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Clive Staples Lewis - Wikipédia

Clive Staples Lewis

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Statue de C.S. Lewis à Belfast. Il est représenté ouvrant une armoire, allusion au début des Chroniques de Narnia
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Statue de C.S. Lewis à Belfast. Il est représenté ouvrant une armoire, allusion au début des Chroniques de Narnia

Clive Staples Lewis (1898 en Irlande - 1963 en Angleterre) est un écrivain irlandais.

Sommaire

[modifier] Biographie

[modifier] Enfance

Venu au monde le 29 novembre 1898, au sein d'une famille protestante aisée d'origine galloise, dans une maison de campagne à quelques kilomètres de Belfast en Irlande du nord, Clive Staples Lewis est le petit frère et l'irremplacable compagnon de jeu de son aîné de trois ans, Warren Hamilton Lewis. À la suite d'un déménagement dans une grande maison campagnarde appelée "Little Lea", le jeune Lewis, âgé de sept ans, connaît le premier grand changement de sa vie. Mais un deuxième grand changement fut plus douloureux encore ; le décès de sa mère en 1908 quand il avait 9 ans, suite à un cancer. C'est un véritable drame pour Lewis.

Ce décès marque la famille Lewis et resserre les liens qui les unissent. Warren part en pension, ce qui contribue à la passion précoce pour la lecture et l'écriture du petit Clive Staples. Il se retrouvent néanmoins régulièrement, et écrivent ensemble les Chroniques de Boxen, qui se déroulent dans un monde peuplé d'animaux. Un troisième grand malheur vient frapper Lewis : son propre départ en pension, moins d'un mois après la disparition de sa mère. C. S. Lewis étudie désormais à l'école de Wynyard, à Watford en Angleterre.

[modifier] Études

Il décrit cette expérience comme celle d'un "camp de concentration". En effet, le directeur de cette école est sadique et autoritaire, autant envers ses élèves qu'avec ses collaborateurs. Deux ans plus tard, l'école fait faillite et ferme. À la rentrée de 1910, Albert Lewis l'inscrit dans une école à Belfast même. Entré en septembre, Clive Staples en sort en novembre pour des raisons de santé. Un an plus tard, il rentre à la Cherbourg School, où il vit tranquillement sa vie d'écolier pendant deux ans. Ce changement de vie, cette différence d'ambiance loin de son père lui fait perdre la foi.

En 1914, il part suivre des cours privés au domicile de W. T. Kirpatrick, un ami de son père. Chez lui, il découvre la littérature classique, pour laquelle il se prend de passion. Le nom de ce professeur a peut-être inspiré Lewis pour le nom du héros du livre Le Neveu du magicien dans Le Monde de Narnia.

Il prend part à la Première Guerre mondiale, et combat dans les tranchées, en France, où il est blessé par des éclats d'obus en 1918, au cours de la bataille d'Arras.

De retour en Angleterre, il reprend les études, et mène de front plusieurs brillants cursus, en philosophie, en lettres classiques et en littérature moderne.

[modifier] Conversion et premières œuvres

À la suite d'un long cheminement, qui avait commencé à la fin de ses études universitaires, Lewis se reconvertit au christianisme en 1931. Il devient par la suite membre de l'Église anglicane. Sa conversion est décrite dans son autobiographie, Surpris par la joie - qui permet par ailleurs de connaître assez bien les premières années de sa vie. Son itinéraire spirituel est également relaté dans Le Retour du pélerin, une parodie du Voyage du pèlerin de John Bunyan.

Ami intime de J. R. R. Tolkien (auteur de Bilbo le Hobbit et du Seigneur des Anneaux), ils fréquentent ensemble une société littéraire qui s'appelait les « Inklings », où l'on retrouve également Owen Barfield. On y lit pour la première fois les romans de Lewis, Tolkien et de Charles Williams. Généralement, ils se rencontraient au pub Eagle and Child à Oxford et les discussions avaient lieu autour d'une bière.

Il enseigne à l'université d'Oxford depuis 1925, et préside l'Oxford Socratic Club où débattaient croyants et incroyants au sujet de la validité du christianisme. Lewis intervient souvent dans ces débats. Des personnages connus y participent, comme le biologiste Konrad Lorenz, mais aussi J. B. S. Haldane et Jacob Bronowski. En 1936, il publie l'Allégorie de l'amour, une étude sur la littérature médiévale qui lui vaut immédiatement une grande réputation.

