CLASSICISTRANIERI HOME PAGE - YOUTUBE CHANNEL
SITEMAP
Audiobooks by Valerio Di Stefano: Single Download - Complete Download [TAR] [WIM] [ZIP] [RAR] - Alphabetical Download  [TAR] [WIM] [ZIP] [RAR] - Download Instructions

Make a donation: IBAN: IT36M0708677020000000008016 - BIC/SWIFT:  ICRAITRRU60 - VALERIO DI STEFANO or
Privacy Policy Cookie Policy Terms and Conditions
Graal - Wikipédia

Graal

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Vous avez de nouveaux messages (diff ?).
Il a été demandé de vérifier cet article, à cause d'un problème lié soit à la forme de l'article (style, orthographe…), soit au fond de l'article (validité des informations, neutralité…). Vous êtes invité à venir en discuter et l'améliorer.
Si vous venez d'apposer le bandeau, veuillez cliquer sur ce lien pour créer la discussion.

A l'origine le mot « graal » désigne un plat large et assez profond, un récipient creux. Selon certains, le mot « graal » viendrait du latin médiéval cratella, « vase » qui désigne, en ancien français, une coupe ou un plat creux. Pour d'autres, le mot « graal » ou « grasal » désigne un plat creux destiné à servir les viandes riches en jus. Mario Roques a découvert plus d'une cinquantaine de formes, toutes issues du latin gradalis dans les parlers locaux des pays d'oïl, comme greal, greau, gruau, griau, grial, grélot, guerlaud, etc. Le Languedoc a conservé grasal ou grésal, qui par métathèse est devenu de gradal le mot gardale dans le Sud-Ouest. Tous ces mots désignent un récipient creux aux usages divers. Le mot gradal était utilisé avec ce sens en 1150, comme le démontre bien Michel Roquebert. Le mot graal est aussi trouvé avec ce sens en 1204[1]

Plus spécialement, le Graal est, dans la tradition médiévale, une mystérieuse coupe aux pouvoirs magiques, et l'objet d'une quête menée par les Chevaliers de la Table Ronde. Mentionné pour la première fois sous forme écrite à la fin du XIIe siècle par Chrétien de Troyes dans son roman Perceval ou le Roman du Graal. Chrétien de Troyes mourut avant d'avoir pu terminer cet ouvrage que lui avait commandé le Comte de Flandre Philippe d'Alsace. Plusieurs auteurs reprirent et continuèrent l'histoire de Perceval et du Graal, ce qui finit par donner un ensemble de plus de cinquante mille vers. La première continuation a été attribuée à un certain Wauchier de Denain, viennent ensuite celles de Gauvain, Manessier, Gerbert (probablement de Montreuil). En réalité, le nom des continuateurs est inconnu, on leur a donné un nom par commodité. Robert de Boron écrivit sur le même thème « Joseph ou l'Estoire dou Graal », puis parut en franco-picard «Perlesvaus ou Haut livre du Graal» et finalement le «Parzival» de Wolfram von Eschenbach. Il faut noter que curieusement et assez subitement vers 1230 le thème du Graal ne donnera plus lieu à de nouveaux développements littéraires. Comme le fait remarquer Michel Roquebert, tous les développements autour de la quête du Graal coîncident avec la croisade contre les Cathares du Languedoc, [2] et constituent de la sorte une machine de guerre idéologique.[3]

La nature de cet objet légendaire a connu de nombreuses évolutions : pierre, coupe, etc. Sa forme de coupe résulterait initialement d'une évolution de la figure du chaudron du Dagda de la mythologie celtique, et ce n'est qu'au début du XIIIe siècle qu'elle se christianise : Robert de Boron l'assimile au Saint Calice des Évangiles (la coupe utilisée par Jésus lors de la Cène), donnant ainsi naissance au « Saint Graal ». Ancré dans la culture populaire, le Graal inspirera une pléthore d'œuvres.

Sommaire

[modifier] Légendes du Graal

Wikisource propose un ou plusieurs textes de ou sur Perceval ou le conte du Graal dans le domaine public

Le Graal, que certains considèrent comme un avatar christianisé du chaudron du Dagda – talisman antique de la mythologie celtique – apparaît pour la première fois sous forme littéraire dans Perceval ou le Conte du Graal de Chrétien de Troyes (XIIe siècle). Perceval, dans le château du Roi Pêcheur voit un valet tenant une lance blanche avec une goutte de sang qui perlait de sa pointe de fer, deux autres jeunes hommes tenant des chandeliers d'or fin incrustés de nielles, une belle demoiselle tenant un graal (qui répandit une telle clarté que les chandelles en perdirent leur éclat), d'or fin très pur enchâssé de pierres précieuses (Lire une traduction en français moderne du passage concernant le cortège du Graal).

