CLASSICISTRANIERI HOME PAGE - YOUTUBE CHANNEL
SITEMAP
Audiobooks by Valerio Di Stefano: Single Download - Complete Download [TAR] [WIM] [ZIP] [RAR] - Alphabetical Download  [TAR] [WIM] [ZIP] [RAR] - Download Instructions

Make a donation: IBAN: IT36M0708677020000000008016 - BIC/SWIFT:  ICRAITRRU60 - VALERIO DI STEFANO or
Privacy Policy Cookie Policy Terms and Conditions
Bataille de Valmy - Wikipédia

Bataille de Valmy

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Vous avez de nouveaux messages (diff ?).
Bataille de Valmy

Informations générales
Date 20 septembre 1792
Lieu Entre Sainte-Menehould et Valmy
Issue Victoire française
Belligérants
Français Prussiens
Commandants
Général Kellermann Duc de Brunswick
Pertes
300 morts 184 morts
Première coalition
Batailles
Verdun — Valmy — Jemmapes — Neerwinden — Nantes — Haslach — Hondschoote — Méribel — Tiffauges — Wattignies — Tourcoing — Fleurus — Calvi — Sierra Negra — Helder — Quiberon — Loano — Grand-Champ — Irlande (1796) — Droits de l'Homme (navale) — Millesimo — Pont de Lodi — Castiglione — Pont d'Arcole — Rivoli — Tyrol — Pâques véronaises

Pendant la Révolution française, la bataille de Valmy, ou plutôt la canonnade, s'est déroulée à Valmy le 20 septembre 1792 opposant la Prusse et la France.

Sommaire

[modifier] Contexte historique

Après que la France eut déclaré la guerre à l'Autriche le 20 avril 1792, les forces anti ou contre révolutionnaires envahirent la France le 18 août 1792. Une troupe combinée de la Prusse, de l'Autriche, de Hessois et d'émigrés sous le commandement du duc de Brunswick, représentant du roi Frédéric Guillaume II de Prusse.

Une armée de 150 000 hommes, à laquelle s'étaient joints 20 000 émigrés, s'avançait contre la France, sur toute la ligne de ses frontières, entre Dunkerque et la Suisse. Le 12 août, au lever du soleil les troupes légères prussiennes pénétrèrent sur le territoire français. Le 15, l'armée prussienne vient camper entre Sierck et Luxembourg, et le général Clairfayt, à la tête des Autrichiens, coupe la communication entre Longwy et Montmédy. Le 19 le maréchal Luckner résiste courageusement à une attaque de 22 000 Autrichiens à Fontoy.

Le 20 août, ils remportent la bataille de Verdun, La route de Paris est alors ouverte. Les commandants en chef des armées françaises devinrent suspects et, avant qu'une action sérieuse puisse être entreprise, les trois armées de Rochambeau, de Lafayette et de Luckner furent réparties entre les généraux Dumouriez et Kellermann.

[modifier] Campagne précédant la bataille

Le 23 août Longwy se rend après un bombardement de trois jours. Les alliés prirent rapidement Longwy et marchèrent lentement vers Verdun, qui était indéfendable.

Le commandant de la place, le colonel Beaurepaire, s’étant suicidé de désespoir[1], celle-ci se rendit le 3 septembre 1792, après la défaite du 20 août.

Le 2 septembre le duc de Brunswick prend possession de Verdun au nom du roi de France. L'armée d'invasion, réunie à Verdun, était forte de 80 000 hommes. Pressé de parvenir à son but, le roi de Prusse donne ordre, dès le lendemain, à cette armée de s'avancer à travers les plaines de la Champagne et de marcher droit sur Paris. Rien ne lui paraissait plus facile, il s'arrête cependant à quelques lieues de Châlons. Il s'arrête, il était arrivé au terme de son voyage qui devait être une suite de fêtes et de triomphes.

Mais Dumouriez, qui entraînait ses nouvelles troupes à Valenciennes avec des actions fréquentes mais réduites dans le dessein d'envahir la Belgique, se porta vers l'Argonne par une marche rapide et osée presque sous les yeux de l'avant-garde prussienne et barra la route de Paris, enjoignant Kellermann de l'assister depuis Metz. Kellermann bougea mais lentement et, avant qu'il arrive, la partie nord de la ligne de défense avait été enfoncée. Dumouriez, non intimidé, changea le front pour faire face au nord, avec son aile droite dans l'Argonne et sa gauche s'allongeant vers Châlons-sur-Marne et, dans cette position Kellermann fit sa jonction à Sainte-Menehould le 19 septembre 1792.

