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Chaïm Soutine - Wikipédia

Chaïm Soutine

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Portrait de Chaïm Soutine par Amedeo Modigliani, 1916
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Portrait de Chaïm Soutine par Amedeo Modigliani, 1916

Chaïm Soutine est un peintre français né en Biélorussie — dans le village de Smilovitchi, près de Minsk — en 1893[1]. Il est mort à Paris, le 9 août 1943.

Il a développé précocement une vision et une technique de peinture très particulières en utilisant, non sans raffinement, une palette de couleurs flamboyantes dans un expressionnisme violent et tourmenté.

Sommaire

[modifier] Biographie

Peu expansif, introverti et secret, Chaïm Soutine n’a tenu aucun journal et n’a laissé que peu de lettres. Les photographies le représentant sont rares. Le peu que nous sachions de lui provient de ceux qui l’ont côtoyé et des femmes qui ont partagé sa vie. « Soutine resta une énigme impossible à déchiffrer jusqu’à la fin. Ses toiles sont les seules clefs véritables qui ouvrent la voie de cet homme déroutant. »[2]

[modifier] L'enfance

Sous l'empire russe, la famille Soutine (Sutin en russe), d'origine lituanienne, vit misérablement dans les traditions et les principes religieux du Talmud dans le ghetto juif (le Shtetl) de leur village. Le père est simple raccommodeur chez un tailleur. Chaïm (Caïn) est le dixième de onze enfants. Timide, il se livre peu. Au détriment de ses études, le jeune garçon préfère dessiner ; souvent des portraits de personnes qu’il côtoie ou rencontre. Il est souvent puni pour cela : la loi juive interdit la représentation de l’homme. En 1902, il part à Minsk, chez son beau-frère, comme apprenti tailleur. Son envie de dessiner est la plus forte et avec un ami, Michel Kikoine, qui partage la même passion, il prend des cours de dessin et de peinture à partir de 1907. Un jour, il est violemment battu par le fils d'un homme dont il faisait le portrait. La mère de Chaïm dépose plainte. L’accusé est condamné à verser un dédommagement d’une vingtaine de roubles. Cet argent lui donne l’opportunité de quitter son village pour la ville de Vilna. Accompagné de Kikoine, il se rend dans cette ville en 1909 où, selon les principes de la communauté juive, un certain docteur Rafelkes le prend sous sa protection. Les deux amis trouvent un emploi de retoucheurs chez un photographe.[3]

En 1910, ils passent leur examen d’entrée à l’école des Beaux-Arts. Là, un trio se forme avec la rencontre de Pinchus Krémègne. Les conversations tournent autour de la capitale de la France[4]. Voyant là l'occasion de s'émanciper, Krémègne part le premier à Paris suivi bientôt de Kikoïne en 1912. Le docteur Rafelkes lui offre le financement de son voyage. Ainsi, en partant pour la France, Chaïm rompt avec son entourage et son passé.[5]

[modifier] Paris

Krémègne l'accueille à Paris, le 13 juillet 1913 et l'emmène à la « La Ruche », une cité d’artistes du quartier du Montparnasse. Il y a là de nombreux peintres étrangers — que l’on désignera bientôt, bien qu’il n’y eu jamais vraiment d’écoles, comme appartenant à l’École de Paris ou à l’École juive. Dés son installation, il court au musée du Louvre découvrir ce qu’il ne connaît que par les gravures vues à l’École des Beaux-Arts de Vilna. Faute de ne pouvoir récupérer l’atelier que Chagall vient de quitter, il partage celui de ses deux compatriotes retrouvés. Quelque temps après, il s'inscrit à l'École nationale des Beaux-Arts où Kikoïne est élève. Pour subsister, il travaille de nuit comme porteur à la gare Montparnasse. C'est à cette époque qu'il ressent les premiers symptômes consécutifs à des années de privations. Soutine garde de son enfance des souvenirs morbides et obsédants de souffrances et de pauvreté. Il se voit traqué par la misère et tente de se pendre. Il est sauvé in extremis par son ami Krémègne. Ces souffrances intérieures provoquent chez lui une tension nerveuse qui lui cause des ulcères gastriques.

