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Chrono Trigger - Wikipédia

Chrono Trigger

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Chrono Trigger
Boîte du jeu Chrono Trigger, sur Super Nintendo, sorti aux États-Unis d'Amérique
Éditeur

JPN Square Co., Ltd. (Super Famicom)
AN Square Soft, Inc. (Super NES)
JPN Square Co., Ltd. (PlayStation)
AN Square Electronic Arts L.L.C. (PlayStation)

Développeur

Square Co., Ltd.

Concepteur

Takashi Tokita, Yoshinori Kitase, Akihiko Matsui

Début du projet

{{{début du projet}}}

Date de sortie

JPN 11 mars 1995 (Super Famicom)
AN 22 août 1995 (Super NES)
JPN 2 novembre 1999 (PlayStation)
AN 29 juin 2001 (PlayStation)

Licence

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Version

{{{version}}}

Genre

Jeu de rôle

Mode de jeu

Un joueur

Plate-forme

Super Famicom / Super Nintendo
PlayStation

Média

Cartouche (Super Famicom / Super Nintendo)
CD-ROM (PlayStation)

Langue

{{{langue}}}

Contrôles

Manette

Évaluation

AN ESRB : K-A (Kids to Adults) (Super Nintendo)
AN ESRB : T (Teen) (PlayStation)
JPN CERO : A (All Ages) (PlayStation)

Moteur de jeu

{{{moteur de jeu}}}

Chrono Trigger (クロノ・トリガー, kurono torigā) est un jeu vidéo de rôle, développé par Square Co., Ltd., sorti sur Super Famicom le 11 mars 1995 au Japon et le 11 août de la même année en Amérique du Nord. Le scénario du jeu suit un groupe de jeunes aventuriers transportés accidentellement dans le temps, qui découvrant que le monde court à sa destruction, cherchent à découvrir les moyens de le sauver.

Au moment de sa sortie, certains aspects de Chrono Trigger sont vus comme révolutionnaires — notamment ses fins multiples, ses quêtes secondaires scénarisées et centrées sur la caractérisation des personnages, son système de combat unique, et ses graphismes détaillés[1]. Encore considéré par les fans comme un des meilleurs jeux de tous les temps[2], il ressort au Japon sur PlayStation en 1999. En 2001, il ressort en Amérique du Nord dans la compilation Final Fantasy Chronicles, qui comprend en outre Final Fantasy IV. Chrono Trigger n'a jamais été édité dans les pays utillisant la norme PAL, tel l'Europe ou l'Australie.

Sommaire

[modifier] Le jeu

[modifier] Synopsis

Écran titre du jeu.
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Écran titre du jeu.

Crono est un jeune garçon dont les passe-temps consistent à dormir ou à s'entraîner avec son katana en bois. Il vit dans le village de Truce dans le paisible royaume de Guardia.

Un beau matin de l'an 1000 a lieu la Fête du millénaire, une fête unique en son genre puisqu'elle célèbre les mille ans du royaume. Elle se déroule au Square Leene, place nommée en hommage à une ancienne reine de Guardia. Lucca, une amie d'enfance de Crono passionnée par les machines, y présente sa dernière invention. Crono s'y rend ainsi que tout les habitants de Guardia. Il bouscule par mégarde une jeune fille, Marle, qui fait tomber un pendentif. Crono le lui rapporte et les deux jeunes gens font connaissance. Puis ils se rendent ensemble au stand de Lucca voir son invention, le Télépod, qui permet de se téléporter de quelques mètres. Crono l'essaie et se retrouve téléporté instantanément d'un point à l'autre de la machine. Mais lorsque vient le tour de Marle, le pendentif qu'elle porte se met à réagir étrangement avec l'engin et la jeune fille disparaît dans un vortex. Crono ramasse le pendentif encore présent et décide de partir la secourir. Il se retrouve 400 ans en arrière au Moyen-Âge. Marle, confondue avec la reine Leene par les gens, accueille Crono au château de Guardia avant d'être apparemment effacée du continuum espace-temps