[modifier] Œuvres de fiction, essais et dernières années

Plus tard, il devient professeur de littérature anglaise de la Renaissance et du Moyen Âge à l'Université de Cambridge. Ses travaux sur la littérature anglaise du XVIe siècle sont toujours lus des références sur le sujet. Les Miracles, en 1947, rassemble quelques unes de ses réflexions apologétiques.

Il est l'auteur de plusieurs livres de fiction principalement destinés à la jeunesse, dont les Chroniques de Narnia, en sept tomes. Il a également écrit le roman Un Visage pour l'éternité en (1956).

Le film Shadowlands (Les Ombres du cœur), de Richard Attenborough, avec Anthony Hopkins et Debra Winger, décrit sa rencontre avec Joy Gresham, sa future femme, qui intervient à cette période. Il l'épouse religieusement au milieu des années 1950, alors qu'elle est déjà atteinte du cancer dont elle mourra en 1960.

La mort de C. S. Lewis, le 22 novembre 1963, passe complètement inaperçue en raison de la concomitance avec l'assassinat de John Kennedy. Il est enterré à Oxford, dans le cimetière de Holy Trinity Church.

[modifier] Un franc et habile défenseur de la foi chrétienne

[modifier] Notion de "simple christianisme"

C. S. Lewis est réputé être un personnage à plusieurs facettes. Ses romans, ses allégories, et ses livres pour enfants ont bénéficié d’une popularité énorme. Il excellait en tant qu’écrivain spirituel et il avait un certain prestige en tant que poète. Dans le champ académique, il était qualifié en philosophie, un virtuose en lettres classiques grecques et latines, et c’était un critique littéraire d’élite.

Mais on le connaît le plus aujourd’hui en tant qu’apologète – probablement l’apologète chrétien ayant remporté le plus de succès durant le vingtième siècle. Plus de quarante ans après sa mort, on ne doute toujours pas de son influence. Ses travaux sont lus par des protestants et des catholiques avec le même attrait. On a assez écrit sur Lewis pour remplir plusieurs étagères d’une bibliothèque.

Bien que les réalisations de Lewis en tant qu’apologète soient généralement acclamées, il ne manque pas de critiques. Durant sa vie il a dû faire face aux objections de son coreligionnaire anglican W. Norman Pittinger et de la philosophe catholique Elizabeth Anscombe. En 1985, vingt-deux années après sa mort, un livre entier visait à réfuter toute l’entreprise apologétique de Lewis, publié par le philosophe John Beversluis. Les diverses critiques, néanmoins, reflètent les présupposés de leurs auteurs, qui ne sont pas des vérités d’évidence… L’un des problèmes tire son origine de la notion de « simple christianisme » (“mere Christianity”), le concept qui a donné le titre original de l’ouvrage qui s’intitule en français « Les Fondements du christianisme », que Lewis avait choisi comme point de vue à défendre. Il est facile d’objecter qu’il n’existe pas de chose telle qu’un « simple christianisme » et que des différences majeures, telles que celles existant entre protestants et catholiques, ne peuvent pas être évacuées. Conscient de cette objection, Lewis comparait le simple christianisme à une pièce au travers de laquelle on trouve son chemin pour se rendre dans les chambres d’une maison. La pièce n’est pas l’endroit où le premier venu souhaite rester, mais c’est un endroit à partir duquel on trouve un accès à l’une ou l’autre des autres pièces, en reconnaissant que ceux qui sont dans les chambres d’à côté sont des membres de la même maison. Par « simple christianisme », Lewis voulait parler du fonds commun de doctrines et de pratiques enracinées dans l’Écriture chrétienne (la Bible) et les premiers credo, qui sont fondateurs pour la plupart des églises chrétiennes.

[modifier] Une apologétique méthodique du christianisme

Lewis développait son apologétique du christianisme en trois étapes. D’abord, il commençait par établir l’existence de Dieu sur des fondements qui étaient éminemment philosophiques. Ensuite, il cherchait à démontrer que Dieu s’est révélé de manière prééminente en Christ et dans la religion chrétienne. Enfin, il défendait le théisme et le christianisme contre des objections courantes, comme le problème du mal.

