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Louis XVIII de France - Wikipédia

Louis XVIII de France

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Louis XVIII de France
Naissance 17 novembre 1755
Versailles
Décès 16 septembre 1824
Paris
Pays
Titre Roi de France
(1814 - 1824)
Dynastie {{{dynastie}}}
Grade militaire
Arme
Service de {{{débutdecarriere}}} à {{{findecarriere}}}
Couronnement
Investiture
Prédécesseur Napoléon Ier (Premier empire)
Successeur Charles X
Conflits
Commandement
Faits d'armes
Distinctions
Hommage
Autres fonctions
Fils de Louis de France
et de
Marie-Josèphe de Saxe
Conjoint Marie-Joséphine de Savoie
Enfants
Maîtresses {{{maîtresses}}}
v · d · é

Louis XVIII, roi de France de 1814 à sa mort en 1824. Né le 17 novembre 1755 à Versailles, Louis Stanislas Xavier est le fils du dauphin Louis et de sa seconde épouse Marie-Josèphe de Saxe, et le frère cadet de Louis Auguste, futur Louis XVI. Il est le petit-fils de Louis XV.

Fils de France, il est d'abord titré « comte de Provence ». Tout comme son frère aîné, il passe son enfance au château de Versailles. Il y reçoit une éducation solide, comme le veut son rang. Il épouse en 1771 Marie-Joséphine de Savoie, dont il n'eut aucun enfant.

Louis XVIII meurt le 16 septembre 1824 à Paris, sans descendant, et est inhumé à la basilique Saint-Denis. Son frère, le comte d'Artois, chef des ultras, lui succède sous le nom de Charles X.

Sommaire

[modifier] Émigré

[modifier] Les premiers temps de la Révolution

La Révolution française le pousse à l'exil en 1791 après la fuite de Varennes (son frère le comte d'Artois, futur Charles X, lui, avait quitté la France dès le lendemain de la prise de la Bastille). En 1793, à la mort de son frère aîné Louis XVI, il se proclame « régent » pour le dauphin, qui demeure aux mains des révolutionnaires à Paris, et le proclame « Louis XVII ». À la mort de l'enfant, en 1795, il prétend hériter de la couronne de France et prend le nom de Louis XVIII, mais l'avènement de Napoléon détruit une nouvelle fois ses espérances.

[modifier] Les années 1804-1807

En 1804, à la suite de plaintes de Napoléon, le roi de Prusse Frédéric-Guillaume résolut de se séparer d'hôtes aussi incommodes que compromettants; Louis XVIII et tous les émigrés composant sa petite cour reçurent l’ordre de quitter immédiatement le territoire prussien. Ce fut à Calmar que cet ordre parvint au prétendant. Louis XVIII y rencontra le comte d'Artois, son frère qu’il n’avait pas vu depuis près de douze ans, une certaine froideur ayant toujours existé entre eux. L’entrevue de Calmar ne les rapprocha pas ; ils se quittèrent après dix sept jours de conférences, assez mécontents l’un de l’autre : le futur Charles X reprit le chemin de Londres et Louis revint attendre à Riga la réponse du Cabinet de Saint Petersbourg à propos d’un nouvel asile sur le sol russe. Le nouvel Empereur, Alexandre Ier de Russie, qui succédait à son père le tsar Paul 1er , donna une suite favorable à sa demande et il revint à Mittau (Lettonie actuelle).

Une fois réinstallé dans sa demeure, Louis XVIII rédigea son dernier manifeste public de Louis XVIII pendant son séjour à l’étranger. La proclamation qu’il avait envoyée à Pichegru, quelques semaines avant le 18 fructidor, ne contenait que des promesse de réforme à l’ancienne Monarchie (Lois fondamentales du royaume de France. Il se décida, cette fois, à accepter nettement la Révolution et ses suites. Non seulement il admettait l'amnistie entière pour tous les votes antérieurs à 1804, ainsi que l’engagement de conserver à chaque Français ses grades, ses emplois et ses pensions ; il garantissait, en outre, la liberté et l’égalité pour les personnes, le maintien de toutes les propriétés et la protection de tous les intérêts sans exception.

Au sein de la mer Baltique, en face et sous la protection du ciel, fort de la présence de notre frère, de celle du duc d'Angoulême, notre neveu, de l’assentiment des autres princes de notre sang, qui tous partagent nos principes et sont pénétrés des mêmes sentiments qui nous animent, nous le jurons ! jamais on ne nous verra rompre le nœud sacré qui unit nos destinées aux vôtres, qui nous lie à vos familles, à vos cœurs, à vos consciences ; jamais nous ne transigerons sur l’héritage de nos pères, jamais nous n’abandonnerons nos droits. Français ! Nous prenons à témoin de ce serment le Dieu de saint Louis, celui qui juge toutes les justices !

