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Objection de conscience - Wikipédia

Objection de conscience

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L'objection de conscience est un acte personnel de refus d’accomplir certains actes allant à l’encontre d’impératifs religieux, moraux ou éthiques dictés par sa conscience. Certains objecteurs se considèrent comme des pacifistes ou des antimilitaristes.

Souvent, l'objecteur de conscience refuse la conscription, l'appel au service militaire obligatoire. Les objecteurs refusent quelquefois de s'acquitter de la part des impôts qui contribue à la défense nationale. Depuis le début des années 2000 on voit apparaître l’expression calquée les objecteurs de croissance.

Quand la législation d'un pays autorise les objecteurs de conscience à effectuer un service alternatif à l'armée, on parle en général de Service civil.

Sommaire

[modifier] Histoire

En Allemagne nazie, durant la Seconde Guerre mondiale, les objecteurs de conscience étaient condamnés à mort.

Aux États-Unis, pendant la même guerre, environ 43 000 soldats refusèrent de combattre. 6 000 d'entre eux furent emprisonnés, représentant ainsi 1 interné sur 6 des prisons fédérales pendant cette période[1].

[modifier] Raisons

Les motivations des objecteurs de conscience sont multiples. La décision d’objecter est souvent le résultat d’une combinaison de facteurs.

  • Refus de se soumettre à l'autorité. Pour certains objecteurs, la soumission aux ordres ne peut être absolue. Les injonctions d’un policier, d’un juge ou d’un officier doivent être confrontées aux convictions personnelles. Exemples :
  • Religion. Les valeurs transmises par une religion sont souvent considérées comme plus fortes que celles de l’État. Leur interprétation pousse certains à refuser la participation à la guerre, tandis que d’autres se battent et meurent pour leur foi. Exemples :
  • Pacifisme. L’objecteur est persuadé que les conflits se résolvent de manière plus juste avec des moyens pacifiques comme la négociation et la diplomatie qu’avec les moyens guerriers. La paix ne peut pas être atteinte avec des moyens violents. Exemples :
  • Politique. Le contexte dans lequel un conflit se développe peut amener certains à refuser de participer aux forces armées. Exemples :

[modifier] Formes

L'objection peut s'exprimer à différent stades d'un parcours individuel, ou de l'évolution d'une situation politique.

Contre la guerre, on peut distinguer :

  • L'objection de grader. C'est le cas d'un simple soldat qui refuse de se trouver dans la situation de devoir donner des ordres. En Suisse, le soldat pointé pour grader est renvoyé devant le Tribunal militaire pour refus de servir s'il ne se soumet pas.
  • L'objection au service armé. Ou encore refus de servir dans les unités combattantes. L'administration militaire accepte parfois de placer les objecteurs comme soldats non armés dans les troupes sanitaires ou du train.
  • L'objection à la conscription. C'est le refus de servir le plus courant, parfois nommé refus de l'appel. La plupart des pays proposent un service alternatif au service militaire, souvent nommé service civil. Cette alternative figure dans certains traités internationaux.
  • L'objection à l'enrôlement. Le recrutement n'est possible que si les autorités disposent de listes de citoyens en âge de combattre. En Angleterre, l'organisation No-Conscription Fellowship créée à la fin de 1914 réunit rapidement près de 10'000 membres.
  • L'objection au service alternatif. Les objecteurs totaux ou insoumis refusent aussi le service alternatif, ou service civil, car il dépend encore de l'État. En allemand Totalverweigerer. Cela peut être le cas des anarchistes et des Témoins de Jéhovah.
  • L'objection à l'emprisonnement. Certains objecteurs ont refusé la peine de prison à laquelle ils avaient été condamnés. Soit pour faire une action symbolique pouvant être relayée par les médias, soit en se cachant ou s'expatriant.
  • L'objection à une guerre particulière ou objection sélective. Pour l'objecteur ce n'est pas une guerre juste, ou bien il voit une guerre d'agression là où son gouvernement prétend mener une guerre défensive.
  • L'objection aux impôts militaires ((en) Conscientious objection to military taxation). Dans tous les pays ayant une armée, une partie des impôts lui est consacrée. Des individus refusent alors de payer tout ou partie de ces impôts. Des associations naissent, par exemple en Angleterre en 1906-1918 la Women's Tax Resistance League, aujourd'hui au Canada Nos impôts pour la paix, aux Etats Unis la National Campaign for a Peace Tax Fund.
  • L'objection à l'effort de guerre. C'est à dire refuser de mettre sa force de travail au service de la guerre.
  • L'objection à l'exercice d'obscurcissement en Suisse (imposé par les autorités pour éviter les bombardements des villes). Refus choisi par Pierre Ceresole en 1938 car « Il ne faut plus faire appel à la peur pour motiver notre effort vers la paix »[2].

