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Saint-Suaire - Wikipédia

Saint-Suaire

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Saint Suaire de Turin,1898
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Saint Suaire de Turin,1898

L'expression Saint-Suaire désigne, dans le langage courant, un linge qui a recouvert le visage du Christ, ou bien le linceul qui a servi à envelopper son corps après la mort, selon le mode de sépulture en usage chez les Juifs, avant de le déposer au tombeau selon le Nouveau Testament.

Très tôt, des linges assimilés à cet événement sont devenus l'objet d'un culte. Dans l'Histoire, l'Église n'a pas toujours reconnu l'authenticité de ces reliques, cela fut fonction des époques et des personnalités concernées.

Depuis une vingtaine d'années, le linceul de Turin a fait l'objet de nouvelles études scientifiques.

Sommaire

[modifier] Définitions

Dans l'Antiquité, le suaire (de sudarium, sueur en latin), est le linge recouvrant le visage du défunt, et non le linceul tout entier.

Dans l'évangile, le mot suaire renvoie donc plutôt au « linge qui avait recouvert la tête » (ou suaire) (Jean 20, 7).

L'expression Saint-Suaire peut aussi désigner improprement le linceul avec lequel Joseph d'Arimathie et Nicodème enveloppèrent le corps de Jésus juste après sa crucifixion le soir du vendredi saint. « Ils prirent donc le corps et le lièrent de linges, avec les aromates, selon le mode de sépulture en usage chez les Juifs » (Jean 19, 40).

Le mode de sépulture juif consistait à envelopper les corps en pliant le linge en deux dans l'axe du corps (dessus/dessous). Ainsi le linceul de Turin fait apparaître un corps entier de face et de dos. Au sujet de cette relique, il est préférable de parler de linceul.

[modifier] Histoire dans le Nouveau Testament

Le terme Saint-Suaire désigne généralement la toile de lin dans lequel Joseph d'Arimathie enveloppa Jésus, et qui lui servit de linceul (sindon en grec). Les évangiles s'accordent sur ces points. On donne ci-dessous les verbes employés selon les évangélistes (traduction œcuménique, puis Bible de Jérusalem) :

  • Matthieu, 27 57-60 : envelopper, rouler,
  • Marc, 15 42-46 : enrouler, envelopper,
  • Luc, 23 50-54 : envelopper, rouler,
  • Jean (19 38-42) : entourer, lier.

Seul Jean utilise un vocabulaire légèrement différent, évoquant des linges (ou bandelettes selon les traductions). Il emploie les termes d'othonia, diminutif d'othone, qui désigne une fine toile de lin, et de soudorion, suaire (destiné à absorber la dernière sueur du visage). Il précise que Jésus fut enveloppé de bandelettes, selon la coutume funéraire juive.

Il existait en effet plusieurs pratiques funéraires chez les Juifs du début de l'ère chrétienne. La coutume consistant à enrouler le corps de bandelettes contenant des aromates, était généralement issue d'Egypte. Les Juifs enveloppaient plutôt le corps longitudinalement.

Quand Jésus ressuscita, il apparut à ses fidèles vêtu de ce Suaire.

[modifier] Sainte Véronique

Assez régulièrement, on désigne par le terme de Saint-Suaire, à cause du sens antique du terme, une relique qui ne contient que l'image du visage du Christ. Il y a eu en fait confusion entre les deux reliques. Cette femme aurait essuyé le visage du Christ avec le voile qu'elle portait sur la tête, voile sur lequel se serait imprimé le visage du Christ.

Diverses légendes la font intervenir à divers endroits. Elle aurait par exemple recueilli les linges (suaire et linceul) dans le tombeau, après la résurrection.

Plusieurs églises prétendent détenir le voile de tête de sainte Véronique, qui porte plusieurs noms, Sainte-Face, Voile de Véronique, ou encore improprement, Saint-Suaire, à Rome, à Milan, à Jaén en Espagne.

[modifier] Légendes chrétiennes

Assez tôt, des reliques apparaissent que l'on identifie au Suaire ayant enveloppé le corps du Christ.

[modifier] Le masque d'Édesse

Il y a différentes reliques que l'on prétend être le Saint-Suaire, ou qui portent le visage du Christ, d'origine inconnue et qui ont été vénérées jusqu'au XIVe siècle. Cependant, il n'est fait mention d'une image du corps tout entier que pour une seule de ces 43 reliques, celle dite Image d'Édesse.

