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Sorcière - Wikipédia

Sorcière

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Deux sorcières. Tableau de Hans Baldung.  Le personnage de gauche croise les jambes, ce qui est censé représenter un geste malin selon l'iconographie chrétienne
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Deux sorcières. Tableau de Hans Baldung. Le personnage de gauche croise les jambes, ce qui est censé représenter un geste malin selon l'iconographie chrétienne

Une sorcière est une femme adepte ou étant considéré comme telle de l'une ou l'autre forme de sorcellerie.

La sorcellerie désignant tout ce qui est considéré comme surnaturels sans appartenir à la religion officielle ou tout ce qui est relatif au mal dans ces mêmes religions. Il apparait que dans les mythologies des premières sociétés humaines (société matriarcale), la femme avait un rôle important. La religion ancienne devenant le diable de la nouvelle, le christianisme associa souvent les femmes à des rôles maléfiques telles que les parques de la mythologie gréco-romaine ou encore Eve dans le mythe d'Adam et Eve, qui s'allie au serpent (agent du mal), pour plonger l'homme dans sa triste condition. Ceci explique partiellement le rôle prépondérant des sorcières à celui des sorciers dans les mythes populaires européens.

Sommaire

[modifier] Étymologie

Du grec stryx, en latin striges d'ou dérive le vocable médiéval stria, strega en italien, estrie en français. Le mot français sorcière dérive de source, déformation de sourcier(e) et prestement assimilé à sort et à ceux ou celles qui en jettent. Le mot qui les désigne en allemand est Hexe dérivé du grec ancien aix, chèvre, évidente référence à un monde pastoral. Bruja, en espagnol provient du terme ibère bruixa, et plus précisément du galicien bruxa. Le mot anglais witch a des origines plus controversées mais parait bien provenir d'un radical wik d'origine tant celte que germanique.

[modifier] À l’aube de l’Histoire

Une sorcière est une femme chaman. Le chamanisme a été la religion de la préhistoire. Dès la fin du paléolithique, celle-ci est attestée et l’on retrouve les traces de ses rituels sur les parois des cavernes. Les premières traces que l’on en a évoquent les rites initiatiques propres aux sociétés nomades des chasseurs-cueilleurs, liés au culte de leur divinité, le Dieu cornu. S'il s’agit là de cérémonies propres aux hommes, rien ne permet d’exclure que des femmes y aient participé.

Il convient dès à présent de nuancer le schéma qui va suivre. On ne peut en effet exclure les femmes de la participation à la chasse du gros gibier car, dans un monde où l'espérance de vie ne dépasse guère les vingt-cinq ans et où la robustesse physique est nécessaire, dans un clan où, pour une raison quelconque un accident pouvait immobiliser les hommes en âge de chasser et mettre ainsi la survie du clan en péril, les femmes les plus robustes devaient sans doutes momentanément prendre la place des hommes. On ne pourrait sans cela comprendre l'existence de mythe comme celui des Amazones ni le culte de Diane chasseresse par la suite. Les femmes traquaient d'ailleurs le petit gibier avec les enfants, outre la cueillette. Les garçons n'étaient pas admis parmi les chasseurs avant la puberté, âge durant lequel intervenaient les rites dit de passage les y introduisant. Ils restaient auparavant dans la société des femmes auprès desquelles ils ne pouvaient que faire l'apprentissage de la comestibilité ou non des plantes.

Les femmes avaient une religiosité qui avait ses modalités propres. Si le Dieu Cornu fut la divinité des chasseurs, la divinité féminine des cueilleuses fut la Grande Déesse-Mère (voir : Culte de la Déesse) dont le culte, à partir du néolithique avec la sédentarisation due aux débuts de l’agriculture, deviendra prépondérant durant des millénaires, perdurant dans les premières grandes civilisations antiques sous la forme de cultes agraires rendus à des déesses telle Déméter ou Cybèle. L'existence de la Déesse-Mère est attestée dans toutes les cultures primitives puis archaïques. Les femmes, héritières des cueilleuses, ont été les promotrices de l’agriculture. Quand, au mésolithique, à la suite de changements climatiques, le gibier se fait rare et que l’homme se fait plus pêcheur que chasseur, et que les ressources alimentaires de la cueillette n’auraient plus été suffisantes pour permettre la survie d’un clan, l’apport de l’agriculture a été déterminant. Si l’homme vécut davantage en symbiose avec le monde animal durant des millénaires, la femme elle, vécut davantage en symbiose avec le monde végétal. La connaissance qu’elle pouvait avoir des plantes et de leurs propriétés, et le savoir empirique qu’elle pouvait en retirer furent l’arcane majeure d’une tradition qui se transmettra jusqu’à nos jours.

