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Maubeuge - Wikipédia

Maubeuge

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Maubeuge est une commune française, située dans le département du Nord (59) et la région Nord-Pas-de-Calais.

Ses habitants sont appelés les Maubeugeois.

Sommaire

[modifier] Géographie

Ville la plus importante de l'arrondissement d'Avesnes-sur-Helpe au cœur d'une agglomération de plus de 100 000 habitants elle est baignée par la Sambre..

Située au sud du département du Nord, entre Valenciennes - Lille à l'ouest, Charleroi - Liège à l'est, Mons - Bruxelles au nord, Laon - Paris au sud.

Ville porte du parc naturel régional de l'Avesnois.

Son zoo est très connu pour son cadre particulier, au cœur même des remparts de Vauban. Beaucoup d'animaux d'espèces les plus diverses y vivent dans un cadre propice à la découverte.

[modifier] Transports

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2001 - 2008 Rémi Pauvros PS Maire
mars 1995 - 2001 Jean-Claude Decagny UMP Député-maire
mars 1989 - 1995 Alain Carpentier PS Maire
décembre 1984 - 1989 Jean-Claude Decagny UMP Député-maire
Les données antérieures ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1962 1968 1975 1982 1990 1999
27 214 32 028 35 399 36 061 34 989 33 546
Nombre retenu à partir de 1962  : Population sans doubles comptes

[modifier] Jumelage

[modifier] Personnalités liées à la commune

  • Mohamed Dahmane, footballeur né à Maubeuge le 9 avril 1982. Il joue actuellement à Mons, en Belgique. Il a déjà joué à Lens.
  • Daniel Moreira, footballeur, international en équipe de France, est né à Maubeuge le 8 Août 1977. Il a joué à Valenciennes, Guingamp, Lens et Toulouse.
  • Monseigneur René Fontenelle, évêque de Theudalis, chanoine de Saint-Pierre de Rome.
  • Pierre Bérégovoy (1925 - 1993), premier ministre français (PS), qui s'est présenté aux élections municipales de Maubeuge, face à Pierre Forest.
  • Jean Gossaert, dit Mabuse, peintre du XVIe siècle, est né à Maubeuge en 1478.
  • Pierre Lanthier (1908 - 1957), chirurgien.
  • Laurent Lefèvre, cycliste professionnel, qui a déjà participé à de nombreuses reprises au Tour de France.
  • André Lurçat, architecte qui s'occupa de la reconstruction de Maubeuge après la Seconde Guerre Mondiale.
  • Henri Boez, conservateur du musée de Maubeuge, né en 1892.
  • Raymond Duval, général d'Armée, commandant supérieur des troupes du Maroc et Général de corps d’armée de Riols de Fonclare.
  • Jean-Guy Wallemme, footballeur, champion de France 1998 avec Lens.
  • Sébastien Le Prestre de Vauban (1633 - 1707), qui a fortifié la ville à la fin du XVIIe siècle.
  • Barthélémy Mousin, général de brigade dans l’armée de Moselle en 1793, puis général de division.
  • Jean-Baptiste Deshayes, qui participa à la défense de Maubeuge en 1793, fit la campagne d’Italie, Maréchal de camp en 1813, fut tué d’un boulet de canon à la bataille de Dresde.
  • Nicolas Régnier, dit Nicolo Renieri, peintre.
  • Marie-Alexandre Guénin et Hilaire-Nicolas Guénin, musiciens.
  • Jean Bourgeois, philosophe et historien.
  • Alexandre-Ferdinand Lapostolle, chimiste et physicien.
  • Albert Hennet, organisateur des finances de Belgique et du Piémont.
  • Pierre Forest, député-maire de Maubeuge, qui participa à la reconstruction de Maubeuge.
  • Le baron Goethals, lieutenant-colonel à Waterloo, major général en 1826, général de division en Belgique en 1830, et organisateur de l’infanterie nationale belge.
  • Le général Paul Vanuxem, titulaire de 25 citations pendant les campagnes de France, d’Allemagne, d’Indochine et d’Algérie.

[modifier] Économie

[modifier] Histoire

Les premières origines connues de la ville remontent à environ 256 après Jésus-Christ. À cette époque, les Francs avaient pénétré dans la région par les vallées de la Sambre et de la Meuse. Une fois l'an, ils tenaient leurs assises judiciaires, les "Mahal", en un lieu appelé "Boden". Le siège de ces assemblées devint le Malboden, nom qui fut transformé à l’ère médiévale par le bas-latin en "Malbodium", lorsque sainte Aldegonde (630-684) y fonda un monastère vers 661. Aldegonde devint alors la mère fondatrice de Maubeuge.

