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Révolution belge - Wikipédia

Révolution belge

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La révolution belge de 1830 est la révolte du peuple belge contre le roi des Pays-Bas Guillaume Ier. Elle mena à l'indépendance de la Belgique.

Sommaire

[modifier] Contexte

[modifier] Le Traité de Vienne

Au Congrès de Vienne (1815), le Royaume-Uni, soucieux d'assurer sa propre sécurité par un équilibre européen, avait convaincu les autres puissances (l'Autriche, la Prusse et la Russie) de réunir les Pays-Bas méridionaux et les Provinces-Unies dans un même royaume (royaume des Pays-Bas), qui serait confié à la maison d'Orange-Nassau. Ce royaume devrait faire obstacle à toute nouvelle tentative hégémonique de la France. L'Autriche, qui cherchait à échanger ces provinces trop éloignées, souscrivit immédiatement à cette proposition et reçut la Vénétie en compensation. Sur le plan des principes, Guillaume d'Orange reçut la Belgique en compensation pour la perte de la colonie du cap de Bonne-Espérance et de comptoirs indien au profit du Royaume-Uni. De même, il reçut le grand-duché de Luxembourg en compensation de la perte de domaines familiaux en Allemagne.

[modifier] La Loi fondamentale

Guillaume Ier était pénétré par les conceptions politiques allemandes, telle qu'elles s'exprimaient dans la plupart des États de la Confédération germanique et en particulier en Prusse. Sa mère, Wilhelmine, était la sœur du roi de Prusse Frédéric Guillaume II et eut jusqu'à sa mort une grande influence sur lui. D'autre part, il fut en grande partie éduqué par un militaire prussien, le baron De Stamford et eut ses première expérience politique en tant que prince de Fulda (1802-1806) et en tant que propriétaire terrien en Prusse orientale. Logiquement, Guillaume Ier entendait se comporter en tant que roi comme un despote éclairé.

La Loi fondamentale qu'il proposa en 1815 aux provinces du Sud fut rejetée par un collège de mille six cent trois notables belges, mais le roi appliqua au résultat du scrutin l'« arithmétique hollandaise » : il supposa que les abstentionnistes soutenaient le projet et exclut du décompte ceux qui avaient voté contre pour des raisons religieuses. La Loi fondamentale fut donc imposée au Sud. C'était une des constitutions les plus libérales de l'époque, bien qu'elle nous paraisse aujourd'hui très conservatrice.

  • Le principe de la séparation des pouvoirs n'était pas reconnu : le roi et ses ministres détenaient le pouvoir législatif comme le pouvoir exécutif.
  • Les ministres n'étaient pas responsables devant les états généraux et n'étaient que les instruments du souverain.
  • Le roi avait des pouvoirs très étendus. Il se réservait notamment le droit de décider seul des politiques étrangère et monnétaire.
  • Les états généraux n'avaient pas de pouvoir législatif et n'avait même pas la compétence de voter le budget.
  • Les membres des états généraux étaient désignés de manière très consevatrice. La première chambre, sur le modèle de la chambre des Lords étaient composée de nobles nommés par le roi. La seconde chambre étaient élue par les états provinciaux, eux-même élus par un suffrage censitaire très complexe.

[modifier] Les griefs des provinces du Sud

Les griefs des provinces du Sud portaient sur plusieurs points.