De la fécondité de la femme dépend la continuation de l’espèce, la femme est obstétricienne depuis que le monde est monde. La « sage-femme », la « guérisseuse », celle qui donne la vie et qui connaît les secrets de la vie et de la mort ainsi que l’effet des plantes sur le bien-être physique, la santé, est à l’origine de ce personnage qu'est « la sorcière ». De fait, durant les deux siècles que dureront les persécutions, c’est souvent le terme d’« herboriste » qui est utilisé dans les procès-verbaux de l’Inquisition pour la désigner.

[modifier] Sorcières et magiciennes dans l'Antiquité

Les cultes de ces antiques Déesses-Mères légués par la préhistoire se retrouvent en Grèce à Éleusis. Il subsiste l’originelle proximité et l’empathie avec la Nature dans le culte agraire qui est rendu aux deux déesses Déméter et Perséphone sur lequel vient se greffer l’élément orphique, et son contraire le culte dionysiaque, plus archaïque encore, où le sacrifice du dieu, androgyne à l’origine, est rituellement et cycliquement perpétré, et symboliquement dévoré à nouveau par les Ménades, marquant la régression, en somme, du « cuit » au « cru ». Autant de caractéristiques qui survivront, diluées, amalgamées dans le culte de Diane de l’antiquité tardive et durant tout le Moyen Âge où viendront se greffer de nouveaux éléments provenant du folklore local des divers pays d’Europe.

Égérie, Circé, Médée surtout en sont autant de prototypes, et ne sont pas très différentes de la Lilith biblique, la Lilitu des Assyriens. L’image de la sorcière vieille et méchante naît du stéréotype grec, société misogyne s’il en fut puisqu’aux femmes tout fut nié, jusqu’au plaisir, leur rôle se limitant à la procréation. Enfermées dans le gynécée dont le harem du Moyen-Orient reprendra bien des caractéristiques, celle que l’homme fréquente pour le plaisir, en est une spécialiste, une professionnelle, l'hétaïre, prostituée généralement formée dans les sanctuaires d’Aphrodite qui prévoient l’exercice de la prostitution sacrée.

Quelque chose nous laisse penser que le prototype les noircit jusqu’à la caricature : elles ne devaient être ni si vieilles ni si laides si l’une retient Ulysse et l’autre séduit Jason. Et, si la folie destructrice s’empare de Médée, elle témoigne surtout d’une condition féminine où, si elle n’est ni épouse ni hétaïre, la femme n’a plus aucun droit, plus aucune modalité d’exister sinon celle de devenir entièrement négative, ravageant ce qui l’entoure, jusqu’à en arriver à l’élimination des enfants qu’elle a eu de l’homme qui l’abandonne après lui avoir pris sa vie et s’en être servi pour satisfaire son ambition. Médée se venge du joug que l’homme lui impose, et qui est celui d’une société désormais patriarcale.

La création de tels stéréotypes, plus qu’une réelle méchanceté et un réel danger, semble bien davantage le reflet de la peur des hommes et de leur inquiétude à l’idée que la stabilité de l’ordre établi, celui du patriarcat, puisse être ébranlé dans ses fondements.

[modifier] Le livre d'Enoch - chapître 7

Le livre d'Hénoch est un écrit attribué à Hénoch, arrière-grand-père de Noé. Il fait partie du canon de l'Église éthiopienne orthodoxe mais est considéré comme apocryphe par les autres chrétiens et les Juifs. Le texte n'est pas inclus non plus dans la Septante.

