CLASSICISTRANIERI HOME PAGE - YOUTUBE CHANNEL
SITEMAP
Audiobooks by Valerio Di Stefano: Single Download - Complete Download [TAR] [WIM] [ZIP] [RAR] - Alphabetical Download  [TAR] [WIM] [ZIP] [RAR] - Download Instructions

Make a donation: IBAN: IT36M0708677020000000008016 - BIC/SWIFT:  ICRAITRRU60 - VALERIO DI STEFANO or
Privacy Policy Cookie Policy Terms and Conditions
Final Fantasy - Wikipédia

Final Fantasy

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Vous avez de nouveaux messages (diff ?).
Pour les articles homonymes, voir Final Fantasy (homonymie). 

Logotype de la série de jeux vidéo de rôle japonaise Final Fantasy.
Agrandir
Logotype de la série de jeux vidéo de rôle japonaise Final Fantasy.

Final Fantasy (du japonais ファイナルファンタジー Fainaru Fantajii) est une série de jeux vidéo de rôle (RPG) produite par Square Enix (originellement Square) initiée par Hironobu Sakaguchi en 1987 au Japon sur la console NES avec le jeu Final Fantasy I. Depuis, la licence évolue en parallèle avec chaque génération de console de salon, quelquefois adaptée sur d'autres plateformes comme l'ordinateur ou les téléphones portables et se diversifie dans les domaines du film en images de synthèse et de l'anime.

La série est distribuée en Amérique du Nord, en Europe et en Australie sur de nombreuses consoles, incluant la NES, le MSX2, la Super Nintendo, la PlayStation, la WonderSwan Color, la PlayStation 2, les PC, le Game Boy Advance, le GameCube et sur différents modèles de téléphones mobiles. Des jeux à venir seront disponibles pour la Nintendo DS, la PSP, la Playstation 3 et la Wii. En 2005, pour l'Europe, onze jeux étaient sortis pour la série originale ainsi que plusieurs jeux hors-série et dérivés.

La franchise s'est vendue à plus de 60 millions d'unités à travers le monde et est depuis Final Fantasy VII une série majeure et mondialement connue par les pratiquants du jeu vidéo, puis par le grand public avec la sortie au cinéma de Final Fantasy : les Créatures de l'esprit.

Capture d'écran de Final Fantasy I (JAP) en plein combat.
Agrandir
Capture d'écran de Final Fantasy I (JAP) en plein combat.
Capture d'écran de Final Fantasy XII (JAP) en plein combat.
Agrandir
Capture d'écran de Final Fantasy XII (JAP) en plein combat.

Sommaire

[modifier] Vue d'ensemble

[modifier] Genèse de la série

Square Co., Ltd. entre dans l'industrie du jeu vidéo japonaise en plein milieu des années 1980, développant des jeux pour le Famicom Disk System (FDS) de Nintendo, un périphérique à base de disquettes pour le Family Computer (Famicom, connu internationalement sous le nom de Nintendo Entertainment System, ou NES). En 1987, un déclin d'intérêt vis-à-vis du FDS met la compagnie au bord de la faillite. Au même moment, un concepteur de jeux vidéo de Square, Hironobu Sakaguchi, commence à travailler sur un nouveau jeu de rôle fantaisiste pour le Famicom à base de cartouches, inspiré en partie par le succès de la compagnie rivale Enix avec leur jeu Dragon Quest et par les AD&D et autres Ultima en versions simplifiés sur PC. Assurés que ce projet serait le dernier avant de mettre la clé sous la porte, Square l'a nommé : Final Fantasy (traduisible par Dernière Fantaisie). Contre toute attente, le jeu rencontre un large succès et sauve la compagnie de la faillite en lui redonnant un second souffle. Ceux qui furent derrière Final Fantasy I comptent aujourd'hui parmi les figures les plus connues du jeu vidéo : Yoshitaka Amano, responsable du design, aujourd'hui artiste reconnu à l'extérieur du jeu vidéo, Nobuo Uematsu, un compositeur, et Hironobu Sakaguchi qui dirige l'équipe.

Final Fantasy I est traduit en anglais et sort aux États-Unis, où le succès est moins important qu'au Japon. Square se met alors à travailler sur une suite qui contrairement à une suite habituelle, se déroule dans un univers entièrement différent, bien que toujours d'inspiration médiéval fantastique. Cette approche inhabituelle quant aux suites se maintient tout au long de la série, et chaque Final Fantasy apporte un nouveau monde et un nouveau système de gameplay. Plusieurs éléments et thèmes se répètent à travers la série, mais il n'y aura pas de suite directe avant la sortie de Final Fantasy X-2 en 2003. Depuis, d'autres Final Fantasy on eu droit à une suite directe. Final Fantasy VII fut celui en ayant le plus. Il y eu d'abord Advent Children (Film d'animation qui se déroule 2 ans après le jeu) Puis Dirge of Cerberus (Jeu de tir à la troisième personne) ou l'on raconte l'histoire de l'un des personnages, 3 ans plus tard, il y aura encore d'autre jeux dérivés de Final Fantasy VII soit : Before Crisis et Crisis Core qui se déroulent avant le premier opus de Final Fantasy VII.

Plusieurs éléments originalement introduits dans la série ont fait leur chemin dans d'autres titres de Square, en particulier dans deux des autres franchises majeures telles que Saga Frontier ou Seiken Densetsu (Secret of Mana en dehors du Japon).

[modifier] Thèmes communs

Des aéronefs apparaissent dans chaque Final Fantasy, ici dans Final Fantasy IV.
Agrandir
Des aéronefs apparaissent dans chaque Final Fantasy, ici dans Final Fantasy IV.

