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Institut d'études politiques de Paris - Wikipédia

Institut d'études politiques de Paris

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Institut d'études politiques
de Paris


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Statut Grand établissement
Création 1872
Nationalisation 1945
Siège Paris
Gestion Fondation nationale des sciences politiques
Directeur Richard Descoings
Élèves 6 700 (dont 2 200 étrangers)
Enseignants 1 400 (dont 66 titulaires)
Diplômés 47 000 vivants
Site internet www.sciences-po.fr

L'institut d'études politiques (IEP) de Paris, communement appelé « Sciences Po », est un grand établissement français public d'enseignement supérieur dans le domaine des sciences sociales et politiques et des relations internationales. Des enseignements de droit, de finance, de gestion des ressources humaines, de communication, de marketing et de journalisme sont également dispensés. Il forme avec la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP) un ensemble informel surnommé Sciences Po.

Issu de la nationalisation, en 1945, de l'École libre des sciences politiques fondée en 1872 par Émile Boutmy, l'IEP de Paris constitue un cas paticulier au sein de l'enseignement supérieur français : semblable à une université par sa taille, il est proche d'une grande école par son recrutement sélectif. C'est l'un des neuf instituts d'études politiques.

Sur l'usage de l'expression « Sciences Po », voir l'article dédié.

Sommaire

[modifier] Organisation

[modifier] Statut

L'institut d'études politiques de Paris est un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel en application du décret du 18 janvier 1969[1].

Le décret du 10 mai 1985[2] lui accorde le statut de grand établissement créé par la loi Savary[3]. Ce statut particulier lui donne une grande autonomie et lui permet notamment de fixer librement le montant de ses droits de scolarité, en vertu de l'arrêté du 5 août 1991[4], qui délègue la fixation des montants des droits de scolarité afférents aux diplômes propres au conseil d'administration des établissements.

L'institut est géré administrativement et financièrement par la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP), fondation privée reconnue d'utilité publique et créée à cet effet lors de sa nationalisation. Cette délégation de gestion, conventionnelle en 1945 puis réglementaire à partir de 1969, est d'ordre législatif depuis l'entrée en vigueur de la loi du 2 juillet 1998[5].

[modifier] Administration

L'administration de l'Institut est organisée en quatre directions :

Participent également les directions de la FNSP.

Afin de coordonner la collaboration avec les établissements étrangers, ont été créés ces dernières années un American Center (centre américain) et un Asia Centre (centre asiatique).

[modifier] Directeurs

Depuis 1950, le directeur de l'IEP de Paris a toujours été administrateur de la Fondation nationale des sciences politiques.

[modifier] Histoire

L'entrée du 27, rue Saint-Guillaume.  Les mentions Institut d'études politiques de Paris et Fondation nationale des sciences politiques rappellent les liens des deux institutions sous l'appelation d'ensemble Sciences Po.
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L'entrée du 27, rue Saint-Guillaume. Les mentions Institut d'études politiques de Paris et Fondation nationale des sciences politiques rappellent les liens des deux institutions sous l'appelation d'ensemble Sciences Po.

[modifier] Origines

Voir l'article École libre des sciences politiques et la section Sciences-Po : Institut et Fondation.

L'IEP de Paris est issu de l'École libre des sciences politiques, surnommée « Sciences Po », établissement privé fondé en 1872 par Émile Boutmy. Il en tire sa tradition pédagogique, ses premières structures, son surnom, et ses batiments de la rue Saint-Guillaume.

L'École entre en 1945 dans le service public d'enseignement supérieur et devient l'institut d'études politiques de l'université de Paris, tandis que simultanément la Fondation nationale des sciences politiques est créée pour recevoir son patrimoine et la gérer administrativement et financièrement ; l'ensemble est appelé « Sciences Po ».

D'autres instituts d'études politiques sont créés par la suite dans d'autres grandes villes en France.

[modifier] De l'après-guerre à 1969

L'École nationale d'administration, créée en même temps que l'IEP, s'installe dans un bâtiment acheté par la FNSP, l'hôtel de Cossé, dit de la Meilleraye, situé au nº 56 de la rue des Saint-Pères, derrière l'IEP ; les jardins des deux établissements sont voisins.

En 1947, Jacques Chapsal devient directeur en remplacement de Roger Seydoux, qui entame une carrière diplomatique ; il occupera ce poste jusqu'en 1979.