Donné à Mittau, le 2 décembre de l’ an de grâce 1804, et de notre règne le dixième.

Signé : Louis.

(A noter que sur tous les documents officiels, Louis XVIII se considéra roi depuis 1794 et fit le décompte des années de son règne en conséquence. Néanmoins, juridiquement, il ne sera pas roi avant la Restauration en 1814.)

Cette déclaration, imprimée à Hambourg, au nombre de dix mille exemplaires, fut répandue sur tout le continent et envoyée en France, par la poste, à toutes les autorités constituées, ainsi qu’aux plus notables habitants de chaque département.


Le second séjour à Mittau du prétendant ne dura que trois ans. Les défaites d’Austerlitz, d’Eylau et de Friedland, obligèrent le tsar à devenir l’allié de Napoléon. Alexandre laissa entendre à Louis XVIII que sa présence à Mittau en Courlande pourrait gêner son nouvel allié. Louis XVIII comprit qu’il devait chercher un nouvel asile. Il n’avait plus à choisir qu’entre le Nouveau Monde et l’Angleterre. Il se décida pour l’hospitalité britannique. Vers le milieu d’octobre 1807, depuis Göteborg en Suède, il avertit le comte d'Artois de sa prochaine arrivée, ce qui n'était pas pour lui plaire. Les confidents du comte réussirent à persuader un des membres du Cabinet britannique, Lord Canning (1770-1827), qu’il était nécessaire, dans l’intérêt même du gouvernement britannique d’éloigner Louis XVIII de Londres et de le confiner en Ecosse. Le Royaume Uni était à cette époque la seule puissance qui fut encore en lutte avec la France impériale et elle refusait à Louis XVIII le titre de roi, en lui signifiant qu’à aucune époque le rétablissement de sa famille, n’avait semblé moins plausible. Après de longues tractations Louis XVIII accepta de débarquer en Angleterre, en tant que simple particulier sous le nom de comte de Lille en promettant de ne pas faire d’action politique.

[modifier] Les années 1808-1812

Louis XVIII avait fixé sa résidence à Gosfield Hall à la fin de 1807; il ne quitta ce château qu’au bout de quatre ans, au commencement de 1811, peu de temps après la mort de Marie-Joséphine de Savoie, sa femme, décédée le 13 novembre 1810. Il vint alors habiter Hartwell House propriété du baronnet sir Henry Lee dans le comté de Buckingham, près de Londres. Ses revenus, à cette époque, s’élevaient à 600,000 francs environ (soit 4,8 millions d'euros) que lui payaient le gouvernement britannique et la cour du Brésil. Mais il devait mener un train de vie réduit puisque cette somme était répartie entre ses protégés, les agents dans les différentes cours d'Europe (pour être au courant des politiques menées) et que la guerre entraînait une inflation de prix qui n'étaient pas, au départ, bas.

[modifier] Le mandat de Monseigneur de La Fare, évêque de Nancy

En 1795, Louis XVIII confia à Monseigneur de La Fare, évêque de Nancy (1752 - † 1829), la direction de ses intérêts auprès de la cour de Vienne. Il le constitua également son correspondant dans toute cette partie de l'Europe, fonction qu'il remplit durant vingt ans. Il fut en même temps chargé d'autres missions pour l'ensemble de la famille royale.

En 1807, toutes les communications du continent avec l'Angleterre étaient interdites : personne ne pouvait plus recourir à Londres pour y toucher du gouvernement britannique leurs pensions alimentaires. Louis XVIII demanda alors à l'évêque d'ordonnancer et de vérifier le paiement de ces pensions pour assurer la subsistance de ses compatriotes. Les versements étaient faits par la maison de banque du Baron J.J. de Boesner, banquier de Vienne et aussi par des banques de Gênes, au profit de la famille royale, les princes et princesses de France et notamment Messeigneurs les ducs d'Angoulême et de Berry pour l'entretient de leurs Maisons et la solde des militaires de leur armée.

Monseigneur de La Fare exerça cet emploi périlleux jusqu'à l'époque du retour de Louis XVIII dans ses états, à la Restauration.

[modifier] La Restauration

Au fur et à mesure des guerres napoléoniennes, et spécialement à partir de 1810, les coalisés semblent reprendre l'avantage, éveillant en lui l'espérance du retour. Après la défaite de Napoléon, en 1814, les coalisés réunis au Congrès de Vienne hésitent encore sur le successeur à choisir à Napoléon. Désireux d'installer sur le trône de France un allié, mais aussi un chef légitime, ils hésitent entre Louis XVIII, dont l'impopularité est problématique, l'« Aiglon », fils de Napoléon, mais aussi le maréchal Bernadotte ou encore Eugène de Beauharnais, voire une république. Talleyrand emporte finalement l'opinion des Alliés en faveur de Louis XVIII.

