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Franz Liszt - Wikipédia

Franz Liszt

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Franz Liszt par Nadar
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Franz Liszt par Nadar

Franz Liszt (Ferenc Liszt en hongrois) est un compositeur et un pianiste hongrois, né à Doborján (all. Raiding, aujourd'hui en Autriche) le 22 octobre 1811 et décédé à Bayreuth (Allemagne) le 31 juillet 1886.

Liszt est le père du piano moderne et du récital (le concert). Avec lui, naissent l'impressionisme au piano, le piano orchestral - Mazeppa, la 4e étude d'exécution transcendante - et le piano littéraire - les années de pèlerinage. Il est à l'origine - avec Frédéric Chopin - de toute une lignée de compositeurs: Ravel, Rachmaninoff, Scriabine.

Sommaire

[modifier] Biographie

[modifier] Jeunesse

Son père, Adam Liszt, violoncelliste dans un orchestre local et secrétaire du prince Esterházy, lui enseigna le piano dès son plus jeune âge, au travers des œuvres de Beethoven, Haydn et Mozart.

Il se révéla très vite un enfant prodige et partit à l'âge de 10 ans à Vienne (Autriche) pour suivre pendant deux ans les cours d'harmonie de Salieri et de piano de Carl Czerny. À l'occasion d'une tournée à Paris accompagné par son père, il tenta de rentrer au Conservatoire (alors École royale de musique et de déclamation) mais fut évincé par Cherubini sous prétexte qu'il était étranger. En 1824 il devint l'élève de Ferdinando Paer et composa à 14 ans son opéra Don Sanche ou le Château d'amour. Après une première crise de mysticisme suite au décès de son père en 1827 lors d'un voyage à Boulogne-sur-Mer, il revint à Paris et donna des cours de piano pour vivre.

[modifier] Voyages en Europe

À l'âge de 21 ans
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À l'âge de 21 ans

À Paris, il rencontra Hector Berlioz, George Sand, Alfred de Musset, Frédéric Chopin, devint l'ami d'Eugène Delacroix et fit la connaissance de Niccolò Paganini qui eut une grande influence sur le développement de son art.

En 1833 débuta sa liaison passionnée avec la comtesse Marie d'Agoult (Daniel Stern en littérature) qui lui donna trois enfants : Blandine (1835-1862), Cosima (1837-1930) et Daniel (1839-1859). Blandine devint l'épouse d'Émile Ollivier et Cosima celle de Richard Wagner après avoir été celle de Hans von Bülow. 1836 voit Liszt entreprendre une tournée à travers toute l'Europe (Suisse, Italie, Russie…) donnant des récitals dans toutes les grandes villes. Outre ses propres œuvres, ses Rhapsodies datent de cette époque, il joue des œuvres de Chopin et de la musique allemande.

[modifier] Vie de compositeur

Après s'être séparé de Marie d'Agoult en 1844, il rencontra en 1847 la princesse Carolyne Sayn-Wittgenstein à Kiev qui lui conseilla d'interrompre ses tournées de concert pour se consacrer à la composition. C'est en 1848 qu'il s'installa à Weimar en tant que maître de chapelle où le grand-duc l'avait nommé en 1842. Débuta alors une nouvelle période pendant laquelle il composa ses œuvres les plus connues (poèmes symphoniques), avec l'aide de son secrétaire particulier Joseph Joachim Raff. Il se consacra également à la direction des œuvres de ses contemporains. Autour de lui se rassemblaient de nombreux élèves, parmi lesquels Hans von Bülow qui fut son gendre, auxquels il fit découvrir Berlioz, Wagner, Saint-Saëns. Toutefois son talent et ses idées innovatrices n'étaient pas du goût de tout le monde et les conservateurs ne manquèrent pas de lui mener la vie dure ce qui le conduit à démissionner de son poste en 1858. Jusqu'à cette date, Weimar est grâce à lui un centre avant-gardiste de création et d'innovation exceptionnel. Après avoir tenté sans succès d'obtenir auprès du Pape son divorce, Carolyne et Liszt se séparèrent et ce dernier entra dans les ordres mineurs en 1865. Ce n'était heureusement pas la fin de sa carrière musicale et il profita de son séjour à Rome pour découvrir la musique religieuse de la Renaissance.