L'université de Paris est démembrée en 1969 par la loi Edgar Faure[6]. L'institut prend alors son nom actuel d'institut d'études politiques de Paris et devient un établissement public à caractère scientifique et culturel, distinct des universités, en application du décret du 18 janvier 1969[1].

[modifier] De 1969 à 1996

Jusqu'en 1978, l'École nationale d'administration était située rue des Saints-Pères, dans un bâtiment qui n'était séparé du 27 rue Saint-Guillaume que par un jardin. Dans le jargon de Sciences Po, « traverser le jardin » signifiait réussir le concours d'entrée à l'ENA. En 1978, l'ENA emménage à l'hôtel Feydau de Brou, au nº 13 de la rue de l'Université, et abandonne le bâtiment de la rue des Saints-Pères, qui est affecté à l'IEP. Le mur séparant les deux jardin est abattu et les deux bâtiment sont ainsi liés par un jardin dit « jardin du directeur » ; la petit pente au milieu signale aujourd'hui l'ancienne séparation.

En 1979, Jacques Chapsal quitte le poste directorial après trente-deux ans de mandat. Michel Gentot lui succède.

En 1985, l'IEP devient un grand établissement.

La promotion 1986, qui comporte de nombreuses célébrités (Frédéric Beigbeder, Isabelle Giordano, Arnaud Montebourg, David Pujadas, Anne Roumanoff, etc.), sera l'objet en 2004 d'un livre de la journaliste Ariane Chemin, La Promo.

En 1987, le politologue Alain Lancelot succède à Michel Gentot comme directeur.

À partir de la fin des années 1980, les frais de scolarité annuels connaissent une croissance soutenue : de 800 FF (120 environ) en 1987, il atteindront à 5 600 FF (850 €) en 1994.[7] En 1994, Alain Lancelot lance une réforme visant à supprimer les bourses, remplacées par des emprunts à intérêt faible et remboursables après l'entrée dans la vie professionnelle. Ceci provoque l'un des mouvements de protestation les plus longs de l'histoire de l'établissement. Une « grève générale et illimitée » finit par éclater en janvier 1995 ; l'amphithéâtre Émile-Boutmy est occupé trois jours durant et est rebaptisé du nom du castrat Farinelli, au motif que la direction voulait « couper les bourses ». La réforme est finalement retirée, et M. Lancelot ne demandera pas le renouvellement de son mandat l'année suivante. Richard Descoings, son directeur adjoint, lui succède alors.

[modifier] Depuis 1996

Le hall d'entrée de Sciences Po, dit la péniche.
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Le hall d'entrée de Sciences Po, dit la péniche.

Richard Descoings engage dès son arrivée au poste de directeur l'internationalisation du recrutement de l'institut, qui accueille aujourd'hui un tiers d'étrangers parmi ses étudiants. Ce mouvement s'accompagne d'une croissance soutenue du nombre d'élèves : les effectifs passent de 4 254 pour l'année universitaire 1999-2000 à 5 717 pour 2002-2003.

Au printemps 2001, l'établissement annonce la création de Conventions éducation prioritaires (CEP), conclues avec des lycées situés en zone d'éducation prioritaire près de Paris et de Nancy et permettant à certains de leurs élèves d'entrer en première année dans le cadre d'une procédure d'admission ad hoc, sur dossier puis sur entretien. Les « conventions ZEP », présentées le 26 février, sont l'un des premiers programmes de discrimination positive en France, et suscitent à ce titre un débat très vif, que ce soit au sein de l'établissement ou dans la presse. La première année, les CEP permettent à 17 étudiants d'entrer en première année. Le nombre de conventions et d'admis ira croissant, atteignant à la rentrée 2005 trente-trois lycées et cinquante-sept admis[8]. La première promotion incluant des élèves bénéficiaires de ces conventions est diplômée en 2006.[9]

À la rentrée 2001, la scolarité est étendue à cinq ans : l'année préparatoire (AP) disparaît et est remplacée par un premier cycle de trois années, correspondant à la licence mais non diplômant, composé de quatre semestres d'étude et d'une année à l'étranger. Les quatre sections du cycle du diplôme sont supprimées et remplacées par vingt-trois majeures. L'IEP entend ainsi proposer une scolarité complète du baccalauréat jusqu'à l'entrée sur le marché du travail ou dans un troisième cycle universitaire ; il reste toutefois possible d'entrer en quatrième année après un autre cursus.