Porté par les Coalisés, le 24 avril 1814, il débarque à Calais. Octroyant une Charte constitutionnelle restaurant la monarchie à ses sujets, il parvient à se faire unanimement accepter comme le chef réunificateur des Français. Il devient ainsi roi de France. Les termes "octroyer" et "roi de France" sont importants en droit, puisqu'ils signifient que la souveraineté appartient au roi, et non au peuple ou à la nation (c'est lui qui octroie la Charte aux Français et non les Français qui décident d'une constitution ; contrairement à un roi des Français qui est roi parce que les Français l'ont mis sur le trône, un roi de France est souverain de droit divin). Il nie donc la théorie révolutionnaire de la souveraineté nationale, voire de la souveraineté populaire.

Une "Robe à dix-huit Remplis" portée par une royaliste, 1815.
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Une "Robe à dix-huit Remplis" portée par une royaliste, 1815.

Lors du retour de Napoléon, durant les Cent-Jours, il organise avec la noblesse la résistance contre celui qui se voulait toujours Empereur des Français. Son échec le conduit à s'exiler de nouveau. Seule la défaite de Waterloo le réinstalle sur le trône de France.

Son règne est consacré à la lourde tâche de concilier les héritages révolutionnaires et napoléoniens avec ceux de l'Ancien Régime. Il défend ces derniers (il nomme ainsi, comme Aumônier de la Cour, Monseigneur Jean-Louis d'Usson de Bonnac, un des derniers évêques d'Ancien Régime survivants et surtout l'un des premiers à avoir refusé de prêter serment à la Révolution, ainsi qu'à avoir refusé de démissionner comme l'exigeait Napoléon), sans pour autant accéder aux excès de ses propres partisans, les ultras. Il mit un point d'honneur à toujours constituer un ministère issu de la majorité parlementaire, ce à quoi rien ne le contraignait.

Ses opposants demeurent trop faibles et divisés pour menacer en quoi que ce soit la position royale. Il dissout ainsi une première Chambre ultra en 1816 (la célèbre Chambre introuvable). Une autre vague de contestation commence avec la mort de son neveu duc de Berry, fils du comte d'Artois. Louis XVIII apparaît comme un roi modéré, menant une vie bourgeoise, sans fastes excessifs, trop fades aux yeux de certains. D'autres n'oublient pas que c'est un émigré, ramené sur le trône de France par des étrangers.

Cependant, malgré cette apparente faiblesse, il a réussi non seulement à éviter une guerre civile toujours menaçante (son successeur en fit d'ailleurs les frais), mais aussi à ramener la prospérité dans une nation épuisée par les dernières guerres napoléoniennes. Louis XVIII avait donc une certaine force de caractère et il pouvait d'ailleurs être à l'occasion capable de traits d'humour féroces, comme le montre l'anecdote suivante :

Parmi les prérogatives du roi de France, figurait la capacité d'anoblir tout sujet méritant. Louis XVIII se trouvait ainsi assiégé par une horde de quémandeurs qui estimaient à tort ou à raison être de bons candidats à l'anoblissement. Parmi ceux-ci, l'un des plus acharnés, au moins par le nombre de libelles qu'il déposait régulièrement, était un obscur philosophe nommé Antoine Quatremère. Pour calmer un peu ces quémandeurs et leur donner une bonne leçon, Louis XVIII décida d'accorder au sieur Quatremère un titre et la particule associée (le "de"), mais à la condition expresse qu'il la porte après son nom et non pas avant ! Le pauvre philosophe s'en tira comme il put, en achetant une terre près du village de Quincy et en ajoutant ce nom à la fin du sien.

On a cité une anecdote similaire concernant le publiciste Genoud, qui insistait pour être rassuré sur le fait que sa lettre d'annoblissement mentionnerait bien une particule devant son nom. Louis XVIII répondit à son entourage «  Eh bien ! puisqu' il veut tant une particule, on va lui en mettre une devant et une derrière ! » et le solliciteur se fit anoblir sous le nom de Monsieur de Genoude.

[modifier] Sources

  • Oscar de Poli. Louis XVIII, in-8, 356 pages, Bureaux du Journal La Civilisation, Paris, 1880.
  • Bernard de Bryé. Un évêque d'Ancien Régime à l'épreuve de la Révolution, le cardinal Anne Louis Henri de La Fare, évêque de Nancy (1752-1829), Publications de la Sorbonne, 1985
  • Bernard de Bryé. Consciences épiscopales en exil (1789-1814) - A travers la correspondance de Mgr de La Fare, évêque de Nancy. Editions du Cerf - Histoire 2005, 515 pages.ISBN : 2-204-06938-8

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

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