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Prohibition des drogues - Wikipédia

Prohibition des drogues

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La prohibition des drogues par la loi, par la morale ou par la religion est un moyen de combattre les conséquences perçues comme négatives de l'usage de drogue.

Au niveau mondial cette politique visant a réglémenter ou interdire l'usage non médical de psychotropes s'est mise en place via diverses conventions de l'ONU (Convention Internationale de l'Opium, Convention unique sur les stupéfiants de 1961, Convention sur les substances psychotropes de 1971, Convention contre le trafic illicite de stupéfiants et de substances psychotropes de 1988).

Sommaire

[modifier] Historique de la prohibition

[modifier] Premiers exemples

Bien que les politiques contemporaines de lutte contre la drogue soient un phénomène moderne, l'histoire montre qu'il a été tenté, de manière récurrente, à des époques diverses, de limiter voire d'empêcher la consommation de produits toxiques.réf. nécessaire

Le plus ancien exemple documenté est probablement la prohibition de l'alcool imposée par la loi islamique (Charia), habituellement attribuée à certains passages du Coran datant du VIIe siècle de notre ère. Quelques érudits musulmans avancent que l'interdiction coranique ne vise que l'abus d'alcool. Bien que la loi islamique soit généralement interprétée comme proscrivant toute consommation de toxiques (pas seulement l'alcool), la pratique pré-existante consistant à fumer du haschisch persiste à travers l'histoire de l'Islam.

Le tabou religieux motive également la prohibition des drogues dans l'Europe chrétienne. En 1484, dans sa bulle Summis desiderantes, le pape Innocent VIII interdit la consommation de cannabis, ce que l'on interprète comme un soutien à l'Inquisition espagnole. La persécution d'hérétiques sous la forme de chasse aux sorcières gagne en ampleur et les utilisateurs de plantes médicinales et hallucinogènes en sont fréquemment la cible.

[modifier] France

En France, c'est la loi du 31 décembre 1970 qui met en place le cadre juridique des drogues. Cette loi qui pénalise l'usage simple est d'abord axée sur un discours prohibitioniste s'appuyant principalement sur la théorie de l'escalade.[1]

Avec l'apparition du SIDA dans les années 1980, cette politique évolue vers un discours plus préventif visant à freiner l'épidemie, c'est la mise en place des politiques de réduction des risques.

À la fin des années 1990, la parution du rapport Roque amène une vision plus globale du problème incluant le tabac et l'alcool et prenant en compte les notions d'usage non problématique et de polyconsommation.

Depuis 2002, le dicours officiel relayé par la Mildt s'axe essentiellement sur le cannabis du fait de l'explosion de la consommation de ce produit, produisant un discours relativement proche de celui des années 1970.[1]

[modifier] Alternative à la prohibition

[modifier] Dépénalisation

La dépénalisation qui vise à décriminaliser l'usage tout en sanctionnant la vente et la production. L'exemple le plus connu de dépénalisation est celui du cannabis au Pays-bas. Cette solution, si elle respecte les conventions de l'ONU, ne résout pas les problèmes d'approvisionnement et de mise en contact avec des milieux marginaux qu'ils impliquent, selon ses détracteurs.

[modifier] Légalisation

La légalisation via un contrôle de l'État au niveau de la production voire de la distribution. Cette solution n'est actuellement appliquée dans aucun pays, soit ils n'ont pas légifèré sur les drogues soit ils ont adhérés aux conventions de l'ONU mais aucun pays n'a prononcé la légalisation de produits prohibés par ces conventions. Les partisans de cette solution avancent qu'elle permettrait la mise en place de taxe, de norme de qualité et d'une meilleure information (les produits étant vendus avec une notice contenant les précautions d'usage comme pour n'importe quel produit), voire d'une réglementation du produit en terme de limitation d'âge comme c'est le cas, dans la plupart des pays, pour l'alcool notamment.

[modifier] Controverse

[modifier] Cohérence

Des produits reconnus comme nocifs et accoutumants sont autorisés à la vente comme le tabac ou l'alcool, les opposants à la prohibition affirment qu'il n'y a pas à interdire certains produits et pas d'autres[2] sur ce qu'ils estiment être des simples raisons culturelles.

Les partisans de la prohibition considèrent que le tabac ou alcool sont déjà responsables de nombreux problèmes sanitaires qui ne plaident pas pour une politique plus libérale qui, selon eux, ne ferait qu'augmenter le nombre d'usagers de ces produits.

Selon une étude de l'Université de Zurich[3], la mise en place d'une politique libérale n'induirait pas une hausse de la consommation mais bien une baisse du nombre de nouveaux cas de toxicomanie.