Aucune signification de ces symboles n'est expliquée.

Dans ce conte, lorsque Perceval se rend au château du Roi pêcheur : uns vaslez d'une chanbre vint, qui une blanche lance tint … la lance blanche et le fer blanc, s'issoit une gote de sanc … I. graal antre ses .ii. mains une dameisele tenoit…. Perceval relate ensuite cet épisode à la cour du roi Arthur : Chiés le Roi Pescheor alas, si veïs la lance qui sainne, et si te fu lors si grant painne d'ovrir ta boche et de parler que tu ne poïs demander por coi cele gote de sanc saut par la pointe del fer blanc ! Et le graal que tu veïs, ne demandas ne anqueïs quel riche home l'an an servoit., puis chez un ermite : Sire, chiés le Roi Pescheor fui une foiz, et vi la lance don li fers sainne sanz dotance, et del graal que ge i vi ge ne sai cui l'an an servi.

Vision du saint Graal Galahad, Bors et Perceval découvrant le graal. Peinture de William Morris (1890).
Agrandir
Vision du saint Graal
Galahad, Bors et Perceval découvrant le graal. Peinture de William Morris (1890).

Une continuation du texte, la Rédaction courte de pseudo-Wauchier de Denain, explique que le Graal donne à chacun les nourritures qu'il désire, et l'associe avec la Sainte Lance qui a percé le flanc de Jésus-Christ sur la croix (dont li fius Diu fu voirement ferus tres parmi le costé). Pour Wolfram von Eschenbach, comme il le présente dans son Parzival, le Graal est une pierre dont le nom ne se traduit pas: « Lapsit Exillis ». Certains auteurs ont voulu le traduire par « Lapis Exilis » ou « Lapis Ex Coelis ». Lapis exilis, lapis ex coelis, émeraude tombée, selon la légende, du front de Lucifer, qui creusée en vase, recueillit le sang du Christ s’écoulant des cinq plaies. Le vase d’émeraude, c’est l’être humain, la psyché, arrachée du chaos de l’absurdité de l’existence profane, qui revêt la couleur verte de la nature en croissance pour que s’y prépare le liquide pourpre, l’abondance vitale, chaude, débordante, la force d’expansion de l’amour.

Wikisource propose un ou plusieurs textes de ou sur L'estoire dou Graal dans le domaine public

Enfin, c'est Robert de Boron, au début du XIIIe siècle, qui explique dans L'estoire dou Graal que le Graal n'est autre que le Saint Calice, c'est-à-dire la coupe avec laquelle Jésus-Christ a célébré la Cène et dans laquelle a ensuite été recueilli son sang — coupe évoquée, sans lui donner de nom, par de nombreux écrits apocryphes tels les Gesta Pilati ou le Pseudo-Évangile de Nicodème.

Peinture représentant Jésus et  le Saint Calice (Juan de Juanes, 1570)
Agrandir
Peinture représentant Jésus et le Saint Calice (Juan de Juanes, 1570)

Emporté en terres lointaines (voire en Bretagne) par Joseph d'Arimathée, le « Saint Graal » (le Graal en tant que Saint Calice) devient le centre d'un mystère (car l'objet est tantôt caché, puis perdu) auquel certains élus participent autour d'une table ronde — d'où l'intégration dans les récits de la Table ronde. Cette christianisation de la légende du Graal est parachevée par la Queste del Saint-Graal, roman anonyme écrit vers 1220, probablement par un moine, qui fait du Graal la Grâce divine. Effectivement selon la légende, celui qui boit dans cette coupe accède à la vie éternelle.

[modifier] Légendes autour de Joseph d’Arimathée

Robert de Boron a écrit en vers, une légende du Graal mettant en scène Joseph d’Arimathée (en partie inspirée de l’évangile selon Nicodème), et qui a inspiré d'autres légendes (le développement de l’écriture en prose a permis le développement de l’écriture de ces légendes).

Selon certaines de ces légendes, un juif (ou un homme de Ponce Pilate) aurait dérobé le Saint Calice au Cénacle puis l’aurait remis à Ponce Pilate. Certaines légendes ajoutent même que Pilate y aurait puisé l’eau avec laquelle il s'est lavé les mains.

(Citation de Robert de Boron :
Uns Juis le veissel trouva
chiés Symon, se l' prist et garda,
car Jhesus fu d'ilec menez
et devant Pilate livrez.)

