisement du blues, du ragtime et de la musique européenne, le jazz est considéré comme la première forme artistique à s'être développée aux États-Unis.


Jazz
terminologie du jazz
Principaux courants

ragtime - Nouvelle-Orléans
swing - mainstream
bebop - cool jazz
hard bop - jazz modal
free jazz - soul jazz
jazz-rock fusion - acid jazz
jazz manouche - smooth jazz

Interprètes

A-B-C-D-E-F-G-H-I-J-K-L-M N-O-P-Q-R-S-T-U-V-W-X-Y-Z
par style - par instrument

Méta
Le projet Jazz
Le portail des musiques
Pour le style de danse jazz voir l'article : Jazz (danse)

Sommaire

[modifier] Étymologies du mot Jazz

Au delà de la difficulté à définir précisément la musique qu'il désigne, l'origine du mot jazz est elle-même sujette à controverses. Les hypothèses avancées quant aux origines de ce nom sont multiples et aucune ne semble faire l'unanimité. Le mot jazz pourrait être dérivé du nom de musiciens (comme Chas Washington); de l'argot avec des connotations sexuelles ou qui indiquent l'énergie ou la force; du jasmin que l'industrie cosmétique française avait utilisé dans ses parfums, qui étaient vendus à Nouvelle-Orléans (une théorie de Garvin Bushell); d'une déformation du chassé ou chasse-beau, figure du cakewalk (danse du gâteau, à la mode au XIXe siècle), ou des racines africaines comme le mot bantou jaja (« danser », « jouer de la musique »), sur le terme africain jasi (« être excité ») ou jaiza (« son lointain des percussions »).

Les recherches de Gerald Cohen indiquent que le mot apparaît pour la première fois sous la plume de E. T. « Scoop » Gleeson dans le San Francisco bulletin en mars 1913. Il appartient alors au jargon du baseball pour désigner l'énergie d'un joueur. Le mot aurait été employé pour qualifier la musique du groupe de Art Hickman qui jouait dans le camp d'entraînement des San Francisco Seals. Le groupe endossa l'adjectif lors de ses engagements à New York en 1914 et le terme se répandit progressivement jusqu'à Chicago avant de revenir en Nouvelle-Orléans sous la forme d'une lettre de Freddie Keppard à King Oliver qui le popularisera dès 1917 avec son protégé, Louis Armstrong.

Le terme était diversement apprécié des musiciens pour ses connotations scabreuses (Duke Ellington en particulier préférait l'appellation « Negro music »). Durant les années 1930 et 1940, de nombreuses alternatives ont été proposées telles que ragtonia, syncopep, crewcut, Amerimusic, ou encore jarb, sans grand succès. La diffusion du mot "jazz" (bien que sous sa forme Jass) est largement associée à son apparition sur le premier enregistrement du style, en mars 1917 par l'Original Dixieland Jass Band.

[modifier] Histoire du jazz

[modifier] Les sources

L'une des principales influences du jazz, outre les chants religieux (Negro spirituals, puis gospel songs) et les work songs (chants de travail des esclaves dans les plantations de coton) fut le blues, une musique rurale qui évolua avec la migration des populations noires vers les grandes agglomérations, à la fin du XIXe siècle. Parmi les premiers musiciens de jazz, nombreux étaient ceux qui vivaient de leur prestation dans de petites fanfares; les instruments de ces groupes devinrent les instruments de base du jazz : cuivres, instruments à anches et batterie.
La fin de la guerre civile, et les surplus d'instruments de musique militaire qu'elle entraîna, ne fit qu'amplifier le mouvement. Les premiers jazz bands utilisaient fréquemment la structure et le rythme des marches, qui étaient le type de musique de concert le plus courant à l'époque.

Malgré ses racines populaires, on trouve parmi les créateurs du jazz des musiciens de formation classique, tels que Lorenzo Tio où Scott Joplin (pianiste de ragtime dans un hôtel qui composait en même temps un opéra – ce qui montre bien toutes les influences dont a pu hériter le jazz à cette époque).

Un événement important dans le développement du jazz fut le durcissement des lois de Jim Crow sur la ségrégation raciale en Louisiane, dans les années 1890. Les musiciens professionnels de couleur ne furent plus autorisés à se produire en compagnie de musiciens blancs ; en revanche, ils trouvèrent facilement du travail parmi les fanfares et les orchestres noirs, qu'ils firent profiter de leur expérience de conservatoire.