[modifier] Conséquences sanitaires

S'agissant d'un commerce illégal, il n'existe pas de contrôle de qualité sur les produits ce qui favorise l'usage de produits de coupe dans l'optique d'augmenter l'apport financier de la revente.

L'usage de ses produits de coupe pourrait avoir un impact au niveau des conséquences sanitaires (augmentation des risques de surdose, intoxication avec des produits plus nocifs, mélange de molécules incompatibles par ignorance de leur présence, etc.). Les opposants de la prohibition s'appuient sur des analyses de la prohibition américaine sur l'alcool qui indiquent qu'un produit contrôlé en qualité par l'État pose moins de problèmes en terme de santé publique arguant par exemple que la plupart des décès par surdose seraient liés aux innombrables produits de coupe.[4]

Les intervenants en prévention sur le problème de la toxicomanie avancent souvent que les mesures répressives actuelles nuisent à la prévention dont la réduction des risques notammment en terme de contamination par le VIH.[5]

[modifier] Délinquance

Le sentiment d'enfreindre un interdit est également un facteur poussant à la consommation de drogues, ce qui constituerait selon certains l'attrait des narcotiques.[3]

De même qu'au temps de la prohibition de l'alcool aux États-Unis, trafiquants et usagers ont recours à la violence pour régler les litiges[6][7], puisqu'ils ne le peuvent au tribunal. Les populations non-usagers et non impliquée dans le commerce de drogues peuvent être victime de réglement de comptes entre trafiquants.[8]

L'aspect illégal du commerce de ces produits en augmenterait le prix car chacun des intervenants de la chaîne reliant le producteur au consommateur final intègre dans son prix de vente le risque d'être pris. La prohibition entretiendrait un marché lucratif qui permettrait notamment aux terroristes d'obtenir des moyens financiers[9][10][11].

La prohibition pousserait à la délinquance les consommateurs cherchant à financer l'acquisition de stupéfiants. Les populations non-usagers et non impliquée dans le commerce de drogues peuvent être victimes d'une agression ou d'un cambriolage perpétré par un toxicomane en manque.réf. nécessaire

[modifier] Libertés individuelles

Selon les opposants de la prohibition, ce n'est pas à l'État de décider de ce que les gens ont le droit de faire chez eux. Pour beaucoup, ils doivent être libres de faire ce qu'ils souhaitent de leur corps, à condition qu'ils ne fassent de tort à personne d'autre. Chaque être humain est doué de raison et de conscience et est à même de juger de ce qui est bon pour lui. L'usage de drogues est considéré comme un crime sans victime, par conséquent, l'État n'aurait aucunement le droit de l'interdire, ni de punir les consommateurs.

Cet argument est contesté par les défenseurs de la prohibition qui avançent qu'au-delà du choix personnel d'usage, il existe bien une conséquence sociale de ce choix en cas d'accident, notamment, via la prise en charge des soins et de leur remboursement par un système de sécurité sociale.

[modifier] Résultat contesté de la politique de lutte anti-drogue

Les opposants de la prohibition s'appuyent sur des exemples reconnus de liens étroits entre instabilité politique[12][13], corruption[14][15], criminalité[14], pauvreté, exploitation et production de drogue (mafia italienne, cartel colombien, triades chinoises, marché noir, financement du terrorisme[9][8][10][11], etc.) pour dénoncer les effets pervers de l'actuelle politique de lutte anti-drogue.

Ils dénoncent notamment le peu de résultat de cette politique[16] comparé à son coût. À titre d'exemple, quatre milliards de dollars donné par les États-Unis pour aider la Colombie à lutter contre la production de cocaïne sur la période 2000-2005[17] ; 25 milliards sur 25 ans selon l'organisation non gouvernementale Washington Office on Latin America dans son rapport de 2004 ; plus de 500 millions d'euros investis dans projets de développement alternatif dans des pays producteurs de drogue par l'Union Européenne en 2005[18].

Aux États-Unis, selon l'organisation non gouvernementale Washington Office on Latin America dans son rapport de 2004, le nombre de consommateurs est resté plutôt stable voire en augmentation après 25 ans de lutte anti-drogue et les prix des produits auraient diminué augmentant la facilité d'accès à ces produits.

Suite à ces constats de nouvelles politiques de lutte anti-drogue voient le jour comme en Bolivie où le gouvernement d'Evo Morales lance en juin 2006 un vaste programme sur cinq ans luttant contre la pauvreté et visant notamment à réhabiliter l'image traditionnelle de la coca afin de détourner les producteurs du marché de la drogue.[19]

[modifier] Théorie de l'escalade

La « théorie de l'escalade » avance que la consommation d'un produit psychotrope entrainerait une consommation vers des produits de plus en plus nocifs selon le schéma : tabac > alcool > cannabis > cocaïne > héroïne.

