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Maurice Papon - Wikipédia

Maurice Papon

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Maurice Papon (né le 3 septembre 1910 à Gretz-Armainvilliers, Seine-et-Marne) est un homme politique et haut-fonctionnaire français, condamné en 1998 pour complicité de crimes contre l'humanité pour des actes commis en tant que fonctionnaire du régime de Vichy. Préfet de police de Paris entre 1958 et 1967, il est également connu pour son rôle capital dans la répression sanglante des manifestations pacifiques du 17 octobre 1961 et du 8 février 1962.

Sommaire

[modifier] Biographie

Après des études secondaires au lycée Montaigne à Bordeaux et au lycée Henri-IV à Paris, Papon fait des études de droit et de lettres et entre dans l'administration publique à l'âge de 21 ans, au ministère de l'air. Il passe ensuite d'autres diplômes de droit et d'économie politique. Il est nommé en 1935 rédacteur au ministère de l'intérieur.

Alors qu'il se situait plutôt à gauche avant la guerre (il avait notamment appartenu à la Ligue d'action universitaire républicaine et socialiste et soutenu le Front populaire), il adopte en 1940 les idées de la « Révolution nationale » du Maréchal Pétain.

Il est nommé en 1942 secrétaire général de la préfecture de la Gironde, à Bordeaux, en zone occupée. Bras droit du préfet, il dirige le Service des questions juives. Jusqu'en mai 1944, ses services recenseront les Juifs dans les hôpitaux, les sanatoriums et les maisons de retraite et organiseront l'arrestation et la déportation des Juifs de la région bordelaise vers le camp de Drancy créé en 1940.

À la Libération, Maurice Papon fournit un certificat de résistance, daté du 25 octobre 1944 et signé du « colonel Ollivier », qui indique qu'il aurait appartenu au réseau Jade-Amicol à compter du 1er janvier 1943. Son authenticité a été fortement remise en question ces dernières années, elle avait déjà été rejetée en 1952 par la commission des anciens combattants du département de la Seine.

Maurice Papon eut aussi la chance que la Résistance de Gironde soit sortie exsangue et divisée de la ténébreuse "affaire Grandclément" (du nom d'un chef résistant ayant accepté une entente avec la Gestapo de Bordeaux au nom de l'anticommunisme). Au contraire de la plupart des autres départements français, la Résistance de Gironde sortait trop affaiblie de la guerre pour pouvoir fournir les remplaçants aux cadres de Vichy. C'est pourquoi, en dépit de l'avis négatif du Comité Départemental de Libération (qui avait classé Maurice Papon parmi les personnalités à écarter ou arrêter), le commissaire de la République Gaston Cusin choisit de maintenir ce dernier en fonctions.

Maurice Papon a été confirmé après-guerre dans ses fonctions par le Général de Gaulle et n'a pas été inquiété par la commission d'épuration. D'abord nommé préfet des Landes, il réintègre le ministère de l'intérieur en octobre 1945. Selon Olivier Guichard, le général de Gaulle « connaissait parfaitement le passé » de ce fonctionnaire qui l'a reçu personnellement après la libération de Bordeaux[1]. Éric Roussel écrit que « aux yeux du général, l'autorité de l'État est si sacrée, le péril constitué par les communistes si intolérable, qu'il est disposé à accepter sans trop de problèmes de conscience des hommes qui ont pu, un moment assez long, travailler pour le compte de Vichy[2]. »

Il poursuit alors une carrière de haut fonctionnaire. Il est nommé préfet de Corse en 1947, puis préfet de Constantine (Algérie) en 1949. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur en 1948. En 1951 il devient secrétaire général de la préfecture de police de Paris. En 1954 il part pour le Maroc comme secrétaire général du protectorat, où il aide à réprimer les nationalistes marocains. Il est nommé officier de la Légion d'honneur. En 1956 il retourne à Constantine pendant les troubles algériens.