Dans toutes ces légendes, Joseph d'Arimathée recueille dans le Saint Calice (que Ponce Pilate lui a remis ou qu'il est allé chercher au Cénacle), quelques gouttes du sang émanant de la plaie faite aux côtes de Jésus par un coup de lance (les évangiles parlent bien de cette plaie; l'évangile de Nicodème révèle le nom du soldat qui infligea le coup de lance : Longin. La lance est appelée la Sainte Lance.
Le fait que Joseph d’Arimathée ai recueilli le sang du Christ est uniquement décrit dans les légendes.

Il existe également d’autres légendes qui diffèrent de celle-ci :

  • Selon les légendes du Saint Sang, dont on trouve une supposée relique à l’abbaye de Fécamp, le sang du Christ fut recueilli par Nicodème dans un gant, qui le confia à un proche.
  • Dans d’autres légendes encore, le sang du Christ fut recueilli à l’aide de la Sainte Éponge).

Joseph d’Arimathée est ensuite capturé et mis au cachot (généralement, le soir même (Vendredi Saint), vers la dixième heure, l’évangile selon Nicodème révèle en effet cet épisode; cela dit certaines versions de la légende situent son arrestation trois jours après, lorsqu’on s'apercevra que Jésus a disparu du tombeau).

Il est raconté que Jésus est apparu à Joseph d’Arimathée (le Vendredi soir à minuit précise l’évangile selon Nicodème ainsi que certaines légendes).

Dans certaines légendes, Jésus lui remet le Saint Calice; (soit il le lui rend à nouveau, soit il le lui donne pour la première fois).

Tandis que dans l’évangile selon Nicodème, Jésus "téléporte" Joseph d’Arimathée chez lui en lui demandant de ne pas bouger de là pendant 40 jours, dans la légende il reste enfermé dans son cachot, pendant 30 à 40 ans (dans certaines légendes, une colombe vient déposer tous les jours une galette dans la coupe).

La légende vient généralement se rattacher à une autre légende, celle de la maladie de l’empereur romain Vespasien.

Un pèlerin (dans certaines légendes, il s'agit de l’ange Gabriel déguisé ainsi), raconte à Vespasien qu'il a vu en Judée un prophète ayant accompli de nombreux miracles. Bien que ce prophète, Jésus, soit mort, Vespasien peut être guéri s’il touche quelque chose lui ayant appartenu de son vivant. Il envoie ses hommes à la recherche d’un tel objet à Jérusalem. Sainte Véronique l’apprend (ou est prévenue par Gabriel) et se rend chez Vespasien pour lui apporter son voile.

Dans la légende de Joseph de Boron, Joseph d’Arimathée transmet le Saint Calice à son beau-frère (Hébron, ou Bron), époux de sa sœur (Enygeus), qui le transmet à son tour à son fils, Alain, qui le transporte aux Vaux d'Avaron, un endroit inconnu que certains interprètent comme étant l'île d’Avalon, elle même identifiée à Glastonburry.

(Citation de Robert de Boron :
A son veissel et si l'a pris,
Et lau li sans couloit l'a mis,
Qu'avis li fu que mieuz seroient
Les goutes ki dedenz cherroient

Qu'ès vaus d'Avaron s'en ira
Et en ce païs demourra

Enygeus par non l'apeloit;
Et sen serourge par droit non,
Quant vouloit, apeloit Hebron)

Cela dit dans d'autres légendes Joseph d'Arimathée transmet le Saint Calice à son propre fils, Josephé (Josephus).

[modifier] Symbolisme du Graal

[modifier] Le Graal, symbole de quête et d'inaccessibilité

Le Graal est un objet mystérieux, et presque magique :

  • C'est un objet caché : personne ne l'a vu et il n'aura réellement accompli son rôle qu'après avoir été retrouvé ;
  • C'est un objet sacré aux pouvoirs puissants : seul un être pur pourra le trouver et en prendre possession.

Pourtant tous les chevaliers le cherchent, et le monde n'aura de paix qu'après sa découverte, mais, paradoxalement, c'est à celui qui ne le cherchait pas qu'il sera donné de le trouver, selon Wolfram. On peut ainsi donner plusieurs interprétations à la quête des chevaliers :

  • L'énergie dépensée et les épreuves rencontrées font grandir ou révèlent les qualités des chevaliers de la Table Ronde, éventuellement leur permettent d'en acquérir de nouvelles ; il s'agit donc d'une quête initiatique et de révélation personnelle.
  • La recherche d'un objet sacré comme but dans la vie, et même au risque de sa vie, montre que la finalité peut être plus importante que sa propre existence (vision chrétienne de la vie terrestre, vécue comme un passage avant un monde meilleur).
  • Le saint Graal déposé par un chevalier au centre de la Table Ronde, lieu de rencontre des puissants du royaume, marque symboliquement l'instauration du christianisme grâce aux pouvoirs temporels (politiques ou militaires) ; il montre aussi la primauté du religieux sur le temporel, puisqu'il justifie les efforts accomplis par les chevaliers.


