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Histoire de la Turquie - Wikipédia

Histoire de la Turquie

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Histoire de la Turquie
Armoiries de la république de Turquie
Turquie pré-ottomane
jusqu'au XIIIe siècle
Asie mineure et Thrace jusqu'en 189 av. J.-C.
Empire byzantin 189 av. J.-C.1453
Seldjoukides Xe siècleXIIIe siècle
Sultanat de Rûm 10601327
Turque Anatolien Beyliks XIIIe siècle
Armoiries ottomanes
Empire ottoman (1299–1923)
Naissance 12991453
Croissance 14531683
Stagnation 16831827
Déclin 18281908
Dissolution 19081922
Drapeau de Turquie
Republique de Turquie (1919 – Présent)
Guerre d'indépendance 19191923
Période de l'unipartisme 19231945
Période du multipartisme 1945 – Présent

Sommaire

[modifier] Démembrement et résurgence (1918-1923)

A la fin de la première guerre mondiale, l'Empire ottoman, qui appartenait au camps des puissances centrales (Allemagne, Autriche-Hongrie, Bulgarie, Roumanie) est démantelé. La république de Turquie est, avec entre autre la Syrie, le Liban, la Palestine, l'Irak, un des États résultants de ce démantellement.

Les frontières de la Turquie ont dans un premier temps été définies par le traité de paix de Sèvres, signé le 10 août 1920 par le dernier gouvernement de l'empire Ottoman (alors monarchie constitutionnelle), et les représentants du royaume uni, de la France, de l'Italie et du Japon. Cependant, ce traité a été dénoncé par le mouvement Turc National et n'est pas entré en vigueur (démembrement de l'Empire mis à part). Un autre traité a été signé à la place avec le gouvernement bolshevik - le Traité de Kars 1921.Dès le premier article du traité nous pouvons admirer le cynisme diplomatique qui fait table rase des données du passé. Le traité de Kars permet officiellement la stabilisation des frontières des parties contractantes mais pas seulement. Son but est aussi de désarmer toute tentative de changement de la part des populations arméniennes ou kurdes.

Ce mouvement, mené par Mustafa Kemal, avait dès juin 1919, défini dans la déclaration d'Amasya les raisons pour lesquelles le gouvernement ottoman considéré comme devenu illégitime devait être remplacé pour défendre les interêts nationaux.Il obtint un soutien important de la population et de l'armée. Lors du congrès de Sivas, un gouvernement provisoire fut élu.

La Turquie tenta de reconstituer un territoire réputé turc et des frontières, en engageant la guerre gréco-turque pour récuperer les côtes ouest de l'Anatolie attribuée à la Grèce selon le traité de Sèvres et en empêchant une entité arménienne sous protectorat français d'exister sur son territoire. Il avait été prévu par le traité de Sèvres. Le génocide arménien dont sont accusés pendant la guerre certains membres du gouvernement ottoman à l'occasion de la déportation des arméniens d'Anatolie vers le Liban avait ému les alliés, qui avaient incités le parti Dachniak à la rebellion en leur promettant l'indépendance et les avaient ensuite abandonnés.

le 24 juillet 1923, le traité de Lausanne, signé entre le gouvernement turc de Mustafa Kemal et le Royaume Uni, la France, l'Italie, le Japon, la Grèce, et la Serbo-Croatie, défini les frontières de la Turquie et annule le traité de Sèvres. Ce traité renonce à créer le Kurdistan, qui était crée par le traité de Sèvres. De plus, les restictions imposées par le traité de Sevres, tel que le contrôle par les alliés de l'armée, sont levées. Ce traité prévoit également la migration d'environ deux millions de personnes, les habitants de Turquie de religion orthodoxe devant rejoindre la Grèce, tandis que les habitants de la Grèce de religion musulmane devaient rejoindre la Turquie sans considération ethnique.

Le sultanat est aboli le 1er novembre 1922.

Le 29 octobre 1923, la République de Turquie est proclamée, avec pour président Mustafa Kemal.

[modifier] La révolution kémaliste (1923-1938)

Mustafa Kemal fondateur de la Turquie moderne
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Mustafa Kemal fondateur de la Turquie moderne

Mustafa Kemal avait appartenu au mouvement des Jeunes Turcs. Il était partisan d'un nationalisme restrictif (modèle de la Petite Turquie) et anticlérical. Son modèle de référence restait ancré dans la France des Lumières. Il avait l'ambition de modeler une civilisation turque moderne, souhaitant pour cela la « Révolution à toute vapeur ». Ses méthodes restaient fondées sur le volontarisme et un populisme : « malgré le peuple, pour le peuple »; une société unie/unique, sans lutte des classes, mais turque avant tout (Jacobin, il se méfiait des différences régionales depuis le Traité de Sèvres).

