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Max Havelaar (association) - Wikipédia

Max Havelaar (association)

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Produits labellisés par Fairtrade/Max Havelaar
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Produits labellisés par Fairtrade/Max Havelaar

Max Havelaar [maks 'avlaːr] est une branche de l'association internationale F.L.O. (Fairtrade Labelling Organization). Max Havelaar est actuellement le principal label de commerce équitable.

Max Havelaaar n'est pas le nom du fondateur de l'association, mais d'un héros de roman à succès ancien dans les valeurs duquel l'association estime se retrouver.

Sommaire

[modifier] Un objectif : soutenir les petits producteurs du Sud

L'association est née aux Pays-Bas en 1988. Elle est crée en France en 1992, à l'initiative de trois associations : Ingénieurs sans frontières, Peuples solidaires et le Centre international de coopération pour le développement agricole. Son objectif n'est pas de lutter contre le capitalisme mais de le rendre plus humain et plus raisonné.

Les problèmes décrits en 1860 dans le roman Max Havelaar, et qui ont motivé la fondation de l'association du même nom, existent toujours, notamment des situations désespérées pour des petits producteurs victimes des fluctuations des cours des matières premières.

Depuis quelques années, le concept de commerce équitable fait son chemin mais il est encore peu répandu. L'association Max Havelaar tente de faire connaître cet autre type d'échange à travers des campagnes de communication et par la « quinzaine du commerce équitable ». Mais surtout, elle vérifie que les critères de FLO (Fairtrade Labelling Organizations), sont respectés dans la fabrication des produits, puis elle attribue un « label » le garantissant...

[modifier] Le diagnostic de l'association

La part de marché des quarante neuf pays les plus pauvres dans le commerce international est à peine de 0,4% en valeur. Au-delà, l’agriculture paysanne très peu outillée de nombreux pays du Sud se trouve de plus en plus marginalisée par la mondialisation des échanges et l’absence de régulation. Elle est en concurrence directe, sur le marché international comme sur ses propres marchés, avec l’agriculture entrepreneuriale hyper industrialisée qui utilise comparativement très peu de main-d’œuvre. Pourtant, aujourd’hui, 50% de la population des pays du Sud dépend de l’agriculture et de l’exportation de denrées agricoles pour vivre (le café par exemple est, en volume échangé, le deuxième produit alimentaire dans le monde).

Il est essentiel de rappeler que les règles de ces marchés sont dictées depuis le Nord par les acteurs économiques de ces filières. Ainsi, quatre sociétés contrôlent aujourd’hui 40% du commerce mondial du riz ; sept sociétés contrôlent 85% du commerce du cacao ; quatre sociétés contrôlent 60% du marché mondial du café. Lorsque des petits producteurs sont fournisseurs des ces agro-industries conventionnelles, ils sont souvent les grands perdants de la répartition de la valeur ajoutée et de la richesse produite tout au long de la chaîne.

De plus, la dynamique internationale de libéralisation des échanges menée dans le cadre des cycles de négociation de l’OMC depuis plus de 10 ans accentue et accélère la mise en concurrence directe et injuste entre les productions locales et celles de l’agro-industrie.

La majorité des producteurs et de travailleurs des pays du Sud est ainsi confrontée à des difficultés qui les mettent en position de faiblesse et les marginalisent dans les échanges mondiaux :

  • Des rapports de force défavorables avec d'autres acteurs des filières (intermédiaires locaux, groupes monopolistiques, etc.),
  • Des prix mondiaux bas et fluctuants qui ne couvrent pas les coûts de production et ne permettent pas aux producteurs d’investir dans des systèmes plus respectueux de l’environnement,
  • Un manque de connaissance et d'accès aux marchés du Nord,
  • Un manque de capital et des difficultés d'accès au crédit pour le financement de leur production,
  • Un manque d’accès aux moyens logistiques de transport et d’emballage,
  • Un manque d’investissement, d’appui technique et d’environnement favorable à la transformation locale des produits, seul moyen de fixer la valeur ajoutée au Sud,
  • Des relations commerciales trop souvent inégales et déloyales.


Cela a pour conséquence de provoquer des déplacements massifs de population agricole vers les grandes villes des pays du Sud. Celles-ci n’ont aucune capacité à intégrer économiquement comme socialement ces nombreux arrivants. D’une part elles ne disposent pas de secteur industriel ni de marché des services à la hauteur des défis posés. D’autre part, l’exode implique une déstructuration sociale préoccupante liée à la perte des repères culturels. Pour la majorité de ces hommes et de ces femmes, le seul avenir proposé est de venir gonfler les poches de pauvreté déjà existantes à la périphérie des villes.


