CLASSICISTRANIERI HOME PAGE - YOUTUBE CHANNEL
SITEMAP
Audiobooks by Valerio Di Stefano: Single Download - Complete Download [TAR] [WIM] [ZIP] [RAR] - Alphabetical Download  [TAR] [WIM] [ZIP] [RAR] - Download Instructions

Make a donation: IBAN: IT36M0708677020000000008016 - BIC/SWIFT:  ICRAITRRU60 - VALERIO DI STEFANO or
Privacy Policy Cookie Policy Terms and Conditions
Armée suisse - Wikipédia

Armée suisse

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Vous avez de nouveaux messages (diff ?).

L'armée suisse est une armée de milice encadrée de militaires professionnels. Équipée de systèmes d'armement et d'équipements modernes, sophistiqués et bien entretenus, son rôle principal est d'assurer la défense du territoire suisse, la sauvegarde des conditions d'existence de la Suisse et sa neutralité, ceci de la manière la plus autonome possible, bien que la sécurité par la coopération devienne un objectif obligatoire dans l'avenir. Concrètement, la doctrine militaire s'articule dans le cadre d'une coopération plus ou moins explicite avec les pays limitrophes, doctrine du pas de vide militaire qui vise à éviter que la Suisse ne devienne le ventre mou d'une Europe soumise à une invasion massive.

Les hommes qui désirent entrer dans la Garde suisse, qui protège le Vatican, doivent avoir effectué leur service militaire en Suisse.

Sommaire

[modifier] Réforme Armée XXI

Le 18 mai 2003, les électeurs suisses approuvent par référendum le projet de réforme militaire Armée XXI qui est destiné à réduire drastiquement la taille de l'armée. Démarrant en janvier 2004, les effectifs de 524 000 hommes sont progressivement réduits à 220 000, incluant 80 000 réservistes. Le budget de la défense (4,3 milliards de francs suisses) doit être amputé de 300 millions de francs et quelques 2000 emplois doivent être supprimés entre 2004 et 2011.

La durée du service pour les soldats est réduite de 300 à 260 jours. Tous les hommes suisses, déclarés aptes au service et âgés de 20 à 30 ans (parfois plus, 34 ans étant la limite d'âge pour un simple soldat), doivent servir dans l'armée mais près d'un tiers d'entre eux sont exclus pour diverses raisons. Pour les femmes, le service est volontaire.

Une nouvelle catégorie de soldats apparaît : sur une base volontaire (mais pour un total ne devant pas excéder 20% des conscrits de l'année), les hommes peuvent effectuer la totalité de leurs jours de service en une fois. Les autres continuent de suivre le modèle traditionnel de l'armée suisse en servant près de 4 mois tout d'abord pendant leur école de recrues (formation de base) puis ensuite en effectuant chaque année un cours de répétition de 3 semaines, et ce jusqu'à ce qu'ils servent le nombre de jours requis (en principe 7 cours à effectuer) ou jusqu'à la fin de l'année où ils atteignent l'âge de 34 ans. Le cours de répétition est précédé, pour les gradés, d'un cours de cadres d'une durée de 3 à 5 jours qui permet la préparation du cours de répétition.

Depuis la réforme, l'armée suisse est composée d'un effectif en temps normal de 140 000 soldats dont un noyau de 3600 professionnels, la moitié d'entre eux étant soit instructeurs ou officiers. Les femmes peuvent servir volontairement dans les forces armées et peuvent désormais rejoindre n'importe quelle unité, y compris les unités de combat. Avant Armée XXI, elles ne sont pas autorisées à faire usage d'armes sauf en cas de légitime défense. Depuis la réforme, cette exception n'existe plus et près de 2000 femmes servent déjà dans l'armée.

