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Transylvanie (principauté) - Wikipédia

Transylvanie (principauté)

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Transylvanie
Région historique
XIe siècle-1918
Armes de Transylvanie Carte de Transylvanie
La principauté de Transylvanie (en jaune) dans la région de Transylvanie actuelle (en jaune et brun)
Subdivisions actuelles
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Villes
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Chronologie
Dacie
XIe siècle : appartient au royaume médiéval de Hongrie
1438 : Unio Trium Nationum
1541 : Détachement du royaume de Hongrie
1690 : Domination directe des Habsbourg
1867 : Dans l'État hongrois
1er décembre 1918 : Proclamation d'Alba Iulia
Rattachement à la Roumanie
Souverains
Populations
Roumains : 70-80% ?
Hongrois : 20-25% ?
Rroms : 3-4% ?
Allemands : moins de 0,5%
Sicules : moins de 0,5%

La principauté de Transylvanie occupait un territoire qui correspond actuellement à la partie centrale de région de Transylvanie de Roumanie.

Elle fut d'abord une province du royaume de Hongrie puis devint un état quasi-souverain gouverné par des seigneurs au sens féodal (en hongrois fejedelem , en roumain domn).

Elle devient ensuite une possession autrichienne puis austro-hongroise, accompagnée de divers mouvements révolutionnaires de la part des populations de langue romane, le futur roumain, (appelés Valaques en français), et des populations de langue allemande (appelés Saxons en français) à partir de 1847 (Avram Iancu) jusqu'à la guerre d'union nationale le 1er décembre 1918.

Sommaire

[modifier] Origines du nom

Ses diverses appellations (et leurs origines supposées) témoignent de la dispute millénaire de ce territoire entre les populations de langue hongroise, germanique ou romane :

  • en roumain : Transilvania (forme moderne), Transylvanie, qui apparait dans un document latin en 1075, sous la forme ultra silvam (« au-delà de la forêt »), ou Ardeal (forme traditionnelle plus usitée par les Roumains d'aujourd'hui), certainement dérivée du nom de la région en hongrois Erdély, Erdő-elve signifiant « au-delà de la forêt »)
  • en hongrois : Erdély (qui date du XIIe siècle au moins)
  • en allemand : Siebenbürgen (« sept places fortifiées »)

Les Valaques de Transylvanie, populations à parler roman, étaient organisés en communautés, désignées par leur territoire, et nommées par eux ţāra (du latin terra) :

  • Ţara pădurenilor (pays des forestiers)
  • Ţara Moţilor (pays des Moţi)
  • Ţara Crişului (pays du Criş)
  • Ţara Zarandului (pays du Zarand)
  • Ţara Haţegului (pays du Haţeg), etc.

Leurs voisins valaques à parler roman de Valachie, au sud des Carpates, la nommaient ţara ungurească (pays hongrois), eux-mêmes désignant leur territoire comme ţara rumânească (pays roman).

Signalons aussi que Ion Maiorescu, dans une petite note dans L.R. von Heufler, écrivait dans sa Österreich und seine Kronlander, que « ardeal » viendrait du celte, si l'on en croit l'introduction par Leibnitz[1] parmi les mots celtes d'un mot ardal avec le sens de ţară (pays).

Arde semble aussi dériver directement de l'indo-européen, avec le sens de « forêt » (voir Forest of Arden, Angleterre, et forêt belge d'Ardenne).

[modifier] Histoire

[modifier] Avant la formation de la principauté

Article détaillé : Origine du peuple roumain.
Médaille frappée par les Romains à l'occasion de la fondation de la province de Dacie.
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Médaille frappée par les Romains à l'occasion de la fondation de la province de Dacie.

La région était, dans l'Antiquité, le centre politique du royaume des Daces, avec comme capitale Sarmizegetusa, dans les montagnes.

En 106, elle est conquise par l'empereur romain Trajan (Marcus Ulpius Nerva Traianus) et devient la province romaine de Dacia Felix, avec pour capitale Ulpia Traiana Sarmizegetusa. Cette province romaine ne correspondait que partiellement aux limites de la future Transylvanie née au Moyen Âge.