La ville de Maubeuge fut, jusqu’à son rattachement à la France en 1678, saccagée et pillée plus de vingt fois. D'abord comprise dans le royaume d’Austrasie que gouvernait la reine Brunehaut, elle fit ensuite partie du comté de Hainaut sous les premiers rois carolingiens. En 843, lors du partage des États de Louis le Débonnaire, elle passa dans le royaume de Lotharingie, puis en 870 fut rattachée au royaume de France par le traité de Mersen. En 925, le Hainaut devint province indépendante, gouvernée sous la suzeraineté des Empereurs d’Allemagne, jusqu’en 1425. La province passa alors aux ducs de Bourgogne jusqu’en 1477, à la Maison d’Autriche de 1478 à 1513, et à la Maison d’Espagne de 1513 à 1678.

Maubeuge ne fut définitivement rattachée à la France par le Traité de Nimègue que le 17 septembre 1678, ratifié par le roi Louis XIV le 3 octobre, et par le roi d’Espagne le 14 novembre. La ville vécut alors une période de calme relatif, Louis XIV ayant chargé Vauban, en 1679, d’en faire une place forte. Maubeuge connaîtra ainsi une période plus paisible au cours du XVIIe siècle. Cet intermède dure peu toutefois, et la citadelle ne tarde pas à subir les conséquences des guerres de la Révolution et de l’Empire. En 1793, la ville est ainsi attaquée par les Autrichiens. La victoire de Wattignies, les 15 et 16 octobre, permet cependant le déblocus du camp retranché par l’armée du Nord avec Carnot, Jourdan et Duquesnoy.

En 1818, l’économie de la ville redémarre. La Révolution industrielle se concrétise, notamment suite à la canalisation de la Sambre, qui facilite l’approvisionnement en charbon depuis Charleroi. Dès 1837, les hauts-fourneaux et laminoirs se multiplient autour de la rivière, notamment dans le quartier de Sous-le-Bois.

La Première Guerre mondiale va éprouver à nouveau la cité sambrienne. En 1914, Maubeuge résiste, sous la direction du Général Fournier, et, en 1918, elle est délivrée par les Britanniques. Malgré le traumatisme, les destructions matérielles sont mineures.

La Seconde Guerre mondiale aura en revanche un effet désastreux sur la ville : en mai 1940, les Allemands incendient le centre historique avec des grenades incendiaires, ce qui aura pour conséquence de détruire le cœur de Maubeuge à plus de 90%. Le 2 septembre 1944, la cité est libérée de l’occupation allemande par les Américains, commandés par le Général Rose.

Commence alors la période de tous les changements : André Lurçat, nommé « architecte en chef du Bassin de la Sambre » par le ministre de la Reconstruction, va entreprendre une reconstruction de la ville sans précédent. L'architecte propose un programme complet de reconstruction, basé sur l’utilisation des ressources premières du territoire pour favoriser la relance économique et la préservation du patrimoine ancien. Il s’oppose ainsi au démantèlement complet des fortifications de Vauban, proposant d’étendre le centre-ville par le Sud en ne supprimant que la partie des remparts située sur la rive droite de la Sambre. Attaché à gommer les disparités sociales intra-urbaines, Lurçat fait table rase des tracés du passé, allant jusqu’à rabaisser le niveau de la ville haute et à remonter celui de la ville basse.

À la fin de la guerre, plusieurs industries renommées viennent s’installer dans la région. Mais dès 1953-54, des difficultés surgissent, qui se précisent dans les années 60. De 1962 à 1968, le Bassin de la Sambre subit une forte récession. Il semble indispensable de reconvertir les activités et de les diversifier. La création d’une zone industrielle permet d’accueillir les usines Chausson en 1971, qui deviendront Maubeuge construction automobile (MCA), filiale de Renault. L’installation de ces ateliers donne un second souffle à l’activité industrielle de Maubeuge.

Malgré cela, le Bassin de la Sambre va connaître une terrible période de récession de 1975 à 1990, perdant près d’un quart de ses emplois. La situation économique de la ville, si elle tend à s'améliorer après des années difficiles, reste délicate.

[modifier] Lieux et monuments

[modifier] Patrimoine

La ville intra-muros recèle de nombreux sites, édifices, monuments de toutes époques, qui possèdent une réelle valeur patrimoniale, des caractéristiques architecturales singulières.