Les soldats suisses sont répartis en deux armes : les Forces terrestres et les Forces aériennes avec à leur tête 2 commandants de corps. Les armes se subdivisent de façon simplifiée par rapport à l'ancienne Armée 95 : suppression des corps d'armée, divisions et régiments au profit de groupements plus facilement mobilisables et gérables. Les deux plus importants de ces groupements sont les brigades (environ 7 000 à 10 000 soldats) et les bataillons (environ 600 à 800 soldats).

Le service d'avancement a également été remanié avec Armée XXI. Auparavant le système est en escalier et repose obligatoirement sur la formation de sous-officier. Ainsi, toutes les personnes qui gradent devaient effectuer, après leur école de recrues de 4 mois, une école de sous-officier d'un mois (fonction de chef de groupe au grade de caporal à l'époque) et un service pratique (c'est-à-dire une école de recrues de 4 mois en tant que sous-officier). Par la suite, il était possible, sur base de volontariat et de sélection, de devenir sous-officier supérieur ou officier, ceci en effectuant une autre école (1 mois pour un sous-officier supérieur et 4 mois pour un officier) et à nouveau un service pratique de 4 mois dans une école de recrues dans une fonction correspondant au nouveau grade. Avec Armée XXI, la sélection se fait beaucoup plus tôt et les futurs cadres de l'armée sont dirigés directement sur une voie de sous-officier spécialiste (caporal actuellement), de chef de groupe (sergent actuellement), de sous-officier supérieur (fourrier ou sergent-major chef) ou d'officier (lieutenant) sans devoir passer obligatoirement par la fonction de chef de groupe. Pendant la formation, un système de passerelle permet des transferts, permettant à un candidat sous-officier de passer dans la formation pour officier ou à un candidat officier d'être renvoyé à une formation de sous-officier voir d'être renvoyé à la troupe comme soldat. Ce système permet notamment une réduction du temps de formation : une année pour devenir lieutenant, alors qu'il en fallait entre une et demi et deux auparavant. Ce système n'offre toutefois pas autant de temps qu'auparavant pour exercer le futur cadre au commandement en condition réelle avec des recrues, ni celui d'appréhender les connaissances militaires et de spécialisation aux différents niveaux hiérarchiques.

[modifier] Service militaire

Soldat suisse dans une gare
Agrandir
Soldat suisse dans une gare

La conscription se produit à l'âge de 18 ans. À l'âge de 20, la moitié du service est effectué pendant une période de première formation (école de recrues) de 18 ou 21 semaines, selon l'incorporation, à l'exception des grenadiers (une unité d'infanterie d'élite) qui effectuent un service de 25 semaines. Ensuite, les hommes restent incorporés dans l'armée jusqu'à l'âge de 30 ans (ou jusqu'à la fin de l'année où ils atteingnent 34 ans si le service n'est pas entièrement accompli), exécutant 3 semaines de formation (cours de répétition) par année jusqu'au moment où un total de 260 jours de service (pour les simples soldats) est atteint. La période de service pour les officiers est sensiblement plus longue (600 jours de service pour un lieutenant ou un premier-lieutenant). Les nouveaux sous-officiers et officiers doivent, après leur formation de cadres (respectivement école de sous-officiers ou d'officiers), effectuer un service pratique dans une école de recrues, mais cette fois-ci dans une fonction correspondant à leur nouveau grade. C'est ce que l'on appelle communément le paiement de galons.

Il est possible de remettre l'école de recrues ou les cours de répétition à plus tard, notamment pour terminer des études. Pour effectuer leur service, les hommes interrompent leur travail. Durant cette période, l'employé est payé entre 70% et 100% de son salaire régulier par son employeur. Un système d'allocations pour perte de gain (Caisse de compensation) permet à l'État de verser à l'employeur une compensation pour les jours de service effectués par l'employé. Les personnes n'ayant pas d'employeur (par exemple les étudiants) se font directement verser le montant de cette compensation.

Depuis la réforme Armée XXI, la possibilité existe pour les recrues de certaines armes d'effectuer la totalité de leurs jours de service (dans ce cas 300 jours au lieu des 260 jours du modèle classique pour les simples soldats) en une seule fois et de terminer ainsi leurs obligations militaires. A noter qu'en cas de service long, le grade de lieutenant est le plus élevé qu'il est possible d'atteindre.

