Ligne Languedoc-Roussillon

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La ligne ferroviaire Languedoc-Roussillon est un projet de liaison ferroviaire prolongeant la LGV Méditerranée. À la différence de nombreux projets de lignes à grande vitesse, il s'agira d'une ligne mixte, c'est-à-dire pouvant être empruntée par tous types de trains. La dernière section, permettant le franchissement de la frontière franco-espagnole au niveau du Perthus constitue la ligne Perpignan-Figueras et est actuellement en travaux.

[modifier] Finalités et caractéristiques

Dans les années 1980, il avait été envisagé la création d'une ligne à grande vitesse de la vallée du Rhône jusqu'à la frontière espagnole. Compte tenu d'un trafic attendu trop faible, ce projet a été abandonné. Mais la saturation de la ligne historique a conduit à étudier une ligne mixte voyageurs/fret. La finalité d'une telle ligne serait donc double :

permettre la desserte à grande vitesse de la région Languedoc-Roussillon et constituer un maillon d'un axe européen à grande vitesse entre l'Espagne (Madrid et Barcelone notamment) et Paris et l'est de la France mais aussi l'Italie ou la Suisse ;
décharger la ligne historique d'une partie de son trafic fret. Des sillons supplémentaires seraient ainsi dégagés pour permettre la circulation d'un plus grand nombre de trains express régionaux et de trains de fret avec la possibilité d'un report d'une partie du trafic routier vers le rail.

En contrepartie, le choix d'une ligne mixte est plus cher car il faut concilier plusieurs exigences :

des courbes de rayon élevé pour permettre la circulation à grande vitesse ;
des pentes faibles pour permettre la circulation de trains de fret lourds ;
un entraxe (espacement entre les deux voies) plus importants pour permettre le croisement sans risques entre un train de fret et un TGV.

[modifier] Avancement

La section la plus avancée est le franchissement de la frontière au niveau du Perthus qui constitue la ligne Perpignan-Figueras.

La partie nord est formée par le contournement de Nîmes et de Montpellier, déclaré d'utilité publique en mai 2005. Il devrait être utilisé essentiellement par des trains de fret. En effet, la totalité des TGV devraient marquer l'arrêt à Montpellier et seuls quelques-uns, sans arrêt à Nîmes, devraient emprunter le contournement de cette ville. Le contournement ne prévoit pas de gare nouvelle ; sa mise en service pourrait intervenir en 2012.

Enfin, la section Montpellier-Perpignan est moins avancée et devrait faire l'objet d'un débat public en 2008.