  • Bien que le Sud comptaient 3,5 millions (62 %) d'habitants et le Nord seulement 2 millions, les Belges ne représentaient que 50 % des sièges aux états généraux. Notons cependant que le Nord, surtout la Hollande, payait plus d'impôts.
  • La dette publique des anciens États avait été rassemblée et étaient maintenant supportée par l'ensemble du royaume. Or elle était au départ de 1,25 milliard de florins pour les Provinces-Unies et de seulement 100 millions pour le Sud.
  • La plupart des institutions avaient leur siège dans le Nord et les charges publiques étaient réparties inéquitablement. Seul un ministre sur quatre était belge. Cela était néanmoins en partie dû à l'opposition des catholiques à la Loi fondamentale. Maurice de Broglie, évêque de Gand d'origine française, menaça même d'excommunication ceux qui y prêtaient serment.
  • Le contingent imposé à la Belgique par le recrutement de miliciens étaient proportionnellement élevé, alors que la proportion de Belges parmi les officiers était faible : seul un officier sur six était originaire du Sud et encore étaient-il surtout représentés dans les grades les plus bas et dans la cavaleriee et l'infanterie. Dans l'artillerie et le génie, où une formation spécialisée était nécessaire, le nombre de Belges était vraiment réduit. La plupart des soldats belges étaient donc commandés par des officiers du Nord.
  • L'application insatisafaisante de la liberté de presse et de la liberté de réunion étaient considérée par les intellectuels belges comme un moyen de contrôle du Sud par le Nord.
  • En 1823, une réforme linguistique consacra le néerlandais comme langue officielle dans les provinces flamandes, y compris le Brabant méridional (sauf Nivelles). Cette législation souleva l'opposition des classes francisée. Le 4 juin 1830, la liberté linguistique fut rétablie.
  • Les conservateurs des Pays-Bas du Nord faisaient pression pour que seuls les fidèles de l'ancienne Église d'État (protestante) puissent être nommé au gouvernement, alors que les conservateurs Belges voulaient rétablir le catholicisme comme religion d'État en Belgique. La coexistence de deux religions d'État sur l'ensemble du royaume était inacceptable par les deux camps. Jusqu'en 1821 le gouvernement se servit de l'opposition des catholiques à la Loi fondamentale pour conserver le caractère protestant de l'appareil d'État par le biais des nommination de fonctionnaires. Guillaume Ier lui-même était un partisan de la tradition luthérienne allemande, selon laquelle le souverain est le chef de l'Église. Il tenta ainsi de contrer l'autorité du pape sur l'Église catholique de son royaume en nommant lui-même des évêques. Il abolit également en 1825 l'enseignement secondaire catholique. Cependant, conscient du fait que son nouveau royaume était majoritairement catholique (3,8 millions de catholiques pour 1,2 millions de protestants), il prit des dispositions pour qu'il soit possible qu'un roi catholique accède au trône. Pour contrôler les futurs prêtres et leur donner une formation appropriée, il obligea les séminaristes à suivre d'abord deux ans de cours au Collège philosophique de Louvain, que ses fonctionnaires créèrent dans les bâtiments qui avaient abrité le séminaire central de Joseph II.
  • Les commerçants et les industriels belges se plaignaient de la politique de libre-échange menée à partir de 1827. La séparation de la France avait fait perdre à l'industrie du Sud une grande partie du son chiffre d'affaires. D'autre part, la colonie d'Inde orientale connaissait une longue période de révolte et les produits britanniques concurrençaient la production belge. Avec la fin du blocus continental, le continent étaient envahis par des produits britanniques bon marché, appréciés par le Nord, encore surtout agricole, mais qui excluaient les productions du Sud.

[modifier] L'union des oppositions

Voir l’article Unionisme (Belgique).

Les libéraux étaient initialement anticléricaux. À partir de la fin des années 1920, un groupe de jeunes libéraux commença à accorder plus d'importance aux libertés politiques qu'à l'anticléricalisme. On les appela les libéraux radicaux (par opposition aux libéraux voltairiens). Ces jeunes n'avaient pas connu la position privilégiée de l'Église d'avant la Révolution française. Ils étaient également sous l'influence des libéraux français, qui luttaient aux côtés de l'Église contre le régime absolutiste de Charles X. Dans le cadre de la liberté de pensée, la liberté de foi et donc même la foi catholique devenaient acceptables. Ces jeunes libéraux, tels que le Brugeois Louis De Potter, les Liégeois Charles Rogier et Joseph Lebeau et le Luxembourgeois Jean-Baptiste Nothomb, étaient influencés par le philosophe franco-suisse Benjamin Constant.

Les catholiques, mécontents de la politique scolaire, étaient à la même époque influencés par le prêtre français Félicité de Lamennais, qui introduisit le concept de catholicisme libéral. Il prônait un État libéral et une stricte séparation de l'Église et de l'État. Selon lui, la liberté ne pouvait qu'être bénéfique à l'Église, comme à l'économie.