  • 1 Quand les enfants des hommes se furent multipliés dans ces jours , il arriva que des filles leur naquirent élégantes et belles .
  • 2 Et lorsque les anges , les enfants des cieux , les eurent vues , ils en devinrent amoureux ; et ils se dirent les uns aux autres : choisissons-nous des femmes de la race des hommes , et ayons des enfants avec elles .
  • 10 Et ils se choisirent chacun une femme , et ils s'en approchèrent , et ils cohabitèrent avec elles; et ils leur enseignèrent la sorcellerie , les enchantements , et les propriétés des racines et des arbres .
  • 11 Et ces femmes conçurent et elles enfantèrent des géants ...

[modifier] Le temps des grandes persécutions

Volant dans les airs à califourchon sur son manche à balai, ainsi est représentée la sorcière dans l'iconographie populaire, « image d'Épinal », recouvrant une réalité historique complexe, faite de savoir chamanique et de persécutions. Croyances anciennes dans lesquelles survivent les cultes païens de la fertilité du monde antique, qu'on peut faire remonter sans aucun doute à la fin du paléolithique.

Historiens et chercheurs estiment aujourd'hui le nombre de leurs victimes entre 50 et 100 000 sur les deux siècles où tant les tribunaux de l'Inquisition que ceux de la Réforme les conduisent au bûcher. Un chiffre élevé en proportion de la population européenne de l'époque. Et ce sont, pour 80% de ces victimes, des femmes. Les 20% restants étaient des hommes relevant pour la plupart de la catégorie des « errants ». Pauvres hères et vagabonds, « gens du voyage », juifs ou homosexuels.

Ces femmes (et quelques fois leurs enfants, surtout s'il s'agissait de filles), appartenaient le plus souvent aux classes populaires. Une toute petite minorité d'entre elles pouvait être considérée comme étant d'authentiques criminelles (ce fut le cas de la Voisin, sous Louis XIV, par exemple) coupables d'homicide, ou de malades mentales. La grande majorité était au contraire de tous âges et de toutes conditions, et de diverses confessions religieuses, souvent sages-femmes ou guérisseuses. Leurs remèdes se basaient sur une pharmacopée traditionnelle, breuvages, infusions ou décoctions de racines et d'herbes, les « simples ». La population, essentiellement rurale, n'avait guère d'autre recours pour se soigner. Toutes torturées, et brûlées vives, parce que jeunes, parce que vieilles, parce que femmes, le plus grand des péchés qui leur était reproché par les autorités du temps. Un moyen horrible de savoir si une femme était une sorcière consistait à la jeter nue à l'eau, les mains et pieds attachés ensemble pour l'empêcher de surnager. Une sorcière étant - en théorie- plus légère que l'eau, si elle flottait, elle était aussitôt repêchée et brulée vive. Si elle se noyait, c'est qu'elle était morte inocente. H.P. Duer, professeur d'ethnologie allemand, dans son ouvrage "NUDITE ET PUDEUR", estime que cette pratique, si choquante par l'exhibition qu'elle provoquait, fut peu utilisée. Mais il y a plusieurs textes et dessins démontrant que cela a existé plusieurs dizaines d'années au moyen-âge.

Si, durant le Moyen Âge, les persécutions sont surtout dirigées contre les hérétiques (Cathares, Vaudois ou Albigeois), c'est, curieusement, à partir des Temps modernes, après la découverte des Amériques, au moment où commence à poindre l'Humanisme et où l'imprimerie fait son apparition, que commence cette persécution que d'aucuns et particulièrement les féministes ont qualifiée de sexiste (probablement la seule de l'histoire), que d'autres ont appelée génocide. Il faut noter que les estimations du nombre des victimes des historiens d'aujourd'hui ne prennent en compte que les personnes décédées durant les séances de torture ou sur les bûchers et non celles qui sont mortes des suites de la torture, consentie et même explicitement demandée dans plusieurs bulles pontificales par, et qui pourraient avoir été plusieurs centaines de milliers. C'est, en quelque sorte, quand le monde de l'époque se globalise, dirait-on aujourd'hui, que le phénomène prend de l'ampleur. Il semble que la peur que cette globalisation suscite ne puisse être l'unique raison qui pousse à diaboliser un sexe et à l'utiliser comme bouc émissaire.