L'existence de cette relique portant l'image du Christ est attestée dès le sixième siècle. Aucun texte ne mentionne s'il s'agit d'un Christ battu et au corps sanglant, mais toutes les sources anciennes estiment que l'image s'est formée sur le drap lors de la vie de Jésus.

[modifier] Théorie de Ian Wilson

En général, les descriptions ne mentionnent que le visage du Christ, mais certains (qui suivent Ian Wilson) pensent qu'il est possible que, par un système de pliage, seul le visage ait été exposé. Cela permet hypothétiquement de relier cette image d'Édesse au linceul de Turin. Quelques éléments vont dans le sens de sa thèse. Saint Jean Damascène, dans son ouvrage iconodoule (favorable aux icônes) Des Saintes Images, décrit l'Image d'Édesse comme une bande, un drap oblong, qui n'est pas carré.

À l'occasion du transfert du drap à Constantinople en 944, l'archidiacre de Sainte-Sophie prononce un sermon sur ce drap. On l'a longtemps cru perdu, avant qu'il soit retrouvé dans les archives du Vatican. Il y indique ce n'est pas simplement le visage, mais tout le corps du Christ qui se trouve sur le linceul. D'autres documents qui viennent de la bibliothèque vaticane et de l'Université de Leyde, aux Pays-Bas, confirment ce passage (Codex Vossianus Latinus Q69 et Codex de la bibliothèque vaticane 5696, p. 35).

En 1203, un chevalier croisé, Robert de Clari, affirme avoir vu le linceul à Constantinople : C'est là qu'est le Suaire dans lequel notre Seigneur a été enseveli, qui est exposé chaque vendredi, et chacun peut y voir la figure de notre Seigneur.

Après la quatrième Croisade, en 1205, Théodore Ange, neveu de l'un des trois empereurs byzantins déposés par les Croisés, écrit au pape Innocent III pour protester contre le sac de sa capitale. Cette lettre, datée du 1er août 1205, contient ce passage :

« Les Vénitiens se sont appropriés les richesses en or, argent et ivoire, et les Francs ont fait de même avec les reliques des saints, dont la plus sacrée d'entre toutes, le drap dans lequel notre Seigneur Jésus-Christ fut enveloppé après sa mort et avant sa résurrection. Nous savons que les objets sacrés sont conservés par les pillards à Venise, en France et en d'autres lieux, le drap sacré à Athènes. »

Le drap d'Édesse est la relique identifiée avec le Saint-Suaire la plus célèbre jusqu'au XIIIe siècle. Après 1205, il disparaît complètement.

[modifier] Liste des reliques présentées comme le Saint-Suaire

Le Linceul de Turin est actuellement le plus connu, voir l'article correspondant pour plus de détails.

[modifier] Le Saint-Suaire de Besançon

Le Saint-Suaire de Besançon présentait l'empreinte d'un homme nu, supplicié, de face. Le dos n'a pas laissé de trace.

Il apparaît dans la région en 1523, étant probablement une copie de celui de Turin, qui était dans la région entre 1418 et 1452. C'est Othon de la Roche, compagnon d'arme des Villehardouin, princes de Morée (Grèce), qui l'aurait envoyé en 1208 à son père. Cet Othon de la Roche aurait subtilisé le Suaire à Athènes (voir Théorie de Ian Wilson) pour en faire don à l'église de Besançon.

Une chapelle du Saint-Suaire lui fut élevé dans la cathédrale Saint-Étienne, puis il fut transféré en 1669 dans la nouvelle cathédrale Saint-Jean. Il fut l'objet d'un culte important au XVIIe siècle, période de guerres (guerre de Trente Ans, annexions et retraits de la France) et de peste. D'ailleurs, lors de la capitulation de la ville devant les armées françaises en 1674, la seule condition posée fut de conserver cette relique.

À la Révolution, le Saint-Suaire de Besançon est envoyé à Paris le 27 floréal an II, avec le moule servant à renouveler l'empreinte chaque année (procès-verbal de la Convention du 5 prairial an II, Moniteur de 1794, page 557). Il est alors jeté au feu.

On en trouve une représentation sur les vitraux de la Chapelle de Pérolles à Fribourg en Suisse, datant de 1520. Sur le vitrail, les chanoines de Besançon, portant, par privilège la mitre épiscopale, tiennent le linge face à la foule. Le linge porte la double image, tout à fait semblable à celle du Suaire de Turin.