[modifier] Dernières années

Il se retire à Rome en 1861. Il rejoint l'ordre franciscain en 1865, recevant la tonsure et 4 commandes mineures de l'église catholique. A partir de 1869 jusqu'à sa mort, le Père Liszt partage son temps entre trois capitales : Budapest, Rome et Weimar qui correspondent à trois tendances : sa sentimentalité de hongrois, son mysticisme religieux et sa musique d'influence allemande. À Budapest, pendant les mois d'été, il a continué à recevoir des pupilles gratuitement, y compris Alexander Siloti. Il mit alors de côté son activité de virtuose pour se consacrer essentiellement à la composition et à l'enseignement.

De 1876 jusqu'à sa mort, il a également enseigné pendant plusieurs mois chaque année à l'Académie royale de musique de Budapest dont il est un des fondateurs et qui sera d'ailleurs rebaptisé plus tard en « Académie de musique Franz-Liszt ». Il est mort à Bayreuth le 31 juillet 1886 à 23:30 en raison d'une pneumonie contractée pendant un festival.

[modifier] Liszt et Wagner : une amitié artistique

L'histoire qui unit Liszt et Richard Wagner est assez importante pour y consacrer un paragraphe à part entière.

La première rencontre a lieu en 1840, alors que Wagner, jeune compositeur inconnu et misérable demande de l'aide à Liszt, qui, lui, connaît déjà un succès considérable. Après quelques années d'une relation peu soutenue, la correspondance épistolaire se fait de plus en plus intense. Dans ces lettres, Wagner réaffirme sans cesse son besoin pressant d'argent. Liszt tente de satisfaire comme il peut les désirs de son protégé, dont il commence à apprécier les œuvres : en 1849, il monte Tannhäuser (Tannhäuser, WWV 70, est un opéra de Richard Wagner tiré des deux légendes germaniques de Tannhäuser et créé en 1845.Les thèmes-clés sont l’opposition entre l’amour sacré et l’amour profane, ainsi que la rédemption par l’amour, thème qui traverse l’ensemble de l’œuvre de Wagner.), qui reçoit un succès phénoménal. 1853 est l'occasion d'un passage de Liszt à Paris, dont il profite pour revoir ses enfants, et les présenter à Wagner. La fille cadette, Cosima, devra plus tard se marier avec le compositeur allemand.

Liszt, revenu à Weimar, continue de diriger les œuvres de Wagner toujours avec le même succès, ce dont Wagner le remercie en ces termes : " Merci, ô mon Christ aimé. Je te considère comme le sauveur lui-même". La correspondance continue, s'amplifie même au cours des années, jusqu'au léger nuage de 1859 : alors que Wagner ne cesse de demander de l'argent à Liszt, ce dernier ne peut accéder à ses requêtes, car lui-même est en période de vache maigre. Wagner s'en agace. La même année, surgit un autre sujet de friction : l'influence musicale de Liszt sur Wagner, influence que ce dernier refusa toujours de reconnaître publiquement. En juin et août, peu après les premières auditions du prélude de Tristan et Iseult, le musicologue Richard Pohl avait fait paraître un panégyrique dans lequel il attribuait directement à Liszt la substance harmonique de l'œuvre . Le 7 octobre, Wagner écrivit à Bülow : "Il y a nombre de sujets sur lesquels nous sommes tout à fait francs entre nous; par exemple que je traite l'harmonie de manière tout à fait différente depuis que je me suis familiarisé avec les compositions de Liszt. Mais quand l'ami Pohl le révèle au monde entier, qui plus est en tête d'une notice sur mon prélude, c'est pour moi une indiscrétion; ou dois-je penser que c'est une indiscrétion autorisée ?" [1]. Ces tensions amènent une rupture cependant éphémère puisque dans la même année, les deux comparses renouent le contact.