[modifier] Le patrimoine militaire

Vauban :

La ceinture fortifiée sauvée du démantèlement se développe en couronne boisée d’Ouest en Est sur la rive gauche de la Sambre. Elle est formée de bastions à orillons courbes et à cavalier, parcourus de larges fossés. Au cours du temps, le corset de pierre fut percé de plusieurs franchissements afin d’ouvrir la ville intra muros vers l’extérieur : la porte de Bavay à l’Ouest (avenue Roosevelt) la porte des Capucins au Nord (rue Casimir-Fournier) la porte de la Croix à l’Est (rue de la Croix). La partie Ouest renferme une partie des installations du parc animalier créé depuis 1957 sous le nom de Zoo de Maubeuge (bastion des Jésuites).

Au Nord, sur la place Vauban s’adosse contre la muraille la porte de Mons, magnifique ouvrage en pierre de taille surmonté de combles à la Mansart. Elle s’ouvre depuis trois arcades vers un parcours ludique au cœur des fortifications. La façade exposée vers l’intérieur possède un pont-levis et s’enchâsse dans la muraille surmontée d’un talus. Elle est percée d’une arcade et expose une architecture triomphante d’esprit baroque, ornementée d’armoiries encadré par un trophée d’armes royales daté de 1685. Elle rejoint par une voie étroite et pavée le Pont-Dormant formé de huit voûtes en pierre de taille franchissant un large fossé verdoyant pour découvrir au bord d’une demi-lune, l’ancien corps de garde qui abrite le musée d’histoire militaire. Le parcours aboutit à l’extérieur de l’enceinte sur la Croix de Mons (ancien octroi). Cette séquence potentielle au développement d’un tourisme de villes fortifiées, a fait l’objet depuis 1972, de divers travaux de restauration, menés par l’association Renaissance Vauban et les Monuments historiques. Le Nord-Est comprend un autre site remarquable où des travaux viennent d’être entrepris. Entre le bastion des Capucins et le bastion de la Croix, se situent la Redoute et Tenaille de l’étang, dont le fossé retenu par un barrage-écluse est irrigué par la Pisselotte.

Au Moyen Âge l’étang contenait un vivier à poissons dépendant de l’abbaye St Aldegonde que Vauban utilisa comme inondation défensive. À l’Est, à proximité de la Sambre et du bastion de Falize se révèle un autre site remarquable constitué par les étangs Monier dénommés communément Fausse Sambre. Il s’agit de deux larges fossés séparés par un ouvrage à corne, qui à l’époque de Vauban, étaient destinés à capturer l’eau de la Sambre par un système d’écluses et de digues afin de servir de défense principale. En 1901 afin de modifier l’ancien cours sinueux de la rivière et faciliter la navigation fluviale un nouveau lit fut ouvert sous l’initiative du Dr Monier. Le site inscrit entre de hautes murailles est un véritable havre de paix, paradis des promeneurs et des pêcheurs au cœur d’un cadre verdoyant et arboré.

Deux bâtiments issus du patrimoine militaire ont subsisté face aux nombreuses destructions d’ouvrages entreprises au cours de temps, soit en raison de leur vétusté ou pour faire face aux besoins de développement de la ville intra-muros (démantèlement des fortifications Sud, de la porte de France, des casernements et ouvrages militaires divers…).


Le magasin à poudre : rue de la Croix

La poudrière située à proximité de la rue de la Croix expose une belle salle voûtée recouverte à l’extérieur d’une épaisse enveloppe de terre. Le lieu ne possède pas d’affectation particulière, mais accueille de temps à autre une exposition ou une manifestation festive. À l’origine le plan Vauban comportait trois poudrières disposées et réparties stratégiquement au bord de l’enceinte intérieure.

L’arsenal : rue de la Croix

L’arsenal construit entre 1678 et 1689 développe sa longue silhouette sur trois niveaux. Cet ouvrage appartient aux casernements destinés à l’époque à abriter les troupes de la garnison. Il fut utilisé comme dépôt du temps de l’activité de la manufacture d’armes (1701- 1836). L’ouvrage a perdu sa toiture initiale et a fait l’objet de travaux de restauration. Il abrite actuellement le siège d’une trentaine d’associations, la bibliothèque municipale, l’école des Beaux-Arts, une salle d’exposition.

[modifier] Patrimoine religieux ancien

Quelques rares édifices religieux provenant des siècles passés ont traversé le temps, malgré les destructions dues aux guerres, le vieillissement du bâti, les disparitions accidentelles ou volontaires.