L'histoire navigue ensuite entre sept époques et autant de cartes différentes. Les conséquences des changements temporels y sont exploitées, nourrissant une trame narrative d'une grande richesse. Crono et ses camarades y découvrent un ennemi qu'ils tentent de vaincre. Celui-ci semble être lié à l'ensemble de l'histoire de la planète, depuis la préhistoire jusqu'à un futur lointain…

[modifier] Gameplay

Chrono Trigger possède un gameplay de jeu vidéo de rôle standard mais présentant diverses innovations. Comme dans la plupart des jeux de rôle de l'époque sur console, le joueur dirige le héros et ses compagnons dans un monde fictif en deux dimensions qui comprend forêts, villes et donjons. L'exploration se fait via une carte du monde représentant en petite échelle les lieux susceptibles d'être visités. Dans ces lieux dépeints de manière plus détaillée et à échelle normale, le joueur peut parler aux personnages non-joueurs, se procurer des objets, résoudre des épreuves ou affronter des ennemis.

Le gameplay de Chrono Trigger se distingue néanmoins des jeux de rôle console de l'époque par l'absence de combats aléatoires : les ennemis sont visibles sur l'écran et se déplacent librement. Entrer en contact avec ceux-ci fait démarrer directement l'affrontement sur l'écran d'exploration plutôt que dans un écran de combat distinct[3]. Ce concept, déjà apparu dans des titres tels que Mystic Quest ou Secret of Mana, était inhabituel pour un jeu de rôle autre qu'un action-RPG, et continue à l'être, la plupart des titres modernes possédant encore une séparation entre écrans de combat et d'exploration.

Exemple d'une scène de combat faisant s'affronter trois personnages joueur (Marle sélectionnée, Crono au centre, et Frog portant une attaque) face à deux créatures hostiles de part et d'autre du groupe d’aventuriers.
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Exemple d'une scène de combat faisant s'affronter trois personnages joueur (Marle sélectionnée, Crono au centre, et Frog portant une attaque) face à deux créatures hostiles de part et d'autre du groupe d’aventuriers.

Plus conformément aux aspects traditionnels des jeux de rôle, le joueur et les ennemis peuvent pendant chaque combat utiliser des attaques physiques ou magiques ainsi que des objets. Pour les personnages jouables, comme pour les ennemis contrôlés par la console, une attaque réduit le nombre de points de vie adverses, points qui peuvent être restaurés grâce à des potions ou des sorts magiques. Quand un personnage jouable perd tous ses points de vie, il ou elle s'évanouit ; si tous les personnages jouables s'effondrent, la partie se termine et doit être recommencée à un point de sauvegarde antérieur — excepté pour certains combats liés à la trame scénaristique, qui permettent au joueur de perdre. Le joueur peut équiper ses personnages d'armes, armures, casques, et accessoires aux effets bénéfiques (par exemple une augmentation des points d'attaque), et consommer divers types d'objets. Ces objets et équipements peuvent être acheter ou trouver sur le terrain d'exploration, souvent dans des coffres à trésor. En explorant de nouveaux endroits, en dialoguant, et en combattant les ennemis, le joueur fait avancer le scénario du jeu.

Lors des combats, Chrono Trigger utilise un système d'Active Time Battle, un aspect majeur de la série Final Fantasy de Square depuis Final Fantasy IV. Cependant, la version utilisée dans Chrono Trigger est différente des précédentes ; le jeu la nomme d'ailleurs « Active Time Battle ver.2 ». Un personnage peut agir en combat lorsqu'un compteur individuel — qui dépend des points de vitesse du personnage — atteint son maximum. La magie et les techniques physiques particulières (par exemple les techniques à l'épée) sont gérées par une fonction appelée « Techs ». Les Techs réduisent les points de magie d'un personnage et ont parfois une zone spéciale d'effet : certains sorts affectent les groupes compacts d'ennemis alors que d'autres touchent les ennemis disposés en ligne droite. Ces derniers changent souvent de positions pendant les combats, ce qui crée des opportunités pour un usage stratégique des Techs. Un autre aspect du système de Techs de Chrono Trigger est la possibilité d'utiliser des techniques collectives[3]. Chaque personnage peut apprendre huit Techs individuelles, qui peuvent être utilisées conjointement avec celles des autres pour former des Double ou Triple Techs aux effets plus importants. Par exemple, l'attaque d'épée tournoyante « Cyclone » de Crono peut être combinée avec l'attaque « Flame Toss » de Lucca pour créer « Fire Whirl ». Quand des personnages aux Techs compatibles possèdent assez de points de magie pour effectuer leurs techniques et ont un tour d'action, le menu liste automatiquement les combos disponibles.