En décembre 1825, le Liégeois Étienne de Gerlache lança un appel à la Seconde Chambre des États généraux pour une union des oppositions. Il liait la liberté d'enseignement, que l'Église réclamait, aux libertés de religion et de presse garanties par la Loi fondamentale. Il appela les libéraux à défendre la liberté sur tous les terrains.

En 1828, catholiques et libéraux publièrent une liste commune de griefs contre le régime de Guillaume Ier. Par la suite, ils développèrent leurs critiques ensemble dans la presse.

Parallèlement, le régime devenait de plus en plus autoritaire. Le roi déclara que sa souveraineté était antérieure à la Loi fondamentale et que cette dernière ne pouvait donc la limiter. En mai 1929, en pleine crise politique, il nomma son fils, le prince d'Orange, président du Conseil des ministres et vice-président du Conseil d'État, signe clair que la responsabilité des ministres devant le Parlement ne serait jamais accordée. Ainsi, les critiques contre la gouvernance de l'État ou contre le gouvernement devenaient également des critiques contre la dynastie. En décembre 1829, le message royal fut à la fois une apologie de l'œuvre accomplie par le régime et un avertissement pour l'opposition. Début 1830, quatre éminents journalistes des provinces du Sud furent condamnés à l'exil.

La radicalisation de l'opposition belge causa aussi l'affaiblissement de l'opposition libérale des provinces du Nord et renforça le réflexe antidémocratique. La souveraineté populaire dans un royaume des Pays-Bas unitaire aurait en effet inévitablement causé une prédominance des Belges (qui représentaient 62 % de la population) et des catholiques sur le Nord protestant. La surrreprésentation des Néerlandais dans l'administration, l'armée et la diplomatie aurait aussi pris fin. Ceci explique pourquoi les élus des provinces du Nord formaient un bloc derrière le gouvernement et la dynastie des Nassau (après l'indépendance de la Belgique, le pouvoir du roi restera intact jusqu'à la Loi fondamentale de 1848).

La pression de l'opposition poussa néanmoins le roi Guillaume à faire des concessions. Au début de 1830, il fit voter une nouvelle loi sur la presse, beaucoup moins répressive, retira un projet de loi sur l'instruction, abrogea les arrêtés de 1825 sur l'enseignement secondaire, rétablit la liberté linguistique, reconnut le principe de l'inamovibilité des magistrats et supprima le Collège philosophique. Ces mesures firent en grande partie taire les critiques de l'opposition.

Notons au passage, qu'en Hollande, surtout dans le port d'Amsterdam, il existait depuis un certain temps un mouvement prônant le retour aux Provinces-Unies.

[modifier] La révolte d'août 1830

[modifier] Les causes immédiates

La révolution de Juillet qui éclata le 27 juillet 1830 contre Charles X, porta en trois jours le roi-bougeois Louis-Philippe au pouvoir, dans le cadre d'une monarchie constitutionnelle. Le roi devint le « roi des Français par la volonté nationale ». Cette révolution libérale, échauffa les esprits en Belgique. Notons aussi que les autres révolutions qui éclatèrent en Europe entre 1829 et 1831, étaient plutôt des révolutions nationales, inspirées par les idéaux du romantisme, qui voulaient que chaque peuple avait droit à une nation et à l'autonomie.

D'autre part, les facteurs économiques favorisaient les troubles. Le chômage parmi les travailleurs manuels causé par les débuts de la mécanisation et la hausse des prix des denrées alimentaires causée par la mauvaise récolte de 1829 seront un terrain fertile pour les soulèvements populaires.

[modifier] La Muette de Portici

Le 25 août 1830 (jour du cinquante-neuvième anniversaire du roi), on autorise à Bruxelles la représentation de l'opéra romantique d'Auber, la Muette de Portici au théâtre de la Monnaie. À la fin de la représentation, certains spectateurs continuent de crier « Vive la liberté ! ». À la sortie du spectacle, une foule se forme sur la place de la Monnaie. Bientôt, elle se dirige vers la demeure du publiciste Georges Libry-Bagnano, qui est pillée. Plus tard, c'est l'hôtel du ministre de la Justice Cornelis Van Maanen (au Petit Sablon) qui est incendiée. Les tirs des services d'ordre feront des victimes parmi les émeutiers. Ceux-ci étaient principalement des prolétaires, souvent des chômeurs.