L’hospice des Cantuaines : (rue de la Croix)

Ce bâtiment issu du XVIe siècle fut la demeure de Jean Gippus, doyen de Chapitre, qui à sa mort en 1562 fit donation, pour accueillir des femmes de la bourgeoisie déchue, appelées alors Cantuaines. L’intérieur se compose de sept cellules formant béguinage. Récemment la maçonnerie de brique a fait l’objet d’un ravalement et la toiture d’une restauration en ardoise naturelle. Les sept cheminées correspondantes aux cellules intérieures ont été préservées. Seule adjonction de lucarnes à la capucine afin de donner jour aux combles ainsi que la suppression d’un auvent au dessus du portail d’entrée apportent une modification à la construction initiale. La bâtisse reçoit actuellement dans la proximité du Théâtre du Manège, des artistes en résidence.

La chapelle dite des Sœurs Noires (rue du colonel Martin)

Ce petit édifice constitue l’unique construction qui soit parvenue du XVe siècle. Jadis elle était implantée à proximité de l’ancien chapitre et contigüe de l’hôpital militaire détruit en Mai 1940. Aujourd’hui elle s’expose seule dans un cadre urbain hétérogène, formé de modes de productions diverses (Builduing, Joyeuse 2, Chapitre). La chapelle révèle une façade style baroque où s’orne un beau fronton à enroulement supporté par un jeu de jambages en pierre. Un portail en bois surmonté d’une niche s’inscrit dans l’axe de symétrie de la composition architecturale. La maçonnerie est en brique et la toiture à deux pans couverte en ardoise naturelle. Après sa première vocation, elle fut affectée successivement en dépôt militaire, en société de musique, en bibliothèque municipale, en temple protestant. Actuellement elle est utilisée comme salle de réunion de l’université du temps libre.

La Salle Sthrau : (rue Georges-Paillot)

Le lieu emprunte son nom au célèbre jeune tambour Sthrau tombé en héros lors de la bataille de Wattignies en 1793. À l’origine elle fut érigée à partir de 1620 par l’ordre des Jésuites, à proximité du Collège qu’ils avaient fondé au début XVIIe siècle. Construite entièrement en pierre et en brique, elle élève une haute silhouette austère, maintenue de part et d’autre des murs gouttereaux par des contreforts établis selon les règles gothiques. La façade en pignon possède un solide portail en bois surmonté d’un fronton à aileron en pierre pourvu d’une niche. La partie haute est percée d’une vaste ouverture en plein cintre agrémentée d’une composition verrière art déco. Elle fut incendiée lors de la première guerre mondiale. Au début des années 30 elle fut transformée à l’intérieur par l’architecte Lafitte en salle des fêtes dans le plus pur style art déco. Elle servit d’église provisoire durant la Seconde Guerre mondiale, jusqu’en 1958 qui voit s’achever la nouvelle église Saint-Pierre-et-Saint-Paul réalisée par André Lurçat. Depuis elle accueille de temps à autre diverses manifestations (expositions, spectacles, débats politiques, concerts, etc.). La ville de Maubeuge vient engager d’ambitieux travaux de restauration et d’aménagement. Cette année a vu la toute nouvelle toiture se couvrir en feuillard de cuivre, et s’échancrer d’une belle verrière structurée.

[modifier] La ville ancienne

Jusqu’aux destructions de mai 1940 le centre-ville se présentait comme une ville de type Hennuyère : toits pentus, fenêtres étroites, rues de faible largeur pavées, immeubles serrés et enchevêtrés formant des îlots et places à la géométrie quelconque. Quelques îlots ou séquences bâties furent épargnés ou reconstruits sur leur propre base, pour s’associer et s’intégrer dans le plan rationnel de la ville reconstruite établi par A. Lurçat. Les morceaux de ville ancienne s’implantent en plus grande densité sur la rive gauche de la Sambre :

  • Ilot inscrit entre les rues Fournier, Vauban et du 145e RI.
  • Ilot inscrit entre les rues de la Croix, Gippus, du Pavillon, du chapitre et place Verte.
  • Ilot inscrit entre les rues de l’Hospice, Saint-Nicolas, Georges-Paillot et Lazare-Carnot.

Sur la rive droite deux îlots subsistent à proximité de la Sambre :

  • Ilot dit Lecluyse inscrit entre l’avenue de France et la rue Henri Durre.
  • Ilot dit du Provençal entre la place des Cloûteries et la rue de Provence.

[modifier] Divers

Le nom de la ville est utilisé dans la chanson Un clair de lune à Maubeuge (1962) (paroles de Pierre Perrin, musique de Pierre Perrin et Claude Blondy) que Bourvil notamment a interprétée.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

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