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Blaise Cendrars - Wikipédia

Blaise Cendrars

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Blaise Cendrars dans les années 1920
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Blaise Cendrars dans les années 1920

Blaise Cendrars, de son vrai nom Frédéric-Louis Sauser (1er septembre 1887-21 janvier 1961), est un écrivain suisse d'expression française. Il est né à La Chaux-de-Fonds, dans le canton de Neuchâtel, en Suisse, dans une famille bourgeoise d'origine bernoise mais francophone, et a été naturalisé français en 1916.

Ses voyages, réels ou imaginaires, sont la principale source d'inspiration de sa poésie (La Prose du transsibérien et de la petite Jehanne de France un magnifique poème de deux mètres de hauteur dans l'édition originale, illustré de couleurs simultanées par Sonia Terk-Delaunay, 1913) comme de ses œuvres en prose (L'or, 1925, le tragique destin de Johann august Suter, millionnaire ruiné par la découverte d'or sur un terrain lui appartenant ; Bourlinguer, 1948).

Après s'être engagé dans la Légion étrangère, il participe à la Première Guerre mondiale où il perd son bras droit, dont il est amputé en 1915, au-dessus du coude. Cet événement marque profondement son œuvre, car, si son bras droit est son bras d'écrivain, c'est aussi celui d'un pianiste. La guerre a donc décidé de sa vocation.

Sommaire

[modifier] Biographie

Couverture de "La Revue des hommes Nouveaux, 1912."
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Couverture de "La Revue des hommes Nouveaux, 1912."
Couverture de « La fin du monde filmé par l'ange Notre-Dame », 1919.
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Couverture de « La fin du monde filmé par l'ange Notre-Dame », 1919.
Page intérieure de « La fin du monde filmé par l'ange Notre-Dame ».
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Page intérieure de « La fin du monde filmé par l'ange Notre-Dame ».

Pendant son enfance, Frédéric-Louis suit ses parents entre l'Égypte, Naples, Bâle, puis il est envoyé en pensionnat en Allemagne, d'où il s'enfuit. Récupéré à Neuchâtel, on le contraint à suivre les cours de l'École de commerce, qui sont peu de son goût.

À seize ans, il s'enfuit en compagnie d'un trafiquant, Rogovine. Il traverse l'Allemagne et découvre Moscou, en pleine effervescence révolutionnaire, et part sur le transsibérien faire du commerce avec l'Asie. Les déboires qu'il rencontre à cette occasion ont eu une profonde influence sur le sens de son existence. Il travaille à Saint-Pétersbourg jusqu'en 1907, chez un joaillier suisse. À la bibliothèque impériale, dont il est un habitué, un bibliothécaire, Sozonoff, l'encourage à écrire. Il commence à noter ses lectures, ses pensées, habitude qu'il garda toute sa vie durant.

Il écrit alors La Légende de Novgorod ou de l'or gris, que Sozonoff traduit en Russe et fait imprimer à 14 exemplaires en blanc sur papier noir. Jusqu'en 1996, on ne connait aucun exemplaire de ce livre mythique qui a figuré dans ses bibliographies dès son premier livre « officiel » en 1912 (Séquences). Beaucoup pensent même qu'il n'a jamais existé, entretenant ainsi la réputation d'affabulateur qui le poursuit tout au long de sa vie et au-delà. Un poète en a retrouvé un exemplaire chez un bouquiniste bulgare en 1996. Vrai ou fabrication (tentante pour un poète) ? Personne ne peut le dire, mais le mythe est là.

De retour en Suisse, il étudie la médecine à Berne, mais n'y trouve que peu de réponses aux questions qui l'assaillent sur l'homme, son psychisme, son comportement. Sous l'influence du Latin Mystique de Remy de Gourmont, il écrit ses premiers poèmes : Séquences.

Après un court séjour à Paris, il retourne à Saint-Pétersbourg, où il écrit son premier roman, Moganni Nameh qui ne paraîtra qu'en 1922, en 4 livraisons dans la revue Les Feuilles libres, et se plonge dans Schopenhauer ; il a une révélation par cette sentence, qui illumine son rapport à la réalité : « le monde est ma représentation ». À partir de ce moment, il fait de sa vie un poème et écrit la vie dans ses poèmes.

Son séjour aux États-Unis lui montre la voie, nouvelle et soumise aux lois de la mécanique, de la vitesse, de la modernité, dans lequel le monde s'engage. À la poursuite d'une forme d'expression adéquate, affamé, halluciné, il rédige son premier long poème, Les Pâques à New York qui reste « sa plus belle nuit d'écriture » : un poème considéré comme fondateur de la poésie moderne.