Cette théorie a été mise à mal d'abord par le rapport Le Dain paru en 1972[20] au Canada puis la réalité des chiffres de terrain des pays ayant assoupli leur loi (Pays-bas) et où, malgré une dépénalisation de l'usage, aucune statistique n'a pu confirmer cette théorie.

Cette théorie a été réactualisée et depuis le début des années 2000, c'est le cannabis qui est pointé comme une première étape menant à l'addiction en passant d'abord par le tabac du fait du mélange tabac/cannabis fumé par la grande majorité des usagers.[21]

[modifier] Théorie de la porte d'entrée

La « théorie de la porte d'entrée » avance que le fait de rechercher un produit interdit pousserait à fréquenter des milieux marginaux (délinquance, banditisme) constituant ainsi une « porte d'entrée » dans ces milieux.

Cette théorie est défendue autant par les défenseurs de la prohibition qui prônent une interdiction ferme et une répression plus stricte afin de fermer cette porte ; que par les opposants à la prohibition qui prônent une dépennalisation permettant de contrôler la vente du produit et de faire cesser le marché noir.

Certains défenseurs de la prohibition estiment qu'un assouplissement des législations en vues de contrôler la vente conduirait à une augmentation de la délinquance par la nécessaire reconversion des dealers.

[modifier] Note

  1. 1,0 1,1 Cannabis : l'arme des interdits par Cécile Prieur, Le Monde, édition du 27 juillet 2006
  2. La drogue : Une affaire compliquée par Ibrahima Koïta, 29 juin 2006
  3. 3,0 3,1 Étude de l'Université de Zurich publiée dans «The Lancet» cf Héroïne : la politique libérale porte ses fruits
  4. Le coût de la prohibition par Pierre-Yves Geoffard, Libération du lundi 27 décembre 2004
  5. Le trafic de la drogue coûte des vies, selon un expert du VIH
  6. À Culiacán, les narcos règnent en maîtres par Par Babette Stern, Libération du mercredi 5 juillet 2006
  7. Guerre des trafiquants de drogue: massacre à Rio
  8. 8,0 8,1 Colombie : les guérillas en guerre ouverte par Michel Taille, Libération du vendredi 16 juin 2006
  9. 9,0 9,1 La politique anti-drogue de l'ONU alimente le terrorisme, selon une ONG (AFP 18/03/2004)
  10. 10,0 10,1 La drogue afghane reste l’une des principales sources de la narcomenace
  11. 11,0 11,1 Mario Nuñez, ancien diplomate, analyse les enjeux du scrutin : « L'État infiltré par les cartels, défi du Président » par Jean-Hébert Armengaud, Libération du samedi 1 juillet 2006
  12. Il faut repenser la façon de lutter contre la drogue en Afghanistan
  13. L'Afghanistan produira 92 % de l'opium mondial en 2006, Le Monde du 05/09/2006 [1]
  14. 14,0 14,1 Courrier international, n° 812 du 24 mai 2006, Lula a perdu la bataille contre l'insécurité par Luis Esnal, paru dans La Nación
  15. L'Afghanistan pourrait de nouveau s'effondrer à cause de la drogue dans Le Matin (Maroc) du 02/09/2006 [2]
  16. http://www.leconomiste.com/article.html?a=62862 Les nouveaux risques stratégiques, Comment ont évolué les réseaux de drogue par Hakim El Ghissassi
  17. Lutte antidrogue : les résultats de la politique américaine en doute par Arnaud Aubron, Libération du lundi 21 novembre 2005
  18. Plus de 8.000 jeunes meurent chaque année d'une overdose en Europe
  19. Du bon usage de la coca
  20. http://www.senat.fr/rap/r02-321-1/r02-321-129.html#toc1240
  21. Patton GC, Coffey C, Carlin JB, et al. Reverse gateways ? Frequent cannabis use as a predictor of tobacco initiation and nicotine dependence. Addict 2005;100:1518-25.[CrossRef]

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes

En faveur de la légalisation

[modifier] Bibliographie

  • La prohibition des drogues : regards croisés sur un interdit juridique, ouvrage collectif dirigé par Renaud Colson, Presses universitaires de Rennes, 2005.
  • Géopolitique des drogues par Alain Labrousse aux Presses universitaires de France, collection Que sais-je ?, 2006.
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