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Cathédrale Notre-Dame de Strasbourg - Wikipédia

Cathédrale Notre-Dame de Strasbourg

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La façade de la cathédrale vue depuis le parvis où se déroule le marché de Noël
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La façade de la cathédrale vue depuis le parvis où se déroule le marché de Noël
Façade principale
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Façade principale
Gravure dans Pierers Universal-Lexikon, 1891
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Gravure dans Pierers Universal-Lexikon, 1891

La cathédrale Notre-Dame de Strasbourg est une cathédrale catholique romaine à Strasbourg. Elle est représentative de l'architecture gothique. C'est actuellement la plus haute de France après celle de Rouen (9 m de moins) : 142 m, après avoir été pendant plusieurs siècles la plus haute du monde, prestige qui lui est resté[1]. Trois cent trente marches séparent le sol de la cathédrale de sa terrasse. Elle est reconnaissable par sa seule tour et son clocher surmonté de sa flèche.

« Prodige du gigantesque et du délicat » selon Victor Hugo, la splendeur de la cathédrale est visible de très loin dans la plaine alsacienne et peut être aperçue d'aussi loin que les Vosges ou que de la Forêt Noire.

La cathédrale se situe dans un quartier entouré par le fleuve l'Ill, sur la place de la cathédrale, au milieu d'anciens bâtiments. Son parvis est assez étroit par rapport aux plus grandes cathédrales de France.

Sommaire

[modifier] Historique

[modifier] Constructions plus anciennes

Le site de la cathédrale de Strasbourg a été utilisé par plusieurs édifices religieux successifs à partir de l'occupation romaine. Le site était alors occupé par un sanctuaire romain jusqu'à l'édifice que nous connaissons aujourd'hui.

On sait qu'une cathédrale fut élevée par l'évêque saint Arbogast à la fin du VIIe siècle sur la base d'un temple dédié à la Vierge Marie mais il ne nous en reste rien.

Au VIIIe siècle, la première cathédrale fut remplacée par un édifice plus important qui sera terminé sous le règne de Charlemagne. Daté de 778, le testament de l'évêque Rémi (ou Remigius) atteste de sa volonté d'être inhumé dans la crypte. C'est certainement dans l'édifice qu'ont été prononcés les serments de Strasbourg. Les fouilles menées récemment révèlent que cette cathédrale carolingienne avait 3 nefs et 3 absides. Un poème décrit cette cathédrale ornée d'or et de pierreries par l'évêque Ratald (ou Rathold). La basilique est la proie des flammes à de multiples reprises en 873, 1002 et 1007.

En 1015, Werner de Habsbourg, évêque de Strasbourg, pose la première pierre d'une nouvelle cathédrale sur les ruines de la basilique carolingienne. Il construit donc une cathédrale romane. Celle-ci brûle en 1176 car à l'époque les nefs étaient couvertes d'une charpente en bois.

Après le sinistre, Heinrich von Hasenbourg, nouvel évêque de Strasbourg, décide la construction d'une nouvelle cathédrale. Il fallait que celle-ci soit plus belle que celle de Bâle qui venait d'être achevée. Le chantier de la nouvelle cathédrale commença sur les fondations de la construction précédente et ne s'achèvera que plusieurs siècles plus tard.

[modifier] Construction de la cathédrale (1176-1439)

Plan de la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg
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Plan de la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg
Schéma de la rosace
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Schéma de la rosace

La construction débute par le chœur et le transept Nord dans un style roman. Mais en 1225, une équipe venant de Chartres révolutionne la construction par l'apport du style gothique. Témoignage de la double influence française et allemande, l'utilisation pour les vitraux des couleurs rouge et bleu (typique d'une équipe française) et la présence marquée de vert (style allemand). Afin de trouver de l'argent pour terminer la nef, l'Église recourt aux indulgences en 1253.

Le grès des Vosges utilisé pour sa construction lui donne une couleur rose caractéristique.

[modifier] Frontispice

Il est richement orné. Les tympans de ses trois portails sont consacrés à la vie du Christ. Un double gable surmonte les portails.

Puis, au dessus, la rosace, œuvre d'Erwin de Steinbach en constitue le point central. La particularité de cette rosace, unique en son genre, est d'être composée d'épis de blé, et non de saints, comme c'est la coutume. Ils sont le symbole de la puissance commerciale de la ville.

La façade se caractérise par son grand nombre de sculptures.

La plus belle manifestation de cet ensemble architectural est la "galerie des apôtres" située au dessus de la rosace.