À l'aube de la Première Guerre mondiale, on assista à une libéralisation des coutumes. Des salles de danse, des clubs et des salons de thé ouvrirent leurs portes dans les villes, et des danses noires telles que le cakewalk et le shimmy furent peu à peu adoptées par le public blanc, principalement les jeunes (les flappers). Ces danses apparurent tout d'abord lors de spectacles de vaudeville, puis lors de démonstrations de danse dans les clubs.
La plupart du temps, la musique de ces danses n'avait rien à voir avec le jazz, mais c'était une musique nouvelle, et l'engouement pour cette nouvelle musique expliquait l'engouement pour une certaine forme de jazz. Des compositeurs célèbres tels qu'Irving Berlin s'essayèrent alors au jazz, mais ils n'utilisaient que rarement cet attribut qui est la seconde nature du jazz : le rythme. Néanmoins, rien ne popularisa plus le jazz que le titre d'Irving Berlin Alexander's Ragtime Band (1911). Son succès fut tel qu'on l'entendit jusqu'à Vienne. Bien que ce ne fût pas un ragtime, les paroles décrivaient un orchestre de jazz qui mettait du rythme dans des chansons populaires, comme l'indique le vers « If you want to hear the Swanee River played in ragtime… » (Si vous voulez entendre Swanee River joué en ragtime…).

[modifier] La naissance officielle

L'apparition des phonographes permit la diffusion de cette nouvelle musique. C'est l'enregistrement du premier disque en 1917 par l'Original Dixieland Jass Band (ironiquement un orchestre de musiciens blancs) qui marque la naissance officielle du jazz. Notons qu'avant la généralisation du phonographe, il a été enregistré de nombreux morceaux avec le piano mécanique. Ainsi a-t-on gardé de nombreux rouleaux de Scott Joplin.

King Oliver a été le chef d'un premier orchestre important, le « Creole Jazz Band » dont fera partie Louis Armstrong. Jelly Roll Morton a su transformer la musique de ragtime en jazz et il a enregistré avec ses « Red Hot Peppers » (qui comprenaient les meilleurs musiciens de Chicago) des chefs d'œuvres. Lors de quelques enregistrements spécifiquement destinés au public noir (les race records) Louis Armstrong amena une première évolution décisive du jazz : il jouait avec un orchestre typique de La Nouvelle-Orléans, ces orchestres où tous les musiciens improvisent simultanément. Mais Louis était un improvisateur hors pair, capable de créer des variations infinies à partir d'un même thème. Ses musiciens l'imitèrent, non plus tous en même temps, mais chacun leur tour. C'est ainsi que le jazz devint une forme de musique en solo. (voir Jazz Nouvelle-Orléans).

L'apparition des salles de danse influença le milieu du jazz de deux façons : les musiciens se firent plus nombreux, puisqu'ils commençaient à pouvoir vivre de leur musique, et le jazz – comme toutes les musiques populaires des années vingt – adopta le rythme 4/4 de la musique de danse.

[modifier] L'époque du swing

Au milieu des années 1920 jusqu’à l’avènement du bebop dans les années 1940, on a vu l'essor d'un courant musical appelé l'« ère des big bands », « époque du swing », « swing », ou la période de middle jazz (jazz du « milieu »). Il est surtout caractérisé par le développement des grands orchestres et big bands et du swing.

Lors des années 1920, la prohibition de la vente de boissons alcoolisées aux États-Unis a fermé les bars et les cabarets légaux. Mais ils furent rapidement remplacés par des bars clandestins où les clients venaient boire et écouter de la musique. Les airs que l'on y entendait demeuraient un mélange de styles – des morceaux de danse à la mode, des chansons récentes, des airs extraits de spectacles. Ce qu'un trompettiste surnomma un jour « Businessman's bounce music ».

Cette période marqua la naissance de l'orchestre de Duke Ellington, au Cotton Club, ainsi que de l'orchestre de Count Basie, formé à partir de plusieurs groupes de Kansas City. La danse évolua avec la musique, ainsi naquit au début des années 30 dans la communauté noire-américaine le Lindy Hop (ou Jitterbug) qui devint un phénomène national dès 1935, avec la popularisation des big bands blancs avec en particulier Benny Goodman.