En 2003, une réforme des frais de scolarité est annoncée, établissant un barème de frais d'inscription allant de la gratuité pour les boursiers à 4 000 € pour les étudiants issus des familles ayant les revenus les plus élevés ; elle entre en vigueur à la rentrée 2004. A la rentrée 2005, les critères sont revus et le barême modifié, les frais atteignant jusqu'à 5 000 €.

À la rentrée 2004, le cycle du diplôme est de nouveau transformé : le diplôme de l'établissement et les diplômes d'études supérieures spécialisées (DESS) sont remplacés par un master, correspondant à cinq années d'études après le baccalauréat et organisé en onze mentions. Les diplômes d'études approfondies (DEA) sont remplacés par un master recherche, organisé en cinq mentions, et obtenu en un an, ou bien en deux ans dans le cadre d'une double scolarité avec le master.

La rentrée 2004 voit également la création d'une école de journalisme pour accueillir les étudiants de la nouvelle mention « Journalisme » du master. Cette décision intervient dans une période de crise pour le secteur, le Centre de formation des journalistes (CFJ) ayant même été contraint à un dépôt de bilan l'année précédente.

[modifier] Scolarité

Depuis 2000, l'IEP a abandonné le traditionnel cursus en trois ans, avec année préparatoire et cycle du diplôme, pour adopter une scolarité en cinq ans, séparés en deux cycles : un premier cycle de trois ans, préparatoire, et un cycle du master, en deux ans. Les troisièmes cycles sont également réformés. Cette réforme inscrit la scolarité dans le cadre du processus de Bologne qui a pour but l'harmonisation des cursus autour de trois niveaux (licence, master, doctorat). L'IEP ne délivre cependant pas de licence.

[modifier] Admission

Il existe un grand nombre de procédures d'admission (chiffres de 2006) :

  • En première année (à « Bac + 0 ») :
    • Examen d'entrée en première année : 203 admis.
    • Convention éducation prioritaire (dites « conventions ZEP ») : 57 admis.
    • Admission sur dossier après une mention « Très bien » au baccalauréat : 164 admis.
    • Procédure internationale pour les élèves ayant effectué leurs études secondaires à l'étranger : 186 admis pour les première et deuxième années.
  • En deuxième année (à « Bac + 1 ») :
    • Examen d'entrée en deuxième année : 115 admis.
    • Procédure internationale : 186 admis pour les première et deuxième années.
  • En quatrième année (à « Bac + 3 ») :
    • Procédure d'admission en master : 338 admis.
    • Admission en master par le biais du cycle international d'études politiques (CIEP) : 190 étudiants étrangers admis.
    • Admission en master dans le cadre de la formation continue diplômante (FCD), réservée à des salariés ayant au moins cinq ans d'expérience professionnelle : 18 admis.

Les épreuves écrites sont des examens et non des concours, c'est-à-dire que l'admission est déterminée non par le classement avec un nombre fixe de places offertes, mais par l'obtention d'une note supérieure à la barre fixée par le jury.

[modifier] Premier cycle

Le premier cycle correspond en terme de cursus aux années de licence, bien qu'il ne permette pas d'obtenir un diplôme. Il est issu de l'étoffement de l'ancienne année préparatoire (AP), qui a été étendue à deux ans et complétée par une année obligatoire à l'étranger, pour un séjour d'études ou un stage.

Il a pour la but l'initiation des étudiants aux grandes disciplines sur lesquelles reposent leur formation (science politique, histoire, économie, sociologie), l'acquisition de méthodes de travail, et le renforcement des deux langues étrangères choisies. Les étudiants suivent notamment des cours magistraux d'Olivier Duhamel et Jean-Louis Bourlanges en droit constitutionnel, de Maurice Vaïsse et Marc Lazar en histoire, et de Dominique Strauss-Kahn en économie.

Des premiers cycles délocalisés, spécialisés sur une région du monde, ont été créés depuis 2000 :

À la rentrée 2005, l'IEP a également ouvert en partenariat avec l'université de Paris-VI Pierre-et-Marie-Curie un double cursus en sciences et sciences sociales (aussi appelé « S-Cube »).