Même si chaque histoire de Final Fantasy est indépendante, plusieurs thèmes et éléments du gameplay sont récurrents dans la série. Que ce soit pour la forte influence de l'histoire, la littérature, la religion et la mythologie sur le scénario et à la réapparition fréquente de certains monstres et objets, ces éléments partagés donnent un cadre unifiant à la série. Parmi les objets clés et concepts qui sont apparus dans plus d'un Final Fantasy, sont les plus récurrents :

  • Les aéronefs — Il s'agit d'un moyen de transport volant présent dans chaque épisode de la série (sous diverses appelations comme Airship, BlackJack, Falcon, Highwind (Hautvent en français), Ragnarok (Hydre en français) ou Hilda Garde (Hildegarde en français) et qui permet de voyager à volonté dans l'univers de chaque jeu sans aucune contrainte topographique. Dans plusieurs jeux, notamment Final Fantasy IV et Final Fantasy IX, la présence de dirigeables est un élément central de l'histoire.
  • Les classes et le système de métiers — Les classes de personnages jouables comprennent (entre autres) le Guerrier, les Mages Blancs, Noirs, Rouges et Bleus, le Moine, le Voleur, et le Mime. Dans Final Fantasy I, le joueur doit attribuer à ses personnages une classe qu'ils garderont jusqu'à la fin de la partie. Additionnellement, plusieurs jeux de la série (Final Fantasy III, Final Fantasy V et Final Fantasy Tactics) utilisent un système de métiers permettant au joueur de changer de classe entre les combats. Dans Final Fantasy X-2, le système de « Vetisphère » permet également au joueur de changer de classe au cours du combat. Dans les jeux où le joueur n'a pas l'option de choisir la classe de ses personnages (Final Fantasy IV et Final Fantasy VI), celle-ci joue souvent un rôle important dans l'histoire. Dans les derniers opus non-online de la série (après le VI), le joueur n'a pas à choisir de classe pour ses personnages, mais il peut tendre vers un but en les faisant évoluer en conséquence, c'est particulièrement flagrant dans le X, ou le système d'évolution permet de faire des choix tactiques (le XII sera apparement sur le même schéma).
  • Les types de magie — La magie dans la série est généralement divisée en diverses écoles nommées d'après une couleur. La magie blanche et la magie noire représentent respectivement les magies de défense/guérison et d'attaque. La magie rouge incorpore les deux premières mais avec un effet réduit. Parmi les additions plus récentes, il y a la magie bleue (parfois appelée Lore (Savoir) ou Enemy Skill (Compétences des ennemis), qui incorpore des attaques spéciales apprises des différents monstres rencontrés. Pour finir, il existe aussi la magie de l'espace et du temps qui inclut des incantations affectant la mobilité relative comme Haste (Rapidité), Slow (Lenteur) et Warp (Téléportation).

Dans Final Fantasy VII, les magies sont gérées à partir de la Materia, une concentration de l'énergie magique de Gaïa, la planète.

  • Les altérations d'état et les remèdes — Les personnages dans Final Fantasy sont normalement sujets à des « altérations d'état » qui causent des effets handicapants, incluant le silence, l'empoisonnement, la pétrification et la confusion. Bien qu'ils soient présents dans d'autres jeux de rôle pour console, Final Fantasy a aussi une liste traditionnelle d'objets utilisés pour guérir ces altérations ; par exemple, Echo Screen (Écran Écho) soigne le silence et Soft (Doux) soigne la pétrification.
  • Certaines créatures ou monstres — Le deuxième épisode a donné le jour à une créature mi-poulet, mi-autruche appelée Chocobo (qui provient d'une friandise japonaise appelée chocoball où figurait un oiseau sur l'emballage) qui sert bien souvent de moyen de transport au cours du jeu. Les Chocobos apparaissent dans presque chaque jeu de la série. Récurrents également sont les Mogs (Moogles en anglais, Moguri en japonais (contraction de Mogura et Koumori, respectivement taupe et chauve souris)). Il s'agit de petites créatures intelligentes qui apparaîtront pour la première fois dans Final Fantasy III. Dans Final Fantasy VI, le Moogle est un personnage à part entière dans votre équipe. Dans Final Fantasy VII, leur rôle est quasi inexistant (ils n'apparaissent que dans un mini-jeu). Ils ne font que de brèves apparitions dans Final Fantasy VIII (sous la forme d'une invocation cachée débloquée grâce au chocobo world) et dans Final Fantasy X (ils ne sont plus que des armes pour Lulu), et reviennent dans Final Fantasy IX où ils ont un rôle bien plus important puisqu'ils feront office de points de sauvegarde, et dans Final Fantasy XI où ils ont une fonction d'intendance dans les « Mog House » (maisons de Mogs) servant d'appartement aux joueurs. Certaines familles de monstres comme les gobelins, les Tomberrys et les Pampa s appelé Cactuar dans la version américaine reviennent fréquemment dans les différents épisodes, généralement dans les phases de combat. Dernièrement, les « invocations » : par invocation, comprenez magie surpuissante mettant en scène une créature légendaire souvent associée à un élément de la nature (feu, glace, électricité, etc.). Les mêmes « divinités » se retrouvent depuis Final Fantasy III : Ifrit, Shiva, Ramuh, Leviathan, Titan, Odin, Carbuncle et Bahamut pour citer les plus récurrents. Ces invocations jouent un rôle plus ou moins important dans le scénario selon les épisodes et font intégralement partie de la série. Au cours de la série, ils ont été appelés Espers, Summons (Invocations), Guardian Forces (G-Forces ou GF), Eidolons et Aeons (Chimères).
  • Les noms des personnages — Un personnage appelé Cid est présent dans tous les jeux de la série depuis Final Fantasy II. Bien qu'il ne soit jamais le même individu, il est habituellement présenté comme propriétaire, créateur et/ou pilote d'avions ou autres aéronefs. Le film Final fantasy, les créatures de l'esprit avait aussi un personnage appelé Sid, probablement une alternative au nom « Cid » plus commun. Similairement, des personnages appelés Biggs et Wedge (hommages aux personnages de Star Wars, Biggs Daklighter et Wedge Antilles) sont apparus dans Final Fantasy V jusqu'à Final Fantasy X-2 (inclusivement).
  • Les cristaux — La plupart des Final Fantasy font une référence obscure à des cristaux correspondants à chaque force élémentale naturelle (le feu, l'eau, la terre, l'air). L'histoire de Final Fantasy I, Final Fantasy II, Final Fantasy III, Final Fantasy IV, Final Fantasy V, Final Fantasy Mystic Quest, Final Fantasy IX, Final Fantasy XI, Final Fantasy Crystal Chronicles et Final Fantasy Tactics Advance tourne autour de ces cristaux. Le but de "votre" adversaire est en général de s'approprier ces cristaux et utiliser leur pouvoir pour dominer le monde, mais qu'il faudra contrecarrer. Final Fantasy VI possède aussi des cristaux mais ils ne régissent pas les mêmes pouvoirs.
  • La rébellion — Parlant de l'histoire, plusieurs épisodes de la série parlent de rébellion contre une puissance économique, politique ou religieuse. Par exemple, l'histoire de Final Fantasy II implique une révolte contre l'empereur de Palamecia, Final Fantasy VI commence avec une résistance contre le règne de l'empereur Gestahl, l'histoire de Final Fantasy VII commence avec une attaque contre la ShinRa Corp. et Final Fantasy X a pour but de révéler la vrai nature de la religion de Yu-Yevon.
  • La théorie du cycle des vies — Apparu avec Final Fantasy VII, la théorie du cycle des vies est une théorie élaborée par Hironobu Sakaguchi qui consiste à dire que chaque être vivant qui meurt « retourne » à la planète qui de nouveau recréera une vie à partir de cette « âme ». Cette théorie se retrouve dans de nombreux éléments de la série et est également un lien entre quelques épisodes. Il est notamment utilisé aussi dans les épisodes IX et X et le film Final Fantasy : les Créatures de l'esprit.