[modifier] La Grande guerre

Portrait de Soutine par Modigliani, 1916
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Portrait de Soutine par Modigliani, 1916

Le samedi 2 août 1914, l’ordre de mobilisation générale est donné. Soutine se porte volontaire et, comme terrassier, il creuse des tranchées. Mais bien vite, il est réformé à cause de son fragile état de santé. Recensé comme juif, il obtient de la Préfecture de police du 15e arrondissement, un permis de séjour au titre de réfugié.

Solitaire, il se tient à l’écart de toutes tendances artistiques et s’installe à la Cité Falguière. C’est là que le sculpteur Jacques Lipchitz lui présente Amedeo Modigliani — également réformé car atteint de tuberculose. Modigliani, son aîné de dix ans, se sent responsable de Chaïm qu'il apprécie. Il lui voue une réelle affection et devient son ami et mentor. Ils ne mangent presque jamais à leur faim, s’adonnent à la boisson, vont voir les prostituées. Soutine se partage entre les ateliers de ses amis de « La Ruche » et de Falguière, se rend souvent à Livry-Gargan où Kikoïne vit avec sa femme. Là bas, il se perd dans les chemins à la recherche d'un paysage qui l'inspire. Comme il ne peut supporter qu'on le regarde peindre, il retire la toile du chevalet et la soustrait aux regards dès que quelqu'un approche.

Modigliani le présente à son marchand, Léopold Zborowski qui devient aussi celui de Soutine. En 1918, Amedeo doit partir se soigner à Vence, dans le midi de la France et demande à Chaïm de le rejoindre. Soutine rentre à Paris en octobre 1919. Son ancien voisin d'atelier à la cité Falguière, Pierre Brune, lui écrit de Céret, dans les Pyrénées-Orientales et l’invite à venir s’y installer. Soutine, qui a du mal à se faire à la vie parisienne où les étrangers sont dévisagés avec agressivité, accepte avec enthousiasme. Zborowski, lui paye le voyage.

[modifier] Céret

À Céret, il retrouve le peintre Pierre Brune. Kikoïne vient le voir pendant quelques mois. Fin Janvier 1920, il apprend la mort de Modigliani[6]. Ébranlé par la disparition de son ami, il cesse de boire et observe les recommandations des médecins pour s’alimenter. Il est cependant trop tard pour son ulcère. Ombrageux, colérique et sauvage, il vit à l'écart de la communauté artistique. Pendant près de 2 ans, il peint énormément. En été 1920, Zborowski vient chercher près de 200 toiles. Ensuite, Soutine fait de fréquents déplacements entre Céret et Cagnes jusqu’en 1922.

À cette époque, l’arrivée d’un riche collectionneur américain, le docteur Albert Coombs Barnes, met le Paris artistique en émoi. Celui-ci désire réunir une collection d’œuvres contemporaines pour sa fondation à Philadelphie. Zborowski réussi à lui vendre soixante toiles peintes à Céret et assure ainsi la renommée de Soutine. Paul Guillaume, l’un des grands marchands d’art parisiens écrit : « Un jour que j'étais allé voir chez un peintre un tableau de Modigliani, je remarquais, dans un coin de l'atelier, une œuvre qui, sur-le-champ, m'enthousiasma. C'était un Soutine et cela représentait un pâtissier. Un pâtissier inouï, fascinant, réel, truculent, affligé d'une oreille immense et superbe, inattendue et juste, un chef-d'œuvre. Je l'achetai. Le docteur Barnes le vit chez moi[…] Le plaisir spontané qu'il éprouva devant cette toile devait décider de la brusque fortune de Soutine, faire de ce dernier, du jour au lendemain, un peintre connu, recherché des amateurs, celui dont on ne sourit plus...»[7]

Soutine part pour Cagnes où il peint une série de paysages aux couleurs lumineuses. Pourtant, la région ne lui plait pas et en avise son marchand pour revenir à Paris. Hanté par des questions de formes et de couleurs, souvent insatisfait de son travail, Soutine renie et brûle un grand nombre de toiles peintes à Céret au cours d'accès de désespoir.[8]