Le lendemain, la bourgeoisie, réalisant que les autorités légales étaient dépassées et se sentant menacée, créa une garde bourgeoise, afin de rétablir l'ordre. Le 26 août peu de troubles eurent en effet lieu au centre de Bruxelles, mais les émeutiers se déplacèrent vers la périphérie, où ils attaquèrent des fabriques et y détruisirent des machines (accusées d'être la cause du chômage). La bourgeoisie, qui assurait à présent le maintien de l'ordre dans Bruxelles, désirait que le roi fît quelques concessions aux provinces du Sud afin de calmer les esprits. Le 28 août, elle envoya donc une délégation auprès du roi, avec pour mission de lui demander la démission de Cornelis Van Maanen et la convocation immédiate des États généraux afin d'aborder la question du redressement des griefs.

Apprenant les événements de Bruxelles, le peuple gronda un peu partout dans le pays, dans les ville comme dans les campagnes. Souvent, une garde bourgeoise (à Liège, Verviers, Namur, Dinant, Mons, Tournai, Charleroi, Bruges, Courtrai, Gand, Grammont, Anvers, Geel, Tongres, Hasselt, Saint-Trond, Louvain) ou une commission de sûreté (à Liège, Verviers, Huy et Namur) fut créée, parfois avant même que n'éclatent des troubles. Parfois, des volontaires décidèrent de partir pour Bruxelles pour contrer une éventuelle attaque hollandaise. Les Liégeois s'organisèrent ainsi et c'est derrière un drapeau brandi par Charles Rogier que, le 4 septembre 1830, les volontaires quittèrent Liège pour Bruxelles.

[modifier] Apparition du drapeau belge

Voir l’article Drapeau de la Belgique.
Le drapeau originel de la Belgique, que Lucien Jottrand et Antoine Ducpétiaux conçurent pour remplacer le drapeau français
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Le drapeau originel de la Belgique, que Lucien Jottrand et Antoine Ducpétiaux conçurent pour remplacer le drapeau français

La garde communale arbora aussi un drapeau aux couleurs brabançonnes (voir Révolution brabançonne). Ce drapeau avait été conçu le 26 août par l'avocat Lucien Jottrand, rédacteur du Courrier des Pays-Bas, et le journaliste Antoine Ducpétiaux. Le but de ce drapeau pour la garde bourgeoise était, selon les déclarations d'Emmanuel d'Hooghvorst au prince d'Orange du 31 août, de contrer l'apparition çà et là du drapeau français et d'éloigner toute idée de rattachement à la France. Une commerçante, Marie Abts, en confectionna quelques exemplaires, comme le rappelle une plaque commémorative au coin des rues de la Colline et du Marché aux herbes. Le premier fut placé par Jottrand et Ducpétiaux à l'hôtel de ville de Bruxelles, alors que les seconds furent promenés dans les rues par Theodore Van Hulst, un employé du ministère de la Guerre. Pour se distinguer clairement du drapeau allemand les bandes furent placées verticalement sur les exemplaires suivants, avec le rouge du côté de la hampe. Plus tard, le 23 janvier 1831, il fut décidé de reconnaître officiellement ce drapeau comme celui de la Belgique indépendante dans la Constitution. L'article 125 (aujourd'hui article 193) apparut le 7 février. Dès le 12 février le drapeau fut inversé : la bande noire fut placée à la hampe. L'article de la Constitution ne fut donc jamais appliqué et tous les drapeaux belges sont anticonstitutionnel

[modifier] Les journées de septembre

Les actions hésitantes et maladroites de Guillaume Ier et des ses fils menèrent en septembre 1830 à une rupture définitive. Le roi envoya le prince héritier Guillaume à Bruxelles. Son autre fils, le prince Frédéric, qui était le commandant en chef de l'armée, fut envoyé avec une troupe de six mille hommes aux alentours de Vilvorde.

Après des négociations avec les leaders de la garde bourgeoise de Bruxelles, le prince Guillaume accepta de laisser ses troupes à Vilvorde et d'entrer dans Bruxelles sous la protection de la garde. Le prince constata l'hostilité du peuple de Bruxelles à la dynastie et se laissa convaincre par la garde bourgeoise de plaider auprès de son père la cause de la séparation administrative de la Belgique. Il retourna donc aux Pays-Bas. Guillaume Ier ne réagit pas pendant plusieurs semaines.