Après le départ des Romains en 271, la région entre dans une longue période de « siècles obscurs », peu documentée par les sources, mais néanmoins une présence chrétienne est attestée au IVe siècle.

À partir du Ve siècle, s’y succédèrent les Huns, les Gépides, les Avars, les Bulgares, les Slaves. Un exemple connu pour l’archéologie du temps des grandes migrations est constitué par les tombes gépides d'Apahida.

[modifier] Moyen Âge : conquête hongroise et colons

À partir du XIe - XIIe siècle, les Magyars, installés au centre du bassin danubien, étendent progressivement leur autorité vers les montagnes de l'Est (Monts Apuseni, Carpates), en direction de ce qui devient alors la Transylvanie, sur les boyards et les populations locales slaves et valaques. L'évêché catholique d'Alba Iulia est fondé à cette époque. Les Hongrois installent, dans la partie orientale carpatique de la Transylvanie, un peuple d'hommes libres, les Sicules (Szekler, Székelyek, Secui) aux origines incertaines (magyares ? turques ? mongoles ?), en charge de la garde des frontières.

Carte de la principauté de Transylvanie au XVIe siècle
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Carte de la principauté de Transylvanie au XVIe siècle
Église paroissiale saxonne à Hermannstadt (Sibiu).
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Église paroissiale saxonne à Hermannstadt (Sibiu).

Du XIe siècle au début du XVIe siècle, la Transylvanie fait partie intégrante du royaume médiéval de Hongrie : le voïvode prince de Transylvanie, nommé par le roi de Hongrie, est un membre de la haute noblesse hongroise. Les Hongrois développent leur système administratif de comitats en Transylvanie. Pour développer la région, le roi de Hongrie fait appel à des colons allemands (appelés Saxons même si beaucoup ne proviennent pas de Saxe) dont il consigne les privilèges et les droits en 1224 (Andreanum). Ils s'installent sur des terres royales (Fundus Regius) où ils fondent, dit-on, sept cités (d'où le nom allemand de Siebenbürgen). Ils consolident leurs privilèges qui ne seront démantelés définitivement qu'en 1876.

Au Moyen Âge, les Valaques de Transylvanie ne sont guère pris en compte politiquement. Des historiens roumains ont montré l'existence de petites structures autonomes valaques dans le nord (Maramureş) et dans le sud de la province (Haţeg, Făgăraş).

La Transylvanie subit de plein fouet les troubles de la fin du Moyen Âge en Europe centre-orientale : néo-servage, révoltes paysannes (grande révolte de 1437, révolte de Dózsa en 1514), raidissement des Ordres et des privilégiés (Unio Trium Nationum de 1438), prospérité des villes menacées par les guerres civiles et le déclin économique.

[modifier] La Principauté de Transylvanie (XVIe-XVIIe siècles)

Le prince de Transylvanie Gábor Bethlen en 1620
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Le prince de Transylvanie Gábor Bethlen en 1620

L'irruption des Ottomans dans la plaine danubienne et le désastre hongrois de Mohács (1526) provoquent la désintégration de la Hongrie médiévale. De 1541 à 1690, la Transylvanie, détachée des deux autres parties du royaume, soumises l'une aux Habsbourg (Hongrie royale), l'autre aux Ottomans (Hongrie centrale), acquiert le statut d'un quasi-État indépendant.

La Transylvanie devient une principauté élective dirigée par un prince hongrois (citons les prestigieuses familles Bethlen ou Báthory) où les pouvoirs de la diète (où se retrouvent les trois « nations » hongroise, sicule et saxonne) sont réels. Elle constitue un refuge pour les différentes formes de protestantisme luthérien (adopté par les Saxons) calviniste réformé (adopté par une partie des Hongrois) et unitarien, persécutées dans les possessions des Habsbourg (Autriche, Bohême, Hongrie royale) : édit de tolérance de 1571. À noter cependant que dans ce même édit de tolérance la confession chrétienne orthodoxe n'a que peu de légitimité, étant déclarée comme « tolérée » (tolerata), tandis que les quatre autres confessions sont déclarées « acceptées » (receptæ). Du point de vue des Magyars et des Saxons, on parle d'un Âge d'Or de la Transylvanie au XVIIe siècle. Néanmoins la paysannerie, pour la plupart roumaine et orthodoxe (même si les critères ethnico-religieux n'ont pas la même valeur à cette époque que de nos jours), est assujetie et opprimée davantage.

