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Omar Khayyam - Wikipédia

Omar Khayyam

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Omar Khayyam
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Omar Khayyam

L'écrivain et savant persan Ghiyath ed-din Abdoul Fath Omar Ibn Ibrahim al-Khayyām Nishabouri, plus connu sous le nom d'Omar Khayyām (persan : غياث الدين ابو الفتح عمر بن ابراهيم خيام نيشابوري [ġīyāθ ad-dīn abū al-fath' `umar ben ibrāhīm xayām nīšābūrī]) ou de Khayyām (du persan: خيام [xayām], en arabe : خَيَّميّ [xayyamī] : fabricant de tentes) serait né le 18 juin 1048 à Nichapur en Perse (actuel Iran) et mort le 4 décembre 1131.

Sommaire

[modifier] Biographie

La vie de Khayyam est entourée de mystère, et peu de sources sont disponibles pour nous permettre de la retracer avec précision. Les chercheurs pensent généralement qu'Omar Khayyam est né dans une famille d'artisans de Nichapur (son père était probablement fabriquant de tentes). Il a passé son enfance dans la ville de Balhi, où il étudie sous la direction de Sheik Mohammad Mansuri, un des chercheurs les plus célèbres de son temps. Dans sa jeunesse, Omar Khayyām étudie aussi sous la direction de Imam Mowaffak de Nishapur, considéré comme le meilleur professeur du Khorasan. Sous la direction de ce maître étudiaient deux autres personnes, Abou-Ali-Hassan (Nizam al-Mulk) et Hassan ibn al-Sabbah; ce qui allait donner lieu à une sorte de pacte légendaire entre les trois hommes. La croyance populaire voulait que tout jeune homme qui étudiait sous les ordres de cet éminent Imam connaitrait un jour bonheur et honneur. Les trois étudiants, étant devenus amis, ont fait le serment suivant : « Celui d'entre nous qui atteindra la gloire ou la fortune devra partager à égalité avec les deux autres ».

Après que Nizam al-Mulk soit devenu grand vizir de Perse, les deux autres vont le voir. Hassan Sabbah, qui est ambitieux, demande une place au gouvernement, qu'il obtient immédiatement et dont il se servit plus tard pour essayer de prendre le pouvoir à la place de son bienfaiteur. Ce n'est qu'après s'être fait éliminer suite à cette tentative qu'il devient le chef des Hashishins. Khayyam, qui est moins ambitieux, ne demande pas de poste officiel, mais juste un endroit pour vivre, étudier la science et prier. Il reçoit alors une pension de 1 200 mithkals d'or de la part du trésor royal ; et cette pension lui permet de vivre jusqu'à la fin de sa vie.

Cette légende doit être pondérée par le fait qu'Hassan ibn al-Sabbah avait environ 15 ans de moins que Khayyam, et Nizam al-Mulk environ 30 ans de plus. Omar Khayyam, Hassan Sabbah, et Nizam El-Molk, ne firent donc sûrement pas leurs études ensemble.

[modifier] Le nom de Khayyam

Si on le déchiffre avec le système abjad, le résultat donne al-Ghaqi, le dissipateur de biens, expression qui dans la terminologie soufie est attribuée à "celui qui distribue ou ignore les biens du monde constituant un fardeau dans le voyage qu'il entreprend sur le sentier soufi" (Omar Ali-Shah) réf. nécessaire.

Khayyam, qui cousait les tentes de l'intelligence,
Dans une forge de souffrances tomba, subitement brûla;
Des ciseaux coupèrent les attaches de la tente de sa vie;
Le brocanteur de destins le mit en vente contre du vent.
Omar Khayyam, Rubayat, éditions Poésie/Gallimard

[modifier] Mathématicien et astronome

Les travaux algébriques d'Omar Khayyâm ne furent connus en Europe qu'au XVIIIe siècle.

Dans ses Démonstrations de problèmes d'algèbre de 1070, Khayyam démontre que les équations cubiques peuvent avoir plus d’une racine. Il fait état aussi d’équations ayant deux solutions, mais n'en trouve pas à trois solutions. C'est le premier mathématicien qui ait traité systématiquement des équations cubiques, en employant d'ailleurs des tracés de coniques pour déterminer le nombre des racines réelles et les évaluer approximativement. Outre son traité d'algèbre, Omar Khayyâm a écrit plusieurs textes sur l'extraction des racines cubiques et sur certaines définitions d'Euclide, et a construit des tables astronomiques connues sous le nom de Zidj-e Malikshahi

Directeur de l'observatoire d'Ispahan en 1074, il réforme, à la demande du sultan Malik Shah, le calendrier persan (la réforme est connue sous le nom de réforme djelaléenne). Il introduit une année bissextile et mesure la longueur de l’année comme étant de 365,24219858156 jours. Or la longueur de l’année change à la sixième décimale pendant une vie humaine. L'année djélaléenne est plus exacte que l'année grégorienne créée, cinq siècles plus tard. À la fin du XIXe siècle, l'année fait 365,242196 jours et aujourd’hui 365,242190 jours.