Un mini-jeu de course est présent dans le jeu. Le rendu en pseudo 3D est le résultat de l'utilisation du Mode 7 de l'affichage de la console, qui sans lui serait impossible.
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Un mini-jeu de course est présent dans le jeu. Le rendu en pseudo 3D est le résultat de l'utilisation du Mode 7 de l'affichage de la console, qui sans lui serait impossible.

Chrono Trigger possède d'autres concepts de gameplay innovant, notamment le voyage dans le temps. Le joueur a accès à sept périodes historiques du monde du jeu, et ses actions prises dans les époques passées affectent les évènements futurs. À travers l'Histoire, le joueur découvre de nouveaux alliés, complète des quêtes secondaires et recherche les adversaires majeurs. Les voyages temporels se font via des portails et piliers de lumière appelés « Time Gates », de même qu'avec une machine baptisée Epoch. En outre, Chrono Trigger fait usage du procédé de texturisation Mode 7 de la console Super Nintendo, employant la technique dans un mini-jeu de course et plusieurs scènes cinématiques. Le jeu présente également une fonction « New Game+ », qui permet, après avoir fini le jeu une fois, de le recommencer avec les attributs de la première session : les niveaux des personnages, les Techs apprises, les équipements et les objets collectés sont conservés, mais l'argent et certains objets liés au scénario sont perdus. Enfin, deux autres concepts inhabituels de Chrono Trigger sont la possibilité d'affronter le boss final sans la présence du personnage principal de l'histoire, et à différents moments du jeu[4]. L'avancement du joueur dans le scénario par rapport à l'instant théorique du combat final détermine laquelle des treize fins est obtenue[5]. Certaines fins ne peuvent être vues que lors d'une session New Game+, dans laquelle le boss final peut être affronté à n'importe quel moment du jeu, y compris dès le début. Square utilise le concept de New Game+ dans de nombreux titres ultérieurs, comme Parasite Eve, Chrono Cross, Vagrant Story, Final Fantasy X-2, ou Radiata Stories.

[modifier] Personnages

Les sept personnages jouables de Chrono Trigger viennent de différentes époques historiques à l'intérieur du monde du jeu. Le jeu commence en l'an 1000 avec Crono, Marle et Lucca. Crono est un personnage silencieux, et est caractérisé comme un brave, courageux jeune homme habile dans l'art de manier le katana. Marle est en réalité la princesse du royaume de Guardia ; son tempérament entier, de garçon manqué, l'oppose souvent à son père le roi. Lucca est un génie de la mécanique qui, étant plus à l'aise avec des machines qu'avec les gens, a peu d'amis en dehors de Crono. Elle voue un intérêt passionné pour les sciences depuis qu'un accident a paralysé les jambes de sa mère quelques années plus tôt, et sa maison est remplie d'équipements de laboratoire et de machinerie. Venant de l'an 2300, Robo est un robot à la personnalité avisée et curieuse créé pour assister les êtres humains. Un cataclysme mondial en l'an 1999 l'a rendu inopérant, mais après avoir été découvert et réparé par Lucca, il rejoint le groupe pour exprimer sa gratitude[6].