[modifier] Master

La spécialisation intervient au niveau du master. Les étudiants suivent pendant trois semestres de scolarité un tronc commun comprenant, outre les deux langues étrangères, un enseignement de pensée politique (« Enjeux politiques »), un de géopolitique (« Espace mondial », avec notamment Bertrand Badie et Ghassan Salame) et un de macroéconomie. Le reste des enseignements est propre à la mention qu'ils ont choisie parmi les onze proposées :

  • Affaires publiques, où les enseignements se concentrent sur le droit public, les finances publiques et les questions sociales, européennes et internationales ; les diplômés sont destinés à passer les concours administratifs ou à travailler dans le secteur privé en contact avec la sphère publique ;
  • Affaires internationales ;
  • Carrières judiciaires et juridiques ;
  • Communications ;
  • Droit économique ;
  • Finance et stratégie ;
  • Gestion des ressources humaines ;
  • Journalisme, au sein de l'école de journalisme ;
  • Management de la culture et des médias ;
  • Métiers de l'Europe ;
  • Stratégies territoriales et urbaines.

Le troisième semestre est consacré à un stage ou un séjour d'études à l'étranger.

La formation intiale à la recherche a lieu au sein de l'école doctorale en partenariat avec les centres de recherche de la FNSP et permet d'obtenir un master recherche, diplôme national. Un double cursus aménagé permet de plus d'obtenir en deux ans le master professionnel, sans mention, et le master recherche. Les cinq mentions du master recherche ont remplacé en 2004 les huit diplômes d'études approfondies (DÉA) :

  • Histoire et théorie du politique ;
  • Relations internationales ;
  • Gouvernance économique ;
  • Sociétés et politiques comparées ;
  • Sociologie de l'action.

Des doubles diplômes ont été créés ces dernières années avec des universités étrangères, qui permettent à un petit nombre d'étudiants de l'IEP et de l'université en question d'obtenir les diplômes des deux établissements à l'issue d'un cycle aménagé :

[modifier] Études doctorales

L'IEP de Paris délivre des doctorats en économie, en histoire, en science politique et en sociologie. Environ six cents doctorants, dont deux cents étrangers, préparent une thèse au sein de l'école doctorale.

[modifier] Préparation aux concours administratifs

La préparation aux concours administratifs est depuis la fin du XIXe siècle l'une des fonctions historiques de l'établissement, qui fournit une part importante, voire la quasi-totalité des admis de certains concours administratifs ; ainsi la plus grande part des admis du concours externe de l'ENA en sont chaque année issus.

L'IEP de Paris propose une année complémentaire de préparation aux concours administratifs, dite « Prépa concours » ou « Prep'ÉNA ». Elle consiste essentiellement en une préparation aux principaux concours administratifs français de catégorie A : École nationale d'administration (ENA), École nationale de la magistrature (ENM), École nationale de la santé publique (ENSP), Centre national d'études supérieures de sécurité sociale (CNESS), Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT), ministère des Affaires étrangères (conseiller cadre d'Orient, secrétaire cadre général, secrétaire cadre d'Orient), Banque de France (adjoint de direction), tribunaux administratifs (conseiller de deuxième classe). Elle est principalement destinée aux élèves de la mention « Affaires publiques » du master.

[modifier] Recherche

[modifier] Centres de recherche

Les centres de recherche dépendent institutionnellement, au sein de Sciences Po, de la Fondation nationale des sciences politiques.

Voir la section Fondation nationale des sciences politiques : Recherche.

[modifier] Docteurs honoris causa

Accordées de manière exceptionnelle, les distinctions honoris causa n’ont été remises que trois fois dans l’histoire de l’école.

[modifier] Bibliothèque

Les élèves et enseignants utilisent la bibliothèque de Sciences Po, rattachée à la Fondation nationale des sciences politiques.

Voir la section Fondation nationale des sciences politiques : documentation.