[modifier] Le portail principal

Le tympan du portail principal, à l'ouest, est entouré de statues des prophètes et de martyres, et a pour thème la Passion du Christ. Des scènes de l’Ancien et du Nouveau Testament sont représentées sur les voussures.

Au milieu du tympan, une statue de la Vierge à l'enfant rappelle la dédicace de la Cathédrale. Au dessus du tympan, une autre statue de la Vierge, surmontée d'une statue du Christ Roi et Juge, dont le trône est entouré de lions musiciens.

[modifier] Le portail de gauche

Le frontispice
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Le frontispice

Le portail Nord est décoré de statues représentant les vertus terrassant les vices, le tympan a pour sujet l’enfance du Christ et les voussures sont décorées d’anges et de personnages.

[modifier] Le portail de droite

Le portail Sud présente le thème classique des Vierges Sages (elles tiennent une lampe et les tables de la loi ouvertes à côté du mari idéal) et des Vierges Folles (elles tiennent les lampes retournées, serrent fermées les tables de la loi et sont à côté du tentateur qui tient la pomme de la tentation et a dans son dos des reptiles). Le tympan, quant à lui, représente le Jugement Dernier.

Sur les socles des statues, on peut observer d'un côté les signes zodiacaux, et de l'autre les principaux travaux des champs — notamment le passage au fouloir.

[modifier] Les portails latéraux

Deux autres portails sont sur les côtés de l’édifice au niveau des transepts. Du côté Nord, le portail Saint-Laurent, gothique tardif, est orné d’une statue du martyr du saint, mort sur un gril. Ce portail est plus récent que la construction principale, datant de l'époque française.

Du côté Sud, le portail le plus ancien, de conception romane est décoré de trois statues. Celle de gauche représente l’Église, droite, couronnée et qui tient la croix et le calice.

Elle s’oppose à celle de droite qui représente la Synagogue, qui a les yeux bandés (elle refuse de voir la vraie foi), a sa lance brisée et laisse tomber les tables de la loi.

Au centre, une statue représente le roi Salomon, surmontant deux petites statues rappelant son fameux jugement. Les deux tympans romans, représentent la Dormition et le Couronnement de la Vierge. On nomme ce portail le Portail du Jugement, non seulement en souvenir de Salomon, mais aussi parce que c'est à cet endroit que l'évêque de Strasbourg tenait son tribunal. En hiver y avait également lieu une foire, prémice de l'actuel marché de Noël.

Sur le côté, une statue de jeune femme est dotée des attributs classiques du sculpteur sur pierre. On raconte que cette jeune femme serait Sabine, l'une des filles de Erwin de Steinbach, jeune sœur de Jean, et tailleuse de pierre. Malheureusement, aucun document officiel ne permet d'attester cette jolie histoire.

[modifier] Les maîtres d'œuvre

Détail du portail principal
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Détail du portail principal
  • Michel de Fribourg (façade)
  • Klaus de Lohr (façade)
  • Erwin von Steinbach (façade)
  • Johannes Hultz (tour)
  • Ulrich Ensiger (tour), maître d’œuvre de la tour de la Cathédrale d'Ulm

[modifier] L’intérieur

L’intérieur de la cathédrale, est typiquement gothique et possède un décor riche et varié. L’intérieur est sombre par rapport à la majorité des cathédrales françaises (Reims).

[modifier] La nef

La nef s’élève sur trois étages et contient une riche collection de vitraux. Dans le collatéral Nord, ils représentent les différents Empereurs du Saint Empire (XIIIe siècle), au Sud on peut admirer des scènes de la vie de la Vierge et du Christ (XIVe siècle). La grande rosace est quant à elle purement ornementale.

Plusieurs éléments sont particulièrement remarquables, et deux d’entre eux sont situés dans le croisillon Sud. Le Pilier des Anges, construit vers 1230, est le pilier central de la salle et porte douze sculptures de toute beauté : la première rangée représente les quatre évangélistes, surmontés d’anges jouant de la trompe. Le groupe supérieur comprend le Christ, assis, entouré d’anges portant les instruments de la Passion.

[modifier] Les transept

[modifier] L’horloge astronomique

Dans la même salle se trouve la fameuse horloge astronomique, dont le buffet richement décoré est du XVIe siècle.

Une première horloge avait été construite entre 1352 et 1354, mais elle a dû cesser de fonctionner au début du XVIe siècle. Entre 1547 et 1574, et en deux phases, une seconde horloge a été construite par les mathématiciens Christian Herlin et Conrad Dasypodius, les frères horlogers Habrecht et le peintre Tobias Stimmer. Cette horloge était une horloge astronomique planétaire et indiquait donc le déplacement des planètes sur un astrolabe. Un calendrier perpétuel indiquait les fêtes mobiles sur une durée de 100 ans. Enfin, les éclipses à venir étaient peintes sur des panneaux.