De l'autre côté de la frise chronologique, en l'an 600, se trouve Frog l'écuyer anciennement appelé Glenn, transformé en grenouille (en anglais frog) par le sorcier Magus. Depuis la mort de son ami Cyrus face à Magus et sa propre transformation, Frog voue sa vie à protéger la reine de Guardia et à tenter de venger le meurtre. Frog est dépeint comme un être chevaleresque mais plein de regrets face au passé. Dans la préhistoire en l'an -65 000 000, Ayla est une femme brusque, à l'assurance et à la force inégalée. Elle est la chef du village Ioka opposé aux Reptites, des dinosaures humanoïdes en lutte pour la survie de leur espèce. Des sept personnages jouables, le sorcier Magus est le seul que le joueur peut ne pas recruter dans son équipe, en fonction de son choix. Magus est le chef des Mystics, une race de démons et d'animaux intelligents en guerre contre l'humanité en l'an 600. Né sous l'identité de Janus, prince du royaume antique de Zeal, Magus encore enfant est propulsé au Moyen Âge quand la créature extraterrestre Lavos détruit son royaume en l'an -12 000. Cherchant à éliminer Lavos par vengeance, et préoccupé exclusivement par le sort de sa sœur disparue Schala, Magus est dôté d'un caractère cynique et morbide[6].

[modifier] Bande son

La bande son de Chrono Trigger a été réalisé par Yasunori Mitsuda et le compositeur vétéran de la série Final Fantasy Nobuo Uematsu. Le jeu est le premier pour lequel Mitsuda a la fonction de compositeur, mais après avoir contracté un ulcère de l'estomac pour cause de surmenage, Uematsu est appelé pour aider le projet et écrire dix pistes, dont une en collaboration avec Noriko Matsueda[7]. Au moment de la sortie du jeu, la quantité de pistes et d'effets sonores est sans précédent[1], et la bande son est publiée sous forme d'un triple album. Un album d'arrangement acid jazz appelé The Brink of Time est également publié. Plus tard, un album est produit pour le portage du jeu sur PlayStation et contient les musiques orchestrales utilisées dans les nouvelles cinématiques. Yasunori Mitsuda a en outre composé quatre nouvelles pistes pour le portage, bien qu'elles ne soient incluses dans aucun des albums publiés. En 2006, Mitsuda réorchestre des musiques de Chrono Trigger et de Chrono Cross, pour la tournée de concerts de musiques symphoniques de jeux vidéo Play! A Video Game Symphony[8].

La bande son du jeu est énormémement remixé par ses fans, avec plus de 300 compositions disponibles sur Internet[9] et une poignée d'albums de reprises vendus dans le commerce ou téléchargeable sur Internet. Parmi ces albums se trouvent notamment Time & Space - A Tribute to Yasunori Mitsuda et Chrono Symphonic: A Cinematic Interpretation. Ce dernier est publié par le site web de remix OverClocked ReMix, et a pour but originel de promouvoir une bande son orchestrale pour un script amateur rédigé à la création d'un hypothétique film adapté de Chrono Trigger. Par ailleurs, un groupe baptisé Compromised publie sur le web un album de bastard pop nommé The Chrono Trigger Mixtape, Vol. 1, album réalisé en mixant des pistes-voix de chanson rap avec des versions instrumentales de musiques de Chrono Trigger[10]. Les fans japonais de Chrono Trigger vendent souvent leur travaux de remix dans des albums compilations appelés dōjin par les fans occidentaux.

[modifier] Équipe de développement

Le projet, réalisé par Takashi Tokita, Yoshinori Kitase et Akihiko Matsui a été développé par une équipe appelée la Dream Team[11], qui regroupe Hironobu Sakaguchi, producteur de la série Final Fantasy, Yuji Horii, directeur de la série Dragon Quest, Akira Toriyama, character designer des Dragon Quest et du manga Dragon Ball, le producteur Kazuhiko Aoki, ainsi que Nobuo Uematsu, compositeur de plusieurs épisodes de la série Final Fantasy. Parmi les assistants de l'équipe se trouve le compositeur Yasunori Mitsuda, qui réalise une grande partie de la bande son, et le scénariste Masato Kato, qui plus tard dirige les deux suites du jeu, Radical Dreamers et Chrono Cross.

[modifier] Réactions et critiques

Scène du tribunal de Guardia.
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Scène du tribunal de Guardia.