Les premiers développements du jazz subirent l'influence de la ségrégation raciale, qui était alors très forte aux États-Unis. Les innovations, apportées principalement par les musiciens noirs des clubs, étaient enregistrées par des musiciens blancs, qui avaient tendance à donner au jazz des rythmes et des harmoniques orthodoxes. La lente dissolution de la ségrégation raciale s'amorça au milieu des années trente, quand Benny Goodman engagea le pianiste Teddy Wilson, le vibraphoniste Lionel Hampton et le guitariste Charlie Christian pour qu'ils se joignent à de petits groupes et à son big band. Au milieu des années trente, la popularité du swing et des big bands était à son sommet, transformant en stars des musiciens tels que Glenn Miller ou Duke Ellington.

Une variante du swing, nommée « Jump Blues », devança – par certains aspects – le rhythm and blues et le rock and roll. Elle n'était pas jouée par des big bands, mais plutôt par de petits groupes, et utilisait les progressions d'accords habituelles du blues avec un tempo plus rapide. Une autre variation, le boogie-woogie, utilisait un rythme doublé, c'est-à-dire que la section rythmique jouait « eight to the bar », huit temps par mesure à la place de quatre. Big Joe Turner, un chanteur de Kansas City qui travaillait avec les orchestres de swing des années trente – tels que l'orchestre de Count Basie – devint une star du boogie-woogie dans les années quarante, et fut l'un des précurseurs du rock and roll dans les années cinquante, notamment avec son titre Shake, Rattle and Roll.

[modifier] La révolution be-bop

Dans les années 1940, de nombreux musiciens d'orchestre se lassent de la rigidité des big bands et de la structure swing. Ils se réunissent (« after hours ») en petits groupes après les concerts ou les sessions d'enregistrement avec des orchestres plus importants et laissent libre cours à leur virtuosité sur des rythmes très appuyés. C'est la naissance du be-bop qui marque une évolution importante axée sur l'habileté technique des musiciens et une plus grande complexité rythmique et harmonique, amenée entre autres par le saxophoniste Charlie Parker (surnommé Bird), le trompettiste Dizzy Gillespie et le pianiste Thelonious Monk. Ce fut un changement majeur pour le jazz : de musique de dancing, il devenait un art intellectuel de premier rang.

Avec Birth of the Cool, le trompettiste Miles Davis, qui avait longtemps travaillé avec Charlie Parker cherche à revenir à une musique plus apaisée et plus accessible. C'est la naissance du mouvement « cool » qui connaîtra un succès particulier auprès des musiciens de la West Coast, et dont l'un des principaux représentants est le saxophoniste ténor Stan Getz et le trompettiste Chet Baker. En 1959, Miles Davis crée une nouvelle fois l'événement avec Kind of Blue qui pose les fondements du jazz modal où la structure harmonique des morceaux était encore beaucoup plus libre qu'auparavant, qui souvent ne se basaient que sur quelques accords de piano et de basse. Le reste n'était qu'improvisation.

Le Hard bop est une tentative de rendre le bebop plus accessible au grand public, en y incorporant des influences venues de la soul, du gospel et du blues. La plus belle illustration de ce style est certainement le quintet des "Jazz Messengers" fondé par le batteur Art Blakey avec, pour la première formation Benny Golson au sax tenor, le jeune Lee Morgan à la trompette, Bobby Timmons au piano et Jymie Merrit à la contrebasse.

À la fin des années 1950, John Coltrane impulse une nouvelle évolution qui ouvre la voie au Free jazz, illustré par Archie Shepp, Albert Ayler, Pharoah Sanders, L'Art Ensemble of Chicago et de nombreux autres.

[modifier] Jazz latin

Il existe deux variétés principales de jazz latin : le jazz Afro-Cubain et le jazz influencé par les styles brésiliens.

Le jazz Afro-Cubain était joué aux États-Unis pendant les années 1950, surtout après la mort de Charlie Parker. Les musiciens bop comme Dizzy Gillespie et Billy Taylor ont commencé des groupes qui utilisent les styles Afro-cubain des artistes cubains ou de Porto Rico comme Tito Puente, Mario Bauza, et Chano Pozo.