L'horloge de Dasypodius cessa de fonctionner peu avant la Révolution française et resta dans cet état jusqu'en 1838. De 1838 à 1843 (et non 1842 comme on le lit partout, y compris sur l'horloge elle-même), l'horloge fut transformée par Jean-Baptiste Schwilgué (1776-1856), un Alsacien autodidacte qui après avoir été apprenti horloger, devint professeur de mathématiques, vérificateur des poids et mesures, et enfin entrepreneur. Schwilgué avait souhaité réparer l'horloge dès son plus jeune âge et cela resta une force directrice toute sa vie.

La nouvelle horloge consiste en gros en de nouveaux mécanismes placés dans le buffet de la seconde horloge. Tous les cadrans sont aussi nouveaux, mais l'horloge est dans son ensemble conservatrice, dans le sens où les fonctions de l'horloge de Schwilgué diffèrent peu de celles de l'ancienne horloge, sauf pour ce qui est du défilé des Apôtres qui n'existait pas auparavant. Pour le reste, il y a toujours un équivalent. L'horloge de Schwilgué fait la même chose que l'horloge de Dasypodius, mais différemment, voire mieux.

Ainsi, alors que l'ancienne horloge indiquait les fêtes mobiles par avance sur une période de 100 ans, la nouvelle horloge détermine les fêtes mobiles de l'année à venir à la fin de chaque année. Moyennant un remontage et un entretien régulier, on peut considérer ce mécanisme — le comput ecclésiastique — comme un calendrier perpétuel. La règle pascale est assez simple à énoncer et la définition de la date de Pâques a été adoptée au concile de Nicée, en 325. Selon ce concile, Pâques tombe « le dimanche qui suit le quatorzième jour de la Lune qui tombe le 21 mars ou immédiatement après ». Toutefois, les choses sont devenues plus compliquées lors de l'introduction du calendrier grégorien en 1582, lequel calendrier a modifié les dates des pleines lunes pascales et leurs règles de calcul. Dans l'état actuel de nos connaissances, Schwilgué a été le premier à avoir traduit mécaniquement le calcul de Pâques grégorien sous forme mécanique, et ce dès 1821 avec un prototype conçu en 1816. C'est ce même mécanisme qui figure, en plus grand, en bas à gauche de l'horloge actuelle.

Contrairement à ce qui est souvent dit, ce mécanisme n'est pas un ordinateur, mais « comput » est bien sûr la racine de « computer » (ordinateur). Le « comput ecclésiastique » est en fait le « calcul de l'Église ».

L'horloge comporte bien d'autres renseignements intéressants, mais ce qui attire le plus les touristes, ce sont les automates. Ceux-ci se mettent en mouvement à différentes heures. Un ange sonne la cloche tandis que le second retourne un sablier et que différents personnages, représentant les âges de la vie (de l’enfant au vieillard) défilent devant la Mort.

Au dernier étage se sont les Apôtres qui passent devant le Christ. L’horloge indique bien plus que l’heure officielle puisqu’elle permet aussi de connaître l’heure solaire (retard de trente minutes), le jour (représenté par les dieux de la mythologie, un dieu par jour de la semaine), le mois, l’année, le signe du zodiaque, la phase lunaire et la position de plusieurs planètes. L’ensemble des automates se met en fonction à 12 heures 30.

La légende raconte que le créateur de cette horloge aurait eu les yeux crevés à la fin de la création de celle-ci pour qu'il ne puisse pas la reproduire.

Dans cette même salle, remarquez la statue d’un homme, accoudé à une balustrade. La légende raconte qu’il s’agit d’un architecte concurrent de celui ayant construit le pilier des anges, prouesse architecturale de l’époque, qui prétendait que jamais un seul pilier ne pourrait soutenir une si grande voûte, et qu’il attendrait pour voir le tout s’effondrer…

[modifier] La crypte

Le chœur
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Le chœur

La crypte, permet de découvrir la partie la plus ancienne de la cathédrale, datée du XIe siècle et d’un très beau style roman. Cette crypte, réalisée quelques années avant celle de de l'abbatiale Notre-Dame de Jumièges (1040-1066), présente déjà un plan très ambitieux et original par l'ampleur et la forme données aux chapelles rayonnantes. À la mort de Robert (1037), les parties orientales étaient probablement achevées. Cette crypte offrait un ample déambulatoire de 4,6 mètres de large ; de plus, le confessio de type crypte-halle n'existait pas encore et ne fut créé que plus tard sans communication avec le déambulatoire.

