Oloron-Sainte-Marie
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Oloron-Sainte-Marie | |
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Pays | France |
Région | Aquitaine |
Département | Pyrénées-Atlantiques |
Arrondissement | Arrondissement d'Oloron-Sainte-Marie (chef-lieu) |
Canton | chef-lieu de 2 cantons |
Code INSEE | 64 422 |
Code postal | 64400 |
Maire Mandat en cours |
Hervé Lucbereilh 2001-2008 |
Intercommunalité | Communauté de communes du Piémont Oloronais |
Latitude | 43°11'41" Nord |
Longitude | 0°36'20" Ouest |
Altitude | 194 m (mini) – 1 280 m (maxi) |
Superficie | 6 831 ha = 68,31 km2 |
Population sans doubles comptes |
10 992 hab. (1999) |
Densité | 161 hab./km2 |
Oloron-Sainte-Marie est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques et la région Aquitaine.
Son nom en occitan béarnais est "Auloron" en norme classique ("Aulourou" en graphie mistralienne-phébusienne).
Les habitants sont appelés Oloronais.
Sommaire |
[modifier] Géographie
Située au contact de l'Aquitaine et des Pyrénées, à 50 km de l'Espagne, et au confluent de deux gaves (torrents, dans les Pyrénées occidentales). Capitale du Haut-Béarn, la ville se situe à la naissance des trois vallées du Haut-Béarn : la vallée d'Aspe, la vallée d'Ossau et la vallée de Barétous.
[modifier] Communes limitrophes
Esquiule, Moumour, Ledeuix, Estos, Cardesse, Monein, Goès, Précilhon, Escout, Herrère, Ogeu-les-Bains, Buziet, Arudy, Escot, Asasp-Arros, Lurbe-Saint-Christau, Eysus, Gurmençon, Bidos, Agnos, Ance et Féas.
[modifier] Histoire
Création romaine au Ier siècle de notre ère sur la voie du col du Somport, elle doit son nom, Iluro, aux peuples aquitains apparentés aux Ibères. Établie pour l'essentiel à Sainte-Marie sur la terrasse alluviale sur laquelle sera établie la future cathédrale, c'est aussi une citadelle dotée de remparts sur la butte de Sainte-Croix d'Oloron. Le promontoire de Sainte-Croix en est l'oppidum. En 506, Gratus, premier évêque connu assiste au Concile d'Agde et devient Saint-Grat, dont la fête est aujourd'hui encore célébrée à l'automne.
Les grandes invasions vont plonger l'histoire d'Iluro dans l'oubli. Mais vers 1058, il semblerait que quelques habitats aient subsisté car l'évêque Etienne de Lavedan s'installe sur la terrasse alluviale où se dresse encore une chapelle dédiée à la Vierge. En 1080, le Vicomte Centulle V le Jeune vient bâtir la nouvelle ville d'Oloron (nom médiéval dérivé d'Iluro) sur l'ancien oppidum romain.
En ces temps médiévaux, aucun autre emplacement ne pouvait être plus sûr que ce promontoire bordé sur les côtés Est-Ouest par des cours d'eau. Ce vicomte incite les populations à venir résider et commercer à Oloron en instaurant des privilèges juridiques et économiques contenus dans l 'acte de « poblacion » (ou peuplement), privilèges qui seront repris et renforcés en 1220 créant ainsi le For d'Oloron, le plus ancien du Béarn.
Entre temps, l'ancienne cité d'Iluro renaît de ses cendres et porte désormais le nom de sa cathédrale, Sainte-Marie.
Les descendants du Vicomte s'employèrent à la construction des monuments à leurs retour la Reconquista ou des Croisades. Cependant, en 1214, Gaston VI Moncade dut céder les terres de Sainte-Marie, puis plus tard, celles des villages environnants aux évêques, car il était compromis avec les Albigeois hérétiques.