La bossa nova (« nouvelle bosse », en portugais, traduit généralement par « nouvelle vague » en français) est un style musical qui mélange les influences de jazz, samba, musique classique, et musique populaire. La bossa nova était popularisée par João Gilberto au Brésil ; au commencement des années 1960, la bossa nova remporta un succès planétaire avec le chanson A Garota de Ipanema (The Girl from Ipanema, en anglais). Par la suite, les styles latins comme la bossa nova et le samba sont devenus une partie intégrale du vocabulaire musical du jazz.

[modifier] Fusion: le mélange de jazz et rock

Après à peu près une décennie du rock and roll, vers 1968 la forme hybride du jazz-rock fusion apparaît avec toujours Miles Davis qui publie les albums fusion In a Silent Way et Bitches Brew. Quelques groupes importantes du style fusion étaient : Chick Corea avec son group Return to Forever ; le batteur Tony Williams et son groupe Lifetime (avec John McLaughlin et Larry Young en 1969 plus Jack Bruce en 1970) ; Herbie Hancock et son groupe les Headhunters ; John McLaughlin et le Mahavishnu Orchestra ; Soft Machine ; the Pat Metheny Group ; et le groupe Weather Report. En France, des groupes majeurs de jazz-rock fusion étaient Magma, Tryphon, STS, Sixun, Surya, et Atoll.

Quelques uns des bassistes importants de l'ère de jazz-rock fusion étaient Alain Caron, Stanley Clarke, et Jaco Pastorius. Des batteurs important étaient, parmi d'autres, Dave Weckl et Tony Williams. Pour les claviers, les joueurs importants étaient Carla Bley, Chick Corea, et Herbie Hancock. Pour la guitare, c'était John McLaughlin et Pat Metheny. Pour la trompette, les joueurs étaient Herb Alpert, Randy Brecker, et Miles Davis. Un joueur de saxophone qui a beaucoup influencé l'ère du jazz-rock fusion était Wayne Shorter. Deux violonistes du style jazz-fusion, qui jouaient des instruments amplifiés, étaient Didier Lockwood et Jean-Luc Ponty.

[modifier] 1980 à aujourd'hui

Depuis la période de fusion de jazz et rock, la diversité stylistique du jazz n'a pas décru. Le jazz a absorbé des influences de sources aussi disparates que la world music, la musique classique d'avant-garde ou les rythmes africains, et utilisant plus couramment la gamme chromatique (avec des musiciens comme Ornette Coleman, Arthur Doyle ou John Zorn).

Néanmoins, les amateurs de jazz sont beaucoup moins nombreux, et divisés entre les plus âgés, préférant le jazz traditionnel, un petit noyau de musiciens et de fans plus intéressés par un jazz moderne plus expérimental, et un groupe en constante évolution de musiciens mélangeant les différents types de jazz avec des genres musicaux contemporains, formant des styles différentes.

Quelques courants mêlant jazz et musiques plus populaires sont apparus dans les années 80. L'identification claire de ces courants par un nom n'est pas le signe d'une quelconque vitalité, ou importance en nombre de musiciens, mais bien une technique commerciale.

  • L'acid jazz de la fin des années 1980 et des années 1990 mélange des éléments de jazz avec les styles disco des années soixante-dix. L'acid swing des années 1990 combine les styles des big bands des années quarante avec des sons plus rapides et plus agressifs de batterie et de guitare rock.
  • Le smooth jazz des années 1980 est une variante très accessible du jazz, mêlant des sonorités douces (smooth : doux, lisse en anglais) au côté très 'Jam' du jazz. Plus souvent instrumental que chanté, il utilise souvent divers synthétiseurs, accompagnée d'une mélodie par un instrument jouant en solo. Le smooth jazz est très vendeur aux États-Unis, mais aussi très controversé, parce que considéré par les amateurs de jazz comme pauvre musicalement et uniquement commercial.

La majorité des musiciens considèrent cependant qu'il jouent du jazz, malgré l'extrême diversité des musiques que l'on classe désormais sous ce nom. Il est aujourd'hui illusoire de vouloir identifier divers courants dans le jazz moderne, ce sont essentiellement des personnalités qui émergent. Quelques tendances sont toutefois perceptibles:

  • Une tendance revivaliste, surtout active aux états-unis, et dont la figure de proue est généralement identifiée comme étant Wynton Marsalis. C'est une génération de jeunes musiciens, généralement dotés d'une technique irréprochable, et très conscients et respectueux de l'héritage du jazz classique des années 30-50. Représentants: Wynton Marsalis, Cyrus Chesnut,
  • Une tendance européenne, marquée par la maison de disques ECM. Sous l'impulsion, entre autres, de Jan Garbarek, John Surman, Egberto Gismonti, mais aussi de musiciens américains comme Ralph Towner ou Bill Frisell, s'amorce dès les années 70 une tendance où le rythme est beaucoup moins prédominant, au profit d'une grande place donnée à la mélodie, et à l'expressivité. Cette musique intègre l'héritage du free jazz, tout en possédant une structure généralement plus classique. Elle s'inspire aussi de la musique contemporaine ou des musiques du monde.