Désormais il vit confortablement, soigne sa mise, se perfectionne dans la langue française en lisant beaucoup et se passionne pour la musique de Bach. Il habite prés du parc Montsouris et loue un atelier spacieux. Ses voisins, horrifiés par les carcasses d'animaux qu'il conserve, se plaignent des odeurs putrides qui émanent de son atelier. Ces animaux écorchés ou éventrés qu'il prend comme modèle, sont les visions de son enfance qui caractériseront une bonne part de sa peinture ; comme la série des carcasses de bœufs et celle de volailles.

Quant à Zborowski, le marchand a désormais pignon sur rue, grâce à la notoriété des œuvres de Soutine et Modigliani. Souvent, il récupère les toiles lacérées que le peintre a jugé mauvaises pour les faire restaurer — ce qui met Soutine hors de lui lorsqu’il s’en aperçoit.

En juin 1927, le peintre ne se montre pas au vernissage de la première exposition de ses œuvres. Hostile à ce genre de manifestation, il y en aura trés peu de son vivant. Il séjourne souvent dans la maison louée par Zborowski au Blanc, dans l’Indre et dans la propriété de Marcellin et Madeleine Castaing à Lèves, près de Chartres. Il s’est lié d’amitié avec le couple, grands amateurs d’art, lors d’une cure à Chatelguyon, en 1928. les Castaing ont de nombreuses relations comme Blaise Cendrars, Erik Satie, Henry Miller. Les tableaux du peintre sont maintenant présents dans de prestigieuses collections.

En 1929, il peint la série des arbres à Vence lorsque survient la crise économique aux États-unis. Les acheteurs américains se font rares. La crise gagne l'Europe. En 1932, Zborowski est ruiné. En mars, à 43 ans, il meurt d’une crise cardiaque. Soutine réserve alors sa production aux Castaing. En 1935, à Chicago, 20 de ses tableaux sont exposés pour la première fois aux États-Unis. En 1937, Paris organise une exposition au Petit Palais. Cette année là, il rencontre Gerda Groth, réfugiée juive allemande qui a fuit le régime nazi. Quand la guerre éclate, ils partent ensemble dans l’Yonne à Civry-sur Serein, en été 1939.

[modifier] La seconde guerre

Les juifs ont l’obligation de se faire recenser. Le 15 mai 1940, Gerda est arrêtée par les troupes d’occupation[9]. Traqué, Soutine se cache en différents lieux tout en retournant souvent à Paris pour se faire soigner.

La capitale occupée est dangereuse pour les juifs[10] ; objet de délation, sur le point d’être repéré, il se réfugie à Champigny-sur-Veude, près de Tours en Indre-et-Loire, avec sa nouvelle compagne, Marie-Berthe Aurenche[11]. Il peint un certain nombre de paysages malgré ses crampes d'estomac. L'affection qui le plie de douleurs depuis tant d'années, maintenant ne lui laisse presque aucun répit. Fin juillet 1943, son état de santé se détériore ; il cesse de peindre. Le 31 juillet au matin, il est fiévreux et doit être hospitalisé. Avant d’être transporté, il se rend à son atelier et brûle ses toiles. À l’hôpital de Chinon, son état est jugé critique : un ulcère avec hémorragie interne est diagnostiqué. Il faut l’opérer. On le dirige vers une clinique parisienne du 16e arrondissement. Les contrôles de la France occupée doivent être évités et le voyage s’avère plus long que prévu. Opéré dès son arrivée, le 7 août, il meurt deux jours après. Son enterrement à lieu le 11 août, au cimetière du Montparnasse.[12]

Malgré des interruptions plus ou moins longues, Chaïm Soutine aura peint et beaucoup détruit jusqu’à la fin de sa vie.