[modifier] Préfet de police

En avril 1958, Maurice Papon est nommé préfet de police de Paris par la IVe République finissante. Il obtient à cette époque la carte de « combattant volontaire de la Résistance » qui reconnaît sa participation à la Résistance.

A ce poste stratégique, Maurice Papon joua un rôle important dans la crise qui suivit le soulèvement d'Alger le 13 mai 1958. Il participa aux réunions gaullistes confidentielles qui assurèrent l'exploitation de la crise et préparèrent à Paris le retour au pouvoir du général de Gaulle [3]. Cette action occulte lui valut son maintien en fonction par la Ve République.

Le 17 octobre 1961, à Paris, les forces de police placées sous son autorité répriment très brutalement une « marche de paix » organisée par le FLN algérien : un grand nombre de civils algériens trouvent la mort. Cette marche intervenait après le meurtre d'un policier vraisemblablement par des militants du FLN. Lors des obsèques, Maurice Papon avait déclaré « pour un coup donné, nous en rendrons dix ». Il reçoit alors carte blanche du gouvernement pour ramener le calme dans les rues de Paris [4]. L'historien Jean-Luc Einaudi a écrit que les massacres et tabassages de manifestants algériens avaient été commis « sous les ordres » du préfet de police Maurice Papon. Pierre Messmer a confirmé au procès de Maurice Papon que ces exactions ne relevaient pas seulement de la responsabilité des policiers et du préfet Papon, mais aussi de la responsabilité politique du gouvernement, en l'occurrence le ministre de l'intérieur Roger Frey et le premier ministre Michel Debré qui n'ont jamais vraiment été mis en cause à l'époque et n'ont jamais retiré leur confiance au préfet à qui ils avaient donné carte blanche dans un contexte très troublé.

Le nombre de victimes des massacres d'octobre 1961 est difficile à établir avec certitude. L'ampleur de la répression a fait l'objet de vives controverses dans les années 1990. Certains auteurs, notamment Jean-Luc Einaudi avancent le chiffre de 200, voire 300 morts. De son côté, Jean-Paul Brunet estime qu'il y eut une quarantaine de victimes. Linda Amiri, qui a dépouillé les archives de la préfecture de police de Paris, compte cent morts certains, et trente-et-un disparus. Alain-Gérard Slama, dans son livre de vulgarisation sur la guerre d'Algérie, et Le Monde, en 1985, parlent également d'une centaine de morts. 357 Algériens ont été soignés par les hôpitaux de Paris pour les coups reçus.

Le 8 février 1962, une manifestation contre l'OAS, interdite par le ministère de l'Intérieur, est brutalement réprimée. Huit manifestants sont tués suite aux coups reçus ou périssent étouffés en fuyant l'extrême brutalité de la police, dans la bouche de métro Charonne. Un neuvième meurt peu après des suites de ses blessures. Jean-Paul Brunet et Alain Dewerpe estiment qu'une responsabilité collective, des forces de police au chef de l'état, le général de Gaulle, en passant par le préfet Papon, s'établit. Elle relèverait de l'« autoritarisme » du régime gaulliste, qu'ils analysent (surtout Alain Dewerpe) à cette occasion.

En janvier 1967, Maurice Papon quitte la préfecture de police de Paris. Il est nommé président de Sud-Aviation.

[modifier] Maire, député, puis ministre de la République

En 1968 il est élu député UDR du Cher. À l'automne de la même année, il devient trésorier de l'UDR, appuyé par le chef de l'État, le général de Gaulle. Jacques Foccart rapporte ce dialogue du 11 octobre 1968 dans son Journal de l'Élysée (éd. Fayard/Jeune Afrique, tome 2, p. 383) :

« Jacques Foccart : [Le trésorier de l'UDR Robert] Poujade a l’intention de proposer Papon pour le remplacer, mais il veut connaître votre avis avant.
Charles de Gaulle : Oui, Papon, c’est tout à fait convenable, c’est sérieux. En effet, c’est une bonne idée. »

Il occupe ce poste pendant près de trois ans.