Dumouriez était campé à une lieue en avant de Sainte-Menehould, sur un plateau peu élevé au-dessus des prairies à droite du chemin qui conduit à Châlons. Cette position était appuyée sur la droite à la rivière d'Aisne qui descend de Sainte-Menehould, des prairies marécageuses et un étang en couvraient la gauche. Une vallée étroite séparait le camp des hauteurs de l'Iron et de la Lune où campèrent les Prussiens. Entre ces deux élévations est un bassin de prairies d'où sortent quelques tertres dont le plus élevé est celui qui se trouve couronné par le moulin de Valmy. Deux petites rivières séparent cet espace, elles tombent dans l'Aisne, au-dessus et au-dessous de Sainte-Menehould, l'Auve est au sud et la Bionne est au nord ; le quartier général était placé à Sainte-Menehould à une égale distance du corps d'armée et de l'avant-garde commandée par le général Dillon. Sur la rive droite de l'Auve, un bataillon de troupes de ligne fut placé dans le château de Saint-Thomas. Vienne-le-Château, Moirmont et la Neuville furent occupés par trois autres bataillons et de la cavalerie. Le front du camp fut couvert de batteries qui découvraient le vallon dans tous ses prolongements. La gauche du camp se terminait sur le chemin de Châlons, la rive droile de l'Auve fut laissée à l'armée de Kellermann.

Kellermann était arrivé le 18 septembre à Dampierre-le-Château et y avait reçu le soir une dépêche de Dumouriez qui lui indiquait en arrière et sur la gauche une position excellente, formant équerre avec la sienne. Kellermann fait le lendemain passer le ruisseau d'Auve à ses troupes; mais à peine fut-il rendu sur l'emplacement désigné par Dumouriez que, frappé de ses inconvénients, il courut à Sainte-Menehould pour faire observer au général en chef combien cette position est dangereuse. La gauche destituée d'appui, était soumise aux hauteurs qui descendent du moulin de Valmy; la droite touchait à un étang qui gênait sa communication avec la gauche de l'armée de Sainte-Menehould. Le ruisseau d'Auve, seule retraite en cas d'échec, était trop rapproché des derrières du camp ; une armée fuyant en désordre devait y être embourbée. Si les deux armées étaient attaquées, elles devaient y être battues par le fait seul du désavantage du terrain. Le général Kellermann prévient Dumouriez qu'il était décidé à repasser l'Auve le lendemain 20, à la pointe du jour ; mais il n'eut pas le temps de mettre son plan à exécution. L'ennemi instruit de son arrivée, et jugeant bien la difficulté de sa position, marchait déjà pour l'attaque.

Le duc de Brunswick cependant avait passé les défilés du nord et pivoté pour couper Dumouriez de Châlons. À ce moment quand la manœuvre prussienne était presque achevée, Kellermann, commandant en l'absence momentanée de Dumouriez, fit avancer son aile gauche et prit une position sur le plateau adossé à un moulin entre Sainte-Menehould et Valmy.

[modifier] Déroulement

Avant trois heures du matin, le 10 septembre, les Prussiens et les Autrichiens étaient déjà en mouvement et bientôt l'avant-garde prussienne, commandée par le prince de Hohenlohe-Singelfingen, rencontre celle du général Kellermann, sous les ordres du général Després-Crassier, établie en avant du village de Hans pour éclairer cette partie et couvrir la gauche de l'armée. L'attaque de l'ennemi fit connaître qu'il s'agissait d'une affaire sérieuse et non d'une escarmouche d'avant-postes, les coalisés voulaient en finir et écraser d'un seul coup les deux petites armées qui seules pouvaient s'opposer à leur marche.

L'avant-garde ennemie s'était portée directement sur Hans, entre la Bienne et la Tourbe, tandis que le gros de l'armée, remontant cette rivière, arrivait à Somme-Tourbe suivi des Autrichiens du général Clairfayt.

A la première nouvelle de l'attaque de son avant-garde, Kellermann avait ordonné de plier les tentes, de prendre les armes et de déblayer la route en arrière en faisant filer les équipages par le grand chemin de Sainte-Menehould. Il ne fallait pas songer à repasser l'Auve, le temps pressait; l'avant-garde, vigoureusement attaquée , se repliait déjà sur l'armée. Kellermann prit aussitôt ses dispositions pour une bataille en règle.