Si l'on remarque par ailleurs le fait qu'à la même époque deux corps de métiers vont jouer un plus grand rôle économique, ceux des médecins et des clercs, on comprend que les femmes, qui jouissaient d'une liberté plus grande qu'on ne pouvait le croire quant à l'exercice d'un métier jusqu'à la fin du Moyen Âge, puissent avoir été visées par la menace d'éventuelles persécutions, les convainquant de se retirer dans leur foyer et de renoncer à toute activité en dehors de celui-ci.

Supplices de sorcières.Gravure illustrant le Laienspiegel d'Ulrich Tengler (Mayence, 1508).
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Supplices de sorcières.
Gravure illustrant le Laienspiegel d'Ulrich Tengler (Mayence, 1508).

Si le terme « génocide » n'est apparement pas le plus approprié, de nombreux féministes définissent aujourd'hui cette traque à la sorcière comme un crime contre l'humanité, certaines, comme par exemple sur le site Sisyphe, précisant que c'est un gynécide. Un manuel rédigé par deux Dominicains fut publié au XVI° siècle pour établir les critères permettant de le perpétrer, le Malleus Maleficarum ou Marteau des sorcières. Celui-ci n'a jamais été désavoué, de même que jamais jusqu'à ce jour ce crime n'a été officiellement reconnu comme tel par les autorités religieuses qui l'ont commis.

Les femmes des classes privilégiées échappèrent aux persécutions, même si le scandale éclaboussa parfois la Cour, comme ce fut le cas lors de l'affaire des poisons, et Catherine de Médicis n'hésita pas à en utiliser pour éliminer quelques personnages politiquement gênants de son entourage.

Les « chasses aux sorcières » connaissent deux vagues: La première de 1480 à 1520 environ, puis de 1560 à 1650. Mais dès les années 1400-1450, le portrait de ce qui deviendra une « image d'Epinal » par la suite se dessine, et les dernières persécutions se terminent vers la fin du XVII° siècle. Les dernières brulées en Europe sont Anna Göldin dans le canton de Glaris de la Suisse protestante en 1782, et une ou 2 autres en 1793 dans la très catholique Pologne, au XVIII° siècle donc. Alors qu'on associe généralement plus volontiers Moyen Age et sorcellerie, les XVIième et XVIIième siècles ont connu les vagues de persécutions les plus horribles. Auparavant les sorciers sont des hommes et des femmes, les procès en sorcellerie deviennent presque exclusivement à l'encontre des femmes. Le paroxysme est atteint lorsque les tribunaux civils supplantent ce monopole d'église.

Le pasteur allemand Anton Praetorius de l’église réformée de Jean Calvin édita en 1602 le livre «de l’étude approfondie de la sorcellerie et des sorciers» (Von Zauberey vnd Zauberern Gründlicher Bericht) contre la persécution aux sorcières et contre la torture.

Le premier à réhabiliter les sorcières fut Juls Michelet qui leur consacra un livre en 1862. Il voulut ce livre comme un « hymne à la femme, bienfaisante et victime ». Mais il ne leur reconnaît pas véritablement le droit à l'émancipation. Il faut attendre les mouvements féministes des années 70 pour voir apparaître le thème sous un jour positif. Les représentantes de ces mouvements s'en sont emparé et l'ont revendiqué comme symbole de leur combat. On notera par exemple la revue Sorcières de Xavière Gauthier, qui étudiait les « pratiques subversives des femmes ».

[modifier] Bibliographie

  • La sorcière, Jules Michelet
  • La sorcière et l'occident. La destruction de la sorcellerie en Europe des origines aux grands bûchers,Guy Bechtel, Paris, Plon
  • Histoire des croyances et des idées religieuses, Mircea Eliade, Payot
  • La peur en Occident, Jean Delumeau (un chapitre sur le caractère sexiste de cette persécution, où il précise que les hommes sont exécutés pour hérésie et les femmes pour sorcellerie disant qu'entre les deux se distingue la même différence qu'entre le droit commun et le prisonnier politique. )
  • Le streghe, roghi, processi, riti e pozioni, Vanna de Angelis, Piemme 1999

[modifier] Liens internes

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