Saint-Jean-de-Luz
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Saint-Jean-de-Luz | |
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Pays | France |
Région | Aquitaine |
Département | Pyrénées-Atlantiques |
Arrondissement | Arrondissement de Bayonne |
Canton | Canton de Saint-Jean-de-Luz |
Code INSEE | 64 483 |
Code postal | 64500 |
Maire Mandat en cours |
Pierre Duhart 2001-2008 |
Intercommunalité | Communauté de communes du Sud Pays Basque |
Latitude Longitude |
|
Altitudes | moyenne : 6 m minimale : 0 m maximale : 84 m |
Superficie | 1,905 ha = 19 km2 |
Population sans doubles comptes |
13,247 hab. (1999) |
Densité | 695 hab./km2 |
Saint-Jean-de-Luz est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques et la région Aquitaine.
Son nom basque est Donibane Lohizune (Saint Jean des marais).
Ses habitants sont appelés les Luziens.
Sommaire |
[modifier] Blasonnement
« Coupé au I d'azur au vaisseau équipé de sable, voguant à pleines voiles d'argent sur une onde de même, la coque du vaisseau de sable brochant l'onde ; au II, de gueules au lion d'or couronné d'une couronne de vicomte du même ; parti d'azur à une crosse épiscopale d'argent posée en pal. »
[modifier] Géographie
La baie de Saint-Jean-de-Luz est la seule rade abritée entre Arcachon et L'Espagne. Grâce à ses digues qui la protégent des colères de l'océan Atlantique, la baie a la faveur des baigneurs, et par voie de conséquence, Saint-Jean-de-Luz est une station balnéaire réputée.
[modifier] Lieux-dits et écarts
[modifier] Communes limitrophes
- au nord : Guéthary et Bidart
- au sud : Ascain
- à l'ouest Ciboure
- à l'est : Ahetze et Saint-Pée-sur-Nivelle.
[modifier] Histoire
Cité commerciale très prospère au XIIIe siècle, Saint-Jean-de-Luz était surtout un nid de corsaires d'où partaient les expéditions navales qui exploraient le golfe de Gascogne et y pêchaient la baleine. Au XVe siècle, les pêcheurs basques explorèrent les premiers les bancs de Terre-Neuve et la pêche à la morue jointe à celle de la baleine ne fit qu'accroître la renommée et la prospérité de St-Jean-de-Luz, leur port d'attache.
Saint-Jean-de-Luz connaît son heure de gloire lorsque, à l'issue du traité des Pyrénées conclu quelques mois plus tôt (7 novembre 1659) par Mazarin, Louis XIV vient y épouser Marie-Thérèse d'Autriche infante d'Espagne le 9 juin 1660. La porte de l'église Saint-Jean-Baptiste, d'où le couple royal est sorti, a été murée 3 ans après la cérémonie, même si l'inscription gravée dans le mur indique que la porte a été condamnée juste après le mariage.
Mais en 1713, le traité d'Utrecht abandonnant Terre-Neuve à la Grande-Bretagne porte un coup funeste à Saint-Jean-de-Luz; de plus, la baleine ayant disparu du golfe de Gascogne et l'Océan ayant rompu les barres de Socoa et de Sainte-Barbe, qui protégeaient la baie, détruisit le port et une partie de la ville. Ce fut la décadence et la ruine ; les pêcheurs émigrèrent.
Plus tard des travaux furent entrepris pour protéger l'entrée de la baie des violences de l'Océan, des digues furent construites, mais elles ne résistèrent pas longtemps. Au XIXe siècle, elle furent reconstruite afin de maintenir la tranquilité du port de la ville.
La loi du 4 mars 1790, qui détermina un nouveau paysage administratif de la France en créant des départements et des districts, décida de la naissance du département des Basses-Pyrénées en réunissant le Béarn, les terres gasconnes de Bayonne et de Bidache, et les trois provinces basques françaises. Pour ces dernières, trois districts furent créés : Mauléon, Saint-Palais et Ustaritz, qui remplaça le baillage du Labourd. Par abus de pouvoir des dirigeants locaux, le siège d'Ustaritz fut transféré presque immédiatement à Bayonne. Son Directoire incita un grand nombre de municipalités à adopter de nouveaux noms conformes à l'esprit de la Révolution. Ainsi Saint-Jean-de-Luz s'appela Chauvin-Dragon, du nom d'un jeune soldat mort au combat, Ustaritz devint Marat-sur-Nive, Itxassou Union, Arbonne Constante, Saint-Étienne-de-Baïgorry Thermopyles, Saint-Palais Mont-Bidouze, Louhossoa Montagne-sur-Nive, Saint-Jean-Pied-de-Port Nive-Franche, Ainhoa Mendiarte et Souraïde Mendialde.