Un brouillard épais empêcha jusque vers sept heures les deux armées de connaître leurs dispositions respectives; lorsqu'il se fut un peu dissipé, l'artillerie commença à tirer de part et d'autre, et le feu se soutint avec vivacité, sans être fort meurtrier pour aucun parti. Vers dix heures, le général Kellermann, placé au centre de la ligne et occupé à étudier les manœuvres de l'ennemi, eut son cheval tué sous lui d'un coup de canon. Presque dans le même temps, des obus éclatèrent au milieu du dépôt des munitions et firent sauter deux caissons d'artillerie, dont l'explosion tua ou blessa beaucoup de monde. Alors le désordre se mit - dans cette partie de l'armée, les conducteurs s'enfuirent avec leurs caissons et le feu se ralentit, faute de munitions. Dans le même moment, une partie de l'infanterie opérait un mouvement rétrograde et allait rendre la confusion générale, mais Kellermann s'y portant de sa personne, parvint à lui faire reprendre sa première position.

Le duc de Brunswick voyant que le feu de son artillerie n'a pas réussi à ébranler les troupes françaises, veut essayer une attaque de vive force. Vers les onze heures, le feu de ses batteries redouble, il forme trois colonnes d'attaque soutenues par la cavalerie : les deux colonnes de gauche se dirigent sur le moulin de Valmy, la droite se refusant et se tenant en mesure. Ces attaques en ordre oblique étaient la tactique familière des Prussiens.

Kellermann dispose son armée en colonnes par bataillon; quand elles sont formées, il les parcourt et leur adresse cette courte harangue : « Camarades, voilà le moment de la victoire; laissons avancer l'ennemi sans tirer un seul coup de fusil, et chargeons-le à la baïonnette. »

L'armée, pleine d'enthousiasme et déjà aguerrie par une canonnade de quatre heures, répond aux paroles de son général par des cris multipliés de : Vive la nation ! Kellermann lui-même met son chapeau au bout de son sabre et répète : Vive la nation ! En un instant, tous les chapeaux sont sur les baïonnettes et un immense cri s'élève de tous les rangs de l'armée.

Ces mouvements, cet enthousiasme, annonçaient une armée qui brûlait de combattre; l'ennemi s'étonne, ses colonnes s'arrêtent : "La victoire est à nous !" cria Kellermann, et l'artillerie, dont le feu redouble, foudroie les têtes de colonnes prussiennes. Le duc de Bruswick donne le signal de la retraite, vaincu seulement par la résistance.

Le feu continue jusqu'à quatre heures du soir. Encore une fois l'ennemi reforme ses colonnes et essaie une nouvelle attaque ; mais la bonne contenance de l'armée française, son ardeur manifestée par de nouveaux cris, suffit pour l'arrêter une seconde fois ; vers sept heures du soir, les coalisés rentrèrent dans leurs premières positions, laissant aux Français le champ de bataille jonché de morts.

La bataille est marquée surtout par une intense canonnade au cours de laquelle la nouvelle artillerie française créée par Gribeauval marque sa supériorité. Le duc Charles de Brunswick donna l'ordre de la retraite. Il n'y a que 300 morts côté français, 184 chez les Prussiens.

La retraite des Prussiens parut étonnante aux yeux des observateurs, aussi dit-on que le duc Charles de Brunswick aurait été acheté par Georges Danton avec les diamants de la couronne royale de France, volés quatre jours plus tôt (16 septembre 1792) au garde-meuble. Diamants qui ont été retrouvés dans l'héritage du duc en 1806. Mais il faut aussi tenir compte du mauvais temps, de l'état de santé médiocre des Prussiens (dysenterie provoquée par la consommation des raisins verts, le ravitaillement étant coupé).

Par ailleurs, la bataille se présente à l'origine comme un duel d'artillerie peu efficace, les boulets s'enfonçant dans le sol détrempé. Suite à l'explosion d'une caisse de munitions, un début de débandade commence dans le camp français. Plaçant son bicorne à la pointe de son sabre, Kellerman crie, afin de faire reformer les rangs, « Vive la Nation ! », indiquant aux soldats, dont certains sont des citoyens volontaires, l'enjeu de la bataille. Galvanisés, les hommes reprennent leur place. Mais Kellerman comprend aussi que dans cet état d'esprit, il n'est pas non plus possible de maintenir la discipline tout en restant statique. Aussi, il ordonne d'avancer. Brunswick comprend alors que la bataille risque de tourner en une série de duels au corps à corps très meurtriers. Il ne doute pas de sa capacité de triompher, mais quelques jours plus tôt, l'invasion de la Pologne par la Russie et l'Autriche a commencé. Or, la Prusse a besoin de cette armée pour participer au partage. Aussi fait-il demi-tour.