Chrono Trigger s'est vendu à plus de 2,36 millions d'exemplaires au Japon, 200 000 en Amérique du Nord, et 90 000 en importation dans les pays utilisant la norme PAL, ce qui l'établit comme un des quatre seuls titres de Square Enix en dehors des franchises Dragon Quest et Final Fantasy à s'être vendu à plus d'un million d'exemplaires en 2003[12]. Les deux premiers millions de cartouches sont délivrés au Japon en moins de deux mois après la sortie du jeu[13]. Le titre rencontre un franc succès à sa sortie en Amérique du Nord[14], et son portage six ans plus tard sur PlayStation dans la compilation Final Fantasy Chronicles reste au sommet des classements de ventes NPD TRSTS PlayStation pendant plus de six semaines consécutives[15]. Ce portage reparaît une nouvelle fois en 2003 dans la collection Greatest Hits de Sony. Chrono Trigger apparaît dans l'ensemble des trois « Top 100 des jeux de tous les temps » du site multimédia IGN : d'abord en quatrième place en 2002, puis en sixième place début 2005, enfin en treizième place fin 2005[2]. Le jeu est également inclus dans la liste de GameSpot des « Plus grands jeux de tous les temps » publiée en avril 2006[16], et apparaît en vingt-huitième place dans un sondage « Top 100 de tous les temps » conduit par le magazine japonais Famitsu[17]. En outre, John Romero, créateur du jeu de tir subjectif Doom, cite Chrono Trigger comme étant son « jeu vidéo favori de tous les temps »[18].

Au succès commercial et populaire de Chrono Trigger s'ajoute le succès auprès des critiques de la presse vidéoludique. Nintendo Power qualifie le titre de « plus grand jeu jamais réalisé », citant les graphismes, le son et le gameplay comme innovants par rapport aux jeux vidéo de rôle précédents[1], tandis que l'Official PlayStation Magazine le décrit comme « original et extrêmement captivant », et exprime une réaction particulièrement favorable à ses graphismes, son ambiance sonore et son histoire[19]. IGN écrit qu' « il est peut-être rempli de tous les clichés imaginables de RPG console, mais [que] Chrono Trigger arrive à se démarquer parmi la masse » avec « une histoire [captivante] qui ne se prend pas trop au sérieux » et « une des meilleure bande son jamais produite »[20].

Néanmoins, un certain nombre de critiques, comme les rédactions des sites d'informations de jeux vidéo RPGFan et Cubed³, questionnent la longueur du jeu, cette dernière étant plus courte que dans la plupart des jeux vidéo de rôle d'époque, et notent que le niveau de difficulté du jeu est léger[21][22]. Globalement, ces derniers voient toutefois la durée de vie de Chrono Trigger comme grande, due à la présence de fins multiples ; le gameplay comme simple mais innovant ; et l'histoire comme « fantastique mais pas excessivement complexe ».

[modifier] Différentes versions

Avant la sortie commerciale de Chrono Trigger, une version bêta est livrée aux magazines de la presse vidéoludique. Cette version non terminée du jeu possèdent de nombreuses différences vis à vis de la version finale, avec par exemple des musiques inédites et un lieu d'exploration appelé Singing Mountain[23]. Des fans curieux analysent plus tard l'image ROM de cette version bêta, découvrant deux sprites non utilisés d'un personnage prévu pour apparaître sur l'écran de carte du monde, ainsi que des sprites additionnels pour certains personnages non-joueurs. Ces découvertes ont conduit un certain nombre de fans à penser qu'un huitième personnage jouable était initialement prévu, tandis que d'autres affirment qu'il y a peu de preuves concrètes pour appuyer cette théorie[24]. La version finale du jeu — encore vendu communément sur les sites de ventes aux enchères[25] — inclue dans sa boîte d'origine deux affiches. Au Japon, les acheteurs ayant pré-commandé le titre recevaient également des cartes holographiques à collectionner. La version finale du jeu est une cartouche de 32 mégabits qui utilise une mémoire vive couplée à une pile pour conserver les sauvegardes de parties.

Un portage de Chrono Trigger pour la PlayStation est publié au Japon en 1999, puis en Amérique du Nord en 2001 où le jeu est vendu conjointement au portage de Final Fantasy IV sous le titre Final Fantasy Chronicles. Cette version présente des cinématiques animées réalisées par Bird Studio, l'équipe du character designer originel Akira Toriyama, ainsi que quelques fonctions omake accessibles au fur et à mesure que les différentes fins du jeu sont obtenues. Le portage reçoit toutefois des critiques négatives pour ses temps de chargement longs et non présent sur la version Super Nintendo[19].

