Liberté de religion
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La liberté de religion (aussi : liberté de culte ou liberté de conscience) est le type de liberté qui lorsqu'accordée permet à chaque individu de pratiquer la religion de son choix, de changer de religion, ou de ne pas avoir de croyance religieuse, dans la mesure où l'expression des croyances en question « ne trouble pas l'ordre public ». C'est ainsi que cette section de la Déclaration des droits de l'homme a été adoptée par les 58 États membre de l'Assemblée générale de l'ONU, le 10 décembre 1948.
Sommaire |
[modifier] Version anglaise (partielle)
La liberté de religion inclut : la liberté de croyance et la liberté de culte pour les personnes et les communautés, l'irréligion (ne suivre aucune religion) ou l'athéisme (ne croire en aucun dieu) ou l'agnosticisme.
La liberté de religion est reliée mais non identique à la tolérance religieuse, la séparation de l'église et de l'état ou la laïcité (en:secular state)…
Il y a aujourd'hui des difficultés de tolérance de la chrétienté et d'autres religions minoritaires dans les états islamiques ou dans des états athés (Chine et Corée du Nord) aussi bien que d'autres formes d'intolérance dans d'autres pays.
[modifier] Histoire
[modifier] L'antiquité
Dans l'Antiquité un point de vue syncrétique permettait aux communautés de commerçants d'agir selon leurs coutumes propres. Les affrontements entre juifs et grecs à Cyrène fournissaient un exemple de cités cosmopolites facteurs de tumulte.
Lorsque l'ordre établi s'est senti menacé (Socrate) ou lorsque le chef a été déifié (comme à Rome ou en Perse) le refus d'offrir un sacrifice était assimilé au refus d'un serment d'allégeance. Ce fut la base de la persécution des chrétiens.
En Inde la liberté de culte était incluse dans une écriture d'Ashoka.
[modifier] En Europe
Au Moyen-Age l'Eglise catholique romaine tenait les rênes de l'expression religieuse. Les juifs étaient alternativement tolérés et persécutés (expulsion des Juifs et des Musulmans d'Espagne en 1492).
voir : Inquisition, Réforme, John Wyclif, Jan Hus.
En 1533 Henri VIII d'Angleterre fut excommunié pour son divorce et son remariage avec Anne Boleyn et il établit une église d'état avec des évêques nommés par la couronne (Eglise d'Angleterre). Thomas More fut exécuté en 1535 pour son opposition à Henri VIII.
L'intolérance envers les formes dissidentes de protestantisme est mise en évidence par l'exode des Pères pélerins qui cherchèrent refuge en Hollande puis finalement en Amérique.
William Penn fur acquitté pour avoir préché un sermon Quaker (le jury fut emprisonné pour l'acquittement qui eut un profond retentissement sur les futures lois américaine et anglaise en matière de liberté de religion).
En 1555 Charles Quint toléra le Luthérianisme par la paix d'Augsbourg.
En France : en 1570, le Traité de Saint Germain déclare la paix entre protestants et catholiques mais les persécutions continuèrent (massacre de la Saint-Barthélémy) jusqu'à l'Edit de Nantes en 1598, lui-même révoqué en 1685 par Louis XIV. L'intolérance resta la norme jusqu'à la Révolution Française qui abolit la religion d'état et confisqua les propriétés de l'Eglise.
[modifier] Aux Etats-Unis d'Amérique
Renvoi à un article sur "La liberté de religion aux Etats-Unis d'Amérique" (en:Freedom of Religion in the United States).
[modifier] En Extrême-Orient
La liberté de religion et de culte a été dominante sous les anciennes dynasties en Inde jusqu'aux environs de 1210 après l'invasion islamique (en:Islamic empires in India).
L'empire moghol a été fondé par le chef mongol Bâbur en 1526 à la Première bataille de Pânipat.
[modifier] Les débats contemporains
[modifier] L'islam
Les théologiens islamiques citent le Coran (verst 2:256) "Il n'y a pas de contrainte en religion" pour soutenir le soutien de l'islam à la liberté religieuse.
L'Arabie saoudite qui abrite les sites sacrés de La Mecque et de Médine ne permet pas la pratique publique d'autre religion que l'islam.
[modifier] La chrétienté
La déclaration Dignitatis Humanae du IIe concile œcuménique du Vatican affirme la liberté religieuse pour tous.
L'Église orthodoxe russe et des protestants fondamentalistes (en:Christian Fundamentalism sont opposés à la liberté religieuse.
[modifier] La conversion et la propagation
La jurisprudence de certaines écoles islamiques considère que l'apostasie dans l'islam est un crime passible de la mort.
Beaucoup d'états islamiques, et d'autres comme la Chine, restreignent sévèrement les activités missionnaires. En Grèce le prosélitisme est interdit constitutionnellement. Israel a tenté de restreindre les missions chrétiennes.
[modifier] Le conflit entre la pratique religieuse et la loi séculaire
Bien que la polygamie soit permise dans l'islam elle est interdite (à tous, y compris aux musulmans) dans beaucoup de pays occidentaux. .
[modifier] La loi internationale
En droit international le Pacte international relatif aux droits civils et politiques protège la liberté de religion et de croyance.
[modifier] Voir aussi
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