[modifier] Design

Yoshitaka Amano a conçu les personnages pour les six premiers jeux Final Fantasy ainsi que les illustrations du neuvième.
Agrandir
Yoshitaka Amano a conçu les personnages pour les six premiers jeux Final Fantasy ainsi que les illustrations du neuvième.

Le design artistique, incluant l'aspect des personnages et des monstres, a été conçu par l'artiste Japonais de renom, Yoshitaka Amano, de Final Fantasy I à Final Fantasy VI. Après son départ, Tetsuya Nomura est venu le remplacer jusqu'à Final Fantasy X à l'exception de Final Fantasy IX où les personnages furent conçus par Shukou Murase, Toshiyuki Itahana et Shin Nagasawa. Akihiko Yoshida, qui a été le concepteur des personnages de Final Fantasy Tactics et de Vagrant Story, un autre jeu produit par Square, a été annoncé comme reprenant son travail pour Final Fantasy XII.

En octobre 2003, Kazushige Nojima, le principal écrivain des scénarios de la série, a quitté Square Enix pour former sa propre compagnie, Stellavista. Il continue néanmoins à écrire des scénarios pour la firme, même si ce n'est plus en interne. Il a partiellement ou entièrement écrit les histoires de Final Fantasy VII, Final Fantasy VIII, Final Fantasy IX, Final Fantasy X et Final Fantasy X-2, ainsi que le scénario de Final Fantasy VII: Advent Children, le dernier long métrage en date des studios Square Enix.

[modifier] Musique

Nobuo Uematsu est le compositeur des pièces musicales de Final Fantasy I jusqu'à Final Fantasy XI (en ce qui concerne Final Fantasy XII, il n'en a écrit que le thème principal). Il est le compositeur en chef de la musique des Final Fantasy jusqu'à sa démission en novembre 2004. Sa musique a joué un grand rôle dans la popularité du jeu à l’étranger. Aux Jeux Olympiques d'été de 2004, le duo américain de natation synchronisée constitué de Alison Bartosik et Anna Kozlova a été récompensé par la médaille de bronze suite à sa performance sur la musique de Final Fantasy VIII. Uematsu est aussi impliqué dans un groupe rock nommé "The Black Mages", qui a sorti deux albums des musiques de Final Fantasy en versions ré-arrangées. Les autres compositeurs ayant travaillé sur la série principale sont Masashi Hamauzu et Junya Nakano pour Final Fantasy X, Naoshi Mizuta et Kumi Tanioka pour Final Fantasy XI et enfin Hitoshi Sakimoto pour Final Fantasy XII.

Les bandes sonores de Final Fantasy et les partitions de musique sont en demande grimpante chez les admirateurs non-Japonais et ont été interprétées par l’Orchestre symphonique de Londres. Le 17 novembre 2003, Square Enix U.S.A a lancé une station de radio America Online dédiée à la musique de la série Final Fantasy, ayant les pistes complètes de Final Fantasy XI en addition à des prélèvements de Final Fantasy VII à Final Fantasy X. Plusieurs sites sur Internet offrent des interprétations de pièces musicales de Final Fantasy généralement au format MIDI.

Un concert orchestral de la musique de Final Fantasy a été donné le 10 mai 2004 au Walt Disney Concert Hall aux États-Unis par l'orchestre philharmonique de Los Angeles. Ce concert a été guichet fermé pendant trois jours. La prestation suivante s'est faite le 19 février 2005 à Rosemont, Illinois par le Chicagoland Pops Orchestra puis, en 2005, le concert "Dear Friends" fut en tournée aux USA. De la musique de Final Fantasy a été performée pour la première fois hors du Japon lors du Symphonic Game Music Concert en Allemagne.

Même si les musiques durant les jeux offrent une grande variété, il y a quelques thèmes fréquemment réutilisés. Les jeux débutent souvent avec un morceau appelé Prelude, qui était un simple thème arpeggio dans les premiers jeux et enrichi pour les sorties récentes. Certains prétendent à tort que le Prelude est basé sur le premier prélude du premier livre du Clavier Bien Tempéré de Jean-Sébastien Bach. Les séquences de combat qui terminent en victoire dans les dix premiers épisodes de la série sont accompagnés d'une fanfare victorieuse qui commence à chaque fois par la même séquence de neuf notes et est devenue l'une des pièces de musique les plus reconnues de la série. D'autres pièces mémorables pourraient être le Chocobo theme, le Moogle theme et une pièce appelée "Epilogue" qui joue normalement durant le générique de fin.