Pendant toute cette période, la plupart du temps, les princes de Transylvanie jouent double jeu : ils paient un tribut aux Ottomans tout en reconnaissant, à plusieurs reprises, l'autorité lointaine des Habsbourg. En 1648, à la paix de Westphalie qui met fin à la Guerre de Trente Ans, ils agissent comme puissance souveraine.

Il faut enfin mentionner, pour cette période, la brève conquête de la Transylvanie entre novembre 1599 et août 1600 par le prince de Valachie Michel le Brave (Mihai Viteazul), condottière au service de l'empereur Habsbourg de Vienne mais agissant ensuite pour son compte personnel et rattachant brièvement la Transylvanie à la Valachie et à la Moldavie : cet épisode, relativement mineur à l'époque, a été considéré par les historiens roumains, à partir de l'âge romantique (XIXe siècle), comme une « prémonition » de la formation de la Roumanie actuelle. Cependant aucun élément factuel ne permet d'étayer cette thèse[2] qui semble pêcher par anachronisme.

[modifier] La domination directe des Habsbourg (1690-1867)

Le gouverneur de la Transylvanie vers 1750.
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Le gouverneur de la Transylvanie vers 1750.

À partir de 1688-1690, la région passe sous le contrôle de l'empire des Habsbourg qui vient de reconquérir le bassin danubien après 150 ans d'occupation ottomane. L'empereur Léopold s'engage à reconnaître l'autonomie transylvaine (Diploma Leopoldinum) mais il met en place un gouverneur, entouré d'un Conseil (Gubernium), chargé de le représenter personnellement dans ce qui devient, peu à peu, une simple province de son Empire. La religion catholique reprend une place importante et une partie des orthodoxes acceptent de reconnaître l'autorité du Pape (église uniate gréco-catholique de Transylvanie).

C'est à cette époque que commencent à se développer les consciences nationales modernes[3], notamment parmi les élites uniates de langue roumaine qui souffrent de n'avoir aucune participation au pouvoir[4]. À la fin du XVIIIe siècle, les penseurs roumains de l'école transylvaine (Şcoala ardeleană) forment un embryon de bourgeoisie nationale roumaine. Ils réclament la reconnaissance des Roumains comme « Quatrième nation » en Transylvanie (Supplex Libellus Valachorum, 1791-1792).

De leur côté, les Habsbourg, dans l'esprit des Lumières, tentent des réformes de modernisation et de centralisation qui passent par une remise en cause des privilèges des ordres (hongrois, sicule, saxon) issus du Moyen Âge. Joseph II, entre 1781 et 1787, tente toute une série de réformes audacieuses (suppression du servage, démantèlement de la Transylvanie médiévale) mais imposées autoritairement et unilatéralement. Annulées en 1790, elles sont un des détonateurs d'une prise de conscience nationale hongroise en Transylvanie, noble mais aussi bourgeoise, qui commence à réclamer le retour de la Transylvanie (Unió) au sein d'une Hongrie reconstituée. Les Sicules, de langue hongroise, s'identifient, eux aussi, de plus en plus, à la « cause nationale ».

Le révolutionnaire roumain Avram Iancu en 1849.
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Le révolutionnaire roumain Avram Iancu en 1849.

À partir de cette époque, la Transylvanie va peu à peu sombrer dans les luttes nationales et les revendications identitaires, dont elle n'est toujours pas complètement sortie au début du XXIe siècle. En 1848, le nationalisme romantique du « Printemps des Peuples » qui lutte pour la liberté et la démocratie contre les tyrans souverains, révèle vite ses limites et ses naïvetés en Europe centrale, et particulièrement en Transylvanie. La révolution triomphe à Budapest et s'empresse de proclamer le rattachement de la Transylvanie à la « mère-patrie » hongroise et la suppression de la diète locale archaïque.