Il est élu maire de Saint-Amand-Montrond (Cher) en mars 1971. Il le restera jusqu'en 1983. Il posera, en outre, la première pierre du lycée Jean Moulin.

En 1972 il devient président de la commission des finances de l'Assemblée nationale. Il est réélu député en 1973.

De 1978 à 1981, il est ministre du Budget dans les deuxième et troisième gouvernements de Raymond Barre.

[modifier] L'affaire Papon

Papon, alors ministre du Budget, entretenant en toute logique des relations d'autorité sur les services fiscaux, décide de declencher un contrôle fiscal contre un hebdomadaire satirique. Celui-ci n'est autre que le Canard enchainé, journal exaspérant la classe politique du fait des nombreux remous qu'il lui a infligé de par ses révélations (ce contrôle fiscal apparut par la suite comme une basse tentative de museler ce dérangeant journal).

Le 6 mai 1981, ce journal « riposte », sur le mode de l'arroseur arrosé, en publiant un article de Nicolas Brimo révélant le rôle de Maurice Papon dans la déportation des Juifs bordelais. On y trouve deux documents datés l'un de février 1943, l'autre de mars 1944 et signés de la main de Maurice Papon, alors secrétaire général de la préfecture de Gironde. Ces pièces, communiquées par Michel Slitinsky, prouvaient la responsabilité du haut fonctionnaire dans la déportation de juifs en direction de l'Allemagne.

L'affaire déclenchée quatre jours avant le scrutin présidentiel fut dénoncée comme une opération politique. Elle touchait un ancien préfet, député RPR du Cher, ministre du Budget du gouvernement de Raymond Barre. Mais l'indépendance traditionnelle du Canard enchaînée, tout comme la réticence manifestée par le président Mitterrand à la tenue du procès Papon, devraient faire litière de cette accusation

Le 15 décembre 1981 un jury d'honneur composé d'anciens résistants déclare que Maurice Papon est bien un ancien résistant. Il ajoute cependant qu'en restant en fonctions à la préfecture de Gironde, Maurice Papon fut mêlé de ce fait "à des actes contraires à l'honneur", et estime que ce dernier aurait du démissionner en 1942. Jean Pierre-Bloch, le dernier survivant du jury, s'est rétracté en 1998 en indiquant que : « Pour moi, Papon n’a jamais été résistant. S’il l’a été, c’est de manière bien clandestine. » Il a alors indiqué que la décision du jury avait été principalement motivée par la caution morale de deux de ses membres : Jacques Soustelle et Maurice Bourgès-Maunoury.

[modifier] Complice de crimes contre l'humanité

Ce n'est qu'en 1997 que débute son procès, après 17 années de batailles juridiques. Il est condamné à 10 ans de réclusion criminelle pour complicité de crimes contre l'humanité en 1998.

Son procès constitue la plus longue des batailles juridiques françaises. Il est porteur de significations différentes pour les Français ; pour certains, il représentait une dernière chance de confrontation du peuple français avec son passé collaborationniste, pour d'autres il symbolisait le ravivement inutile de blessures anciennes et de facteurs de divisions. Maurice Papon a bénéficié de la défense brillante et offensive de l'avocat Jean-Marc Varaut. Mais par son attitude jugée arrogante, et par son absence complète de regrets et de remords, Maurice Papon a cristallisé les sentiments de haine de beaucoup, bien au-delà des victimes elles-mêmes.

Papon a été jugé coupable d'avoir ordonné l'arrestation de 1 560 juifs, dont des enfants et des personnes âgées, entre 1942 et 1944. La plupart des victimes ont été déportées à Auschwitz.