La quête du Graal prend aussi un autre sens moderne beaucoup plus concret pour décrire un objectif difficilement réalisable, mais qui apportera au monde des nouvelles connaissances inestimables ou bien un pouvoir sur la matière inusitée. Ainsi, en physique, on qualifie la théorie de grande unification de « Graal des physiciens ». Encore, la compréhension du mécanisme par lequel les gènes contrôlent la physionomie des organes serait le « Graal des généticiens ».

[modifier] Sectes profitant de la fascination pour le Graal

L'aspect magique et symbolique du Graal favorise l'interprétation et fascine de nombreux groupes qui y recherchent une signification mystique, ésotérique (voir la pléthore de forums sur Internet actuellement consacrés au Graal).

Notamment, la Commission parlementaire sur les sectes en France a identifié en 1995 le “Mouvement du Graal en France” (site web : http://www.graal-france.net) (de 500 à 2000 adeptes selon les Renseignements généraux) et “l’Ordre du Graal ardent” (de 50 à 500 adeptes).

[modifier] Interprétations allégoriques

Dans les années 1980, Henry Lincoln, Michael Baigent et Richard Leigh donnent une interprétation toute personnelle du Graal dans leur essai L'Énigme sacrée. Selon eux, le Graal serait une métaphore pour désigner une descendance cachée qu'aurait eu Jésus, du fait d'une supposée union avec Marie-Madeleine (Saint-Graal serait en l'occurrence une déformation de Sangréal signifiant « sang royal », dans le sens de « lignée royale ») ou, par métonymie, Marie-Madeleine elle-même en sa qualité de « porteuse » de cette descendance (la fonction du Graal à « recueillir le sang du Christ » étant en cela censée arborer un statut de métaphore).
Cette interprétation sera notamment reprise par Lynn Picknett et Clive Prince pour leurs travaux publiés en 1997 sous le titre de La Révélation des Templiers, et par Dan Brown dans son roman Da Vinci Code où il laisse un hommage caché à Michael Baigent et Richard Leigh, à travers le sir Leigh Teabing; Leigh etant le nom de l'un et Teabing, un anagramme de Baigent.

Une autre interprétation a été proposée par Jean Markale mais est controversée : pour lui le terme médiéval Sangréal peut se lire "San gréal" (saint graal, la lecture habituelle) mais aussi "Sang réal" (sang royal), ce qui établirait un lien avec la notion de dynastie royale (celle du roi Pellès).

[modifier] Adaptations modernes de la légende

[modifier] Lieux rattachés au Graal

[modifier] Reliques du Saint Calice

[modifier] Lieux en rapport avec Munsalwäsche et le château du Graal

[modifier] Château de Montségur

En 1940, sur les ordres d'Heinrich Himmler, le capitaine Günter Alquen et une vingtaine de soldats SS, ont cherché le Graal au Château de Montségur et à Montserrat. L'association de Montségur (bastion cathare) au graal est en fait due à une confusion étymologique : Dans son Parzival, Wolfram von Eschenbach place le chateau du roi Pellès sur le Munsalwäsche, et les allemands croyaient à tort que Montségur en était la signification et le lieu. La traduction précise de Munsalwäsche est Mont Sauvage ou Mont du Salut ce qui, on peut le voir, n'a rien à voir avec Montségur.

[modifier] Œuvres s'inspirant de la quête du Graal aux XXe et XXIe siècles

En s'inspirant librement de la mythologie celtique, un écrivain et linguiste anglais, J.R.R. Tolkien, publia en 1954 un des best-sellers mondiaux, Le Seigneur des Anneaux. On y retrouve de nombreux éléments des légendes arthuriennes (monde de type médiéval, magie, combat du Bien et du Mal). Mais surtout le livre est structuré autour d'une quête, comme celle des chevaliers d'Arthur ; en l'occurrence, il s'agit, à travers moult épreuves, d'apporter un objet magique à un endroit précis où il pourra être détruit et ainsi donner la paix au monde.

Dans les années 1970 apparaissent de nombreux jeux qui font référence à cette notion de quête surnaturelle. Le plus célèbre, et un des premiers, est le jeu de rôle américain Donjons et Dragons : une assemblée de joueurs part en quête d'un objet, d'une personne. Chacun tient le rôle d'un personnage précis : chevalier, magicien, elfe, etc. Un meneur de jeu dévoile petit à petit les multiples épreuves à affronter avant d'arriver au but. Débarrassé de tout contexte religieux, l'intérêt du jeu se situe dans l'infinie variété des quêtes construites à partir d'une trame de base, avec ses scénarios et ses personnages stéréotypés.