Article lié : Liste des albums de musique de Final Fantasy

[modifier] Histoire et présentation de la série

[modifier] Une volonté expansionniste pour sortir l'entreprise de la crise

Un bon début au Japon

Après le succès de Final Fantasy I en 1987, Square sort deux nouveaux opus durant les trois années suivantes appelés Final Fantasy II et Final Fantasy III, également pour Famicom. Sur l'écran principal de jeu, une petite représentation en sprite du chef de file était le maximum qui pouvait être affiché pour les personnages à cause des limitations graphiques de la NES alors que, durant les séquences de combat, des versions complètes de tous les personnages étaient affichées en perspective de côté. À cause du faible engouement des joueurs américains pour le premier opus, ces deux épisodes ne furent pas traduits et restèrent au Japon, où ils eurent également un gros succès. Cependant Square restait toujours dans l'ombre de son concurrent Enix et de sa série Dragon Quest dont trois autres épisodes virent le jour sur la même console.

À la conquête du marché mondial

Square amorce le développement du quatrième épisode de sa série fétiche sur Famicom, mais Nintendo ayant sorti une nouvelle console bien plus performante, la Super Nintendo, le développement se poursuivit sur cette nouvelle console. Les épisodes IV, V et VI affiche donc des graphismes et des effets mis au goût du jour, ainsi qu'un son et une musique de plus grande qualité que ses prédécesseurs. Avec Final Fantasy IV, Square apporte une innovation de taille qui va marquer la nouvelle génération de jeux de rôle sur console: l'ATB ou Active Time Battle, qui permet de dynamiser le principe des jeux de rôle. Ce système sera conservé pour tous les épisodes de la série jusqu'au dixième. Le quatrième épisode bénéficie lui aussi d'une traduction anglaise et sort aux États-Unis sous le nom de Final Fantasy II pour des raisons de continuité, les épisodes II et III n'étant jamais parus ailleurs qu'au Japon, d'où une grande confusion avec le titrage (c'est pourquoi on parle parfois de Final Fantasy II US et Final Fantasy II J, le « J » et le « US » étant là pour préciser qu'il s'agit respectivement de la numérotation japonaise et américaine). Ce quatrième épisode, dont la difficulté et la complexité ont été revues à la baisse pour les américains, déclenche des passions chez eux, mais les ventes ne sont toujours pas un réel succès face aux raz de marée déclenchés par les sorties des Final Fantasy et Dragon Quest au Japon. Final Fantasy IV est le dernier de la série à utiliser le kana pour les versions japonaises comme il était l'habitude depuis le premier Final Fantasy. La plupart des dialogues n'étaient que des blocs de texte, rendant la tâche compliquée pour les plus vieux joueurs et les étrangers apprenant le japonais. Finalement, dans Final Fantasy V, les jeux commencent à utiliser le kanji. Cette tendance se poursuivra dans Final Fantasy VI et continuera par la suite à rendre les jeux de la série plus érudibles.

Un début timide sur le marché étranger

Suite au modeste succès de Final Fantasy II aux États-Unis, le cinquième épisode ne dépassera pas les frontières du Japon. À la place, les américains auront droit à un Final Fantasy édulcoré baptisé « Mystic Quest Legend » qui reprend le moteur de jeu de Final Fantasy IV mais reste un jeu simple avec un scénario peu développé. Ce jeu verra également le jour en Europe, mais son succès très mitigé ne marquera pas.

L'appel des fans étrangers

À l'inverse, des pétitions seront signées pour que Final Fantasy V soit importé aux États-Unis, mais en vain, le sixième épisode étant déjà terminé. Final Fantasy VI, sorti en 1994 sur Super Nintendo, se voit traduit en anglais et apparaît sur le marché américain sous le nom de Final Fantasy III avec quelques changements mineurs par rapport à la version japonaise. C'est maintenant au tour des Européens de signer des pétitions pour une importation de cet épisode, mais les traductions seront longtemps repoussées, et finalement Final Fantasy VI ne sera jamais importé en Europe avant 2002, où elle sort sur la Playstation de Sony avec une démo de Final Fantasy X.

[modifier] Un choix de console

Après ce sixième épisode ayant fait l'unanimité comme étant le meilleur RPG jamais sorti, c'est au tour de la génération de consoles 32 bits de voir le jour. Nintendo décide de prendre ses concurrents principaux Sega et Sony à contrepied et de travailler sur une console 64 bits qui ne supporte pas le lecteur CD mais reste sur support cartouche (qui avait l'avantage de réduire les temps de chargement des CDs). Square tente une démo d'un hypothétique Final Fantasy sur Nintendo 64. Le support cartouche ayant trop peu de mémoire et coûtant trop cher, Square décide finalement de se tourner vers la concurrence sur la PlayStation de Sony pour son support CD et rompt donc son contrat avec Nintendo.

[modifier] La volonté d'élargir le public

Un succès controversé

C'est donc en 1997 que sort Final Fantasy VII, sur 3 CD, pour la première fois sur une console qui n'appartient pas à Nintendo. C'est l'épisode qui représente encore aujourd'hui les meilleures ventes de la société. Cet épisode sera traduit dans plusieurs langues et exporté vers les États-Unis comme en Europe et sous le même nom... C'est Tetsuya Nomura qui viendra remplacer Yoshitaka Amano pour le design, son style étant plus adapté aux univers en 3D. Cet épisode se veut plus sombre que les précédents et change radicalement des autres en proposant un univers plus futuriste. Les graphismes pour les personnages et le monde du jeu sont maintenant totalement en 3D sur des fonds pré-rendus. Ce nouvel opus comporte également des scènes vidéo (cinématiques) intégralement en 3D pour la première fois (ce qui explique les 3 CDs), qui feront le succès des nouveaux épisodes. Cependant, les vidéos de Final Fantasy VII manquent souvent de consistance, avec les personnages apparaissant très petits et peu voyants dans une scène et extrêmement détaillés dans la suivante. C'est également un épisode qui déclenchera de vives protestations au sein de la communauté de fans, qui le jugent, bien souvent, moins bon que Final Fantasy VI, ou qui regrettent simplement le passage de la 2D à la 3D. Malgré cela, de très nombreuses passions sont nées de cet épisode; les attentes des fans pour les prochains épisodes sont donc désormais différentes, et Square ne pourra plus contenter tout le monde...