L'armée reste un pilier de la nation ; l'école laïque, gratuite et obligatoire, le modèle d'école républicaine de Jules Ferry est instaurée, une forte action culturelle est entreprise avec les « maisons du peuple » (la Turquie restera un « État papa » jusque dans les années 1980). Une nouvelle capitale, Ankara, est choisie, au détriment d'Istanbul, la capitale historique deux fois impériale (Empire romain d'Orient et ottoman. La langue est remaniée, une politique nationale est alors appliqué par Mustafa Kemal, qui par exemple l'alphabet ottoman d'origine arabe par l'alphabet latin en 1928. L'histoire turque est réecrite afin de donner des racines à cette nation, à l'instar des États occidentaux au XIXème siècle. Le problème est pour eux de localiser la mère patrie, puisque l'on trouve des turcs de la Grèce à l'Afghanistan. Ils y sont aidés par de nombreux conseillers étrangers.

En politique étrangère, Atatürk tient fermement au principe de neutralité. À part un contentieux difficilement réglé avec la Grèce en 1933, et l'affaire du Sandjak d'Alexandrette, donné en 1938 à la Turquie par le Mandat français en Syrie, la Turquie se garde d'intervenir dans les conflits régionaux.

Dès la Révolution de 1908, les femmes émergent sur la scène politique. En 1919, suite à de grandes manifestations, des mesures sont prises visant à faire évoluer le statut de la femme : égalité avec les hommes reconnue dans le code civil, mariage civil obligatoire, interdiction de la polygamie, de la répudiation, du port du voile à l'école, scolarisation des filles, embauche de femmes dans l'administration... En 1930, elles votent et sont éligibles aux élections locales et en 1934 aux élections nationales (1945 en France et 1971 en Suisse).

La Turquie kémaliste se veut résolument laïque. Le califat est abandonné le 3 mars 1924. C'est alors largement perçu comme un sacrilège par le monde-arabo musulman. En 1928, l'islam cesse d'être la religion d'État. En 1937, la laïcité est inscrite parmi les principes fondamentaux, assortie d'une loi de contrôle (création de la Direction des affaires religieuses). La légalité civile remplace le code religieux, le Calendrier grégorien est adopté, et le dimanche devient le jour de repos hebdomadaire. Mais c'est plus qu'une laïcité, car elle est dynamique et autoritaire. L'anticléricalisme est prononcé, mais le spiritualisme musulman n'est pas pour autant abandonné. Ce mouvement laïc sera surtout efficace dans les grandes villes de l'ouest du pays.

En 1925, 1930 et 1937, des révoltes kurdes sont séverement réprimées. Le 8 juillet 1937, la Turquie, l’Irak, l’Iran et l’Afghanistan signent le pacte de Saadabad qui prévoit entre autres une coordination de la lutte contre la « subversion » kurde.

[modifier] Les minorités

Le souhait du gouvernement kémaliste était d'avoir une Turquie homogène ethniquement et religieusement. Car il voyait l'addition de différentes nationalités en Turquie comme une faiblesse, dont se serviraient les Britanniques pour diviser et détruire la Turquie. Dans certaines régions ou grandes villes, les Turcs étaient en minorité, que ce soit à Istanbul, en Thrace ou dans les provinces orientales. La Turquie possédait de nombreuses minorités comme les Arméniens, les Juifs, les Albanais, ainsi que les Grecs descendants des populations dites byzantines. Les Kurdes ne sont pas considérés comme une minorité mais comme des "Turcs des montagnes".

Les Kurdes sont d'origine indo-européenne, parlent une langue de type perse et sont musulmans sunnites comme la plupart des Turcs à la différence des Iraniens. Mais les Kurdes acceptaient mal d'obéir au gouvernement d'Ankara s'il fallait mettre fin à leur mode de vie patriarcal, féodal et religieux. Ils se trouvaient dans un état de tension voire d'insurrection incessante de 1921 à 1926.

Le Royaume-Uni encourageait de son côté les rebelles Kurdes à la révolte pour mettre en difficulté le gouvernement kémaliste. Elle fournissait aux insurgés des armes et des subsides.