Khayyam découvre aussi le triangle de Pascal près de six siècles avant Blaise Pascal.

[modifier] Poète et philosophe

Ses poèmes sont appelés « Rubayat » (persan: رباعى [robā`i], pluriel [robā`iāt] ), ce qui signifie « Quatrains ». Les quatrains de Khayyam, s'ils semblent pouvoir se passer de commentaires, recèlent, selon Idries Shah, des perles mystiques, faisant de Khayyam un soufi. Il aurait prôné l'ivresse de Dieu, et se disait infidèle mais croyant. Au delà du premier degré hédoniste, les quatrains auraient donc selon ce commentateur une dimension mystique.

Dans la pratique, si l'on s'en tient au texte, Khayyam se montre bel et bien fort critique vis à vis des religieux - et de la religion - de son temps. Quant au vin dont la mention revient fréquemment dans ses quatrains, le contexte où il se place constamment (agréable compagnie de jeunes femmes ou d'échansons, refus de poursuivre la recherche de cette connaissance que Khayyam a jadis tant aimée) ne lui laisse guère de latitude pour être allégorique.

On ne peut donc que constater l'existence de ces deux points de vue.

Chagrin et désespoir

(VIII)

En ce monde, contente-toi d'avoir peu d'amis.
Ne cherche pas à rendre durable
la sympathie que tu peux éprouver pour quelqu'un.
Avant de prendre la main d'un homme,
demande-toi si elle ne te frappera pas, un jour.

(CXX)

Tu peux sonder la nuit qui nous entoure.
Tu peux foncer sur cette nuit... Tu n'en sortiras pas.
Adam et Ève, qu'il a dû être atroce, votre premier baiser,
puisque vous nous avez créés désespérés !
Lucidité et scepticisme

(CXLI)

Contente-toi de savoir que tout est mystère :
la création du monde et la tienne,
la destinée du monde et la tienne.
Souris à ces mystères comme à un danger que tu mépriserais.
Ne crois pas que tu sauras quelque chose
quand tu auras franchi la porte de la Mort.
Paix à l'homme dans le noir silence de l'Au-Delà !
Sagesse et épicurisme

(XXV)

Au printemps, je vais quelquefois m'asseoir à la lisière d'un champ fleuri.
Lorsqu'une belle jeune fille m'apporte une coupe de vin, je ne pense guère à mon salut.
Si j'avais cette préoccupation, je vaudrais moins qu'un chien.

(CLXX)

Luths, parfums et coupes,
lèvres, chevelures et longs yeux,
jouets que le Temps détruit, jouets !
Austérité, solitude et labeur,
méditation, prière et renoncement,
cendres que le Temps écrase, cendres !

C'est sur cette 170e pièce, comme en conclusion de ce qui précède, que se termine le recueil.

Distance par rapport à l'islam orthodoxe

(CVII)

Autrefois, quand je fréquentais les mosquées,
je n'y prononçais aucune prière,
mais j'en revenais riche d'espoir.
Je vais toujours m'asseoir dans les mosquées,
où l'ombre est propice au sommeil.

(CLIX)

« Allah est grand ! ». Ce cri du moueddin ressemble à une immense plainte.
Cinq fois par jour, est-ce la Terre qui gémit vers son créateur indifférent ?

(CLIII)

Puisque notre sort, ici-bas, est de souffrir puis de mourir,
ne devons-nous pas souhaiter de rendre le plus tôt possible à la terre notre corps misérable ?
Et notre âme, qu'Allah attend pour la juger selon ses mérites, dites-vous ?
Je vous répondrai là-dessus quand j'aurai été renseigné par quelqu'un revenant de chez les morts.

[modifier] Une notoriété universelle; une image ambiguë

Mausolée d'Omar Khayyam à Nichapur
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Mausolée d'Omar Khayyam à Nichapur

Des agnostiques occidentaux voient en lui un de leurs frères né trop tôt, tandis que certains musulmans perçoivent plutôt chez lui un symbolisme ésotérique, rattaché au soufisme.