Un jeu sortant de la gamme

Une autre équipe travaille parallèlement sur un autre jeu avec un système légèrement différent de la série, il s'agit de Final Fantasy Tactics, qui sort peu après Final Fantasy VII, cet épisode est un T-RPG ou Tactical-RPG. Celui-ci a de particulier le fait que les déplacements sont possibles durant les phases de combat, ce qui donne une dimension plus tactique (un peu comme un jeu d'échecs) au jeu. Comme la seule interaction hors des combats était commandée par menu, les concepteurs n'ont pas vu l'utilité de faire le jeu tout en 3D. Les personnages sont donc des sprites évoluant dans un univers en 3D isométrique. Cet épisode fut un succès mais n'a pas été exporté vers l'Europe, au contraire du VIIème opus.

Des changements radicaux, peut être trop novateurs ?

En 1999, Square lance ce qui deviendra le plus controversé de tous les épisodes, Final Fantasy VIII. La société a voulu un épisode plus orienté vers le personnage principal de son histoire ainsi qu'un système de jeu novateur, que certains adulent et d'autres détestent. Le huitième volet est selon les spécialistes du genre le plus aboutis de la serie, peut être qu'il fut en avance sur son temps? Cet épisode ne laisse en tous cas pas indifférent. Tetsuya Nomura confirmera ses talents de designer sur cet épisode. Les graphismes sont plus photo-réalistes et les séquences vidéos, encore une fois intégralement en 3D, utilisent une technique où le personnage est affiché sur le dessus pendant que la vidéo joue en arrière-plan.

Un retour en arrière

En 2000, Final Fantasy IX voit le jour; c'est le dernier épisode sur la PlayStation de Sony et également un épisode plus nostalgique. L'ambiance se voudra Heroic Fantasy et non futuriste. Les nombreux fans des anciens épisodes sont rassurés par cet épisode qui comble nombre de leurs attentes, mais cet épisode décevra aussi de par son côté peu novateur. Mais le côté nostalgique était le but avoué des développeurs.

[modifier] Les échecs ou les succès en demi-teinte

Le film, un projet colossal

C'est la même année qu'aboutira un travail long de trois ans, avec la sortie du film Final fantasy: les créatures de l'esprit au cinéma. Le film est une véritable prouesse technique, utilisant des technologies inédites pour l'époque, mais ne rencontre pas le succès escompté par les dirigeants de Square. Le coût des acteurs en images de synthèse est trop élevé et les fans de la série ne ressentent pas la présence de l'univers de Final Fantasy, se sentant en quelque sorte trahis. La société traverse alors une crise économique grave comme avant le lancement du premier Final Fantasy.

Des améliorations techniques

En 2001, Final Fantasy X voit le jour sur la PlayStation 2, toujours de Sony et sur support DVD. L'épisode marque un tournant de plus dans la série puisqu'il voit l'apparition du doublage pour les scènes de dialogue, assuré par des acteurs, chose qui n'avait pas encore été vue jusque là dans un Final Fantasy. Cet épisode voit également un bouleversement au niveau musical, puisque Nobuo Uematsu partage l'affiche en ce qui concerne les compositions avec Junya Nakano et Masashi Hamauzu qui ont déjà contribué aux compositions musicales d'autres jeux. L'ambiance sonore radicalement différente vient se coupler avec l'environnement entièrement en 3D de cet épisode et des vidéos rendues en temps réel au lieu de cinématiques, ce qui n'empêche pas ces dernières d'être encore présentes pour les scènes importantes.

Un changement de concept

En 2002, c'est au tour de Final Fantasy XI de voir le jour, un épisode encore très controversé puisqu'il ne s'agit pas d'un Final Fantasy classique mais d'un MMORPG (Massive Multiplayer Online Role Playing Game). Ce concept plutôt adapté aux jeux de rôle sur PC vient apporter un changement radical à la série. Plus de personnage imposé, le jeu se joue sur Internet avec d'autres joueurs.

Il est important de noter qu'à ce moment là, Square avait déjà vendu 19,2% des parts de la société à Sony, mais s'était légèrement refait grâce aux ventes exceptionnelles de Final Fantasy X aux États-Unis.

[modifier] La fin de l'entreprise : le début d'une nouvelle

Avec toutes ces difficultés financières, Square est contrainte de fusionner avec son éternel rival, à savoir Enix (fort de son immense succès commercial avec Dragon Quest VII), au sein d'une nouvelle société rebaptisée Square-Enix. C'est sous ce nouveau logo que naîtront les futurs épisodes de la série. Toutefois, les jeux restent développés par les mêmes équipes que précédemment, avec pour seule différence la collaboration désormais possible entre les diverses équipes de Square et d'Enix.

La poursuite de la gamme

Les concepteurs ont eu une idée pour Final Fantasy X: offrir une suite directe à l'un de leurs épisodes avec Final Fantasy X-2. C'est ainsi que dans cet épisode sorti en 2003, le joueur retrouve l'univers propre à Final Fantasy X et une histoire venant directement suivre cet épisode. De nombreux fans ont été troublés par cette « suite » car la série Final Fantasy s'était jusqu'à présent toujours distinguée par des thèmes communs mais des histoires totalement indépendantes. Certains y ont vu une perte de créativité et d'imagination de la part de Square.

Un accord avec les deux géants du jeu vidéo

De son côté, Nintendo a lui aussi sorti sa console nouvelle génération avec le GameCube qui vient apporter le support mini-DVD qui manquait tant à Square. Les deux géants du jeu vidéo sont donc parvenus à un accord, de cet accord est né Final Fantasy Crystal Chronicles sur GameCube et Final Fantasy Tactics Advance sur Game Boy Advance. Ces deux épisodes se veulent avoir une ambiance « heroic fantasy » et un scénario peu développé au profit d'un système de jeu plus riche.

Second long métrage

Un second film faisant suite directement à Final Fantasy VII nommé Final Fantasy VII: Advent Children est sorti au Japon le 09 septembre 2005. En avril 2006 il arrive aux État-Unis et finalement en Europe en Juin 2006.
L’action se situe deux ans après la défaite de Sephiroth et la destruction du météore menaçant la planète par la Rivière de la vie. Un mal inconnu appelé « Geostigma » touche désormais une certaine partie de la population et Midgar essaye de se reconstruire. Cloud l'ancien héros est devenu quant à lui un solitaire vivant avec les troubles de son passé.