Les mouvements nationaux roumain transylvain et saxon ne l'entendent pas de cette oreille. Les Saxons regardent de plus en plus vers l'Allemagne qui cherche, à Francfort, les voies de son unification. Quant aux Roumains, ils construisent une identité forte, fière du passé romain de la province (grande assemblée de Blaj du 15 mai 1848) : malgré des tentatives de conciliation, ils s'opposent (Légions d'Avram Iancu) aux troupes hongroises et constituent des alliés objectifs de la sanglante reconquête Habsbourg de 1849[5]. Pour les nationalistes hongrois, ils ont trahi la cause révolutionnaire.

Suit une courte période de transition dite du néo-absolutisme autrichien : la Transylvanie disparaît, dissoute dans un système centraliste, répressif et bureaucrate, qui n'en poursuit pas moins les réformes de modernisation de 1848-1849 (fin du servage, modernisation des codes juridiques). Subissant plusieurs graves défaites en Italie puis à Sadowa, l'empereur Habsbourg François-Joseph doit relâcher la pression dans les années 1860. Une diète transylvaine se réunit à Sibiu où, pour la première fois, les Roumains sont représentés, et vote l'usage à égalité des trois langues, roumaine, hongroise et allemande dans l'administration (1863-1864). Néanmoins, après Sadowa, l'empereur choisit de ne faire reposer l'équilibre de l'Empire que sur un pacte avec les seuls Hongrois : c'est le Compromis de 1867 (Ausgleich) qui fonde l'Autriche-Hongrie.

[modifier] En Autriche-Hongrie, dans l'État hongrois (1867-1918)

Après 1867, les Hongrois ont carte blanche pour réorganiser la partie de l'Empire qui leur est dévolue (Transleithanie) : ils reconstituent les frontières de la « Hongrie médiévale ». La Transylvanie disparaît définitivement des cartes administratives, le territoire hongrois est découpé en « comitats » (megyek) uniformes (1876). La diète de Szeben, renvoyée par l'empereur dès 1865, est remplacée par une diète à Kolozsvár qui s'auto-dissout (1868). Le Parlement est désormais à Budapest.

Après une première période plutôt conciliatrice[6], le gouvernement hongrois mène en Transylvanie une politique de magyarisation de plus en plus poussée et agressive (elle culmine en 1907 avec la Loi scolaire Apponyi) dans une province constituée, à l'époque, d'environ 55 % de Roumains, 10 % de Saxons et 35 % de Hongrois. Cette politique, loin d'aboutir, renforce les manifestations identitaires tant roumaines que saxonnes. Les associations nationales de tout type (sport, arts, culture, banque) se multiplient, comme partout en Europe centrale.

Nationalistes roumains de Transylvanie en 1894, à l'occasion d'un procès intenté contre eux pour "trahison" par l'Etat hongrois (Procès du Memorandum).
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Nationalistes roumains de Transylvanie en 1894, à l'occasion d'un procès intenté contre eux pour "trahison" par l'Etat hongrois (Procès du Memorandum).

Du côté roumain, après une période dite passiviste de boycott (1867-1902), une élite politique déterminée se forme au début du XXe siècle (Iuliu Maniu, Vaida-Voievod) qui oblige le gouvernement hongrois (István Tisza) à négocier à deux reprises en 1910 et en 1913-1914. En outre, l'unification de la Valachie et de la Moldavie en un seul État de Roumanie (autonome en 1859, indépendant en 1878) est un message fort pour les Roumains de Transylvanie, même si l'on ne peut parler de véritable irrédentisme. Quant aux Saxons qui ont perdu leurs privilèges en 1876, ils choisissent majoritairement la voie du compromis avec Budapest (1890) mais, forts de leur avance économique et sociale, ils développent des stratégies de résistance à la magyarisation et, déçus par Vienne, regardent de plus en plus vers Berlin, où ils envoient leurs enfants faire leurs études universitaires.