[modifier] Influence de l'électronique

À la fin des années 1980 et durant les années 1990, des tentatives de mélange de musiques électroniques, comme le drum and bass, créent un style appelé future jazz, le jazz-house ou Nu Jazz. Les artistes comme le pianiste Bugge Wesseltoft, le joueur de trompette Nils Petter Molvær, et le trio Wibutee mélangent aussi des éléments de jazz expérimental.

Le Cinematic Orchestra en Angleterre et Julien Lourau en France ont également fait des fusions d'électronique et de jazz. Des artistes comme St Germain et Jazzanova, mélangent des solos jazz avec des rythmes house. D'autres groupes nu jazz sont: Skalpel, Jaga Jazzist, Fila Brazillia, et Stade.

[modifier] Structure musicale du Jazz

[modifier] Les caractères clés du jazz

Le jazz est un mélange de courants musicaux très divers et au cours de son évolution, il a su intégrer de nombreuses influences et se prêter à de nombreux métissages, comme le blues, le rock, la musique latine, le world-beat, et ainsi de suite.

Du point de vue de la technique musicale, sa richesse et sa complexité sont aujourd'hui telles qu'il est difficile de décrire précisément ce qui le caractérise, parce que le jazz comprend une grande variété de sous-types, comme traditionnelle, be-bop, fusion, free-jazz, etc.

D'après Travis Jackson, on pourrait définir le jazz d'un façon plus "ouverte", en disant que le jazz (soit qu'on parle de swing, fusion, ou latin-jazz) est une musique qui inclut souvent des qualités comme le swing, l'improvisation, l'interaction en groupe, le développement d'une voix individuelle comme artiste, et être "ouverte" aux diverses possibilités musicales [1]

Les éléments distinctifs suivants dans la majorité des styles de jazz :

  • Swing : une notion un peu abstraite qui signifie que la musique jouée atteint une sorte de "moment de grâce" assez difficile à expliquer concrètement. C'est la moment où la musique, le "feel", et l'interaction entre les musiciens décolle ;
  • Improvisation : un processus par lequel le musicien de jazz crée ou produit une œuvre musicale spontanée en se servant de sa créativité dans l'instant et de son savoir technique et théorique des divers styles de jazz ;
  • l'interaction en groupe ;
  • le développement d'une voix individuelle comme artiste (Sonorité et phrasé): les musiciens de jazz sont souvent à la recherche de l'expression musicale individuelle, innovatrice et créative ;
  • être "ouverte" aux diverses possibilités musicales ;
  • Standard de jazz : les morceaux bien connus, pour la plupart issus des comédies musicales de Broadway, qui ont acquis une certaine notoriété via ces films, qui font l'objet de nombreuses reprises et sont joués lors des jam sessions (e.g., All of Me, Autumn Leaves, Mack the Knife, Summertime, etc.).

[modifier] Principaux artistes de jazz

[modifier] Compositeurs

Voir la catégorie compositeur de jazz.

[modifier] Musiciens

Voir la catégorie musicien de jazz, la liste des musiciens de jazz, la liste des musiciens de jazz par instrument et la liste des musiciens de jazz par style.

[modifier] Chanteuses

Voir la catégorie chanteuse de jazz.

[modifier] Chanteurs

Voir la catégorie chanteur de jazz.

[modifier] Formations

Voir la Liste des formations de Jazz et la catégorie groupe de jazz.