En 1912, il est de retour à Paris et désormais convaincu de sa vocation ; il fonde une revue, Les Hommes Nouveaux avec Emil Szyttya, un anarchiste notoire. Avant Les Pâques, il publie d'abord Séquences aux Éditions des hommes nouveaux. Ces poèmes de jeunesse, sont d'inspiration classique, un hommage à la prose de Rémy de Gourmont, qu'il admire. Mais il fait encore du Freddy Sauser et pas encore du Cendrars, même s'il a adopté ce pseudonyme. Il se lie d'amitié avec des personnalités artistiques et littéraires : Apollinaire, Chagall, Fernand Léger, Survage, Modigliani, Csasky, Archipenko, Robert et Sonia Delaunay, avec qui il édite en 1913 sa Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France, premier livre simultané (le texte et l'image sont étroitement imbriqués pour créer une émotion artistique nouvelle) à l'origine d'une vive polémique. Quand la guerre éclate, il lance, dès la proclamation de la guerre, l'appel aux étrangers et s'engage dans la Légion Étrangère. Il perd son bras droit en Champagne.

Il publie La Guerre au Luxembourg (le jardin), puis un long texte en prose : J'ai tué, premier livre illustré par Fernand Léger, qui recèle les plus belles pages écrites sur la guerre :

« Mille millions d'individus m'ont consacré toute leur activité d'un jour, leur force, leur talent, leur science, leur intelligence, leurs habitudes, leurs sentiments, leur cœur. Et voilà qu'aujourd'hui, j'ai le couteau à la main. L'Eustache de Bonnot. « Vive l'humanité ! » Je palpe une froide vérité sommée d'une lame tranchante. J'ai raison. Mon jeune passé sportif saura suffire. Me voici les nerfs tendus, les muscles bandés, prêt à bondir dans la réalité. J'ai bravé la torpille, le canon, les mines, le feu, le gaz, les mitrailleuse, toute la machinerie anonyme, démoniaque, systématique, aveugle. Je vais braver l'homme, mon semblable. Un singe. Œil pour œil, dent pour dent. A nous deux maintenant. À coups de poing, à coup de couteau. Sans merci, je saute sur mon antagoniste. Je lui porte un coup terrible. La tête est presque décollée. J'ai tué le Boche. J'étais plus vif et plus rapide que lui. Plus direct. J'ai frappé le premier. J'ai le sens de la réalité, moi, poète. J'ai agi. J'ai tué. Comme celui qui veut vivre. » 

Profond aujourd'hui confirme son intérêt pour une vision poétique de la modernité. Il s'intéresse d'ailleurs au cinéma et publie un scénario : La Fin du monde filmée par l'ange de Notre-Dame, toujours illustré par son ami, Fernand Léger. Son troisième poème « homérique », Panama ou les aventures de mes sept oncles viendra en 1918. Puis les Dix-neuf poèmes élastiques qui reprend ses poèmes écrits avant la guerre et qui préfiguraient Alcools d'Apollinaire. Il quitte Paris, dont les écoles, les chapelles et les étiquettes correspondent peu à son esprit libre : il travaille dans des petits villages du sud de la France, et s'intéresse au cinéma. Il est l'assistant d'Abel Gance, et collabore aux films J'accuse et La Roue dans lesquels il fut même figurant, son bras coupé en faisant un blessé très crédible. En 1920, il travaille comme réalisateur à Rome. Il écrit pour les Ballets suédois La Création du Monde, avec musique de Darius Milhaud, décors et costumes de Fernand Léger. Passionné par l'Afrique, comme beaucoup d'écrivains de l'époque, il va être le premier à réunir les principaux textes de la tradition orale africaine dans son "Anthologie nègre" qui paraît en 1921. Il est invité par les modernistas de Sao Paulo en 1924 et se rend au Brésil, où la nature et le peuple donnent un écho fraternel à ses aspirations profondes. Il y rencontre notamment le peintre Cicero Dias.

En 1924, il publie son dernier recueil de poèmes : Kodak. On s'aperçoit dans les années 1970, qu'il avait alors inventé la technique du collage en découpant et réassemblant des phrases du Mystérieux docteur Cornélius le roman populaire de Gustave Lerouge. Il veut ainsi montrer à son meilleur ami, qu'il est lui aussi un poète.

En 1925, il décide d'arrêter la poésie et de se lancer dans le roman. Il écrit L'Or, succès mondial qui révolutionne le genre romanesque. Ce roman est suivi par Moravagine puis Le Plan de l'Aiguille et Les Confessions de Dan Yack qui a raté le Goncourt d'un cheveu parallèlement à trois volumes de nouvelles.

Il inaugure aussi le genre du « reportage littéraire » avec Rhum - L'aventure de Jean Galmot, et encore Hollywood, la Mecque du cinéma.