Une grande révolte kurde menée par le Cheikh Saïd éclate en 1924. Il lança les tribus kurdes sur Elazığ, Maras et Bitlis et fit placarder sur les murs de Diyarbakır des affiches où l'on lisait : « A bas la République ! Vive le Sultan-Calife ! » Mais la révolte était également soutenue par des sociétés secrètes islamiques et des salles de rédactions. Mustafa Kemal décide alors d'envoyer neuf divisions dans le Kurdistan et donna l'ordre à ses soldats de réprimer les insurgés. Puis il y envoya des tribunaux, dits Tribunaux d'indépendance. Des cours martiales exécutèrent ou emprisonnèrent tous les Kurdes reconnus coupables d'atteinte à la sûreté intérieure de l'État. Quarante-six meneurs furent pendus sur la grande place de Diyarbakir. Le but du gouvernement d'Ankara était de faire d'eux des exemples et de dissuader les Kurdes de la révolte. Il décide par la même occasion de supprimer les turbés et les dervicheries, les sectes religieuses, les couvents et les confraternités qu'il accuse d'avoir soutenu la révolte kurde.

Quant aux Grecs, en vertu de l'accord passé à Lausanne, les populations grecques de Turquie et les populations turques de Grèce furent échangées quels que soient leurs souhaits. Les seuls qui aient pu rester en Turquie s'ils le désiraient sont les Grecs d'Istanbul (environ 100 000 personnes). En date de 2006 il reste 3000 d'entre eux.

Les minorités sont donc encore présente en Turquie : Arméniens et Grecs d'Istanbul, Juifs, ainsi que les syro-chaldéens.

[modifier] Des visées soviétiques à l'adhésion à l'OTAN (1941-1952)

Restée sur la leçon de la Première Guerre mondiale, la Turquie choisi la neutralité lors du deuxième grand conflit du XXe siècle. Elle signe un traité de non agression avec l'Allemagne en 1941, mais lui déclarera la guerre en février 1945, condition posée pour participer à la conférence de San Francisco marquant la naissance de l'ONU.

La Convention de Montreux confie à la Turquie la responsabilité des détroits de la mer Noire, convoités par Staline (pour deux raisons : l'une historique, Constantinople était la capitale de la chrétienté orthodoxe, religion majoritaire dans une Russie qui n'a jamais accepté la prise de la ville par les Turcs ; et l'autre géostratégique, probablement la plus importante : les Russes ont toujours voulu un accès à la Méditerranée pour leur flotte de la mer Noire).

Face à cet accord international, Staline revendique des territoires à l'ouest de la Turquie. Les États-Unis soutiennent alors la Turquie, définitivement perdue pour le Bloc de l'est.

En effet, la Turquie signe des accords de coopération militaire et économique avec les États-Unis en 1947-1948, bénéficie du plan Marshall, entre au Conseil de l'Europe en 1950) et dans l'OTAN en 1952. Elle abrite encore aujourd'hui des bases américaines, et a maintenu avec ce pays une alliance étroite, au moins jusqu'au début de 2003 et la guerre en Irak, quand la Turquie fut le seul pays candidat à l'UE qui se déclarât contre une intervention anglo-américaine.

[modifier] Le post-kemalisme : entre démocratie, armée et retour à l'islam (1945-2000)

En décembre 1945, la création de nouveau partis politiques est autorisée. Ce même mois, est fondé le Parti démocrate, mouvement conservateur modéré. En juillet 1946, ont lieu les premières élections pluralistes. Aux élections suivantes, le Parti démocrate accède au pouvoir, avec 53,6 % des voix, contre 40 % au Parti républicain du peuple. C'est la première alternance politique depuis 1923.

L'économie se libéralise, et bénéficie une forte aide américaine. Le laïcisme kémaliste est partiellement remis en cause, avec, notamment, la réapparition de manuels coraniques en arabe, le retour de l'éducation religieuse dans les écoles publiques, ou l'assouplissement des normes vestimentaires.

Pour rester au pouvoir, le Parti démocrate n'hésite pas à violer la Constitution. Une partie des militaires, déjà opposés à la remise en cause du kémalisme, trouvent inacceptables les méthodes employées par les dirigeants. Le 27 mai 1960, le général Gürsel renverse le gouvernement au nom de l'armée et installe un gouvernement provisoire. Les militaires ne restent au pouvoir qu'un an et font approuver une Constitution garantissant les libertés démocratiques (liberté d'expression, de réunion, d'association, droit de grève).

La situation politique se dégrade au cours des années 1970. Un pronunciamento a lieu en 1971, mais, cette fois, les militaires constatent que leur action n'a en rien amélioré la situation et retournent dans leurs casernes l'année suivante. L'extrême gauche et l'extrême droite se radicalisent, des groupes terroristes se forment, notamment le Devrimci Sol, en 1978. La guerre civile au Liban commencée en 1975 provoque l'arrivée de nombreux réfugiés libanais en Turquie.