[modifier] Courants du jazz


Articles sur Courant du jazz

[modifier] Les lieux mythiques du jazz

L'histoire du jazz est riche de lieux qui ont forgé sa légende. Des origines à nos jours, certains concerts et artistes auront fait la magie d'un lieu. En voici une liste non exhaustive :

  • Internationale :
    • le Village Vanguard : situé à New York (Manhattan plus précisément), ce lieu est un des « temples » du genre. Les plus grands s'y sont produits, John Coltrane, Miles Davis, Bill Evans… Il a été créé en 1935 ;
    • Le Village Gate : situé non loin du Vanguard dans Greenwich Village.
    • le Filmore East : bien que n'étant pas un lieu exclusivement réservé au jazz, il a été témoin de la révolution électrique du jazz, impulsée par Miles Davis à la fin des années 1970 ;
    • le Blue Note : du nom de la fameuse maison de disque de jazz, ce club se situe a Manhattan à l'intersection de la 4e rue et la 6e Avenue. Un club qui a vu les plus grands jazzmen ;
    • le Birdland : inspiré du surnom de Charlie Parker, Bird, ce club créé en 1949 et qui l'accueillait régulièrement sur Broadway à New-York, reste l'une des mecques du jazz ;
    • le Ronnie Scott's : probalement le club de jazz le plus célèbre de Londres ;
  • En France :
    • Les clubs du temps passé : le Chat qui pêche, le Caméléon, Le Blues Jazz Muséum, Le Gill's Club, le Riverbop, Le Petit Opportun, Le Living Room, Le Totem, Le Jazz Unité, Le Dreyer, tous hauts lieux du jazz dans les années 60 - 80.
    • Le New Morning, lieu mythique du jazz moderne
    • Le Caveau de la Huchette, dans le quartier latin (5e arrondissement), haut lieu du jazz classique site officiel
    • Saint-Germain (à Paris): ce quartier de la rive gauche parisienne est un haut lieu du jazz d'après-guerre, chanté par Boris Vian et animé par des noms célèbres comme Django Reinhardt ou Art Blakey et ses Jazz Messengers ; la rue des Lombards (Châtelet/Les halles) concentre plusieurs club parmi les plus célèbres de Paris : Sunset/Sunside, le Duc des Lombards, Le Baiser Salé, et tout près du Châtelet : Les Sept-Lézards (rue des Rosiers), Le Franc-Pinot (Ile Saint-Louis).
    • Le restaurant "La Reine Jeanne" à Orthez (Pyrénées-Atlantiques) avec ses célèbres dîners jazz une ou deux fois par mois entre octobre et avril.