Khayyam indiquerait, comme le fera Djalaleddine Roumi plus tard, que l'homme sur le chemin de Dieu n'a pas besoin de lieu dédié pour vénérer son Dieu, et que la fréquentation des sanctuaires religieux n'est ni une garantie du contact avec Dieu, ni un indicateur du respect d'une discipline intérieure.

Cette vision de Khayyam explique que certains de ces quatrains aient été censurés par le régime actuel iranien qui n'apprécie pas cette vision "libérale" de l'islam.

[modifier] Les traductions

[modifier] Controverses autour du texte original et de ses traductions

La nature d'une traduction dépend beaucoup de l'interprétation qu'on peut faire de la philosophie de Khayyam. Le fait que les rubaiyat soient un recueil de quatrains -qui peuvent être sélectionnés et réarrangés subjectivement afin de démontrer une interprétation ou une autre - a mené à des versions qui diffèrent grandement. Nicolas a pris le parti de dire que Khayyam se considère clairement comme un soufi. D'autres y ont vu des signes de mysticisme, ou même d'athéisme, et d'autres au contraire le signe d'un Islam dévôt et orthodoxe. Fitzgerald a donné au Rubaiyat une atmosphère fataliste, mais si il est dit qu'il a adouci l'impact du nihilisme de Khayyam et de ses préoccupations de la mort et de la non permanence de toute chose. La question de savoir si Khayyam était pour ou contre la consommation d'alcool peut provoquer encore plus de controverses.

Les quatrains de Khayyâm font l'objet de nombreuses controverses de traduction ainsi que d'éditions. La plupart des traductions européennes disponibles sont en lointain rapport avec le sens original des vers en persan, et elles oublient, parfois volontairement, le sens mystique de cette poésie, tout en allant quelques fois jusqu'à mélanger les quatrains les uns avec les autres pour en donner des versions qui riment (Fitzgerald).

Le contenu original du recueil de quatrains de Kayyâm est aussi soumis à de vastes débats. En effet, la tradition attribue plus de 1000 quatrains à Khayyam; alors que la plupart des chercheurs ne lui en attribuent avec certitude que 50, avec environ 200 autres quatrains soumis à controverse[1].

Le gouvernement iranien a fait paraître dans les années 1980 la liste des quatrains qu'il reconnait officiellement.

[modifier] La découverte d'Omar Khayyâm en Occident suite aux traductions d'Edward Fitzgerald

Ce fut la traduction anglaise d'Edward Fitzgerald qui fit connaître au grand public, en 1859, l'œuvre poétique de Khayyam et qui servit de référence aux traductions dans beaucoup d'autres langues.

Fitzgerald dut effectuer un choix parmi les mille poèmes attribués à Khayyam par la tradition, car le genre littéraire qu'il avait inauguré avait connu un tel succès que l'on employait le terme générique khayyam pour désigner toute lamentation désabusée sur la condition humaine. Fitzgerald établit quatre éditions des quatrains comprenant entre 75 et 110 quatrains. Etonnamment, c'est encore souvent une des compilations établies par Fitzgerald qui sert de référence à une grande partie des autres traductions.

Les traductions de Fitzgerald sont encore très discutées, notamment dans ce qui concerne leur authenticité, Fitzgerald ayant profité de ces traductions pour réécrire totalement des passages hors de l'esprit du poète original, comme la plupart des traducteurs de l'époque le faisaient. Ainsi, Omar Ali-Shah prend l'exemple du premier quatrain afin de montrer les étonnantes divergences de sens entre la traduction anglaise et la traduction littérale française.

Texte persan en caractères latins Traduction anglaise de Fitzgerald Traduction française d'après Fitzgerald
I.

Khurshid kamândi sobh bar bâm afgand
Kai Khusro i roz bâdah dar jâm afgand
Mai khur ki manadi sahri gi khizân
Awaza i ishrabu dar ayâm afgand.

I.

Awake ! for Morning in the Bowl of Night
Has flung the Stone that puts the Stars to Flight :
And Lo ! the Hunter of the East has caught
The Sultan's Turret in a Noose of Light

I.

Réveille-toi ! Car le matin, dans le bol de la nuit,
A jeté la pierre qui met en fuite les étoiles :
Et voyez ! Le chasseur de l'est a saisi
La tourelle du sultan dans un nœud de lumière.

Texte persan en caractères latins Traduction française d'Omar Ali-Shah
I.

Khurshid kamândi sobh bar bâm afgand
Kai Khusro i roz bâdah dar jâm afgand
Mai khur ki manadi sahri gi khizân
Awaza i ishrabu dar ayâm afgand.

I.

Tandis que l'Aube, héraut du jour chevauchant tout le ciel,
Offre au monde endormi un toast "Au Vin"
Le Soleil répand l'or matinal sur les toits de la ville -
Royal Hôte du jour, remplissant sa cruche.