[modifier] Campus

Jardin de Sciences Po, entre la rue Saint-Guillaume et la rue des Saints-Pères
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Jardin de Sciences Po, entre la rue Saint-Guillaume et la rue des Saints-Pères

L'IEP de Paris occupe divers bâtiments dans le centre de Paris, qui sont possédés ou loués par la FNSP. La plupart sont situés dans le VIIe arrondissement, et plusieurs dans la rue Saint-Guillaume, dont le nom sert à désigner l'établissement :

Ce « campus urbain », s'il contribue au prestige de l'institut et lui permet d'accueillir facilement des intervenants extérieurs en raison de sa proximité avec les lieux de pouvoir, pose des problèmes d'éclatement et de place, rendus plus sensible encore par la rapide augmentation du nombre d'étudiants ces dernières années.

[modifier] Vie associative

L'IEP reconnaît cinq associations permanentes, dispensées de la procédure de reconnaissance faisant appel au vote des étudiants : le Bureau des élèves (BDE), le Bureau des arts (BDA), l'Association sportive (AS), le Ciné-club et Sciences Po Conseil.

La Conférence Olivaint[10], fondée en 1875, est la plus ancienne association estudiantine de France. Fortement marqué par ses origines catholiques pendant son premier siècle d'existence et laïcisé en 1968, ce « cercle de réflexion politique », qui organise des conférences et des débats, compte parmi ses anciens membres des personnalités politiques de premier plan, comme Pierre Mendès France, Robert Schuman ou Laurent Fabius.

Pour une liste complète, voir les associations reconnues à l'IEP.

[modifier] Enseignants

Les enseignements sont assurés par mille quatre cent personnes aux statuts variés.

Seulement soixante-six sont titulaires d'un poste universitaire à l'institut, c'est-à-dire maître de conférences des universités ou professeur des universités. Une partie des cent soixante-treize chercheurs associés à l'un des centres de la FNSP, ainsi que des soixante professeurs étrangers invités chaque année, enseigne également.

Plus des deux tiers des enseignants ont en fait une autre activité professionnelle principale et sont des praticiens du domaine sur lequel porte leur enseignement : hauts fonctionnaires, dirigeants d'entreprises, personnalités politiques, intellectuels, etc. Certains universitaires enseignant dans un autre établissement font également partie de cette catégorie. Certains ne sont chargés que d'un seul enseignement, ce qui explique le nombre élevé d'« enseignants », un pour moins de cinq étudiants. Ils sont appelés « maître de conférence », étant chargé d'une « conférence de méthodes » (équivalent de travaux dirigés, ou TD, à l'université), mais ne sont administrativement que des vacataires. Cette spécificité remonte aux premières années de l'École libre des sciences politiques.

Voir la Catégorie:Enseignant à Sciences Po.

[modifier] Anciens élèves

Un grand nombre d'anciens élèves ont fait carrière dans la politique, la haute fonction publique, les médias, la recherche scientifique ou les entreprises, en France et dans le monde. D'autres ont joué un rôle important dans le domaine de l'art ou de la littérature.

Voir la Liste des anciens élèves de Sciences Po et la catégorie Ancien élève de Sciences Po.

[modifier] Références et sources

[modifier] Bibliographie

[modifier] Notes

  1. 1,0 1,1 Décret n° 69–55 du 18 janvier 1969 relatif à l'institut d'études politiques de Paris (abrogé)
  2. Décret en Conseil d'État n° 85-497 du 10 mai 1985 relatif à l'institut d'études politiques de Paris
  3. Loi n° 84–52 du 26 janvier 1984 sur l'enseignement supérieur
  4. Arrêté du ministre de l'Éducation nationale et du ministre délégué au Budget du 5 août 1991, pris en application de l'article 48 de la loi de finances pour 1951
  5. Loi n° 98–546 du 2 juillet 1998 portant dispositions d'ordre économique et financier, publiée au Journal officiel de la République française du 3 juillet 1998, p. 10140 : Article 74
  6. Loi n° 68–978 du 12 novembre 1968 d'orientation de l'enseignement supérieur (abrogée)
  7. Chiffres donnés par Alain Garrigou, « Comment Sciences-Po et l'ENA deviennent des “business school” », Le Monde diplomatique, novembre 2000, pp. 24–25
  8. Chiffres tirés de Les Conventions éducation prioritaire : Cinq années d'une action pionnière (PDF), brochure de l'Institut d'études politiques de Paris, décembre 2005
  9. « La première promotion ZEP de Sciences Po témoigne du succès de l’expérience », Le Monde, 20 juin 2006
  10. http://www.olivaint.org/

[modifier] Liens externes


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