[modifier] Le chœur

Le chœur roman dans lequel se trouve l'autel est surélevé car situé au dessus de la crypte, est décoré de fresques du XIXe siècle. Tout comme le plafond couvrant le trône de Neuschwanstein¹, celui du chœur rappelle l'art byzantin.

Il est orné en son centre d'un vitrail moderne, représentant la Vierge, à qui est dédiée la Cathédrale. On retrouve dans ce vitrail, don du Conseil de l’Europe, les douze étoiles du drapeau sur fond bleu, couleur de la Vierge .

Dans le croisillon Nord, un très bel ensemble sculpté et polychromé du début du XVIe siècle représente le Mont des Oliviers mais mériterait une sérieuse rénovation.

Depuis le dernier trimestre 2004, le chœur a été réaménagé sur décision de Mgr Joseph Doré, archevêque, afin de le rendre conforme aux aspirations liturgiques du concile de Vatican II. Les rambardes de pierre du grand escalier ont été supprimées et le chœur abaissé afin de permettre une meilleure communion visuelle entre le clergé et les fidèles. Un nouveau mobilier liturgique en marbre de Carcassonne a été installé dont la cathèdre et un nouvel autel majeur. Le nouveau chœur a été solennellement inauguré le 21 novembre 2004 par Mgr Doré, entouré du cardinal Jean-Marie Lustiger archevêque de Paris et du cardinal Karl Lehmann archevêque de Mayence, en présence de Jean-Pierre Raffarin alors premier ministre.

¹ : Trône de Neuschwanstein

[modifier] La chaire

La chaire, extraordinaire dentelle de pierre, est un exemple de gothique flamboyant poussé à l’extrême.

Une cinquantaine de statues abordent de nombreux thèmes tels que les évangélistes, la Crucifixion ou encore sainte Barbe. La petite sculpture d’un chien est à remarquer sur les escaliers, qui rappellerait l’habitude d’un prêcheur de venir accompagné de son chien.

[modifier] L’orgue

L’orgue de la cathédrale est très orné mais de taille modeste.
Contrairement à la majorité des orgues qui sont « au fond » (de l’autre côté de la façade du parvis) des cathédrales, elle se situe dans la nef, contre un « mur » intérieur.

Au bas de l'orgue, Samson est accompagné d'un lion. Non loin, un personnage articulé, curiosité de l'orgue Silbermann, le « Rohraff » était manipulé par l'organiste. Son rôle était de maintenir la foule éveillée lors des longs sermons, notamment en injuriant le prêcheur. On raconte que le prestigieux prêcheur de la Cathédrale, Geiler de Kaysersberg — dont les os reposèrent un temps sous la chaire — en perdit son sang-froid, jaloux de l'attention que recevait le grossier pantin.

[modifier] La flèche

Terminée en 1439, la flèche de la tour Nord — qui fut la seule construite pour éviter l'éffrondrement de la cathédrale construite sur des marais — culmine à 142 m au-dessus du sol.
C'est la plus haute flèche construite au Moyen Âge et qui ait subsisté jusqu'à nos jours.

La cathédrale de Strasbourg est une des seules grandes cathédrales de France dont la tour est dotée d'une flèche, typique de l'architecture germanique.

[modifier] La folie des grandeurs et la malédiction

Trois autres cathédrales eurent cependant le privilège de détenir ce glorieux laurier. Ainsi en France, la flèche de la cathédrale de Beauvais culmina à 153 mètres pendant 6 ans avant de s'effondrer en 1573. En Angleterre, l'ancienne cathédrale Saint-Paul de Londres afficha fièrement une tour de 150 mètres avant d'être détruite par un incendie. En Angleterre toujours, la cathédrale de Lincoln posséda une tour-lanterne s'élevant à une hauteur de 160 mètres qui s'effondra en 1549.

[modifier] Notre-Dame battue

Grâce à sa flèche, la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg resta l'édifice le plus haut du monde jusqu'en 1874, date de l'achèvement de la flèche de l'église Saint-Nicolas de Hambourg (147 mètres). Depuis le XIXe siècle, les flèches des cathédrales allemandes d'Ulm et de Cologne la dépasse avec les hauteurs respectives de 161 mètres et 157 mètres. La cathédrale Notre-Dame de Rouen atteignit les 151 mètres en 1876, date de la fin de la construction de sa flèche.