Contre l’agnosticisme qui prévalait en son temps et toujours aujourd’hui, Lewis croyait qu’il était possible de démontrer l’existence de Dieu, du moins dans le sens de rendre l’existence de Dieu de loin plus vraisemblable que sa non-existence. Il était conscient de l’argument ontologique qu’on rapproche souvent de Descartes ou d’Anselm, et des arguments d’ordre cosmologique présentés classiquement par Thomas d’Aquin. Pour ce qui est de l’argument ontologique qui déduit l’existence de Dieu du concept même de l’Être Nécessaire, il disait dans une lettre à son frère Warren que l’argument ne serait pas valide à moins qu’on établisse d’abord que l’idée de l’Être Nécessaire, de laquelle cet argument part, est objectivement fondée et n’est pas une vague fabrication de nos esprits. Il ne rejetait pas les arguments cosmologiques partant des faits que sont le changement, la causalité, et la contingence, mais il confessait dans une lettre à son ami Bede Griffiths qu’ils n’étaient pas efficaces pour lui, personnellement. Mais ses preuves favorites à lui sont celles découlant de la moralité, de la raison, et du désir.

L’argument découlant de la moralité (argument from morality), que Lewis avait assez amplement avancé dans ses causeries à la radio, « The Case for Christianity » (comprenez « les arguments en faveur du christianisme »), commence avec l’affirmation que nous sommes inconditionnellement forcés de faire du bien et à éviter le mal. Tous les êtres humains normaux jugent spontanément que certaines actions sont mauvaises et devraient ne pas être menées. Ils savent qu’ils devraient être honnêtes, sincères, tempérants, justes, et aimants envers les autres – et qu’il leur est interdit de commettre le vol, le parjure, l’adultère, le meurtre, et tout ce genre de choses. Il peut y avoir des désaccords sur les détails du code moral, mais pas sur son caractère obligatoire. La question est de savoir d’où provient cette obligation. D’après la tradition classique de théologie chrétienne, qui remonte à St Paul, cette obligation vient de Dieu qui, pour ainsi dire, écrit Sa loi sur le cœur humain, afin que même les gens auxquels une loi morale positive n’a pas été proclamée aient un sens inné de ce qui est commandé ou prohibé. Lorsqu’ils font du mal, ils souffrent d’une mauvaise conscience et réalisent qu’ils méritent d’être punis.

Lewis prend en charge et réfute les objections les plus courantes à cet argument. Il donne des raisons solides pour refuser que le sens de l’obligation morale pourrait émaner d’un instinct de masse (ou instinct grégaire), d’une convention sociale, ou développer un superego au sens freudien. S’adressant à une audience populaire, Lewis n’entre pas dans chaque détail technique ni ne réfute chaque difficulté, mais il met en avant les essentiels dans un langage simple et persuasif.

La seconde preuve favorite de Lewis, l’argument découlant de la raison, apparaît dans son livre Miracles. Un certain type de naturalisme, observe-t-il, caractérise la pensée rationnelle comme simple produit de réflexes nerveux, d’instincts, et d’habitudes. Lewis réplique que le conditionnement physique ou psychologique ne peut pas expliquer notre pouvoir d’émettre des jugements sur la vérité ou sur l’erreur. Nous sommes conscients que nos jugements sont déterminés non par des forces sub-rationnelles mais par la réalité telle qu’elle affecte nos esprits. Le pouvoir d’arriver à la compréhension au travers d’explications rationnelles est une preuve de l’affinité entre l’esprit et la réalité. Cela n’est explicable que s’il y a un esprit tel quel authentique qui rend compte à la fois d’une intelligence et d’intelligibilité.

La présentation dépouillée par Lewis de ses arguments laisse du travail à faire encore. Elle connaît des ancêtres qui remontent loin de Platon à Anaxagore, et ressemble ainsi à l’argument pour l’existence de Dieu proposé dans des termes très techniques par Bernard Lonergan et popularisé dans divers travaux apologétiques de Hugo Meynell. Pour tous ces auteurs, la merveilleuse correspondance entre la raison et la réalité implique que la réalité est imprégnée d’un ordre qui remonte à un Esprit créateur. L’attention de Lewis ne s’attache point tellement à l’intelligibilité du monde qu’à la capacité de l’esprit pour la vérité, qui selon son avis ne peut pas être expliquée par une sélection naturelle mais uniquement par un Créateur intelligent.