Parfois les objecteurs se regroupent :

  • L'objection collective donne une dimension politique au refus. Le soutien de l'opinion publique est recherché. C'est le cas particulièrement pour l'objection aux impôts militaires.

Des personnes et des mouvements se définissent comme des objecteurs de conscience ou appellent à l' objection de conscience dans des domaines autres que la guerre :

  • Refus de la croissance économique. Ce sont les objecteurs de croissance qui prônent la décroissance soutenable.
  • Refus de payer l'assurance maladie obligatoire en Suisse. Depuis 2001, un mouvement est né contre ce qui est ressenti comme des choix politiques inadéquats et une absence de respect de la vie. Certains se regroupent sous la banière Notre santé c'est notre affaire.
  • Refus de prendre la pilule du lendemain. L'Académie pontificale pour la vie appelle en 2000 dans un communiqué à faire acte d' objection de conscience morale contre cette forme d'agression à l'égard de l'embryon humain.
  • Refus d'accepter certains emplois[3]. En particulier pour un chômeur, il peut y avoir une obligation de prendre un emploi convenable dans un domaine ou dans une société dont les objectifs sont contraires à ses valeurs.

[modifier] Dans le monde

[modifier] France

La durée du service national civil actif des objecteurs de conscience a toujours été deux fois plus longue que celle du service national militaire, quelles que soient les modifications successives de la durée de ce dernier, et ce depuis le premier statut (loi n° 63-1255 du 21 décembre 1963) des objecteurs de conscience : 32 mois et 16 mois, puis 24 mois et 12 mois, enfin 20 mois et 10 mois.

Les objecteurs étaient affecté à la Direction régionale des affaires sanitaires et sociales (DRASS), aux Eaux et Forêts ou dans des associations selon l'époque.

Aujourd'hui, le statut d'objecteur de conscience a disparu en même temps que le service national obligatoire (suivant la loi 97-1019 du 8 novembre 1997 et la suspension du service national en 2001). Il permettait d'effectuer le service national en dehors de l'armée.

Limitations

L'article 11 de la loi de 1963 interdisait à quiconque de faire connaître cette loi sous peine de graves sanctions pénales. Saisi à plusieurs reprises en raison de l'axiome « nul n'est censé ignorer la loi » le Conseil constitutionnel ne corrigea pas ce contre-sens. Toutefois il y eut peu de poursuites dans les faits, car paradoxalement ce genre d'action judiciaire engendrait des retombées médiatiques peu propices à la discrétion souhaitée par le législateur.

L'article 12 quant à lui prévoyait l'intervention d'un décret pour interdire l'accès des objecteurs à certains emplois ; ce décret n'est jamais paru.

La loi n° 71-424 du 10 juin 1971, créant le Code du service national, prévoyait que la durée de leur service national ne serait pas prise en compte dans l'ancienneté de la fonction publique, pour leur avancement, et pour leur retraite. Cette discrimination spécifique perdure puisque la loi n° 83-605 du 8 juillet 1983, modifiant le Code du service national et relative notamment au nouveau statut des objecteurs de conscience, ne l'a supprimée que pour les seuls fonctionnaires ayant accompli leur service national à compter du 10 juillet 1983 (absence de rétroactivité).

Cette discrimination n'existe plus dans le secteur privé où la durée du service national des objecteurs de conscience, quelle que soit sa date d'accomplissement, est prise en compte dans l'ancienneté et la retraite du régime général des salariés pour toutes les retraites liquidées à partir du 1er janvier 2002.

[modifier] Belgique

Léo Campion et Marcel Dieu sont les premiers à avoir refusé la conscription en 1933. Jean Van Lierde a ouvert la voie à la reconnaissance juridique de l'objection de conscience (en 1964) en déclarant son objection en 1949. Sa déclaration du 3 octobre 1951 devant le Conseil de guerre est publiée sous le titre "Pourquoi je refuse d'être soldat" (publiée en 1956 par Internationale des résistants à la guerre (IRG). Jean Van Lierde a été emprisonné et a consigné ses réflexions de cette époque dans "Les cahiers de prison de Jean Van Lierde 1949-1952".

Les objecteurs ont eu la possibilité de faire un service militaire non armé (dans les services sanitaires de l'armée), puis un service civil d'une durée double de celle du service sous les drapeaux. Les objecteurs ont ainsi été actifs dans le secteurs associatif, culturel ou dans la coopération au développement.

[modifier] Suisse

L'obligation générale de servir apparaît avec la première Constitution helvétique de 1798. À la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècles, les mennonites et les anabaptistes refusent d'accomplir un service armé. Les cantons adoptent diverses attitudes. Parfois ces objecteurs religieux peuvent fournir un remplaçant, ou servir dans les services sanitaires ou du train, ou encore comme aumônier. Certains sont condamnés à des corvées, à l'amende, à des peines disciplinaires, à la réclusion ou au bannissement. L'exclusion du territoire est la règle dans plusieurs cantons qui ne reconnaissent pas ces sectes.