L'évolution la plus récente est la transposition des jeux de quête sur ordinateur, permettant de jouer seul avec l'ordinateur pour « maître du jeu » et de profiter de ses capacités graphiques et sonores pour représenter des mondes imaginaires et gérer des scénarios complexes.

Ces jeux ont été adaptés depuis à de nombreuses situations : toutes les grandes civilisations, réelles ou imaginaires, ont été mises à contribution. Mais ce n'est pas un hasard si les premières versions se situaient dans un monde féodal où la magie joue un grand rôle : inventées par des Anglo-Saxons imprégnés de légendes arthuriennes, les quêtes modernes réactualisent une trame légendaire du VIe siècle, comme Chrétien de Troyes l'avait déjà fait au XIIe siècle. N'est-ce pas un bel exemple de mythe intemporel ?

[modifier] Références et notes

  1. Michel Roquebert, Les Cathares et le Graal, Éditions Privat Toulouse, 1994, p. 70
  2. Michel Roquebert, Les Cathares et le Graal, Éditions Privat
  3. Catharisme et Chrétienté, José Dupré, La Clavellerie


[modifier] Bibliographie

  • Dictionnaire des mythes littéraires, sous la direction de Pierre Brunel, Éditions du Rocher, 1998. Notamment l’article de Jean-Louis Backes « Le Graal », p 675-687 et celui de Pierre-François Kaempf, « Parsifal », p 1150-1154.
  • Lumière du Graal, René Nelli éd., Paris, Les Cahiers du Sud, 1951.
  • Georges Bertin, 'La quête du saint Graal et l'Imaginaire', Corlet, 1997, et La Pierre et le Graal, Vega, 2006.
  • Jean Frappier : Autour du Graal, Genève, Droz, 1977.
  • Jean Marx : La Légende arthurienne et le Graal, Paris, PUF, 1952.
  • Claude Lévi-Strauss : De Chrétien de Troyes à Richard Wagner, dans Parsifal, L’Avant-Scène Opéra n°213.
  • Jean-Jacques Vincensini : Pensée mythique et narrations médiévales, Paris, Champion, 1996.
  • Werner Greub, La Quête du Graal, Wolfram von Eschenbach et la réalité historique, Éditions Anthroposophiques Romandes, Genève 2002
  • Wolfram von Eschenbach, Parzival, 2 tomes, Éditions Aubier Montaigne, Paris 1977
  • Chrétien de Troyes, Perceval ou le Roman du Graal, Éditions Gallimard Folio, Paris 1974
  • Otto Rahn, Croisade contre le Graal, (1933), Éditions Philippe Schrauben, 1985
  • Antonin Gadal, Sur le Chemin du Saint-Graal, Rozekruis-Pers, Haarlem
  • Michel Roquebert, Les Cathares et le Graal, Éditions Privat, Toulouse 1994
  • Jean Markale, L'Enigme du Saint Graal, Éditions du Rocher, 2005
  • Au delà du Code Da Vinci, Marie Madeleine et ses descendants, le grand secret des Templiers, le Saint Graal, René Chandelle, Ed. Exclusif (2006) ISBN 2848910550
  • Marie Madeleine et le Saint Graal, Margaret Starbird, Ed. Exclusif (2006) ISBN 2848910518
Portail de la littérature – Accédez aux articles de Wikipédia concernant la littérature.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens connexes

[modifier] Liens externes

Wikimedia Commons propose des documents multimédia sur le Graal.
Le Wiktionnaire possède une entrée pour « Graal ».
Static Wikipedia 2008 (no images)

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - en - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -

Static Wikipedia 2007 (no images)

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - en - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -

Static Wikipedia 2006 (no images)

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -

Sub-domains

CDRoms - Magnatune - Librivox - Liber Liber - Encyclopaedia Britannica - Project Gutenberg - Wikipedia 2008 - Wikipedia 2007 - Wikipedia 2006 -

Other Domains

https://www.classicistranieri.it - https://www.ebooksgratis.com - https://www.gutenbergaustralia.com - https://www.englishwikipedia.com - https://www.wikipediazim.com - https://www.wikisourcezim.com - https://www.projectgutenberg.net - https://www.projectgutenberg.es - https://www.radioascolto.com - https://www.debitoformtivo.it - https://www.wikipediaforschools.org - https://www.projectgutenbergzim.com