[modifier] Grade militaire et vie civile

Pendant longtemps, revêtir un grade militaire en Suisse était une marque de prestige, voire une condition sine qua non pour atteindre certaines fonctions ou certains postes que ce soit dans des entreprises privées ou dans la fonction publique. Les grandes banques suisses furent longtemps demandeuses en la matière, si bien qu'il était pratiquement impossible de devenir, à une certaine époque, cadre dans une banque sans au moins être sous-officier voire officier dans l'armée. Certaines personnes, pas forcément très motivée par une carrière militaire de milice, gradaient malgré tout afin de donner de meilleures chances à leur carrière professionnelle.

Vers le début des années 1990, le ralentissement économique aidant, la situation se modifie. Les employeurs voient de moins en moins d'un bon œil l'absence prolongée de leur personnel au profit de l'armée, absence d'autant plus longue chez les gradés désirant monter dans la hiérarchie militaire. Vers le milieu des années 1990, il est d'ailleurs constaté une très forte baisse des personnes désirant accéder à la fonction d'officier.

Les réformes militaires des dernières années ont notamment intégré cet élément et essayé de revaloriser la formation des cadres militaires de milice en la rendant plus attractive : réduction importante du temps de service et reconnaissance dans la vie civile de la formation militaire en matière de conduite humaine (par un certificat ou un brevet reconnu au plan fédéral).

[modifier] Haut commandement

En temps de paix, les forces armées sont dirigées par le chef de l'armée qui dépend du conseiller fédéral en charge du département de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS) et du Conseil fédéral tout entier. L'actuel chef de l'armée est Christophe Keckeis qui porte le grade de commandant de corps. En temps de crise ou de guerre, l'Assemblée fédérale élit un général, parmi les commandants de corps, pour devenir commandant en chef de l'armée. 4 hommes ont occupé cette fonction :

Les officiers généraux qui porteraient le titre de général dans d'autres armées ne le portent pas en Suisse puisque ce titre est limité aux périodes de guerre. On utilise plutôt les appelations de brigadier, divisionnaire et de commandant de corps. Leurs insignes sont stylisés par des edelweiss. Lors de missions internationales, les officiers généraux suisses sont toutefois appelés généraux pour les mettre sur un pied d'égalité avec leurs collègues étrangers.

[modifier] Infrastructures

Les codes suisses de construction exigent des abris destinés à protéger la population contre d'éventuels bombardements. Il existe un lit pour chaque Suisse dans l'un de ces nombreux abris. On y trouve également des hôpitaux et des centres de commandement destinés à poursuivre la marche du pays en cas d'urgence.

Des fortifications permanentes sont établies dans les Alpes afin de pouvoir reprendre possession des vallées après une invasion éventuelle. Elles incluent des bases aériennes souterraines, les avions, les équipages et le matériel étant logés dans des cavernes. Ces fortifications sont construites en fonction du concept de Réduit national datant des années 1930. Il est alors prévu que si les puissances de l'Axe envahissent la Suisse, ils doivent le faire à un prix énorme, l'armée se barricadant dans les forteresses qu'ils seraient difficile de prendre. Car le gouvernement pense que le but d'une invasion de la Suisse serait de prendre le contrôle des itinéraires de transport à travers les Alpes, à savoir les cols du Saint-Gothard, du Simplon et du Grand-Saint-Bernard, car la Suisse ne possède aucune ressource naturelle. Cependant, cela aurait signifié laisser l'ennemi prendre la population civile en otage dans les plaines.