[modifier] Bibliographie

  • Clarisse Nicoïdski, Soutine ou la profanation, Jean-Claude Lattès, 1993.
  • Daniel Klébaner, Soutine. Le tourment flamboyant, éd.Somogy, 2000.
  • Maurice Tuchman, Esti Dunow et Klaus Perls, Soutine. Catalogue Raisonné, édition trilingue : Français, Anglais et Allemand, Berlin, Taschen, 2001.

[modifier] Anecdotes

  • Soutine peignait sur de très vieilles toiles qu’il grattait avant de s’en servir. Même reconnu internationalement et vivant plutôt confortablement, Madeleine Castaing se chargea souvent de lui procurer ce genre de support.
  • Il avait la manie de racheter ses anciennes toiles pour les retravailler ou les détruire.
  • Il se rendit par trois fois à Amsterdam pour aller au Rijksmuseum où il restait fasciné pendant des heures devant les toiles de Rembrandt à qui il vouait une admiration sans bornes. Gustave Courbet l’influença aussi et il montra de l’intérêt pour la peinture de Georges Rouault.
  • Avec 22 tableaux de Soutine, la collection Jean Walter et Paul Guillaume, visible au Musée de l'Orangerie à Paris, est la plus importante d’Europe. (Voir Lien externe ci-dessous)
  • Une rose baptisée Chaim Soutine, a été créée par Georges Delbard, horticulteur dans l’Allier.
  • Le 7 février 2005, Le Pâtissier de Cagnes, peint en 1922 a atteint l’enchère record de 5.048 millions de livres (7.344.840 €) chez Christie’s à Londres.

[modifier] Notes

  1. Le peintre ignorait le jour et le mois de sa naissance. Ceux qui l’on côtoyé (la secrétaire de Zborowski, marchand de Soutine ou Waldemar George, critique d’art), avancent qu’il disait être né en 1894 ; telle, Marie-Berthe Aurenche, la dernière femme avec qui il vécu, rédigea le faire-part de décès en précisant l’âge de sa mort à 49 ans. Cependant, il est convenu de citer l’année 1893, établie le 9 juin 1913, pour son immatriculation au Service des étrangers de la préfecture de police de Paris. (Maïthé Vallès-Bled, catalogue de l’exposition Soutine du musée de Chartres, 1989.)
  2. Soutine, Alfred Werner, traduit de l’Anglais par Marie-Odile Probst, éd. Cercle d’Art, Paris, 1986.
  3. Il fait la connaissance de Deborah Melnik, dont le rêve est de devenir cantatrice. Amour de jeunesse qui se poursuivra plus tard à Paris.
  4. Au début du XXe siècle, la rumeur prétend que Paris devient la ville-phare du monde de l’art. Là où de nombreux artistes, venus de tous horizons, créent un art totalement nouveau.
  5. Rien de ce qu’il a dessiné ou peint durant la période précédant son départ pour Paris n’est resté.
  6. Jeanne Hébuterne, sa compagne de 22 ans, enceinte de leur deuxième enfant, se suicide le lendemain de sa mort en se jetant du 5e étage de l’appartement de ses parents.
  7. Premier article sur Soutine dans le numéro de janvier 1923 de la revue, Les Arts à Paris.
  8. En 1924, Soutine revoit Deborah Melnick qu’il avait connu à Vilna et entame une brève liaison. Le couple est déjà séparé quand Deborah met au monde une fille en juin 1925. Soutine refuse de reconnaître l’enfant.
  9. Tous les ressortissants allemands sont rassemblés au Vélodrome d'hiver. Gerda est envoyée au camp de Gurs dans les Pyrénées. Sur intervention, elle est libérée et restera cachée à Carcassonne jusqu’à la fin de la guerre. Elle ne reverra jamais plus Soutine.
  10. Bien qu’il fut conscient du danger, Soutine ne semble pas avoir fait les démarches nécessaires pour fuir la France
  11. Ex compagne de Max Ernst.
  12. Inhumé dans une concession appartenant à la famille Aurenche, rien ne fut gravé sur la tombe avant la fin de la guerre. 17 ans après, Marie-Berthe se suicide. Elle est enterrée à ses côtés (19001960).

[modifier] Liens externes

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