À venir

Final Fantasy XII est sorti le 16 mars 2006 au Japon, et le 31 octobre 2006 aux États-Unis mais en Europe il faudra attendre le 1er trimestre 2007.

Les prochaines générations de console accueilleront les Final Fantasy XIII ainsi que des jeux basés sur le même univers : Versus XIII et Agito XIII.

La série des Crystal Chronicles se poursuivra sur les consoles de Nintendo (DS et Wii).

[modifier] Le système de jeu

Comme précisé précédemment, la série des Final Fantasy puise tout d'abord sa source dans les jeux de rôle (ou JDR) « américains » tels que Donjons et Dragons. Le système reprend ce qui fait le succès des JDR classiques, incarner le rôle d'un personnage d'un univers de science fiction représenté par des statistiques telles que sa force, son intelligence, son agilité, etc. Là où les supports technologiques tels que les ordinateurs ou les consoles ne peuvent pas remplacer un maître de jeu, le principe de rôle est en quelque sorte usurpé. Les JDR console tels que Final Fantasy n'ont donc plus cet aspect de jeux d'acteur et se concentrent essentiellement sur la partie statistique et incarnation d'un personnage dans un univers de science fiction.

Les premiers épisodes ont instauré d'emblée le principe qui sera repris tout au long de la série, celui des « jobs », ou métiers que le joueur peut faire pratiquer à ses personnages. ainsi, dans Final Fantasy, il était possible d'incarner au choix un guerrier, un mage noir, un mage blanc, un mage rouge, un moine ou un voleur. Le point fort de Final Fantasy était de proposer l'incarnation de 4 personnages à la fois, l'intérêt du jeu était donc de savoir gérer vos choix de départ quant à leur métier et d'ensuite gérer avec les forces et les faiblesses de chaque protagoniste.

Par exemple, un guerrier est fort et résistant mais son équipement coûte cher, un moine est rapide et fort, mais moins résistant car il n'a pas la capacité d'avoir autant d'équipement, il coûte donc moins cher. De leur côté, les voleurs sont rapides et peuvent donc prendre facilement l'avantage sur un ennemi. Les mages de leur côté peuvent utiliser des sorts, ils ne sont pas forts, pas résistants, pas rapides, mais ils sont intelligents. Les mages noirs ont des sorts de magie noire (offensive), les mages blancs ont des sorts de magie blanche (défensive et curative). Enfin, les mages rouges sont un bon compromis de tous les types sans point fort ni point faible particulier...

En résulte alors un jeu principalement axé sur 3 phases, les phases de dialogues dévoilant des informations sur l'univers, le lieu de la prochaine quête, etc. Les phases d'exploration lors desquelles le joueur est amené à glaner des renseignements, des objets indispensables à une quête ou tout simplement pour se rendre d'un point à un autre, et enfin les phases de combat. Le principe de ce jeu est qu'aucune de ces phases ne demande de réelles compétence d'agilité mais uniquement de réflexion, par opposition à de nombreux autres genres de jeux, et même si des « combats » sont bien présents, ceux-ci sont plus comparables à un jeu d'échec plutôt qu'un réel match de boxe.

Ce système de Job sera dans les épisodes suivants de la série décliné en plusieurs versions. La première version, la plus traditionnelle, est celle qui consiste à avoir le choix d'un type pour chaque personnage avec la liste de spécialités associées, système que l'on retrouve dans les épisodes III, V, Tactics, XI, X-2 et Tactics Advance. À partir du III, il est désormais possible de changer de Job en cours de jeu, mais les possibilités d'action de chaque personnage restent toutefois limitées. Au cours des épisodes suivants, de nombreuses nouvelles possibilités ont vu le jour. Ainsi un guerrier est capable de « couvrir » ses coéquipiers, un moine contre-attaque et fait également appel à quelques sorts offensifs et défensifs qui lui sont propres. Le métier d'invocateur a fait son apparition : ce sont des mages qui ont la possibilité d'invoquer des créatures surpuissantes. On trouve encore des mages bleus qui ont la possibilité d'apprendre certaines spécialités des ennemis, des ninjas pouvant utiliser 2 armes à la fois mais pouvant également lancer des projectiles (armes, projectiles tels que des Shuriken), des samouraïs pouvant utiliser votre argent pour faire des dégâts et capable de tenir leur arme à deux mains ainsi que toute une liste d'autres types aussi originaux les uns que les autres, certains étant propre à chaque épisode de la série. Une variante de cette utilisation des types se retrouve dans les épisodes IV, VI, IX et en quelque sorte dans le X dans le sens où chaque personnage du jeu possède un job qui lui est propre et qu'il conserve tout au long de l'histoire sans qu'il ne soit possible de le modifier. En terme de jeu cela peut sembler plus contraignant mais permet d'avoir des personnages ayant une personnalité collant à leur type.

Enfin, troisième et dernière variante, les épisodes II, VII, VIII, X (dans un autre sens), et X-2 ne possèdent plus de type à proprement parler. La couche des métiers a été abandonnée pour laisser le choix d'apprendre à vos personnages tout type de spécialité. C'est un système plus libre que certains joueurs préfèrent. On peut lui trouver un inconvénient au niveau des combats: les personnages devenant en fin de jeu des copies conformes (ayant tous acquis la totalité des caractéristiques possibles), l'intérêt de pouvoir les interchanger devient très limité. Cependant, leurs interactions avec le scénario font que leur présence est tout de même utile au jeu.