[modifier] Débats sur l'armée

[modifier] Service civil

Depuis 1996, les citoyens suisses peuvent demander à effectuer un service civil à la place du service militaire. L'entrée au service civil est basée sur des raisons morales et est sujet à une évaluation préalable de la part des autorités. Les personnes concernées peuvent servir dans un organisme où elles effectuent divers types de services d'intérêt général. Cependant, elles ne peuvent effectuer leur service civil que si elles sont déclarées aptes au service militaire et elles doivent effectuer une période de service une fois et demi plus longue que les obligations militaires.

Un nombre significatif de jeunes hommes choisissent d'éviter le service militaire en présentant lors du recrutement un dossier médical étayant leur incapacité à effectuer le service pour des raisons de santé : ce sont les médecins militaires qui décident si la personne est apte ou inapte au service. Avant Armée XXI, les personnes déclarées inaptes au service militaire devaient payer une taxe additionnelle de 2% de leur revenu imposable. Ils pouvaient servir dans la protection civile, leur permettant ainsi de réduire cette taxe de 10% par jour de service accompli durant l'année. Depuis le 1er janvier 2004, l'aptitude à servir se fait à la fois pour le service militaire et la protection civile. La taxe pour ceux qui ne font ni service militaire ni protection civile passe de 2% à 3% du revenu imposable et la déduction pour le service dans la Protection civile n'est plus que de 4% par jour de service dans l'année. À noter également que cette taxe est à payer lorsqu'un soldat, pour des raisons professionnelles ou privées, doit ajourner un service militaire (cours de répétition annuel). La taxe est toutefois réduite selon un barème établi (en fonction des jours de service effectués). Lorsque toutes les obligations militaires sont effectuées (et le service ajourné rattrapé), la ou les taxes versées sont remboursées.

[modifier] Obligation de servir et vie professionnelle

L'obligation de servir pour les jeunes hommes, du point de vue professionnel, peut parfois induire un paradoxe : être pénalisé, voire rendu moins attractif à l'embauche dans son propre pays par rapport à un ressortissant étranger établi en Suisse ! En effet, contrairement à un ressortissant étranger, le jeune suisse devra s'absenter près de 3 semaines par année (sans oublier les 4 ou 6 semaines de congé auxquelles il a droit comme le ressortissant étranger). Et s'il est déclaré inapte au service ou obtient l'ajournement à l'année suivante d'un service, il devra payer une taxe supplémentaire basée sur son revenu imposable.

Certaines entreprises tiennent compte de ces absences supplémentaires et peuvent être tentées, à qualifications professionnelles égales, d'embaucher plutôt un ressortissant étranger, un jeune homme suisse déclaré inapte au service ou une personne libérée de ses obligations militaires (d'où l'avantage parfois dans ce dernier cas d'effectuer toutes ses obligations militaires en une seule fois).

[modifier] Mouvement pacifiste

Il existe un mouvement organisé, le Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA), qui vise à l'abolition de l'armée. À son initiative, les Suisses votent à deux reprises sur ce sujet lors de référendums. Le premier, qui a lieu en 1989, voit les électeurs voter à 64,4% en faveur du maintien de l'armée. Le second, qui a lieu en décembre 2001, voit 78.1% des électeurs confirmer le vote de 1989. [1]. En 1992, après la décision du gouvernement suisse sur l'achat de 34 F/A-18 aux États-Unis, un demi-million de signatures sont rassemblées dans un délai d'un mois. La population confirme l'achat des jets, bien que 42,9% des électeurs votent contre ce projet. Le GSsA poursuit malgré tout son activité.

[modifier] Missions de maintien de la paix

La Suisse étant un pays neutre, son gouvernement ne prend pas position lors de conflits armés entre États. En conséquence, l'armée suisse n'est pas engagée dans des conflits à l'étranger depuis 1848, date de la création de l'armée fédérale. Cependant, au cours des dernières années, la Suisse prend part à plusieurs missions de maintien de la paix autour du monde. Récemment, la Suisse contribue au maintien de la paix à l'étranger (Swisscoy au Kosovo), sous certaines réserves puisque l'armée se doit de garantir le principe de neutralité suisse. La participation de la Suisse aux opérations des Casques Bleus est refusée suite à une votation populaire.