[modifier] Comparaison

La construction de la tour et de la flèche fut commandée par le maître d’œuvre Ulrich Ensiger qui commanda également la construction de celle de la cathédrale d’Ulm, ce qui a résulté à une nette ressemblance entre les deux cathédrales aux niveaux de ces deux éléments.

[modifier] La cathédrale illuminée

Bas de la cathédrale illuminée
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Bas de la cathédrale illuminée

La cathédrale de Strasbourg est connue et souvent représentée illuminée. C'est là qu'elle montre toute sa splendeur. Elle est illuminée d'une couleur jaune, qui, sur le grès foncé des murs, rend une belle couleur dorée ou d'or orangé (selon la lumière jaune).

Chaque été, le soir, un spectacle gratuit de sons et de jeux de lumières sur la façade ouest de Notre-Dame se déroule (à ne pas confondre avec le spectacle de sons et de jeux de lumières sur les ponts couverts et le barrage Vauban). Des dizaines de personnes vont y assister chaque soir sur le petit parvis de la cathédrale.

  • La façade ouest est généralement la façade principale, frontale : traditionnellement, les absides des cathédrales pointent vers l'est, vers Jérusalem, la ville où le Christ fit son douloureux chemin de croix et fut crucifié.

[modifier] Les murs

Les murs, faits de grès des Vosges, sont roses ou bruns. Mais la pollution est aussi une cause de sa couleur actuelle.
Le grès (en allemand, Sandstein qui signifie pierre de sable) n’est hélas lavable d'aucune façon non endommageable.
Le mur intérieur de la façade du parvis est peu éclairé, malgré sa rosace - qui est la seule de la cathédrale - de taille non négligeable.

[modifier] Les statues

Les statues qui ornent actuellement la cathédrale sont quasiment toutes des copies. La plupart des originales sont préservées dans le musée de Notre-Dame qui se trouve sur le parvis ; d'autres (des copies, moulages en plâtre ?) sont conservées à l'intérieur du barrage Vauban, derrière des grilles.
On notera les Vierges Folles (tentées par le diable prenant forme de beau jeune homme — on voit derrière lui sa vraie apparence) et le Jugement Dernier.

  • Le barrage Vauban actuel est à la fois un long couloir et un pont couvert (aucun rapport avec les ponts couverts d'en face) au-dessus de l'Ill (fleuve traversant Strasbourg de part en part) ; il servait également autrefois de barrage. Il est fait de grès et l'on peut monter sur son toit pouvant servant ainsi de terrasse panoramique. L'intérieur contient deux pont-levis. Il a les mêmes fonctions que le château de Chenonceau, mais il s'agit à Strasbourg d'un simple passage !
    Il fait face au ponts couverts - qui étaient couverts autrefois, ils ne le sont plus actuellement -, reconnaissables par trois tours, et côtoie l'hôtel du département.

[modifier] Légendes associées

Une légende dit que l'édifice repose sur d'immenses pilotis de chêne s'enfonçant dans les eaux d'un lac souterrain. Sur celui-ci rôderait une barque sans passeur mais dont on entendrait néanmoins le bruit des rames. L'entrée au souterrain se trouverait selon la légende dans la cave d'une maison juste en face de la cathédrale. Elle aurait été murée il y a quelques siècles.

La légende du vent soufflant autour de la cathédrale : Autrefois, le Diable survolait la terre, en chevauchant le vent. Il aperçut ainsi son portrait sculpté sur la cathédrale. C'est le Tentateur, en train de courtiser les vierges folles (Matthieu 25, 1-13), et qui est représenté sous les traits d'un jeune homme séduisant. Il est vrai que son dos s'ouvre et qu'on voit en sortir des crapauds et des serpents, mais aucune des jeunes filles naïves auxquelles il s'adresse ne le remarque, ni bien peu de touristes faut-il ajouter. Très flatté et curieux, il eut l'idée d'y entrer pour voir si d'autres sculptures le représentaient à l'intérieur. Retenu prisonnier dans le lieu saint, il ne put en ressortir. Le vent l'attend toujours sur le parvis et hurle aujourd'hui encore d'impatience sur les places autour de la cathédrale. Le Diable, lui, furieux, fait le courant d'air, au fond de l'église, à la hauteur du pilier des anges !

[modifier] Références

  1. La cathédrale de Strasbourg a servi plusieurs fois de comparaison entre les plus grands édifices. Exemples (de la gauche vers la droite) : Tour (dernier édifice) - Diagramme (premier édifice)

[modifier] Galerie photos

[modifier] Voir aussi

Wikimedia Commons propose des documents multimédia sur la Cathédrale Notre-Dame de Strasbourg.

[modifier] Liens externes


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