Il existe deux tentatives notables de groupes de fans pour recréer non officiellement le jeu avec des moteurs 3D : Chrono Ressurection par Ressurection Games, et Chrono Trigger Remake Project par la CTRP Team. Les deux projets sont néanmoins stoppés en 2004 et 2005 respectivement par Square Enix, par voie de lettres de cease and desist[26][27]. D'autres fans se tournent vers le ROM hacking, utilisant leurs connaissances ou le logiciel Temporal Flux[28] pour modifier les codes, lieux et graphismes du jeu et créer de nouvelles scènes[29]. En Europe, où Chrono Trigger n'a jamais été publié, les projets de ROM hacking se concrétisent notamment par des versions localisées du jeu. La première localisation non officielle est réalisée en français par Terminus Traduction en 2000[30], viennent ensuite d'autres localisations européennes par d'autres groupes de traduction[31].

[modifier] Suites du jeu

Quatre applications sont disponibles au téléchargement sur le Satellaview de Nintendo de 1995 à 2000. Les trois premières, publiées en 1995, sont Chrono Trigger: Jet Bike Special, portage du mini-jeu de course présent dans le jeu originel, Chrono Trigger: Character Library, qui liste et décrit les différents personnages et monstres du jeu, et Chrono Trigger: Music Library, qui permet d'écouter l'ensemble des musiques du jeu.

La quatrième application, Radical Dreamers, est publiée en 1996 et constitue une histoire annexe à Chrono Trigger, écrite pour expliquer un point non résolu du scénario de son prédecesseur[32]. L'atmosphère particulière de ce jeu d'aventure textuel repose sur des graphismes discrets et peu nombreux, ainsi que sur des musiques d'ambiance. Des éléments de son scénario, notamment certains personnages et lieux géographiques, sont modifiés en 1999 pour être adaptés dans une autre suite de Chrono Trigger, Chrono Cross. Les évènements de Radical Dreamers, mentionné dans Chrono Cross comme se déroulant dans une dimension parallèle inexplorée, sont dès lors considérés comme étrangers au canon principal de la série[33].

En outre, un anime de seize minutes nommé Nuumamonja: Time and Space Adventures est disponible sur l'Internet. Son origine, date et attribution restent inconnues car aucune source officielle, au moins en dehors du Japon, ne semble rapporter son existence[34].

En 2001, Hironobu Sakaguchi affirme que l'équipe de développement de Chrono Cross veut créer un nouvel épisode et que des idées de scripts sont en considération[35]. La même année, Square dépose les marques commerciales Chrono Brake au Japon et Chrono Break aux États-Unis. La marque déposée américaine est néanmoins abandonné en 2003[36], et aucun titre de la série n'est en développement au terme de l'année 2005.

