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Les Versets sataniques - Wikipédia

Les Versets sataniques

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Salman Rushdie gagna en 1988 le Whitbread Award pour son 4e roman, Les Versets sataniques.

Sommaire

[modifier] Origine du titre du roman

Il s'agit de l'histoire des versets 19 à 23 de la sourate LIII (L'étoile). Tabarî (839-923), historien et commentateur sunnite et peu suspect d'hérésie, rapporte cette anecdote ainsi :

Alors fut révélée au prophète la sourate de l'Étoile. Il se rendit à la mosquée,
où étaient réunis les Quraychites, et récita cette sourate. Lorsqu'il fut arrivé au verset 19 :
« Que croyez-vous de al-Lat, de `Uzza et de Manat, la troisième ?
Est-il possible que Dieu ait des filles, et vous des garçons ?
La belle répartition des tâches que ce serait là... »
Iblîs vint et mit dans sa bouche ces paroles :
« Ces idoles sont d'illustres divinités, dont l'intercession doit être espérée. »
Les incrédules furent très heureux de ces paroles et dirent :
il est arrivé à Muhammad de louer nos idoles et d'en dire du bien.
Le prophète termina la sourate, ensuite il se prosterna, et les incrédules se prosternèrent à son exemple,
à cause des paroles qu'il avait prononcées, par erreur, croyant qu'il avait loué leurs idoles.
Le lendemain, Gabriel vint trouver le prophète et lui dit :
« Ô Muhammad, récite-moi la sourate de l'Étoile. »
Quand Muhammad en répétait les termes, Gabriel dit :
« Ce n'est pas ainsi que je te l'ai transmise ? .
J'ai dit : « Ce partage est injuste ».
Tu l'as changée et tu as mis autre chose à la place de ce que je t'avais dit. »
Le prophète, effrayé, retourna à la mosquée et récita la sourate de nouveau.
Lorsqu'il prononça les paroles :
« Et ce partage est injuste »
Les incrédules dirent :
« Muhammad s'est repenti d'avoir loué nos dieux ».
Le prophète fut très inquiet et s'abstint de manger et de boire pendant trois jours, craignant la colère de Dieu.
Ensuite Gabriel lui transmit le verset suivant :
« Nous n'avons envoyé, avant toi, aucun apôtre, ni prophète,
sans que Satan ait jeté quelque erreur dans sa pensée »

Le Coran (XXII; 52), Tabarî, La Chronique, Muhammad, le sceau des prophètes, Édition Actes Sud / Sindbad

Ainsi d'après al-Tabari, Satan aurait tenté de dicter des enseignements hérétiques au Prophète. Cet incident aurait eu lieu à La Mecque, huit ans avant l'Hégire, alors que le Prophète récitait la sourate de l'Étoile, dans laquelle sont mentionnées trois déesses considérées par les Koraïchites païens, comme des « filles de Dieu ».

D'après Maxime Rodinson, al-Lat, al-`Uzzâ, et Manât étaient, des déesses préislamiques appelées les « filles d'Allah ». Mahomet avait, dans une première version, recommandé qu'on leur rendît un culte, ces versets prononcés puis abrogés, sont les fameux versets sataniques.

D'après al-Tabari, Satan aurait contraint Mahomet à interpoler deux versets ce qui aurait créé un doute dans l'esprit des auditeurs du Prophète. Or, Mahomet, en tant que Messager du Message, auquel les musulmans vouent une vénération à la limite de l'adoration, ne saurait avoir ni sa foi, ni sa sincérité remises en cause, ni même voir sa vie être ramenée à une vie banale où l'erreur est possible. C'est pour cela, que pour les autorités religieuses musulmanes, aucun livre, aucun film, aucune bande dessinée ne peut le faire apparaître en personne.

La Sourate rectifiée dans le Coran est la suivante :

Son regard ne dévia pas et ne fut pas abusé
Il a vu les plus grands signes de son Seigneur
Avez-vous considéré al-Lat et al-` Uzza, et l'autre, Manat, la troisième ?
Le mâle est-il pour vous, et pour lui la femelle ?
Quel partage inique ! Ce ne sont que des noms que vous et vos pères avez attribués.
Dieu ne leur a accordé aucun pouvoir.

Le Coran (LIII; 17-23)'

[modifier] Sur l'histoire

Attention : ce qui suit dévoile tout ou partie de l’œuvre (explications) !

L'histoire démarre spectaculairement. Gibreel Farishta et Saladin Chamcha, deux acteurs indiens, dégringolent sur terre après l'explosion d'un jumbo jet d'India jumbo jet 10 000 mètres au-dessus de la Manche.

Cette histoire fait référence à un réel acte de terrorisme, quand un Boeing 747 d'Air India explosa en 1985 - attentat que l'on suppose perpétré par le terrorisme Sikh. Gibreel Farishta en Urdu, représente l'ange Gabriel.

Dans la tradition islamique l'archange Gabriel « rapporta » le Coran directement de Dieu à Mahomet. Gibreel Farishta chante « Renaître à nouveau » lorsqu'il tombe des cieux, « mais d'abord vous avez à mourir ». « Hé mon gars ! » « Atterrir sur la terre ferme nécessite de d'abord savoir voler » .