Le 12 septembre 1980, la Turquie connaît un nouveau coup d'État militaire suivi d'une forte répression. Tous les partis sont dissous, les militaires prennent la tête des nouvelles organisations. À la différence des deux interventions précédentes de l'armée, ce coup d'État se traduit par un net recul de la démocratie. Les militaires se donnent un rôle important dans la Constitution, et mettent en place un Conseil national de sécurité pour préparer le retour des civils au pouvoir.

Celui-ci est mis en place par Turgut Özal, Premier ministre en 1984, président en 1989, qui tente de concilier la nature démocratique du régime, les principes fondateurs de la République et l'islam. Il tente également de donner une réponse culturelle à la question kurde. L'été de siège est levé dans treize provinces dès 1984. Un moratoire sur les exécutions est voté par le Parlement la même année, et reconduit l'abolition de la peine de mort (voir ci-dessous). La Turquie, qui avait perdu son droit de vote au Conseil de l'Europe suite au coup d'État militaire, le retrouve.

À partir de 1991, la Constitution est réformée pour satisfaire aux critères démocratiques exigés par la candidature à la CEE, puis à l'UE.

En 2000, le Parti des travailleurs du Kurdistan proclame un cessez-le-feu suite à l'arrestation de son chef, Abdullah Öcalan.

En janvier 2002, un nouveau code civil, remplaçant celui de 1926, est instauré. La peine de mort, supprimée pour les crimes de droit commun en 2001, est abolie. En novembre de la même année, le parti AKP remporte nettement les élections législatives. C'est un parti considéré comme « islamiste modéré », il se réclame de la démocratie musulmane comme d'autres se disent de démocratie chrétienne. Les militaires disparaissent petit à petit des institutions gouvernementales où leur place était prépondérante.

Le 1er janvier 2005, la Nouvelle livre turque est adoptée : une NLT vaut 1 million d'anciennes livres turques. Cette réforme monétaire est lancée, après des décennies d'inflation galopante et plusieurs dévaluations, grâce à un relatif assainissement du budget de l'État (qui s'exprimait en quadrillions). Elle permet aussi d'éviter nombres d'erreurs de comptes.

[modifier] L'Union européenne et la Turquie

La Turquie fait partie de toutes les institutions européennes depuis 1945 : Conseil de L'Europe, Organisation Européenne de Coopération Economique, Organisation du Traité de l'Atlantique Nord, Banque de Développement du Conseil de l'Europe. Elle s'est soumise à la juridiction européenne suprême de La Haye. Elle pose de façon attendue sa candidature pour devenir membre associé de la CEE en 1959, et soutenue par les Dirigeants Français et Allemands De Gaulle et Adenauer, elle obtient satisfaction en 1963. La Turquie est donc logiquement candidate à l'entrée dans l'Union européenne en 1987. Dix-sept ans après sa première demande, le Conseil Européen a approuvé en décembre 2004 l'ouverture de négociations avec la Turquie, qui ont débuté le 3 octobre 2005. L'avenir proche de la Turquie tout comme de l'Europe se joue dans cette adhésion devenue brutalement un sujet de polémique en France, en Autriche et en Allemagne, la question de l'identité de la Turquie, asiatique et musulmane, ayant été reprise par un certain npmbre de partis politiques.

[modifier] Bibliographie

  • Georges Duhamel, La Turquie, nouvelle puissance d'Occident, Mercure de France, 1953
  • Paul Dumont, Mustapha Kemal invente la Turquie moderne, éd. Complexe, 1997 [Ouvrage couronné par l'Académie française] (Nouvelle édition en 2006)
  • Paul Dumont et Jean-Louis Bacqué-Grammont (dir.), La Turquie et la France à l'époque d'Atatürk, ADET, 1981
  • Robert Mantran (dir.), Histoire de l'empire ottoman, éd. Fayard, 1989
  • Robert Mantran, Histoire de la Turquie, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », 1993 (1re édition, 1961)
  • Xavier de Planhol, La Turquie, Presses universitaires de France, 1981
  • Jean-Paul Roux, Histoire des Turcs, éd. Fayard, 2000
  • Stanford Jay Shaw et Ezel Kural Shaw, History of the Ottoman Empire and Modern Turquey, volume II, Reform, Revolution and Republic. The Rise of Modern Turquey, 1808-1975, Cambridge University Press, 1977
  • Stanford Jay Shaw, Turkey and the Holocaust. Turkey's role in rescuing Turkish and European Jewry from Nazi persecution, 1933-45, Londres, Macmillan press, 1993
  • Samih Vaner (dir.), La Turquie, éd. Fayard, 2005
  • Erik Jan Zürcher, Turquey : a Modern History, I. B. Tauris, 1993

[modifier] Voir aussi

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