Deux armées avaient assisté à ce combat sans y prendre part : celle de Dumouriez et celle de Clairfayt. Dumouriez avait fait toutes ses dispositions pour venir au secours de Kellermann en cas d'échec, ou pour prendre part à l'affaire si elle devenait générale. Clairfayt s'était contenté de montrer trois têtes de colonnes vers Valmy et Maffrievart pour tenir les Français dans l'incertitude et menacer en même temps la tête du camp de Sainte-Menehould et les derrières de la droite de Kellermann.

Le duc de Brunswick était si sûr de vaincre, qu'il avait cru pouvoir se passer de l'assistance efficace de Clairfayt et des Autrichiens.

Il y eut d'engagés à la bataille de Valmy 24 000 Français contre 100 000 Austro-Prussiens.. Dans cette journée, Kellermann avait sauvé la patrie et révélé aux Français le secret de leur valeur. C'en est fait, la coalition est vaincue sur ce point ; 80 000 ennemis, qui avaient marché comme en triomphe, s'arrêtent, saisis de crainte, et l'armée française qui, jusque-là, avait redouté son inexpérience, devant des soldats aguerris et disciplinés, s'aperçoit que le courage et le patriotisme peuvent la rendre redoutable, jusqu'au moment où la discipline viendra l'égaler d'abord, pour l'élever bientôt au-dessus de ces Prussiens et de ces Autrichiens si renommés.

[modifier] Conséquences

Le lendemain, 21 septembre, la nouvelle parvient à Paris. Assurée de la sauvegarde du pays, sûre de sa force, la Convention nationale proclame la République.

La bataille de Valmy est à l'origine du mythe du citoyen en arme qui va fonder la conscription.

Ce même jour, 21 septembre, Kellermann, dont la position, malgré la retraite de l'ennemi, n'en était pas moins hasardée, s'établit sur les hauteurs de Voilemont, son front couvert par l'Auve et sa droite appuyée sur la gauche de Dumouriez. Le duc de Brunswick, ignorant la belle manœuvre de son adversaire, marcha à six heures du matin, pour attaquer l'ancienne position. Quelques volées de canon le firent hésiter, puis enfin le décidèrent à se retirer dans ses retranchements. On sait que les conséquences de cette bataille furent l'évacuation du territoire français par l'armée coalisée le 22 octobre suivant.

[modifier] Le site

Entièrement détruit par une tempête le 26 décembre 1999, le moulin de Valmy a été reconstruit en 2005 en partie grâce à une souscription lancée par le député-maire (UMP) de Châlons-en-Champagne Bruno Bourg-Broc.

[modifier] Polémique

L'intention de Jean-Marie Le Pen d'utiliser la mémoire du site pour y lancer sa campagne présidentielle le 20 septembre 2006.

Le président de la Communauté de communes de Sainte-Ménehould, Bertrand Courot, gestionnaire du site, refuse de mettre les lieux à disposition du Front national et de son président et d'y permettre une "récupération". La protestation est aussi menée par l'association "les Fils de Valmy"; pour son président Jean Relinger "On peut suspecter que sa venue n'est pas guidée par les idéaux progressistes de Valmy mais pour des raisons d'opportunisme électoraliste qui bafouent les valeurs républicaines". "Je ne peux pas l'empêcher de venir. C'est un lieu public", rétorque Patrick Brouillard, le maire de Valmy, 290 habitants. "Et la sécurité en cas de manifestation, c'est du domaine du préfet".[2]

[modifier] Références

  1. Beaurepaire, qui défendait la place, indigné de la lâcheté du conseil de guerre, qui veut capituler, prend un pistolet et se fait sauter la cervelle. Le jeune et vaillant Marceau, qui voulait comme Beaurepaire s'ensevelir sous les ruines de la place, perd ses équipages, ses chevaux, son argent. Que voulez-vous qu'on vous rende ? lui demanda un représentant du peuple. — Un autre sabre pour venger notre défaite. Source: Charles Mullié.
  2. L'Union, 11 juillet 2006

[modifier] Source

Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail édition](Wikisource)

Static Wikipedia 2008 (no images)

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - en - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -

Static Wikipedia 2007 (no images)

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - en - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -

Static Wikipedia 2006 (no images)

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -

Sub-domains

CDRoms - Magnatune - Librivox - Liber Liber - Encyclopaedia Britannica - Project Gutenberg - Wikipedia 2008 - Wikipedia 2007 - Wikipedia 2006 -

Other Domains

https://www.classicistranieri.it - https://www.ebooksgratis.com - https://www.gutenbergaustralia.com - https://www.englishwikipedia.com - https://www.wikipediazim.com - https://www.wikisourcezim.com - https://www.projectgutenberg.net - https://www.projectgutenberg.es - https://www.radioascolto.com - https://www.debitoformtivo.it - https://www.wikipediaforschools.org - https://www.projectgutenbergzim.com