[modifier] La traduction du persan en français de l'orientaliste Franz Toussaint

L'orientaliste Franz Toussaint préféra effectuer une nouvelle traduction depuis le texte original persan plutôt que l'anglais, avec le parti-pris de ne pas chercher à traduire les quatrains en quatrains, mais dans une prose poétique qu'il estimait plus fidèle. Sa traduction française, composée de 170 quatrains, a été contestée par les uns, défendue par d'autres avec vigueur. Aujourd'hui, après la disparition des Éditions d'art Henri Piazza qui l'ont largement diffusée entre 1924 et 1979, cette traduction fait elle-même l'objet de traductions dans d'autres langues. Toussaint, décédé en 1955, n'a pas été témoin de ce succès.

[modifier] Le dilemme des traducteurs

Quelques quatrains semblent échapper à toute traduction définitive, en raison de la complexité de la langue persane. Ainsi, Khayyam mentionne un certain Bahram (probablement Vahram V Gour) qui de son vivant prenait grand plaisir à attraper des onagres (Bahram ke Gour migerefti hame 'omr) et ajoute laconiquement que c'est la tombe qui a attrapé Bahram. Les mots onagre et tombe sont phonétiquement voisins en farsi, avec une phonie ressemblant à gour (Didi keh chegune gour bahram gereft).

L'édition récente de la traduction française des quatrains par Omar Ali-Shah critique la plupart des traductions antérieures à commencer par celle de Fitzgerald ou certaines traductions françaises. Selon Omar Ali-Shah, le persan des quatrains de Khayyâm se réfère constamment au vocabulaire soufi et a été injustement traduit dans l'oubli des sens spirituels. Ainsi il affirme que le "Vin" de Khayyâm est un vin spirituel, que la Tariqa est la Voie (sous entendue au sens soufi de chemin mystique vers Dieu) et non la "route" ou "route secondaire", présente selon lui dans certains traductions sans qu'il précise lesquelles. Néanmoins les quatrains laissant paraître un scepticisme désabusé ne trouvent dans cette optique aucune explication.

On ne sait si la traduction effectuée par l'Imprimerie nationale est fidèle, mais elle ne contient pour sa part pas de métrique suggérant (ou "rendant") l'effet d'un travail poétique.

[modifier] Khayyâm l'inspirateur

Omar Khayyâm, depuis sa découverte en Occident, a exercé une fascination récurrente sur des écrivains européens comme par exemple sur Marguerite Yourcenar, qui confessait une égale admiration intellectuelle, humaine et morale pour les personnalités de l'empereur Hadrien et celle d'Omar Khayyam, et hésitait donc sur celui des deux auquel elle consacrerait une biographie.

Il inspira aussi le roman Samarcande d'Amin Maalouf.

[modifier] Divers

  • Un cratère lunaire a été baptisé de son nom en 1970.
  • L'astéroïde 3095 Omarkhayyam a été nommé en son honneur en 1980.

[modifier] Bibliographie

  • Rubayat d'Omar Khayyâm, traduction d'Omar Ali-Shah, Albin Michel, 2005, ISBN : 2226159134.
  • Rubayat d'Omar Khayyâm, traduction d'Armand Robin (1958), Gallimard, 1994, ISBN : 207032785X .
  • Les Quatrains d'Omar Khâyyâm, traduits du Persan et présentés par Charles Grolleau, Editions Champ libre / Ivrea, 1980
  • Les Chants d'Omar Khayam, édition critique, traduits du Persan par M. F. Farzaneh et Jean Malaplate, Editions José Corti, 1993

[modifier] Voir aussi

  • Amin Maalouf évoque Omar Khayyâm ainsi que Nizam al-Mulk et Hassan ibn al-Sabbah dans son roman Samarcande (1988).
  • Omar Khayyâm apparaît également en filigrane dans le roman de Vladimir Bartol Alamut, compagnon de jeunesse de Hassan ibn al-Sabbah, le fondateur de la secte des Assassins.
  • Mehdi Aminrazavi, The Wine of Wisdom - The Life, Poetry and Philosophy of Omar Khayyam, Oneworld Oxford 2005.
  • Jacques Attali dans son roman "la confrérie des éveillés" (2005) fait référence à Omar Khayyâm
  • Linda Lê dans son roman "Les Trois Parques" (éd Christian Bourgois, 1997) le cite à plusieurs reprises

[modifier] Liens externes

Une catégorie de Wikimedia Commons propose des documents multimédia sur Omar Khayyam.


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