Pendant la Grande guerre, la Transylvanie va devenir l'objet des tractations et des convoitises entre puissances. Le pays concerné en premier chef est le Royaume de Roumanie. Dans les mouvements nationalistes roumains de ce pays, depuis les années 1880-1890, la revendication du rattachement de la Transylvanie, volontiers qualifiée de « troisième province roumaine » (avec la Valachie et la Moldavie), est devenue une habitude. Le jeune royaume roumain, allié à la Triplice et gouverné par un roi Hohenzollern, ne peut guère laisser libre cours à de telles ambitions. La donne change à partir de 1913 (Deuxième guerre balkanique). Au début de la Première Guerre mondiale, la Roumanie reste prudemment neutre, négociant avec les deux camps. Son opinion la pousse, néanmoins, à une alliance avec la France et la Russie contre l'Autriche-Hongrie, pour libérer les « frères transylvains opprimés ».

Proclamation de l'Union de la Transylvanie à la Roumanie, Alba Iulia, le 1er décembre 1918.
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Proclamation de l'Union de la Transylvanie à la Roumanie, Alba Iulia, le 1er décembre 1918.

Le 27 août 1916, les troupes roumaines entrent par surprise en Transylvanie et déclarent la guerre à l'Autriche-Hongrie. Après quelques semaines de combat et quelques victoires (prise de Braşov), elles sont repoussées au-delà des cols des Carpates, la Roumanie est envahie par les Austro-hongrois et les Allemands et est finalement contrainte d'admettre sa défaite en mai 1918 (Traité de Bucarest).

En Transylvanie, l'ambiance devient franchement délétère : nouvelles associations ultra-nationalistes hongroises, chasse aux Roumains « traîtres », politique de colonisation rurale anti-roumaine, etc. Certains dirigeants et militants roumains transylvains passent clandestinement dans la petite partie de la Roumanie restée non occupée par les Puissances centrales et forment une « Légion de volontaires transylvains » incorporée dans l'armée roumaine (juin 1917). À l'automne 1918, quand l'Autriche-Hongrie s'effondre, les Roumains de Transylvanie proclament logiquement l'Union de la Transylvanie à la Roumanie (Assemblée d'Alba Iulia, 1er décembre 1918, actuellement fête nationale de la Roumanie). Les nationalités saxonne et hongroise ne sont pas présentes, mais les Transylvains roumains leur donnent des garanties pour le respect de leurs droits. Ces garanties seront inégalement respectées par la suite.

[modifier] Notes

  1. Collectanea etymologica, Hannoverae 1717, « Celtica », page 90.
  2. Michel n'a aucune action émancipatrice pour les paysans transylvains de langue roumaine lors de sa brève conquête.
  3. En raison du caractère encore inachevé de ces consciences aux XVIIe et XVIIIe siècles, il est difficile de faire une comptabilité fiable par nationalités avant 1780 : le fait de savoir s'il y avait une majorité hongroise ou roumaine vers 1700 en Transylvanie reste, actuellement, objet de polémiques nationalistes mais n'a, en fait, qu'un intérêt scientifique limité
  4. Cf. l'argumentaire de l'évêque uniate roumain Micu-Klein au milieu du XVIIIe siècle.
  5. Cf. martyre des treize généraux à Arad le 6 octobre 1849.
  6. Loi Eötvös sur les nationalités de 1868.

[modifier] Bibliographie

  • Béla Köpeczi (dir.), History of Transylvania, 3 vol., Boulder, East European Monographs, 2001-2002. (Traduction anglaise d'un ouvrage célébre, très documenté et précis mais contesté car restant attaché au point de vue "hongrois" sur la question. Il est paru en 1986 en Hongrie. Il existe une version abrégée en français disponible sur internet : Histoire de la Transylvanie, Budapest, Akademiai Kiadó, 1992).
  • A. Dragoescu (éd.),Transilvania, istoria României, 2 vol., Cluj, 1997-99. (Ces volumes collectifs en roumain se veulent une réplique aux trois volumes dirigés par Köpeczi).
  • Jean Nouzille, La Transylvanie, Strasbourg, Revue d’Europe Centrale, 1993.
  • Harald Roth, Kleine Geschichte Siebenbürgens, Köln, Böhlau Verlag, 1996. (Ouvrage bref mais qui s'efforce de garder l'équilibre entre les points de vues polémiques roumains et hongrois).

[modifier] Liens externes


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