Le troisième argument de Lewis part du désir naturel d’une union avec Dieu. L’idée que l’âme humaine est naturellement attirée vers une union tellement bénie est omniprésente dans la tradition chrétienne. Augustin l’exprimait dans une forme classique lorsqu’il s’exclamait dans les Confessions : « Tu nous as faits pour toi, Seigneur, et notre cœur est sans repos tant qu’il ne repose en toi » (Confessions, I:1) Ce désir pour Dieu ne fut pas proposé dans la forme d’une preuve, il semble, jusqu’au vingtième siècle. Influencés par le jésuite belge Joseph Maréchal, le jésuite français Henri de Lubac et le jésuite allemand Karl Rahner en ont fait leur preuve première pour l’existence de Dieu. Lewis n’était apparemment pas familier de ces auteurs du Continent, mais il pourrait bien avoir trouvé des ingrédients pour son propre argument chez le théologien anglican Richard Hooker.

L’argument se développe en plusieurs étapes. D’abord, on doit établir que tous les êtres humains ont par nature un désir pour quelque chose qui transcende l’ensemble de la création. D’après Lewis, c’est un désir secret qu’on a besoin de découvrir, mais un besoin que chaque être humain peut discerner par une mûre introspection. Aucune joie terrestre ne peut satisfaire pleinement nos cœurs. Le nœud de l’argument est la prémisse selon laquelle aucun désir naturel ne peut être vain. Cette proposition était acceptée comme l’évidence même par Aristote et par la tradition scolastique dans son entièreté, qui souscrivait à une conception téléologique de la nature, mais elle est rejetée par les empiristes, qui rétorquent que nous manquons de sources suffisantes pour induire tout cela. Sans reporter cette objection, Lewis tire la conclusion que Dieu doit exister, car autrement le désir serait vain et n’aurait aucun objet atteignable. (L’existence d’un désir pour Dieu suppose donc que Dieu existe, s’il est admis qu’un désir ne peut être vain.)

Dans son autobiographie, Surpris par la Joie, Lewis désigne cet ardent désir par le nom allemand Sehnsucht et l’analyse avec des termes très expérimentaux. Ce désir non satisfait, remarque-t-il, est plus désirable qu’une satisfaction terrestre. Pendant un temps, confesse-t-il, il ressentait ce désir à un tel point qu’il en perdit presque la vue de l’Objet divin, mais il vainquit ce subjectivisme avec l’aide du philosophe idéaliste Samuel Alexander. En fin de compte il en est venu à réaliser qu’il s’agissait moins de sa poursuite de l’Objet que de l’Objet qui le poursuivait.

Lewis était convaincu que ses arguments, surtout lorsqu’ils étaient pris ensemble en convergence, établissaient l’existence d’un Dieu personnel qui est la source de la moralité, de la rationalité, et la source d’une joie spirituelle. Dieu se tient au-dessus et au-delà de l’ensemble de la création en tant que son éternel fondement. Cette idée de Dieu, affirme-t-il, est de loin plus plausible que le panthéisme (ou plus exactement en français, pananthéisme), qui mélange tellement Dieu et le monde que Dieu ne pourrait pas exister à moins que le monde n’existe. Après avoir effleuré quelque temps une sorte de pananthéisme hégélien, Lewis en est venu à réaliser qu’un Dieu indistinct du monde ne pourrait pas être inconditionnellement vrai et bon. Les preuves qui sont ici résumées établissent l’existence d’un Dieu qui ne peut être touché par le mal.

[modifier] Apologétique en religions comparées

[modifier] Des conséquences de son approche du christianisme sur les autres religions

Lewis ne traite pas de manière extensive les religions non chrétiennes. Une fois que l’option de la religion est faite, les seules alternatives sérieuses sont le pananthéisme et le monothéisme. L’hindouisme, qui représente au mieux le pananthéisme, ne satisfait pas Lewis. Il mésestime le bouddhisme avec assez de désinvolture en tant qu’hérésie hindoue. Il faut donc choisir parmi les grandes religions théistes – le judaïsme, l’islam et le christianisme – et si l’on peut montrer que le christianisme est divinement révélé, alors ce doit être le choix. D’autres religions ne peuvent être vraies uniquement dans la mesure où elles sont compatibles avec lui. Les chrétiens ne sont pas contraints de regarder les autres fois comme fausses excepté sur les points où elles entrent en conflit avec la simple foi chrétienne. [Voyez à ce propos l’article Wikipédia consacré à l’œcuménisme.]

[modifier] Origine divine de la révélation chrétienne

Le Wiktionnaire possède une entrée pour « trilemme ».