[modifier] Bosnie-Herzégovine

De 1999 à 2001, l'armée suisse est présente en Bosnie-Herzégovine et basée à Sarajevo. Sa mission est de fournir un service de soutien logistique et médical à l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe. Il est intéressant de noter qu'aucun des soldats actifs n'est armé durant toute la durée de la mission. Les soldats suisses sont identifiés parmi les autres armées sur le terrain par leur béret jaune.

[modifier] Frontière intercoréenne

La Suisse fait partie de la Commission de surveillance créée pour surveiller l'armistice entre la Corée du Nord et la Corée du Sud. Puisque les responsabilités de la commission se sont beaucoup réduites au cours des dernières années, seul 5 personnes font partie de la délégation suisse située près de la zone démilitarisée.

[modifier] Équipements

Les militaires suisses sont équipés du fusil d'assaut Fass 90 et du pistolet P220 Pist 75, tous deux de marque Sig Sauer. Les célèbres couteaux suisses sont également mis en circulation, bien qu'ils ne soient pas rouges mais argentés, mais ne sont pas considérés comme des armes.

Boîte de munitions d'urgence
Agrandir
Boîte de munitions d'urgence

Les soldats suisses gardent leur arme personnelle, leurs uniformes et une partie de leur équipement chez eux en cas de mobilisation immédiate. La munition et le matériel est conservé dans les arsenaux où les unités doivent se rendre. Toutefois, les soldats conservent chez eux des munitions en quantité très limitée (dans des boîtes scellées) à n'utiliser qu'en temps de guerre (pendant qu'ils rejoignent leurs unités) : une cinquantaine de cartouches pour le Fass 90 ou une boîte de 24 cartouches 9 mm pour les possesseurs de P220.

Chaque année, les soldats doivent également se présenter avec leurs fusils à un stand de tir et effectuer un programme minimum afin de conserver leur habilité (programme appelé tirs obligatoires). Les porteurs de pistolet (en général les officiers, les sous-officiers supérieurs ainsi que les troupes sanitaires) en sont exemptés. Pour l'anecdote, les officiers subalternes (lieutenant et premier-lieutenant), bien qu'équipés d'un pistolet, sont toutefois astreints aux tirs obligatoires qu'ils peuvent effectuer au choix avec un fusil d'assaut ou leur pistolet[2].

La détention d'une arme et de munitions chez les particuliers provoquent parfois des incidents : suicides ou meurtres. Bien que rares, ces incidents remettent périodiquement en cause le bien-fondé de la détention de l'arme et alimentent le débat entre ceux désirant maintenir cette tradition et ceux demandant le retour des armes dans les arsenaux.

[modifier] Armes

[modifier] Véhicules

[modifier] Avions et hélicoptères

F/A-18 de l'armée suisse
Agrandir
F/A-18 de l'armée suisse

[modifier] Uniformes

Voir la rubrique "habillement et paquetage" sur le site web de l'armée suisse

[modifier] Couleurs des troupes

Les différentes troupes se distinguent par la couleur de leur béret ou des insignes de col sur l'uniforme de sortie :

  • bleu roi : troupes sanitaires
  • bleu foncé : troupes aériennes
  • orange : troupes territoriales
  • noir : troupes mécanisées (uniquement pour le béret, les insignes de col étant jaunes), troupes du génie, du sauvetage et NBC (uniquement pour le béret, les insignes de col étant jaune "coquille d'œuf")
  • rouge : artillerie
  • lie-de-vin (bordeau) : troupes logistiques
  • gris argent : troupes de soutien
  • gris : transmissions et aide au commandement
  • vert foncé : infanterie
  • jaune: troupes mécanisées (uniquement sur les insignes de col de l'uniforme de sortie, le béret étant noir)
  • jaune "coquille d'œuf": troupes de défense NBC (uniquement sur les insignes de col de l'uniforme de sortie, le béret étant noir)