De ce fait, on assiste à une séparation des deux parties : Oloron, ville vicomtale et Sainte-Marie, ville épiscopale, qui deviennent rivales durant huit siècles environ, Sainte-Marie demeurant économiquement dépendante d'Oloron. Au XIIIe siècle, profitant de la croisade des Albigeois, l'évêque obtient la seigneurie sur Sainte-Marie et son hameau de Saint-Pée ; Oloron fait élargir ses privilèges avec son fort, puis se voit dotée d'une enceinte et de deux ponts. Aux XIVe et XVe siècles, elle obtient droit de marché et de foires et sa croissance aboutit à la création de faubourgs. C'est bientôt la capitale économique du Béarn, grâce à son commerce de transit avec l'Espagne et à l'essor de son artisanat textile.
Les Guerres de religion puis la Révolution suspendent à deux reprises cette prospérité. La rivalité entre les deux villes ne prend fin qu'avec la réunion de Sainte-Marie à Oloron, imposée en 1858 par le Second Empire, favorisant l'arrivée du chemin de fer en 1883 et la substitution de l'industrie à l'artisanat.
Il faut noter que, du 11 octobre 1795 au 5 mars 1796, Oloron eut le statut de chef-lieu du département des Basses-Pyrénées que détenait Pau.
[modifier] Blasonnement
D'argent à la vache de gueules, accornée, colletée et clarinée d'azur, surmontée d'une croisette tréflée du même.
[modifier] Administration
Date d'élection | Identité | Qualité |
---|---|---|
Les données antérieures à 1973 ne sont pas encore connues. | ||
1971 | Guy Ebrard | |
1977 | Henri Laclau | |
1983 | Raymond Dieste | |
1989 | Raymond Dieste | |
1995 | Raymond Dieste | |
2001 | Hervé Lucbereilh |
[modifier] Démographie
1896 | 1901 | 1926 | 1936 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
8960 | 9078 | 9580 | 10300 | 11407 | 12778 | 13028 | 12332 | 11513 | 11067 | 10992 |
Nombre retenu à partir de 1962 :Population sans doubles comptes |
[modifier] Économie
L'économie oloronaise repose principalement sur deux entreprises prestigieuses :
- Lindt & Sprungli: fabrication de chocolat, en particulier des célèbres Pyrénéens.
- Messier-Dowty : cette entreprise, implantée à Bidos, fabrique des trains d'atterrissage.
Mais Oloron est aussi connue comme étant la capitale du béret basque, qui comme son nom ne l'indique pas est d'origine béarnaise. Autrefois florissante, cette activité a subi de plein fouet la crise de l'industrie textile. Aujourd'hui, il ne reste qu'une seule société, Béatex, employant environ 80 personnes dont les créations sous la marque Pierre Laulhère sont connues et reconnues dans le monde entier.
[modifier] Personnages célèbres
- M. de Tréville, de son vrai nom Jean-Armand du Peyrer, comte de Tréville (ou de Troisville), officier français né à Oloron en 1598, lieutenant-commandant de la compagnie des Mousquetaires sous Louis XIII.
- Louis Barthou, (1862-1934) homme politique et académicien, assassiné à Marseille.
- Xavier Navarrot, poète chansonnier républicain, janvier 1799-décembre 1862.
- Jacques Dyssord, (1880-1952) poète et écrivain. Une rue de la ville porte son nom.
- Jules Supervielle, poète, romancier et dramaturge (1884-1960), repose en son cimetière.
- Vastin Lespy, auteur d'une cinquantaine d' ouvrages (Grammaire et dictionnaire béarnais, Dictons et proverbes...). Il est enterré au vieux cimetière de Sainte-Croix dans la tombe de la famille" de Dufourcq/Galtier d' Auriac"
[modifier] Monuments et lieux touristiques
- Cathédrale Sainte-Marie
- Église Sainte-Croix d'Oloron
- Tour de Grède
- Remparts
- Parc Pommé
[modifier] Jumelage
Jaca, Espagne, située dans la province d'Aragon de l'autre côté des Pyrénées. Les liens historiques entre les deux cités sont très forts et aujourd'hui encore ils se manifestent en de multiples occasions tout au long de l'année. Jusqu'en 2005, les deux cités accueillaient à tour de rôle le Festival international de folklore des Pyrénées.
[modifier] Articles connexes
- Cathédrale Sainte-Marie d'Oloron
- Église Sainte-Croix d'Oloron
- Festival du film web amateur
- Liste des évêques d'Oloron
[modifier] Liens externes
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