Face à une mondialisation non régulée et uniformisée, il est urgent de reconnaître le droit des pays du Sud à des politiques de développement durable différenciées selon les populations, les territoires, les enjeux économiques et sociaux, etc. Celles-ci doivent notamment soutenir des modèles d’organisation agricole qui préservent les droits politiques, économiques, sociaux et culturels de leurs producteurs et travailleurs marginalisés. Ces principes doivent s’appliquer aussi bien au niveau des productions locales vivrières que des exportations pour permettre d’assurer à terme la souveraineté alimentaire de ces pays. La seule croissance des exportations des pays du Sud ne saurait répondre au défi de leur développement socio-économique. Pour garantir leur impact positif sur les dynamiques de développement local et la reconstruction des marchés, un changement des pratiques commerciales est indispensable.

Le commerce équitable répond à cet impératif, puisqu’il est « un partenariat commercial, basé sur le dialogue, la transparence et le respect, qui vise plus d’équité dans le commerce international. Le commerce équitable contribue au développement durable en proposant de meilleures conditions commerciales et en garantissant le respect des droits des producteurs marginalisés et travailleurs, principalement dans les pays du Sud. Les organisations de commerce équitable, soutenues par les consommateurs, s’engagent activement à soutenir les producteurs, à sensibiliser le public et à se mobiliser pour des changements dans les règles et la pratique du commerce international conventionnel.  »

[modifier] La philosophie de FLO

Selon FLO, les producteurs et les consommateurs sont les piliers de l’économie en général. La condition essentielle pour rendre cette économie plus humaine est qu’ils puissent définir ensemble, en concertation avec les autres parties prenantes, le système économique dans lequel ils souhaitent évoluer. La démarche de commerce équitable a donc pour but de créer une structure démocratique internationale par laquelle l’économie n’est plus soumise à une loi naturelle, mais à des règles dont les acteurs conviennent ensemble. Ces règles ne se réduisent pas aux seules questions de prix, leur objectif est de défendre et de développer les modèles d’organisation agricole préservant les droits des producteurs et travailleurs marginalisés.

Le défi à relever est de modifier en profondeur les pratiques commerciales et de consommation. Pour ce faire, les grands principes :

  • le renforcement de la structuration et de l’organisation des producteurs du Sud,
  • la promotion de la démocratie au sein des organisations, de la transparence et du respect des droits de l’homme, autour d’objectifs définis par les producteurs, dont les prix de production soient déterminés, non seulement par la valeur économique théorique, mais en prenant aussi en compte les aspects humains, sociaux et environnementaux.

Il s’agit ainsi de construire un partenariat positif entre producteurs et consommateurs, et plus largement avec toutes les parties prenantes des filières : producteurs, travailleurs, fabricants, distributeurs et consommateurs, et peser ainsi sur un rééquilibrage sur les pratiques commerciales Nord-Sud. Nous pensons que chacun de ces acteurs a un rôle à y jouer au sein d’une politique déterminée et concertée.

La fédération FLO organise donc la représentation des parties prenantes en son sein pour mettre en œuvre une telle politique, par l’élaboration des cahiers des charges du commerce équitable, spécifiques selon les produits. Tous les producteurs et travailleurs défavorisés des pays du Sud doivent pouvoir bénéficier des conditions de ces cahiers des charges pour acquérir l’autonomie suffisante et décider de leur propre développement.


[modifier] L'outil : un label international de commerce équitable

La garantie Max Havelaar est apposée en France sur les produits certifiés par des auditeurs indépendants sur la base des cahiers des charges internationaux de FLO.

Au Sud, il permet l'accès à un prix minimum garanti qui rémunère de manière équitable et à une plus juste valeur le travail. Grâce à l'octroi d'une prime additionnelle de développement, le commerce équitable sous label Max Havelaar permet la dynamisation d'économies locales souvent marginalisées par le commerce international et oubliées des politiques publiques. Mis en œuvre en synergie avec l’action des ONG locales et internationales, des programmes de coopération et des pouvoirs publics locaux, il génère et facilite la mobilisation de producteurs et de travailleurs marginalisés au sein d'organisations structurées. Celles-ci réfléchissent et définissent, au niveau de leur territoire, des projets de développement économiques et sociaux adaptés. Ainsi, le commerce équitable joue un rôle important sur la structuration du milieu rural et la dynamisation de processus de développement local. En promouvant une relation commerciale sur le long terme, en permettant l'accès à du préfinancement pour la collecte des produits, le commerce équitable sous label Max Havelaar contribue à renforcer les organisations de producteurs et travailleurs des pays du Sud, pour qu'elles acquièrent peu à peu les connaissances nécessaires des marchés et développent leur capacité de négociation avec les acteurs économiques y compris sur d'autres types de marchés que le commerce équitable (conventionnels ou spéciaux).

Au Nord, les produits garantis Max Havelaar répondent à une demande croissante des consommateurs en produits de qualité, identifiés géographiquement, provenant d'une agriculture paysanne respectueuse de l'environnement. Pour Max Havelaar, ce sont des supports essentiels pour sensibiliser les consommateurs, et le grand public de manière plus générale sur les conditions de vie des producteurs, le commerce équitable et son impact.