Afin d’établir le fait de la révélation chrétienne, Lewis emprunte deux lignes de raisonnement. Sa première approche est tirée des affirmations de Christ. Dans un trilemme emprunté à G. K. Chesterton, il avance que quiconque se réclame être Dieu doit être soit un lunatique, soit un menteur, ou, effectivement Dieu ; puisque Jésus, qui a revendiqué sa divinité, n’était ni un menteur ni un fou, il était donc Dieu. Lewis, bien sûr, sait que cet argument n’est pas si simple. Quasiment tout le monde concèdera que Jésus n’était ni un lunatique ni un trompeur, mais Lewis veut pousser ses contradicteurs à expliquer pourquoi, après avoir avancé que Jésus était sensé et bon, ils nient sa divinité.

La principale difficulté, bien sûr, est d’établir que Jésus a effectivement prétendu être Dieu. Il peut ne pas avoir dit brusquement « Je suis Dieu », mais d’après les Évangiles il a parlé de lui-même comme d’un Fils dans un sens unique et transcendant. Un nombre certain des dires de Jésus impliquent clairement que le Fils préexistait avec le Père, qu’il est égal au Père, et qu’il reviendra en gloire à la fin des temps pour juger toutes les nations. Jésus a aussi prétendu pouvoir pardonner les péchés en son nom propre, un acte qu’on admet être réservé à Dieu seul.

Le second argument pour la divinité de Christ est ses miracles, un sujet sur lequel il a écrit l’un de ses livres apologétiques les plus importants. Le livre est une réponse très réussie à des auteurs tels que Hume, qui niaient le fait que les comptes rendus historiques de miracles physiques pussent être crédibles. Lewis, lui, dans une longue dissertation sur les lois de la nature, montre que de telles lois, loin d’exclure la possibilité des miracles, sont des conditions nécessaires pour leur existence. S’il n’y avait pas de lois régulières de la nature, les miracles ne pourraient pas être reconnus comme des exceptions et perdraient leur fonction de signes divins. Les miracles sont possibles, du moment que de telles lois existent, et du moment que Dieu n’est pas absolument lié aux lois qu’Il a établies. C’est vrai, il serait déraisonnable que Dieu suspende les lois de la nature de manière arbitraire, mis ce serait sensé pour Lui de les suspendre ponctuellement pour des raisons telles que la manifestation du nouvel ordre du salut.

Si les miracles se produisaient au petit bonheur la chance, les récits à leur sujet ne pourraient pas être crédibles. Mais les miracles bibliques, en général, rentrent dans un modèle très évocateur, qui manifeste les desseins bienveillants de Dieu. Tous les miracles bibliques conduisent à ou attestent de l’Incarnation que Lewis décrit comme étant « le grand miracle ». La maîtrise de Jésus sur la vie et la mort et sur les puissances de la nature est une preuve convaincante de sa divinité.

Après un examen des miracles plus communs, Lewis consacre un chapitre à la résurrection. Comme signe de l’anticipation du Royaume final, la résurrection est éminemment pertinente. Tous les efforts pour l’expliquer comme hallucination ou fabrication tombent à terre.

Lewis est bien conscient du fait que ses arguments partant des affirmations de Jésus et des miracles présupposent la fiabilité générale des récits des Évangiles. Bien que Lewis ne prétende pas être un spécialiste de la critique néotestamentaire, il maintient qu’il est bien qualifié en tant que critique littéraire pour faire la distinction entre l’histoire, la légende et le mythe. Les Évangiles appartiennent clairement au genre historique. Le scepticisme des critiques radicaux comme Bultmann, opine-t-il, prend racines dans leurs engagements philosophiques, non dans le caractère des textes.

[modifier] Bibliographie

  • La trilogie cosmique :
    • Au-delà de la Planète silencieuse (Out of the Silent Planet), 1938
    • Perelandra, 1943
    • Cette hideuse Puissance (That Hideous Strength), 1945
  • Tactique du diable (The screwtape letters), 1942
  • L'Abolition de l'homme (The Abolition of man), 1943
  • Le grand Divorce entre le ciel et la terre (The Great Divorce), 1945
  • Les Fondements du christianisme ou 'Voilà pourquoi je suis chrétien (Mere Christianity), 1952
  • Surpris par la Joie (Surprised by Joy), 1955
  • Le Monde de Narnia :
  • Un Visage pour l'éternité, un mythe réinventé (Till We Have Faces, a myth retold), 1956
  • Les quatre amours (The four loves), 1960
  • Apprendre la Mort (A Grief Observed), 1961
  • Démo(n)cratiquement vôtre (Screwtape Proposes a Toast), 1965

[modifier] Voir aussi

(en) Visitez le Portail Narnia sur la Wikipédia en anglais.

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes

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