« Juste avant l'aube d'un matin d'hiver, aux alentours de la Nouvelle Année, deux hommes bien réels, de bonne constitution, tombèrent vivants d'une grande hauteur, neuf mille huit cent et deux mètres, au-dessus de la Manche, sans l'aide d'un quelconque parachute ou ailes. » Gibreel Farishta et Saladin sont miraculeusement sauvés et choisis comme les protagonistes d'une lutte du Bien contre le Mal.

[modifier] Analyse de l'œuvre et des conséquences

En publiant ce livre, considéré comme gravement blasphématoire par les islamistes du monde entier, l'auteur d'origine indienne et musulmane, bien qu'apostat et naturalisé britannique, connaissait l'ordre donné par le Coran aux « croyants » de la religion musulmane, concernant les blasphémateurs : « Tuez-les ».

L'analyse suivante de l'œuvre et des conséquences de sa publication sont des extraits tirés d'une lettre ouverte publiée le 24 février 1989 dans l'Herald Tribune et rédigée par Nomanul Haq, professeur d'histoire de la Science à l'université d'Harvard et musulman :

../.. La plupart de vos lecteurs occidentaux sont incapables de mesurer la cruauté du coup que vous avez porté (...) Vous aviez prévu les conséquences. (...)
Vous savez combien l'islam est d'une sensibilité aiguë au respect de son Écriture ; à tel point que le Coran ne peut pas être lu ni récité en traduction, car toute traduction induit une altération. (...)
(...) dans votre livre la personnalité de Salman le corrompu n'est pas seulement votre représentant, c'est aussi la figure historique d'un Persan, qui fut un compagnon du Prophète particulièrement respecté des chiites. En le présentant comme « Salman le pourrisseur de la Révélation », vous saviez que vous plantiez la main dans un nid d'abeilles. (...)
Quelle serait, selon vous, la réaction des Noirs américains, si vous vous moquiez de Martin Luther King ? Ou la réaction de la Communauté juive si vous faisiez l'apologie de Hitler ? Ou la fureur d'un hindou pieux si vous lui présentiez l'image de l'abattage d'une vache ? (...)

De fait, le livre peut être considéré du point de vue de l'islam comme blasphématoire de plusieurs façons :

  • Les moqueries envers le Coran, en traitant le Coran de satanique et en s'appuyant pourtant sur une tradition rapportée par al-Tabari, un commentateur du Xe siècle sur les trois déesses (versets 19-22).
  • Le portrait parodique du monde musulman primitif et de Mahomet qu'il appelle Mahound, réduit à une figure d'agitateur religieux cynique, tel qu'usuellement considéré dans certains milieux anti-islamiques. Il brasse des affaires et entretient une maison close, s'interroge sur le sens de la vie et connaît des crises morales.

Salman Rushdie, lui-même est aussi, selon la loi musulmane, coupable d'athéisme, d'apostasie et de conspiration contre l'islam :

  • Il se dit athée dans l'interview au journal India Weekly : « Je ne crois en aucune entité surnaturelle, qu'elle soit chrétienne, juive, musulmane ou hindoue. »
  • Il est apostat, car né musulman, il ne refuse pas un islam qu'il ne connaîtrait pas, mais rejette l'islam tel qui lui a été enseigné. Une telle attitude étant, selon la Charia, passible de mort.
  • En diffusant, avec la complicité de non-musulmans, de textes contre l'islam, hostiles à la « Vraie Religion » il a mené une conspiration contre l'islam, aussi punissable de la peine de mort.

[modifier] Réactions islamistes

Mi-septembre 1988, le magazine de langue anglaise India Weekly publie quelques « bonnes feuilles » du roman accompagnées d'une interview de l'auteur. Un député musulman du Parlement de Delhi, Sayed Shahbuddin, intervient alors auprès du ministère des Finances indien, responsable en matière d'importation, et obtient en quelques jours l'interdiction de l'ouvrage car « susceptible de provoquer des heurts entre communautés religieuses ».

Alors que des lectures publiques de certains passages du roman avaient lieu en début octobre 1988 à Londres sur Broad Street, alors sans aucune réaction, la nouvelle de cette interdiction d'importation en Inde, attire l'attention des groupements islamistes et des pays islamiques, tels l'Iran et le Pakistan, sur cette œuvre, vite considérée comme une « machine de guerre littéraire contre l'Islam ».

Les premières campagnes de réactions publiques contre Salman Rushdie débutent en Grande-Bretagne en décembre 1988. Le 2 décembre, à Bolton, une banlieue de Manchester, près de 7 000 manifestants réclament l'interdiction de ce livre « pervers » et « blasphématoire envers l'Islam et envers la personne du Prophète » et brûlent un exemplaire du livre. Le 14 janvier 1989 à Bradford, une ville industrielle du nord de l'Angleterre, dans laquelle vivent plus de quarante mille musulmans, ont lieu une nouvelle manifestation et un nouvel autodafé devant la presse. Deux semaines plus tard près de dix mille personnes manifestent à Londres contre le groupe Viking-Penguin, éditeur du livre.