[modifier] Les festivals de Jazz

voir la Liste des festivals de jazz

[modifier] Bibliographie

  • Franck Ténot, Dictionnaire du Jazz 1967
  • Siné, André Clergeat, Sinéclopédie du jazz J. Losfeld 1996
  • Jean Wagner, Guide du Jazz 4e édition, éditions Syros
  • Philippe Carles, André Clergeat et Jean-Louis Comoli, Dictionnaire du Jazz, éditions Robert Laffont
  • Franck Bergerot, Le Jazz dans tous ses états, éditions Larousse
  • Roy Carr, La légende du Jazz, éditions Larousse
  • Dave Gelly, Légendes du Jazz, éditions Hors Collection
  • Franck Bergerot et Arnaud Merlin, L'épopée du jazz, (2 volumes), Éditions Découvertes Gallimard, 1991
  • John Fordham, Les Sons du jazz, Grund, 1990
  • John Fordham, Jazz, préface de Sonny Rollins, 1993
  • Lucien Malson, Histoire du jazz, Seuil/Solfèges, 1976, mise à jour en 1994
  • Marc Biberbost & Gustave Cerutti, Le Guide Marabout de la musique et du disque de jazz, Marabout 1981
  • Les grands créateurs de jazz, 1989, Bordas
  • Lucien Malson, Les maîtres du jazz, PUF/Que Sais-je?, 1972
  • Lucien Malson & Christian Bellest, Le Jazz, PUF/Que Sais-je?, 1987, troisième édition 1992
  • Joachim-Ernst Berendt, Le Grand Livre du jazz, Rocher, 1986
  • Philippe Baudouin, Jazz mode d'emploi, Collections Théories/Editions Outre-Meuse, 1992
  • Michel-Claude Jalard, Le Jazz est-il encore possible ?, Parenthèses/Epistrophy, 1986 (nombreux autres livres consacrés au jazz dans la même collection)
  • BALEN, Noël, L’odyssée du jazz, Ed. Liana Levi, Paris, 1997
  • BARAKA, Amiri, JONES, Leroy, Le peuple du blues, Ed. Gallimard, Coll. Folio.
  • BARRET, Eric, De l’improvisation, Séminaire Entre-temps « Musique et Psychanalyse », http://www.entretemps.asso.fr/Séminaire/Musicanalyse/Barret.html, Institut de Recherche et Coordination Acoustique Musique, 6 avril 2002.
  • BAUDOIN, Philippe, Jazz, Mode d’emploi, Petite encyclopédie des donnée techniques de base, Ed. Outre Mesure, Paris, 2001.
  • BAUDOIN, Philippe, Le jazz, Licence de Musique, Centre national d’enseignement à distance.
  • BELLEST, Christian, MALSON, Lucien, Le Jazz, Coll. Que Sais-je ?, Paris, 1992.
  • BERGEROT, Franck, Miles Davis, Introduction à l’écoute du jazz moderne, Ed. Seuil, Paris, 1996.
  • BILLARD, François, La vie quotidienne des jazzmen américains jusqu’aux années 50, Ed. Hachette, Paris, 1989.
  • BUIN, Yves, Monk, Ed. du Castor Astral, 2001.
  • CARLES, Philippe, CLERGEAT, André et COMOLLI, Jean-Louis, Dictionnaire du Jazz, Ed. Robert LAFFONT, 1994.
  • CARLES, Philippe, COMOLLI, Jean-Louis, Free jazz Black power, Ed. Gallimard, Coll. Folio.
  • CHAMBERS, Jack, Milestones, Ed. Da Capo Press, New York, 1998.
  • CONSTANT MARTIN, Denis, La France du jazz, Ed. Parenthèses, 2002.
  • CONSTANT MARTIN, Denis, LEVALLET, Didier, L’Amérique de Mingus, Ed. POL, Coll. Birdland, 1991.
  • COTRO, Vincent, Chants libres, le free jazz en France de 1960 à 1975, Ed. Outre Mesure.
  • ERNST BERENDT, Joachim, Le grand livre du jazz, Ed. du Rocher, Paris, 1988.
  • HODEIR, André, Hommes et problèmes du jazz, Ed. Parenthèses, 1954.
  • HODEIR, André, Jazzistiques, Ed. Parenthèses, 1984.
  • Jacques Des Lombards, Vidéos: Entretiens avec Michel Graillier, Entretiens avec Georges Arvanitas, Réalis. Sylvie Coren (2000).
  • JALARD, Michel-Claude, Le jazz est-il encore possible ?, Ed. Parenthèses, 1986.
  • JOST, Ekkehard, Free jazz, une étude critique et stylistique du jazz des années 60, Ed. Outre Mesure, Paris, 2003.
  • KARLEN, William, Anthologie du Jazz classique, La synthèse d'un demi-siècle de swing, Ed.à la Carte, Sierre (Suisse), 2000.
  • LINCOLN COLLIER, James, L’aventure du jazz, Ed. Albin Michel, Paris 1981.
  • MALSON, Lucien, Histoire du jazz et de la musique afro-américaine, Coll. Solfèges, Ed. Seuil, Paris, 1994.
  • MOUSSARON, Jean-Pierre, Feu le free et autres textes, Ed. Belin, 1990.
  • PACZYNSKI, Georges, Une histoire de la batterie de jazz, tomes 1 et 2, Ed. Outre Mesure, Paris.
  • PIERREPONT, Alexandre, Le champ jazzistique, Ed. Parenthèses, 2002.
  • REDA, Jacques, L’improviste : une lecture du jazz, Ed. Gallimard, Coll. Folio, 1980.
  • SIDRAN, Ben, Black Talk, Ed. Da Capo, 1981.
  • SIRON, Jacques, La partition intérieure, Jazz Musiques Improvisées, Ed. Outre Mesure, Paris, 1997.
  • SKLOWER, Jedediah, Free jazz, la catastrophe féconde. Une histoire du monde éclaté du jazz en France (1960-1982), L'Harmattan, coll. "Logiques sociales", 2006.
  • TERCINET, Alain, Be-bop, Ed. POL, Coll. Birdland, 1991.
  • TERCINET, Alain, West Coast Jazz, Ed. Parenthèses, 1986.
  • WILDE (de), Laurent, Monk, Ed. Gallimard, Coll. Folio, Paris, 1996.
  • CALVARY, Jimmy, Le jazz aujourd'hui, Ed. Parenthèses, 2005

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

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Autres 
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