Pourtant, les deux compositeurs devaient se brouiller à nouveau quelques années plus tard au sujet de Cosima, la fille de Liszt. En effet, depuis quelques années, Wagner s'intéresse à Cosima. Or la jeune fille est déjà mariée avec Hans von Bülow, ancien élève de Liszt, et a vingt-cinq ans de moins que Wagner. Qu'à cela ne tienne : Wagner et Cosima s'avouent leur amour. En 1870, Liszt décide alors de couper les ponts avec le couple. L'histoire ne s'arrête pourtant pas là : l'amitié est tenace, et Wagner tente de regagner, sous un flot d'éloges épistolaires, l'estime de "son Christ". Franz répond présent. La correspondance reprend. Liszt pardonne aussi à sa fille. L'inauguration du Palais des festivals de Bayreuth par Wagner est l'occasion de démonstrations réciproques d'amitié. Liszt assiste en 1882 à la première représentation de Parsifal (Parsifal est un opéra en trois actes par Richard Wagner. Première production à Bayreuth en 1882. Cet opéra est basé sur l’épopée médiévale Parzival de Wolfram von Eschenbach, et sur Perceval ou le Conte du Graal, de Chrétien de Troyes.), qui suscite chez lui un enthousiasme des plus puissants : "mon point de vue reste fixe : l'admiration absolue, excessive si l'on veut", répond-il à la princesse de Sayn-Wittgenstein, sa compagne en titre. Mais en 1883, le maître apprend la mort de Wagner. Sa seule réaction demeure "Pourquoi pas ?", puis, quelques minutes après, "Lui aujourd'hui, moi demain.". En effet, Liszt meurt trois ans plus tard.

[modifier] Œuvre

Pianiste, Liszt a écrit pour le piano. Son succès immense et unique pour l'époque a retardé la reconnaissance de son œuvre de composition. Liszt a aussi écrit beaucoup de transcriptions.

[modifier] Piano

Son œuvre pour le piano est immense et aura un impact presque systématique sur les générations suivantes de compositeurs. Ses pièces sont très pianistiques: elles sont toujours adaptées aux moyens des pianistes, mais les poussent à leur extrémités. Liszt parle en ces termes de son instrument, dans la troisième Lettre d'un bachelier ès musique : " dans l'espace de sept octaves, il embrasse l'étendue d'un orchestre ; et les dix doigts d'un seul homme suffisent à rendre les harmonies produites par le concours de cent instruments concertants." Cela permet de comprendre comment Liszt a tenté toute sa vie de développer au maximum les capacités expressives du piano, instrument avec lequel il a entretenu un rapport très intime, ce dont témoigne cette phrase célèbre du maître : "mon piano,c'est pour moi ce qu'est au marin sa frégate,c'est ce qu'est à l'arabe son coursier […], c'est ma parole, c'est ma vie."

Encore adolescent, il commence la composition des Douze études d'exécution transcendante. C'est en 1838 qu'elles prennent corps. Liszt y développe de nouvelles possibilités d'expression pour le piano et des difficultés d'exécution extrêmes. En 1851, la version définitive est publiée. Encore aujourd'hui, elles sont considérées par tout pianiste comme ce qu'il y a de plus exigeant en terme d'aisance, souplesse, technique de mouvements à la fois rapides et complexes (sauts, doubles sons, traits rapides, écarts...). Certaines sont particulièrement difficiles et redoutées jusque dans les concours internationaux. Mazeppa, la 4e étude, est une œuvre orchestrale écrite en partie sur trois portées. C'est un drame littéraire qui se joue : une chevauchée grandiose et magnifique jusqu'à ce que… Il tombe enfin ! et se relève Roi ! (Victor Hugo). La pièce commence par une cadence annonciatrice. Écrit sur trois portées, le thème est annoncé avec de grands accords dans les aigus et les graves soutenus alternativement par des tierces rapides réparties entre les deux mains. La 5e étude, Feux-follets, est redoutable. C'est une pièce d'impressionnisme très rapide (10 pages jouées en 3-4 minutes) en doubles sons avec des sauts grands et rapides. L'écriture développée dans cette pièce sera en partie reprise par Ravel dans Ondine et Scarbo (Gaspard de la Nuit), pièces françaises d'une grande littérature.

Les "Six Études d'après Paganini" constituent le second bloc d'études, composées par Liszt en 1838, et révisées en 1851. Elles répondent à des préoccupations différentes de celles des Études d'Exécution Transcendante : il s'agit ici de transposer pour le piano les difficultés dont Paganini a émaillé ses œuvres pour violon, et plus particulièrement ses 24 Caprices. Chaque étude (la 3ème exceptée) reprend l'un des Caprices pour le transformer en un exercice virtuose des plus compliqués. Parmi les six études que Liszt a composées dans ce recueil, seule la troisième n'est pas fondée sur un Caprice, mais sur le Deuxième Concerto du compositeur italien. Il s'agit de la Campanella, œuvre parmi les plus célèbres du compositeur hongrois,dont le motif original a également inspiré nombre d'autres compositeurs, dont Brahms.