Tandis que les membres belges des États Généraux se rendirent le 13 septembre 1830 à La Haye, les incidents de Bruxelles reprirent un caractère violent, surtout après l'arrivée de renforts armés venus de Liège. Spontanément apparurent des corps francs, dirigés par des chefs élus ou autoproclamés. Le 23 septembre, l'armée du gouvernement, forte de douze mille hommes (dont deux tiers étaient originaires des Pays-Bas du Sud) et commandée par le prince Frédéric, entra dans Bruxelles. La plupart des leaders de la garde bourgeoise fuirent Bruxelles, croyant que tout était perdu et craignant d'être sévèrement puni pour leur infidélité à la dynastie. L'armée hollandaise se heurta cependant à une vive résistance des corps francs formés par le peuple de Bruxelles et par les volontaires venus des provinces. Elle ne put aller au-delà du parc de Bruxelles, où elle devint la cible des patriotes. Des volontaires étrangers participèrent également aux opération, ainsi la Légion belge parisienne (financée notamment par le comte de Mérode), qui fournit deux bataillons de quatre cents hommes. Le 24 septembre, les principaux leaders politiques revinrent à Bruxelles et une commission administrative s'installa à l'hôtel de ville. Ce noyau de pouvoir comprendra Emmanuel van der Linden d'Hooghvorst, André Jolly et Charles Rogier. Il nommera don Juan Van Halen commandant en chef des patriotes. Elle deviendra ensuite le gouvernement provisoire. Dans la nuit du 26 au 27 septembre, l'armée gouvernementale se retira hors de la ville.

[modifier] Vive la Belgique

La victoire des insurgés produit dans tout le pays une exaltation intense. Les villes se libèrent, les campagnes se soulèvent, les volontaires affluent dans la capitale, la révolution est triomphante. La libération du territoire s’achève : poursuivis par les patriotes, les Hollandais sont refoulés sur la Nèthe (bataille de Waelhem), puis sur Anvers (batailles de Berchem et de Borgerhout).

Seules les citadelles d’Anvers et de Maastricht restent en leur pouvoir.

[modifier] Chronologie

  • 22 août : L'exercice de la garde communale de Bruxelles est annulé. Les autorités craignent que les gardes refusent de rendre les armes.
  • 23 août : Parution dans les journaux d'opposition d'une lettre de Louis De Potter. Annulation du feu d'artifice prévu pour l'anniversaire du roi officiellement pour cause de mauvais temps.
  • 24 août : Annulation de l'illumination du parc de Bruxelles prévu pour l'anniversaire du roi officiellement pour cause de mauvais temps. Le soir, divers incidents mineurs dans les rues de Bruxelles.
  • 25 août : Le soir, la Muette de Portici déclenche l'émeute. Sac de l'imprimerie du journal gouvernemental le National et de la demeure de divers agents gouvernementaux.
  • 26 août : À Bruxelles, les émeutiers attaquent des fabriques et détruisent des machines. Constitution d'une garde bourgeoise pour rétablir l'ordre.
  • 27 août : Destruction mineures dans le parc de Bruxelles. Le bourgmestre de Wellens revient à Bruxelles. Emmanuel d'Hooghvorst est nommé à la tête de la garde bourgeoise, qui rétablit l'ordre. À Liège, création d'une garde bourgeoise et d'une commission de sûreté, qui rédige une adresse au roi.
  • 28 août : Le conseil de la garde bourgeoise de Bruxelles envoie une adresse au roi pour exprimer ses griefs. Émeutes à Verviers. Création d'une garde bourgeoise et d'une commission de sûreté à Namur. Création d'une garde bourgeoise à Dinant. Guillaume Ier réunit son conseil des ministres.
  • 30 août : Création d'une garde bourgeoise et d'une commission de sûreté à Huy.
  • 31 août : Guillaume Ier reçoit les délégations liégeoise puis bruxelloise
  • 3 septembre : La commission de sûreté de Namur envoie une adresse au roi.


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