Depuis la création des digues (Socoa, l'Artha, et Sainte-Barbe), Saint Jean de luz, n'est plus envahit par les eaux lors des grandes tempêtes (comme ce fut régulièrement le cas auparavant). Chose rare pour le Pays basques, ces digues permettent egalement de casser les gros rouleaux venus de la mer faisant de cette ville un lieu de vilégiature important de la région pour les familles avec enfants.
[modifier] Économie
L'économie locale est fortement tournée vers l'exploitation de la pêche de haute mer. Le port accueille de nombreux chalutiers à destination de l'ouest de l'Afrique et des côtes atlantiques de l'Amérique du Nord. La gestion du port est assurée par la Chambre de commerce et d'industrie de Bayonne Pays basque. Le port de pêche est partagé avec la commune de Ciboure.
Par ailleurs, idéalement placée au cœur de la Côte basque, Saint-Jean-de-Luz est une destination balnéaire favorisée par une série de grandes plages de sable abritées dans la baie semi-fermée et accessibles à pied depuis le centre ville.
[modifier] Administration
Période | Identité | Parti | Qualité |
---|---|---|---|
Les données antérieures à 1983 ne sont pas encore connues. | |||
1935-1944 | General Henri Lambrigot | ||
1944-1953 | Elie de Sèze | ||
1953-1961 | Alfred Pose | ||
1961-1971 | Pierre Larramendy | ||
1971-1987 | André Ithurralde | ||
1987-1989 | Paul Ricau | ||
1989-1995 | Paul Badiola | ||
1995-2001 | Michèle Alliot-Marie | UMP | conseillère générale |
2001-2002 | Michèle Alliot-Marie | UMP | député |
2002- | Pierre Duhart | UMP |
Michèle Alliot-Marie a été réélue Maire en 2001. Lorsqu'elle est entrée dans le gouvernement Raffarin en tant que ministre de la Défense elle a été remplacée par Pierre Duhart. Elle est toujours 1re adjointe au maire en charge de l'intercommunalité et des relations avec les instances extérieures.
[modifier] Démographie
1896 | 1901 | 1936 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3950 | 4304 | 7804 | 9672 | 10241 | 10841 | 11854 | 12769 | 13031 | 13247 |
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes |
[modifier] Culture
[modifier] Fêtes locales
- Fête patronale de la Saint Jean fin juin
- Fête du thon en juillet
- Nuit de la sardine en août
- Festival "Musique en Cote Basque" en septembre
[modifier] Monuments
[modifier] Patrimoine religieux
- Église St-Jean-Baptiste : typiquement basque, elle abrite en son chœur un retable datant de 1670. Elle a servi de cadre au mariage de Louis XIV avec l'infante d'Espagne.
[modifier] Patrimoine civil
- Maison Louis XIV
- Maison dite "de l'Infante" : Maison Haraneder, demeure d'Anne d'Autriche, où l'Infante Marie-Thérèse logea quelques nuits.
- Le phare du port, classé monument historique, construit par André Pavlovsky
[modifier] Personnes célèbres
- Bixente Lizarazu, footballeur
- Zacarias Moussaoui, condamné pour terrorisme
- Anne-Sophie Lapix, journaliste et présentatrice TV française
- Michèle Alliot-Marie, femme politique
- Jean-Pascal Lacoste, chanteur
- Patxi, chanteur
- Laurence Ostolaza, journaliste et présentatrice TV française
[modifier] Jumelages
[modifier] Liens externes
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1Rattachées administrativement au Labourd en 1763, mais demeurant rattachées judiciairement à Bidache.
2Bayonne a appartenu au Labourd au XIIème siècle, puis en a été disjointe. Elle est néanmoins généralement citée dans les listes de communes du Labourd, et appartient au "Pays Basque" au sens de la loi dite Pasqua de 1995. 3Cette commune, qui a fait partie des Landes jusqu'en 1857 est généralement reprise dans les listes de communes du Labourd. Elle appartient au "Pays Basque" au sens de la loi dite Pasqua de 1995. |
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