La sonate de Liszt est écrite d'un bloc d'une demi-heure. Ce sera la seule de Liszt. Elle est dédiée à Robert Schumann. La sonate développe une dizaine de thèmes et la transformation thématique. C'est une œuvre littéraire mais surtout psychologique, voire autobiographique. C'est une pièce maîtresse. Cette nouvelle forme de sonate est reprise plus tard (Scriabine…). Si les difficultés techniques sont moins éclatantes que dans les études, les difficultés d'intégration mentale et psychologique pour l'interprétation de la pièce par le pianiste sont immenses. C'est une œuvre de la maturité, qui a été préssentie par la fantaisie quasi-sonata "Après une lecture de Dante", une des pièces des années de pèlerinage. La première interprétation enregistrée notable faite de la sonate est celle de Cortot (1929). Celles d'Argerich, Zimerman, Pogorelich, et la première (1932) d'Horowitz font également référence. Une anecdote savoureuse mérite d'être rapportée en lien avec cette œuvre. En juin 1853, Brahms, alors âgé de vingt ans, avait rendu visite à Liszt à Weimar où il séjourna quelques jours. Au cours de l'une des soirées, Liszt interpréta devant Brahms et quelques autres convives sa sonate dont il était particulièrement fier. Lors d'un passage chargé d'émotion, Liszt se tourna vers l'auditoire pour constater leur réaction et aperçut Brahms, la tête penchée sur l'épaule en train de somnoler. Il continua sa prestation jusqu'au bout et sortit de la pièce sans dire un mot, profondément vexé.

Il y a trois années de pèlerinage : la première en Suisse, deux en Italie. Toutes sont particulièrement profondes et littéraires. Les premiers jeux d'eau pour piano y sont. Ravel et Debussy suivront. La première est Au bord d'une source, la seconde est Les jeux d'eau de la Villa d'Este. Cette pièce est un chef d'œuvre littéraire, d'impressionnisme, et pianistique. Les difficultés sonores pour le pianiste sont plus fortes que celles - plus apparentes - des doubles sons: tierces staccato en arpèges et gammes, sauts, traits parallèles rapides, trémolos et trilles à deux mains. Les jeux d'eau de Ravel en descendent directement. Le pianiste Cziffra - qui a beaucoup joué Liszt - en fait une interprétation magistrale.

[modifier] Années de Pélerinage

  • Spozalosio
  • Sonnetto del Petrarque n°104
  • Après une Lecture de Dante
  • Tarentelle

[modifier] Piano et orchestre

Les concertos pour piano et la Fantaisie hongroise (adaptée de la quatorzième rhapsodie) sont des œuvres parmi les plus expressives de Liszt. Elles sont également parmi les plus originales, puisqu'elle ne respectent pas les conventions associées à la composition de concerti : normalement en trois mouvements rapide-lent-rapide, ils se constituent chez Liszt d'un seul mouvement, séparés en quatre tempi différents pour le Premier en mi bémol, et en six pour le Second en la majeur. La Totentanz pour piano et orchestre, série de variations sur le sombre thème grégorien du Dies irae, est une pièce tour à tour rêveuse et explosive, d'une grande virtuosité.

  • Concerto pour piano et orchestre n° 1 en mi bémol majeur
  • Concerto pour piano et orchestre n° 2 en la majeur

[modifier] Œuvres symphoniques

Liszt a écrit 13 poèmes symphoniques (dont le monumental Ce qu'on entend sur la montagne , le fantasque Mazeppa, l'émouvant Du Berceau jusqu'au tombeau, le bouillant Prométhée et le tristement célèbre Les Préludes dont le puissant thème principal servit de motif musical aux bulletins militaires de la radio du Troisième Reich) et 2 symphonies : la Dante-Symphonie et la Faust-Symphonie. Il a par ailleurs adapté pour l'orchestre de nombreuses œuvres pour piano de sa composition (Méphisto-Valse n°1 ; 6 Rhapsodies Hongroises correspondant respectivement aux Rhapsodies pour piano n°14, 2, 6, 12, 5 et 9).

[modifier] Bibliographie

[modifier] Liens externes

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