Le service militaire est constitué d'une formation de base (école de recrues, 4 mois) suivie de rappels de deux ou trois semaines chaque année (cours de répétition), puis d'inspections et de tirs obligatoires. Les hommes qui n'effectuent pas ces périodes de service militaire sont astreints au payement d'une taxe militaire (impôt sur le revenu). L'obtention d'un statut de service civil en Suisse est venue suite à plusieurs campagnes. Des groupes de pression ont fait des pétitions et des initiatives populaires (référendum proposant une modification de la Constitution fédérale).

En 1903, l'antimilitariste socialiste Charles Naine objecte après avoir fait son école de recrues et trois cours de répétitions. Il se fonde sur l'enseignement chrétien, mais donne une dimension politique à son acte : le texte de sa plaidoirie est diffusé à 20 000 exemplaires. À la suite de la condamnation de Naine, le pasteur Paul Pettavel adresse une première pétition aux autorités fédérales, demandant l'instauration d'alternatives pour les objecteurs au service ou à la taxe militaires. En 1915, le Vaudois John Baudraz est condamné à plusieurs mois de prison et perd sa situation (maître d'école) pour avoir refusé d'accomplir ses devoirs militaires en raison de son idéal chrétien. Pierre Ceresole, lui-même à la recherche d'une cohérence entre ses convictions et ses actes, est impressionné par l'objection de Baudraz ; il refuse en 1917 de payer la taxe militaire et est condamné à la prison. Pierre Ceresole fonde en 1920 le Service civil international comme alternative volontaire au service armé. Plusieurs objecteurs de conscience sont condamnés en 1932.

La loi suisse distingue les objecteurs de conscience, les réfractaires et les déserteurs (ces derniers uniquement en temps de guerre). Ceux qui peuvent démontrer devant le tribunal militaire leur grave conflit de conscience sont reconnus comme objecteurs de conscience et ont une peine limitée à 6 mois de prison, pour les réfractaires la peine maximale est de 3 ans. Dans les années 1960 à 1990, ce sont chaque année plusieurs centaines d'objecteurs qui sont condamnés à des peines de prison, d'une durée de 3 à 18 mois en général pour ceux qui refusent déjà lors de l'école de recrues. Certains refusent, comme Charles Naine, après avoir effectué plusieurs périodes de service militaire, leur peine est alors réduite. L'exclusion de l'armée n'est pas automatique, elle est prononcée par le tribunal comme faisant partie de la peine. Si l'objecteur ne montre pas sa détermination, il risque d'être condamné à une peine avec sursis et sans exlusion de l'armée.

L'initiative populaire fédérale pour un authentique service civil basé sur la preuve par l'acte, lancée en 1977, est rejetée par le peuple en 1984 par 64 % des votants. En 1978, René B. est au centre d'une campagne de refus de la prison (objection totale).

En 1992, l’arrêté fédéral sur l'introduction d'un service civil pour les objecteurs de conscience est accepté en votation populaire (82 % de oui). La loi d'application entre en vigueur en 1996.

Voir l’article Service civil (Suisse).

[modifier] Voir aussi

[modifier] Objecteurs de conscience célèbres

[modifier] Sources

[modifier] Notes

  1. Howard Zinn, Une histoire populaire des États-Unis, De 1492 à nos jours, Marseille, Agone, 2003, ISBN 2-9108-4679-2
  2. Hélène Monastier, Pierre Ceresole d'après sa correspondance, Neuchâtel, La Baconnière, 1960, p. 145
  3. Jean Jacqmain, Chronique juridique. Le point sur "l'objection de conscience à certains emplois", B.F.A.R., n° 120-121, 1982
  4. (fr) Paroles de la chanson Le déserteur de Boris Vian

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes

[modifier] Bibliographie

  • (fr) Michel Auvray, Objecteurs, insoumis, déserteurs : histoire des réfractaires en France, Stock, Paris, 1983
  • (fr) Marilène Clément, Henri Fronsac et Pie-Raymond Régamey, Non-violence et objection de conscience, Casterman, coll. Toute la question, Paris, 1962
  • (fr) A. J. Muste, La sainte désobéissance, War Resisters' International, 1968
    A. J.Muste, figure de pointe aux États-Unis pour le pacifisme intégral, décrit les arguments pour une objection totale
  • (en) Merja Pentikainen, The right to refuse military orders, International Peace Bureau, Zürich, 1994
  • (en) Bart Stolwijk, Marc Horeman, Refusing to bear arms : a world survey of conscription and conscientious objection to military service, War Resisters' International, London, 1998
    Refusing to bear arms, une fiche par pays, datée, mises à jour sur internet
  • (en) Peter Young, Nigel Brock, Pacifism in the Twentieth Century, Syracuse University Press, 1999
    Analysis of the various movements advocating personal nonparticipation in war of any kind with endeavor to find nonviolent means of resolving conflict
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