[modifier] Gameplay

[modifier] Écrans du jeu

Les jeux ont habituellement plusieurs écrans ou modes d'interaction catégorisés principalement comme :

  • Terrains — Les terrains sont où les interactions entre les personnages se déroulent et la plus grande partie de l'exploration se déroule sur ces écrans. Les dialogues arrivent pour la plupart sur ces écrans. Final Fantasy VII a marqué le point où la série aurait des graphiques 3D, pendant que Dragon Quest est resté avec des anime en cell-shading. Avant Final Fantasy VII, ils utilisaient un simple engin 2D. Final Fantasy VII, VIII et IX utilisent des fonds pré-rendus et pré-peinturés par-dessus lesquels des modèles 3D étaient superposés. Final Fantasy X utilise un système de terrain complètement 3D, qui a permis à l'angle de caméra de changer selon les mouvements des personnages.
  • Combats — Les combats se passent dans un différent type d'écran (ou arène), habituellement avec un changement d'échelle et un nouveau fond d'écran "arène" qui représente habituellement de manière générique le type de terrain où se trouvent les personnages. (Par exemple, un combat dans le désert donne un fond d'écran de désert.) Les combats importants à l'histoire (opposé à se battre contre des monstres occasionnels) peuvent avoir un écran de combat/arène spécialement construit. Dans Final Fantasy VII et plus, ces écrans sont complètement 3D, mais très limités sur leur taille. Final Fantasy XII n'aura plus d' "arènes" : les séquences de combat se dérouleront directement sur le terrain.
  • Monde — Un écran à basse échelle représentant symboliquement une longue distance parcourue en temps qui serait inacceptable au point de vue du scénario. Ils ne sont pas nécessairement bien à l'échelle car le personnage a parfois la taille d'une montagne. Il y a relativement peu d'histoire qui se déroule ici, mais il y a des exceptions. L'écran du monde a été éliminé de Final Fantasy X.
  • Cutscenes — Ces scènes sont non-interactives et servent à faire avancer l'histoire. Elles peuvent être soit des cinématiques pré-rendues, soit exécutées dans le même environnement que les terrains. Dans certains cas, les vidéos pré-rendues sont superposées avec des graphiques en temps réel.
  • L'écran du menu — Cet écran est utilisé pour naviguer à travers les états de vos personnages, l'équipement, la magie, etc. Cet écran est habituellement un simple écran sur fond bleu, avec une main recouverte d'un gant blanc pour sélectionner les options. Dans certains jeux, l'option de changer la couleur du fond est disponible.

Les jeux ont souvent leurs propres mini-jeux avec leur propre engin graphique.

[modifier] Système de combat

Final Fantasy emprunte plusieurs éléments de gameplay à son rival, la franchise Dragon Quest. Ainsi, Final Fantasy utilise un système de combat à tours de rôle actionné à l'aide d'un menu. La plupart des jeux dans la série utilisent un système de niveau d'expérience pour l'avancement des personnages (bien que Final Fantasy II et Final Fantasy X n'étaient pas ainsi) un système à base de points pour lancer les magies (bien que Final Fantasy I, Final Fantasy III et Final Fantasy VIII contenaient tous des approches différentes). La plupart des jeux dans la série (Final Fantasy III et plus) comprennent une variété de "commandes spéciales" dépassant les traditionnels "Attack," "Defend," "Cast Magic," et "Run" (Attaquer, se Défendre, Lancer une Magie et s'Échapper), comme la capacité de voler des objets à l'ennemi ou exécuter des attaques spéciales. Souvent, ces attaques spéciales sont intégrées dans le "système de métier" qui est apparu dans plusieurs jeux de la série (Final Fantasy III, Final Fantasy V, Final Fantasy Tactics, Final Fantasy X-2).

Final Fantasy I à Final Fantasy III comportaient tous un système de combat à tours de rôle. Le joueur entrait toutes les commandes au début du tour, qui s'exécutaient tous dépendant de la vitesse des personnages. En commencant par Final Fantasy IV, allant jusqu'à Final Fantasy IX (et réintégré dans Final Fantasy X-2), le système "Active Time Battle" (ATB, littéralement en français Combat en temps actif). Le système ATB était en semi temps réel et donnait à chaque personnage dans le jeu une mesure de temps. Quand la mesure de temps d'un personnage était remplie, le personnage pouvait passer à l'acte, ce qui remettrair la mesure de temps à zéro. Généralement, chacun de ces jeux incluait un mode "actif" et "attente": quand le mode "attente" était choisi, toute l'activité liée à l'utilisation des sous-menus comme choisir une magie, objet, ou attaque spéciale était en attente ce qui veut dire que les monstres ne pouvaient pas attaquer durant la période de choix.

Final Fantasy X a abandonné le système ATB en faveur du "Conditional Turn-Based Battle System" (CTB, en français Combat en Tours de Battement ou littéralement Combat au tour par tour). Dans le CTB, chaque créature dans le combat est mise en rang par rapport à sa vitesse. Comme ce rang était affiché à l'écran, il était possible de planifier les attaques des monstres et amis et ainsi de planifier le combat selon les attaques.

Final Fantasy XI contenait un système de combat en temps réel similaire à EverQuest: quand confronté à un ennemi, un personnage attaquait automatiquement avec des attaques physiques de base à moins que le joueur détermine autrement. Il est indiqué que Final Fantasy XII adoptera un système semblable. Diféremment des autres jeux, les combats dans Final Fantasy XI et Final Fantasy XII prennent place sur le terrain et non pas dans un écran différent.

[modifier] Critiques

Bien que la franchise soit extrêmement populaire, elle n'est pas sans critiques. Certains citent un manque d'interactivité (trop de scènes cinématiques), une structure scénaristique trop rigide (en particulier pour Final Fantasy X) et souvent linéaire, ainsi qu'un manque d'originalité. La série The Legend of Zelda de Nintendo, Suikoden par Konami, et Dragon Quest de Enix sont de forts compétiteurs de Final Fantasy. Les admirateurs de ces jeux diront que la nostalgie est un facteur important pour les critiques négatives aux installements post-Final Fantasy VII.

Les deux plus récentes sorties de la série, Final Fantasy XI et Final Fantasy X-2 ont été violemment attaqués par un nombre élevé de fans, accusant ces jeux de ne pas respecter certaines règles traditionnelles : d'une part Final Fantasy XI pour avoir changé de format, passant du jeu de rôle solo au jeu en ligne multijoueur, et d'autre part Final Fantasy X-2 pour être la première "vraie" séquelle à un jeu Final Fantasy (Final Fantasy X en l'occurrence), lui donnant un désagréable aspect de jeu commercial, et pour sa confiance surestimée envers le fan service.