[modifier] Le Saint-Suaire de Brioude

[modifier] Le Saint-Suaire de Cadouin

L'abbaye de Cadouin est un monastère cistercien établi en Périgord au début du XIIe siècle.

L'origine du Suaire de Cadouin est mal définie. D'un coté, les documents (chartes, actes officiels) concernant l'abbaye de Cadouin ne le mentionnent pas tout au long du XIIe siècle, et même en 1201, il est ignoré. Ce n'est qu'en 1214 qu'un acte de Simon IV de Montfort, favorable à l'abbaye, le mentionne.

De l'autre coté, les histoires produites au cours du XIIIe siècle par les moines de l'abbaye le relient à une série de légendes anciennes, et avancent qu'il aurait été en possession de l'abbaye dès le début du XIe siècle.

Quoiqu'il en soit, le Saint-Suaire attire rapidement une foule de pèlerins en route vers Saint-Jacques-de-Compostelle et fait la prospérité du monastère. C'est la raison pour laquelle, en 1392, devant les troubles de la guerre de Cent Ans, l'abbé Bertrand de Moulins (1392-1414) le fait transporter à Toulouse afin d'assurer sa protection. La renommée du Suaire est tel qu'en 1399, le roi fou Charles VI se le fait apporter à Paris. Cependant, la guerre finissant, les moines de Cadouin désirent reprendre leur relique, mais les Toulousains refusent, voulant bénéficier de son prestige. En 1455, de jeunes moines de Cadouin, sous le prétexte de l'étudier, le subtilisent grâce à de fausses clés, et s'enfuient avec. Le Suaire est déposé à l'abbaye d'Obazine en Limousin, pour le mettre à l'abri des réactions toulousaines.

Ce fut ensuite Obazine qui refusa de restituer la relique. Les procès furent conclus par un arbitrage de Louis XI datant de 1482, qui rendit la relique à Cadouin et lui attribua une livre de 4000 livres tournois en sus. Il se fait apporter ensuite le Saint-Suaire à Poitiers.

Le pèlerinage reprit alors, avant de décliner avec les guerres de religion. En 1644, Mgr de Lingendes fait publier un livre retraçant l'histoire de la relique et atteste de son authenticité, mise en doute par les protestants, ce qui relance le pèlerinage, comme le montre celui des Pénitents Bleus de Saint-Jérôme de Sarlat qui prient devant la relique pour l'apaisement de la Fronde en 1651.

En 1789, le Saint-Suaire échappe de peu à l'incendie des archives de l'abbaye, sauvé par le maire M. Bureau, qui le dissimule jusqu'à l'ostension du 8 septembre 1797. Un nouveau pèlerinage reprend de l'importance après 1866. Des doutes sont émis sur son authenticité dès 1901, mais c'est une expertise linguistique menée à l'initiative du RP Francez qui prouve qu'il s'agit d'un faux en 1934.

En effet, le tissage contient des bandes ornementales, en fait des caractères coufiques. Ceux-ci font allusion à Musta Ali, calife en Égypte de 487 à 495 de l’Hégire (1095-1101 de l'ère chrétienne), et à son ministre, Abu-l-Qâsim Schahanschal, qui exerçait ses fonctions de 487 à 515 (1094 à 1121). Ces éléments permettent de situer le tissage du linge entre le début du règne de Musta Ali et la prise de Jérusalem par les Croisés en 1098. Ces inscriptions contiennent également quelques versets du Coran. Ces inscriptions de l'époque fatimide en font un exemple unique de tissu de cette époque.

[modifier] Le Saint-Suaire de Cologne (Allemagne)

[modifier] Le Saint-Suaire de Compiègne

[modifier] Le Saint-Suaire de Lier (Belgique)

Dans l'église Saint-Gommaire

[modifier] Le Saint-Suaire de Madrid (Espagne)

[modifier] Le Saint-Suaire de Milan (Italie)

[modifier] Le Saint-Suaire de Turin

Voir l'article qui lui est consacré : Suaire de Turin

La bulle du pape Clément VII, qui savait à quoi s’en tenir, datée du 6 janvier 1390 aurait pu être suffisante pour classer définitivement ce suaire dans la classe des fausses reliques. De plus, la réalité d'un suaire de Jésus n'apparaît pas dans les écritures puisqu'au contraire on trouve dans (Jean 20, 6-7 ) "Simon Pierre, qui le suivait, arriva et entra dans le sépulcre ; il vit les bandes qui étaient à terre, - et le linge qu'on avait mis sur la tête de Jésus, non pas avec les bandes, mais plié dans un lieu à part".