[modifier] Références

  1. 1,0 1,1 1,2 (en) Alan Averill, Nintendo Power, n° 74 (juillet 1995), p. 52
  2. 2,0 2,1 (en) IGN, IGN's Top 100 games, IGN, 2005 (page consultée le 2 juillet 2006)
  3. 3,0 3,1 (en) Alan Averill, Nintendo Power, n° 74 (juillet 1995), p. 53
  4. (en) Alan Averill, Nintendo Power, n° 73 (juin 1995), p. 37
  5. (en) Bill Pringle, Chrono Trigger Endings, Penn State Personal Web Server, 2005 (page consultée le 7 mai 2006)
  6. 6,0 6,1 (en) Square Enix, Final Fantasy Chronicles Instruction Manual, Square Enix, 2001 (SLUS-01363), p. 32-33
  7. (en) Chris Kohler, Power-Up: How Japanese Video Games Gave the World an Extra Life, DK Publishing, 2004, (ISBN 0744004241)
  8. (en) Brandon Driker, Play! A Video Game Symphony, N-Sider, 30 mai 2006 (page consultée le 30 mai 2006)
  9. (en) Music (Chrono Trigger), Chrono Compendium, 2006 (page consultée le 8 mai 2006)
  10. (en) Compromised, Chrono Trigger Mixtape vol. 1, Chrono Trigger Mixtape, 2005 (page consultée le 7 mai 2006)
  11. Keizo Kokubo: Well then, open the Gates to the Dream Team! (Chrono Trigger, Square Co., 1995)
    (Keizo Kokubo : Eh bien, ouvre les Portes de la Dream Team !)
  12. (ja) Square Enix, Square Enix IR Roadshow Document, Square Enix, 4 août 2003 (page consultée le 6 juil 2006)
  13. (en) Alan Averill, Nintendo Power, n° 73 (juin 1995), p. 36
  14. (en) Chrono Trigger Reviews, Game Rankings (page consultée le 7 mai 2006)
  15. (en) Alex Wollenschlaeger, Final Fantasy Chronicles Tops Sales Charts Six Weeks in a Row, RPGamer, 15 août 2001 (page consultée le 8 mai 2006)
  16. (en) GameSpot, The Greatest Games of All Time, GameSpot, 17 avril 2006 (page consultée le 6 mai 2006)
  17. (en) Colin Campbell, Japan Votes on All Time 100, Next Generation, 3 mars 2006 (page consultée le 7 mai 2006)
  18. (en) Verbosity, John Romero Interview, Verbosity (page consultée le 20 août 2006)
  19. 19,0 19,1 (en) Sam Kennedy, Official PlayStation Magazine, Ziff Davis Media, n° 47 (août 2001), p. 107
  20. (en) IGN, IGN: Final Fantasy Chronicles Review, IGN, 4 juillet 2001 (page consultée le 7 mai 2006)
  21. (en) RPGFan Review - Chrono Trigger, RPGFan, 30 octobre 2001 (page consultée le 22 juillet 2006)
  22. (en) Adam Riley, Chrono Trigger Review, Cubed³, 29 janvier 2003 (page consultée le 27 juin 2006)
  23. (en) Singing Mountain, Chrono Compendium (page consultée le 7 mai 2006)
  24. (en) Extra Playable Character (CTP), Chrono Compendium (page consultée le 9 mai 2006)
  25. (en) Digital Press - Chrono Trigger, Digital Press (page consultée le 22 juin 2006)
  26. (en) Ressurection Games, Project discontinued, Chrono Trigger: Ressurection, 6 septembre 2004 (page consultée le 7 mai 2006)
  27. (en) CTRP Team, CTRP closes it's door, Chrono Trigger Remake Project (page consultée le 7 mai 2006)
  28. (en) Geiger's Crypt, Geiger's HQ (page consultée le 3 juillet 2006)
  29. (en) Modifications (Chrono Trigger), Chrono Compendium (page consultée le 7 mai 2006)
  30. Terminus Traduction, Chrono Trigger, Terminus Traduction (page consultée le 21 août 2006)
  31. (en) Chrono Trigger Translations, Chrono Compendium (page consultée le 20 juin 2006)
  32. (en) Weekly Famitsu, Chrono Compendium (page consultée le 3 juillet 2006)
  33. Kid: Radical Dreamers...!? And me name's on here, too! What the bloody hell is goin' on? [...] Kid: ......This seems to be an archive from a different time than our own. Aside from the two worlds we already know about… there may be other worlds and times which exist… (Chrono Cross, Square Co., 2000)
    (Kid : Radical Dreamers...!? Et mon nom est là, aussi ! Bon sang qu'est-ce qui s'passe ? [...] Kid : ......Ça a l'air d'être une archive d'un temps différent du nôtre. En dehors des deux mondes qu'on connait déjà… il y a peut-être d'autres mondes et temps qui existent...)
  34. (en) Chrono Trigger OAV, Chrono Compendium (page consultée le 20 août 2006)
  35. (en) Ahmed Shahed, New Chrono game in planning stages, GameSpot, 3 juillet 2001 (page consultée le 20 août 2006)
  36. (en) Latest Status Info, Trademark Applications and Registrations Retrieval, 13 novembre 2003 (page consultée le 20 août 2006)

[modifier] Liens externes

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