Il est à noter que les versions PAL sont plus lentes que les versions NTSC (US ou JAP)puisqu'on passe de 60 hz à 50 hz soit une perte de 40 % au maximum. Square Enix (ou anciennement appelé Square soft) n'a pas proposé un switch 50/60 hz ou bien de le 'convertir' correctement.

[modifier] Liste des jeux

Article principal : Liste des jeux et des produits dérivés de Final Fantasy

Note sur le système de numérotation
Table de correspondance des épisodes originaux de la série Final Fantasy, hors réédition et compilation
Épisode japonais Épisode américain Épisode européen
Final Fantasy I Final Fantasy I
Final Fantasy II
Final Fantasy III
Final Fantasy IV Final Fantasy II
Final Fantasy V
Final Fantasy VI Final Fantasy III
Final Fantasy VII Final Fantasy VII Final Fantasy VII

Originalement, Final Fantasy II et III pour le Famicom et V pour le Super Famicom ne sont pas sortis hors du Japon, alors Square North America a décidé de changer les nombres des sorties US, ce qui a été fait par la suite à travers le monde. Final Fantasy IV est devenu Final Fantasy II et VI est devenu III. À partir de Final Fantasy VII le système est revenu à la normale et tous les jeux suivants ont gardé leur numéro japonais, menant à un apparent saut de 3 jeux. Cela a été source de confusion, plusieurs admirateurs appelant IV et VI par leur numéro américain. Pour résoudre cela, plusieurs utilisent les suffixes « us » et « j » pour la numérotation respective des version américaines et japonaises, comme FF III us ou FF VI j.

Rééditions et compilations

Des récents ports incluents des traductions japonaises des jeux sur PlayStation. Final Fantasy IV est sorti dans Final Fantasy Chronicles, alors que Final Fantasy V et Final Fantasy VI ont été regroupés dans la compilation Final Fantasy Anthology. Final Fantasy I et II sont disponibles dans Final Fantasy Origins sur Playstation et dans Final Fantasy I & II: Dawn of Souls sur Game Boy Advance, dans des versions améliorées aux niveaux graphique et sonore. Final Fantasy III n'est pas sorti officiellement aux États-Unis et n'a jamais été réédité, mais Square Enix prévoit de sortir une nouvelle version pour Nintendo DS.

Séries dérivées et confusions

Square a crée plusieurs séries de jeux de rôle plus ou moins apparentées à l'univers de Final Fantasy mais qu'ils faut néanmoins savoir distinguer, chose malaisée à cause du manque d'uniformité des titres des différentes traduction (pour l'Europe ou les États-Unis), entrainant très souvent des confusions.

  • Final Fantasy Mystic Quest est un jeu de rôle classique qui ne fais pas officiellement partie de la série principale, du fait de son gameplay particulièrement simple, et qui contient très peu de références aux épisodes "officiels". Il a une appelation différente pour les trois zones où il est sorti : Final Fantasy Mystic Quest aux États-Unis, Final Fantasy USA: Mystic Quest au Japon et Mystic Quest Legend en Europe.
  • Final Fantasy Adventure est un jeu de rôle actif sorti sur Game Boy au Japon, aux États-Unis et en Europe, qui n'a de « Final Fantasy » que le nom. Ce jeu est à chaque zone sorti sous des appelations relativement différentes, respectivement Seiken Densetsu: Final Fantasy Gaiden, Final Fantasy Adventure et Mystic Quest. Cette dernière appelation n'a absolument rien à voir avec Mystic Quest Legend. Ce jeu est le premier épisode d'une autre célèbre série de Square, Seiken Densetsu, connue en Occident sous le nom de Mana.
  • La série Final Fantasy Legend est une trilogie de jeux de rôle classiques éditée sur Gameboy et assez proche de son "cousin" sur consoles de salon, à la différence de celui-ci que le système de classe n'est plus basé sur des métiers (guerriers, magiciens, moines, etc.) mais sur des races anthropomorphes (humains, robots, homme-bêtes, etc.) La nomination FF Legend n'existe que pour la version américaine d'une série japonaise appelée SaGa, et sera laissée de coté lors des plus récentes parutions sur Playstation, où l'appelation SaGa sera conservé. Les seuls jeux de cette série sortis en Europe sont SaGa Frontier II en 2000 sur Playstation et Unlimited SaGa en 2003 sur Playstation 2.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

La série Final Fantasy

Série principale : I · II · III · IV · V · VI · VII · VIII · IX · X · XI · XII · XIII
Collections / compilations : Compilation · Collection · Chronicles · Anthology · Origins · Dawn of Souls ·
Jeux hors-série : X-2 · Tactics · Tactics Advance · Crystal Chronicles · Before Crisis · Dirge of Cerberus · Crisis Core · Snowboarding
Séries dérivées : Mystic Quest Legend · Legend ·
Films et anime : Advent Children · Legend of the Crystals · Les Créatures de l'esprit · Unlimited · Last Order
Musique : Liste des albums de musique de Final Fantasy .

[modifier] Liens externes

Sites officiels, dossiers, annuaires de liens

Sites de fans, particulièrement complets

Portail du jeu vidéo – Accédez aux articles de Wikipédia concernant le jeu vidéo.
Static Wikipedia 2008 (no images)

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - en - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -

Static Wikipedia 2007 (no images)

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - en - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -

Static Wikipedia 2006 (no images)

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -

Sub-domains

CDRoms - Magnatune - Librivox - Liber Liber - Encyclopaedia Britannica - Project Gutenberg - Wikipedia 2008 - Wikipedia 2007 - Wikipedia 2006 -

Other Domains

https://www.classicistranieri.it - https://www.ebooksgratis.com - https://www.gutenbergaustralia.com - https://www.englishwikipedia.com - https://www.wikipediazim.com - https://www.wikisourcezim.com - https://www.projectgutenberg.net - https://www.projectgutenberg.es - https://www.radioascolto.com - https://www.debitoformtivo.it - https://www.wikipediaforschools.org - https://www.projectgutenbergzim.com