[modifier] Espionnage

La défense suisse possède un système d'espionnage baptisé Onyx et qui est semblable au concept Echelon mais à une échelle beaucoup plus petite. Le système Onyx est lancé en 2000 afin de surveiller des communications civiles et militaires par le biais du téléphone, du fax ou d'Internet. Il est complété en 2005 et se base actuellement sur trois sites situés en Suisse. D'une manière semblable à Echelon, il emploie des listes de mots clés pour filtrer les contenus interceptés et trouver des informations dignes d'intérêt. Le 8 janvier 2006, l'édition dominicale du Blick (le Sonntagsblick) publie un rapport secret produit par le gouvernement suisse en utilisant des données interceptées par Onyx. Le rapport décrit un fax envoyé par le ministère égyptien des affaires étrangères à son ambassade de Londres et décrivant l'existence des centres de détention secrets supervisés par la CIA en Europe de l'Est. Le gouvernement suisse ne confirme pas officiellement l'existence du rapport mais lance le 9 janvier une procédure judiciaire pour fuite de documents secrets contre le journal.

[modifier] Transmissions

Véhicule de commutation (Puch) des troupes de transmission
Agrandir
Véhicule de commutation (Puch) des troupes de transmission

L'armée suisse dispose de transmissions basées sur le réseau RITM (réseau intégré de télécommunications militaires). Son architecture est décentralisée et ressemble à Internet : les nœuds forment un maillage et permettent d'assurer les transmissions même si plusieurs unités venaient à tomber. L'armée dispose également d'un réseau fixe interne (Polycom) dans le pays, qui assure une redondance par rapport à celui de Swisscom, le principal opérateur téléphonique suisse. Le réseau RITM peut être relié au réseau fixe de Swisscom afin d'appeler des numéros externes.

On distingue principalement quatre types de troupes de transmissions :

  • les transmissions classiques (radios et antennes)
  • les transmissions ondes-dirigées (transmissions numériques à l'aide de paraboles, gestion des nœuds et lignes optiques)
  • la conduite de la guerre électronique
  • les troupes spécialisées dans l'informatique (pionniers informatiques)

Les écoles de recrues associées à ces troupes ont lieu à Kloten, Bülach et Jassbach. Les troupes de transmission touchent du matériel secret comme les appareils de chiffrement. Des exercices ont souvent lieu avec des transmissions s'étalant sur plusieurs cantons. Les transmissions dans le cadre de la Patrouille des Glaciers sont assurées en collaboration avec Swisscom par un réseau RITM couvrant plusieurs vallées dans le canton du Valais.

L'utilisation du téléphone de campagne comme moyen de transmission a, depuis la réforme d'Armée XXI, pratiquement disparue. La fonction de téléphoniste n'existe plus dans l'armée suisse.

[modifier] Notes

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

Wikimedia Commons propose des documents multimédia sur Armée suisse.

[modifier] Liens externes


Portail de la Suisse – Accédez aux articles de Wikipédia concernant la Suisse.
Portail de l'histoire militaire – Accédez aux articles de Wikipédia concernant l'histoire militaire.
Static Wikipedia 2008 (no images)

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - en - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -

Static Wikipedia 2007 (no images)

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - en - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -

Static Wikipedia 2006 (no images)

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -

Sub-domains

CDRoms - Magnatune - Librivox - Liber Liber - Encyclopaedia Britannica - Project Gutenberg - Wikipedia 2008 - Wikipedia 2007 - Wikipedia 2006 -

Other Domains

https://www.classicistranieri.it - https://www.ebooksgratis.com - https://www.gutenbergaustralia.com - https://www.englishwikipedia.com - https://www.wikipediazim.com - https://www.wikisourcezim.com - https://www.projectgutenberg.net - https://www.projectgutenberg.es - https://www.radioascolto.com - https://www.debitoformtivo.it - https://www.wikipediaforschools.org - https://www.projectgutenbergzim.com