[modifier] Un succès commercial, des objectifs encore loin d'être atteints ?

Le café est le premier produit labellisé par Max Havelaar. Il est maintenant rejoint par le jus d'orange, le cacao… mais il a été choisi car c'est le deuxième produit le plus exporté au monde (après le pétrole), et peut-être aussi par rapport au titre complet du livre : « Max Havelaar ou les ventes de café de la Compagnie commerciale des Pays-Bas », ce livre qui dénonçait il y a presque 150 ans déjà les dérives de l'économie de marché.

Selon certaines critiques, l'association Max Havelaar ne recourt pas à des organismes de certification indépendants et agréés par les pouvoirs publics. Pour y répondre, depuis 2004, elle a développé un système indépendant de certification, FLO-Cert, suivant la norme internationale d'indépendance et de transparence ISO 65.

Ce système n'est cependant pas encore officielement reconnu par le système ISO.

[modifier] Le commerce équitable de Max Havelaar retient cependant quelques objections

Le commerce équitable a été une révolution dans la consommation des français. Max Havelaar dit lui-même « qu’on peut collaborer avec le système sans perdre son âme ». Cependant, c’est ce système que critique une ONG française. Elle reproche au commerce équitable de favoriser la concurrence déloyale, le néocolonialisme, la bonne conscience des consommateurs,...

1. Le commerce équitable cautionne la grande distribution. Dans les pays du Nord, les habitants cherchent à développer l’économie solidaire. En effet, ils sont prêts à payer un peu plus cher dans le but de soutenir une activité rurale en consommant des produits équitables qui sont réputés socialement corrects. Mais la distribution de ces produits dans les grandes surfaces n’est cependant pas la meilleure méthode car elle a des inconvénients autant au niveau national qu’au niveau international. Les associations qui ont développées le commerce équitable sont persuadées que la grande distribution est la source des principaux débouchés de celui-ci. Les Artisans du Monde sont plutôt contre cette affirmation. Pour eux, ce type de commercialisation réduit le produit au juste prix et fait oublier pourquoi le commerce équitable existe. Les réseaux de magasins associatifs tel que Magasins du Monde (MdM) seraient plus «des lieux de solidarité, de citoyenneté et de consommation responsable». Mais ce qui a le plus choqué les partisans du vrai commerce équitable est l’alliance de Max Havelaar avec les Mc Donald de Suisse. En effet, depuis 2003, tous les cafés vendus dans les 150 fast food sont labellisés commerce équitable. C’est par cette alliance que l’on pourrait se demander si Max Havelaar n’aurait pas perdu son âme en jouant le jeu de la mondialisation.

2. Le prix est garanti aux coopératives, pas aux producteurs. Max Havelaar ne prévoit de travailler qu’avec les coopératives. Ainsi, cela augmente la capacité des producteurs à s’unir pour améliorer leurs conditions de vie. Le montant des achats est donc remis aux coopératives, à charge pour elles de reverser l’argent aux cultivateurs, à l’exception d’une prime destinée à financer des biens collectifs. Il est vrai que cette structure collective permet aux agriculteurs d’avoir un minimum de puissance face aux interlocuteurs économiques et aux pouvoirs publics, mais il n’existe aucune exigence sur le montant qui doit revenir au producteur eux-mêmes. Il existe donc un danger que les organisations ne se servent largement au passage.

3. Le commerce équitable pourrait être assimilé à une nouvelle forme de néocolonialisme C’est une méthode qui consiste en la domination économique d’un pays. En effet, la majorité des produits commerce équitable sont destinés à l’exportation. On retombe donc dans le cas où les producteurs du Sud dépendent de la demande du Nord. De plus, les produits de Max Havelaar ne sont pas, en majorité, transformés dans le pays d’origine. Ils créent donc plus d’emplois et de richesses dans les pays du Nord.

Nous ne retiendrons que ces 3 critiques malgré que d’autres existent, telles que la concurrence déloyale qui fait mourir à petit feu des commerces locaux, les coûts écologiques (il faut savoir que le prix du produit ne prend pas en compte la pollution des avions puisque le transport des biens équitables permet de détaxer le kérosène) ou encore l’appauvrissement de la biodiversité ou la déculturation.

[modifier] Bibliographie

 [pdf]

  • Frans van der Hoff, Nous ferons un monde équitable, Flammarion, 240 p., 2005.
  • Nico Rozen, Frans van der Hoff, L'Aventure du commerce équitable, une alternative à la mondialisation, J.-C. Lattès, 280 p., 2002.
  • Christian Jacquiau, Les coulisses du commerce équitable, mensonges et vérités sur un petit business qui monte, Éditions Mille et une nuits, 476 p., 2006.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes

[modifier] Podcast de l'article

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