Le 12 février 1989, à Islamabad, capitale du Pakistan, une foule en colère d'une dizaine de milliers de personnes tentent de prendre d'assaut et d'incendier le Centre culturel américain, pour faire pression sur le groupe Viking-Penguin dont sa filiale américaine s'apprête à publier le livre sur le territoire américain le 22 février. Lors de cette attaque, cinq personnes sont tués et une centaine d'autres sont blessées. Un des gardiens du centre culturel est lynché. Dans les jours qui suivent, d'autres émeutes ont lieu dans plusieurs villes pakistanaises et au Cachemire, province indienne à majorité musulmane, mais aussi à Djakarta et à Karachi, aux cris de « Dieu est grand » et de « À mort Rushdie ».

Le 14 février, à Téhéran, l'Ayatollah Khomeiny, guide spirituel de la Révolution islamique et du monde chiite publie une fatwa (décret religieux musulman) lançant un appel à tous les musulmans d'exécuter l'écrivain britannique, d'origine indienne, Salman Rushdie, pour des « propos blasphématoires » envers l'Islam contenus dans le livre des Versets sataniques. Selon la Constitution iranienne, le décret est immédiatement exécutoire et le gouvernement annonce une récompense de 200 millions de rials (170 000 dollars) pour tout Iranien exécutant la sentence de mort — 70 millions de rials (40 000 dollars) pour un musulman d'une autre nationalité. Le ministre de l'Intérieur, Ali Akbar Mohtashemi, et le commandant en chef des gardiens de la Révolution, Mohsen Rezaï, donnent l'ordre aux groupes terroristes qu'ils contrôlent de rechercher et de « liquider Rushdie ». L'Ambassadeur de l'Iran auprès du Vatican déclare lui aussi être prêt « à tuer Rushdie de ses propres mains ».

C'est cette fatwa publiée cinq mois avant sa mort qui va assurer désormais pour la postérité à l'Ayatollah Khomeiny une image de serviteur intransigeant de l'Islam, chez les Chiites mais aussi chez les Sunnites. Dorénavent, dans toutes les écoles religieuses musulmanes, Salman Rushdie, l'auteur blasphématoire est dépeint comme coupable et la mission de le châtier, par n'importe quel moyen et n'importe où, est présentée comme juste.

Le 17 février 1989, le président iranien, Ali Khamenei avait indiquait que « le peuple islamique accorderait son pardon si l'auteur revenait sur ses erreurs ». Salman Rushdie répondit « qu'il regrettait le choc moral qu'il avait fait subir aux adeptes sincères de l'islam ». Cependant, sous la pression, le 19 février, Ali Khamenei fit un rappel de la loi : « Même si Salman Rushdie se repent au point de devenir l'homme le plus pieux de notre temps, l'obligation subsiste, pour chaque musulman, de l'envoyer en enfer, à n'importe quel prix, et même en faisant le sacrifice de sa vie. »

Le 16 mars 1989, l'Organisation de la conférence islamique, réunissant les ministres des Affaires étrangères des quarante-quatre pays membres, condamnent à leur tour les « Versets sataniques », mais se bornent à exiger l'interdition du livre, à recommander l'adoption « de législation nécesaire à la protection des idées religieuses d'autrui » et à affirmer que l'auteur « est considéré comme hérétique ». Cette position qui semble plus modérée, affirme de fait leur refus d'admettre que la loi de l'Islam ne puisse s'appliquer dans les États non-musulmans et leur accord d'abandonner Salman Rushdie à la sentence de mort promise aux hérétiques et renégats de la religion musulmane.

De nouvelles manifestations ont lieu à Bombay (10 morts), à Karachi, à Londres, à Paris (un millier de personnes), à New York, où l'on brûle des effigies de Rushdie. L'immense majorité des imams vivant dans les pays occidentaux prennent partie contre Rushdie, la plus part approuvent, plus ou moins, la fatwa de l'Ayatollah Khomeini que certains soutiennent sans réserve. Rares sont ceux qui plaident pour une certaine tolérance, voire un respect des principes de la laïcité; parmi eux l'imam Abdullah al-Ahdal, recteur du Centre islamique de Bruxelles qui a eu une attitude particulièrement modérée au sujet de Salman Rushdie, est assassiné le 29 mars 1989 en compagnie de son bibliothécaire, Saleh el Behir.

Le roman a été finalement banni de tous les États musulmans et de certains États à majorité musulmane de l'Inde. Salman Rushdie fut donc contraint de se cacher et aujourd'hui encore, cette condamnation à mort est toujours considérée comme devant être appliquée.

Les traducteurs japonais et italiens du livre ont été poignardés en juillet 1991. Ettore Capriolo, l'italien, y a survécu. L'éditeur norvégien, William Nygaard, a lui aussi survécu à une tentative de meurtre à Oslo en octobre 1991.

[modifier] Autres réactions

[modifier] Voir aussi

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