En 1939, la guerre éclate ; il s'engage comme correspondant de guerre pour l'armée britannique. Il tirera de ces reportages publiés dans Paris Soir, un livre, "Chez l'armée anglaise", qui sera mis sur la liste Otto et dont le tirage sera brulé par les allemands en presque totalité. L'invasion allemande l'affecte profondément, il s'exile à Aix-en-Provence et n'écrit plus pendant trois ans.

L'Homme foudroyé suivra ce long silence, puis La Main coupée, Bourlinguer et Le Lotissement du Ciel qui forment une tétralogie. Ils sont en effet écrits comme des pièces musicales dans leur rythme, le nombre de tableaux, de paragraphes, la longueur des phrases : Cendrars retrouve ici sa formation musicale qui ne l'a d'ailleurs jamais quitté dans son écriture et qui prend une nouvelle dimension dans ces grands romans de sa vie. À l'occasion de ce retour en littérature, Doisneau est envoyé à Aix pour faire un reportage photo sur Cendrars. Il illustre l'article de Maximilien Vox publié en 1945 par la revue de la chambre de commerce franco-suédoise La Porte ouverte sous un titre qui résume bien ces années de guerre : Cendrars, un éléphant solitaire. Cendrars écrira 4 ans plus tard, en 1949, le texte du premier livre de Doisneau : La Banlieue de Paris. Un grand photographe est révélé.

Le 27 octobre 1949, il se marie avec Raymone (Duchâteau), son amour de toujours, à Sigriswil dans l'Oberland bernois. Il écrit, pour l'insérer à son roman "la tour eiffel sidérale" : " Je voulais indiquer aux jeunes gens d’aujourd’hui qu’on les trompe, que la vie n’est pas un dilemme et qu’entre les deux idéologies contraires entre lesquels on les somme d’opter, il y a la vie, la vie, avec ses contradictions bouleversantes et miraculeuses, la vie et ses possibilités illimités, ses absurdités beaucoup plus réjouissantes que les idioties et les platitudes de la « politique », et que c’est pour la vie qu’ils doivent opter, malgré l’attirance du suicide, individuel ou collectif, et de sa foudroyante logique scientifique. Il n’y a pas d’autres choix possibles. Vivre !".


En 1950 il retourne à Paris. En 1956, il écrit sa dernière œuvre, un roman : Emmène-moi au bout du monde ! Malade, il est fait Commandeur de la Légion d'honneur en 1960, distinction remise par André Malraux.

Tombe de Blaise Cendrars à Paris
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Tombe de Blaise Cendrars à Paris
Tombe de Blaise Cendrars au Tremblay
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Tombe de Blaise Cendrars au Tremblay

Il meurt le 21 janvier 1961, juste après avoir reçu in-extremis la seule récompense littéraire officielle qu'il obtiendra jamais de son vivant : le Grand Prix littéraire de la Ville de Paris.

Blaise Cendrars a reposé de 1961 à 1994 au cimetière des Batignolles à Paris. Il possédait, depuis 1918, une résidence, sa « petite maison des champs », au Tremblay-sur-Mauldre dans les Yvelines. En 1994, la municipalité a fait transférer ses cendres au cimetière du village.

[modifier] Œuvre

[modifier] Quelques poèmes

Wikisource propose un ou plusieurs textes de ou sur Blaise Cendrars dans le domaine public

Il est l'un des initiateurs de la poésie moderne.

[modifier] Romans et nouvelles

  • J'ai tué - (1918)
  • La Fin du Monde (1919)
  • Anthologie Nègre (1921)
  • L'Or - (1925)
  • Moravagine - (1926) (roman)
  • Petits contes nègres pour les enfants des blancs - (1926)
  • Le Plan de l'aiguille (Dan Yack) - (1928)
  • Les Confessions de Dan Yack - (1929)
  • Antarctic Fugue (Traduction anglaise de Dan Yack) - (1929)
  • Une Nuit dans la forêt - (1929)
  • Comment les blancs sont d'anciens noirs - (1930)
  • Rhum - L'aventure de Jean Galmot - (1930)
  • Hollywood, la Mecque du cinéma - (1936)
  • Histoires vraies - (1937)
  • La Vie dangereuse - (1938)
  • D'Oultremer à Indigo - (1940)
  • Chez l'armée anglaise - (1940)
  • L'Homme foudroyé - (1945)
  • La Main coupée - (1946)
  • Bourlinguer - (1948)
  • Le Lotissement du ciel - (1949)
  • Emmène-moi au bout du monde ! - (1953)
  • Trop, C'est Trop - (1957)
  • À l'aventure - (1959)
  • 33 romans en préparation

[modifier] Référence biographique

  • Miriam Cendrars, sa fille, a écrit la biographie la plus complète et la plus référencée sur la vie de son père.

[modifier] Divers

Thomas Gilou [1], réalisateur de La Vérité si je mens !, est son petit-fils.

[modifier] Liens externes


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