Historiquement c'est la révélation que le négatif de la photographie du suaire effectuée en 1898 correspondait à une vue en positif, impressionnante parce que plus contrastée, qui déclenche l'engouement que l'on sait pour ce suaire et pas pour les multiples autres reliques. Mais le dialogue reste difficile entre les esprits rigoureux qui n'ont pas d'intérêt particulier à ce que le suaire de Turin soit authentique ou non et ne demandent que des observations et des raisonnements objectifs , les croyants qui seraient tellement heureux de tenir là l'objet rêvé (ce qui est bien compréhensible) qu'ils ne retiennent que les "preuves" orientées ou apportées par l'imagination et enfin ceux qui sont pressés de montrer le contraire adoptant ce comportement dans le sens inverse. Parmi les nombreuses études et analyses qui ont été effectuées, la datation au Carbone 14 a conclu à une date de réalisation autour de l'an 1300. Cependant des voix se sont élevé pour remettre en cause la fiabilité de la datation au carbone 14 (voire Controverse sur la datation C14 du suaire de Turin) et pas seulement au sujet du suaire de Turin (voir l'article datation au carbone 14 pour plus de détails).

Il reste que, sans aller chercher des techniques sophistiquées qui seront toujours contestées de toute façon, une simple observation de l'image de ce suaire met en évidence des impossiblités à la logique comme la disposition tête-bêche des représentations faciale et dorsale, à savoir  : une vue du visage et une vue de l'arrière de la tête séparées. Si le tissu a réellement enveloppé un corps, en passant par le dessus du crâne, cette configuration est impossible. En effet les deux images du visage et de l'arrière de la tête devraient être reliées par une zone continue du développement du crâne dans son ensemble. Par ailleurs la représentation de la chevelure, sorte de boudin en U inversé entourant le visage n'est pas représentative de celle d'un homme ayant souffert et transpiré avec les cheveux collés au visage, mais fait au contraire penser aux représentations schématiques des chevelures telles que l'on peut les observer sur certains bas-reliefs médiévaux. D'autre part on peut distinguer, sur la vue de dos, le rétrécissement au niveau du cou (la nuque) alors que l'on devrait s'attendre à l'apparence d'une chevelure abondante conformément à la vue de face. On peut aussi observer que le bras droit du personnage de même que ses doigts sont anormalement longs.

[modifier] Voir aussi

Copie du suaire réalisée par la NASA

Une copie réalisée par la NASA est exposée en permanence à Marseille: 1976-1980: une équipe pluridisciplinaire de la NASA procéde à l'étude du Linceul de Turin (Shroud of Turin Research Project). Au cours de cette période la NASA a réalisé grandeur nature trois copies du Linceul sur étoffe de lin.

Ces copies sont exposées pour l'une en Amérique et les deux autres en Europe dont l'une à Marseille.

À Marseille la copie est exposée dans l'église Saint-Paul des Olives. "De 1976 à 1980 sous la direction du DR John Jackson, physicien de l'U.S. Air Force, l'équipe américaine des 40 savants du STURP, avec l'aide d'environ 400 spécialistes, base ses travaux sur les 5 jours d'études faites directement sur le Linceul lors de son exposition en 1978. Le Sturp constate:

la stabilité thermique, chimique et liquide du Linceul, l'absence de tracé directionnel, la surinformation des détails, le caractère négatif de l'image, sa tridimensionalité.

D'où il ressort notamment que l'image n'a pu être le fait d'un artiste. Elle ne témoigne d'ailleurs ni d'effets de perspective, ni d'école artistique." Arnaud-Aaron UPINSKY, Le procès en contrefaçon du Linceul, Chez F-X.de Guilbert, 1993, isbn 2-86839-295-4)

La copie du Linceul de Turin à Marseille1

Le négatif de l'image du suaire rélisé par les zététiciens2

[modifier] Articles connexes

[modifier] Sources

  • Bulletin d’histoire ecclésiastique et d’archéologie religieuse des diocèses de Valence, Gap, Grenoble et Viviers - Volume 131 - p 16, liste de 40 linges sépulcraux christiques par Ulysse Chevalier.

[modifier] Liens externes

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