Une des questions principales du procès était de déterminer dans quelle mesure un individu doit être tenu responsable lorsqu'il fait partie d'une chaîne de responsabilités. Le procureur général requiert une peine de 20 ans de réclusion criminelle, alors que la réclusion criminelle à perpétuité était encourue. La peine finalement prononcée a été dénoncée par les avocats du condamné comme une peine de « compromis ».

Laissé en liberté provisoire au début de son procès par une décision controversée du juge Jean-Louis Castagnède, Maurice Papon s'enfuit en Suisse en octobre 1999 à la veille de l'examen de son pourvoi en Cassation. Arrêté au bout de 48 heures dans un hôtel helvétique, et aussitôt extradé, Maurice Papon est finalement emprisonné à Fresnes, puis remis en liberté le 18 septembre 2002, seulement 3 ans plus tard, en raison de son état de santé.

Cette remise en liberté a toutefois été très critiquée. Le rapport médical décrivant Papon comme "impotent et grabataire" parut démenti spectaculairement quand l'ancien prisonnier quitta à pied la prison de la Santé. La libération de Papon a été rendue possible par une nouvelle loi française (du 4 mars 2002) qui prévoit que les prisonniers peuvent être libérés s'ils souffrent d'une maladie incurable ou si leur incarcération met en danger leur santé. Papon est le deuxième Français à bénéficier de cette loi, alors que 27 octogénaires français sont entrés en prison en 2001. La libération de Maurice Papon a été approuvée par l'ancien garde des Sceaux et ancien président du Conseil constitutionnel, Robert Badinter. Elle avait été aussi demandée par des personnalités aussi peu suspectes de complaisance que l'ancienne résistante Germaine Tillion, cofondatrice du réseau du Musée de l'Homme.

Dans un arrêt du 12 avril 2002, le Conseil d'État, considérant que les faits pour lesquels Maurice Papon a été condamné résultent à la fois d'une faute personnelle et d'une faute de service, c'est-à-dire de l'administration, a condamné l'État à payer la moitié des dommages que la Cour d'assises de la Gironde avait attribués aux parties civiles. Mais, de son côté, Papon a organisé son "insolvabilité".

Le 25 juillet 2002, sur requête de M. Papon, la Cour européenne des Droits de l'Homme (CEDH) a jugé contraire aux principes du procès équitable l'obligation de se constituer prisonnier avant l'examen d'un pourvoi en cassation. Contrairement cependant à ce qu'ont affirmé des partisans de l'ancien préfet, cette décision ne portait en rien sur le fond du jugement et de sa condamnation.

Maurice Papon a eu de nouveau affaire à la justice en 2004-2005, pour avoir arboré illégalement la Légion d'Honneur en public, alors que ses décorations lui avaient été retirées suite à sa condamnation.

[modifier] Références

  1. Éric Roussel, Charles de Gaulle, éd. Gallimard, 2002, p. 460
  2. Ibid.
  3. voir notamment à ce sujet Eric Roussel, Charles de Gaulle, op. cit., pp. 598-599
  4. L'Express

[modifier] Bibliographie

  • Quotidien Le Monde, Le Procès de Maurice Papon. La chronique de Jean-Michel Dumay, éd. Fayard, 1998
  • Gérard Boulanger, Papon, un intrus dans la République, éd. du Seuil, coll. « L'épreuve des faits », 1997 ; Plaidoyer pour quelques juifs obscurs victimes de monsieur Papon, éd. Calmann-Lévy, 2005
  • Jean-Paul Brunet, Charonne. Lumières sur une tragédie, éd. Flammarion, 2003
  • Alain Dewerpe, Charonne, 8 février 1962. Anthropologie historique d'un massacre d'État, éd. Gallimard, coll. « Folio »-histoire, 2006
  • Denis Salas, Barbie, Touvier, Papon, éd. Autrement, 2002
  • Jean de Maillard, "A quoi sert le procès Papon ?", in Revue Le Débat, numéro 101, septembre-octobre 1998
  • Michel Slitinsky, Procès Papon. - le devoir de justice, éd. de l'aube, 1997

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

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