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Concurrence économique - Wikipédia

Concurrence économique

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La concurrence est une situation dans laquelle les acteurs économiques sont libres d'offrir des biens et des services sur le marché, et de choisir les acteurs auprès de qui ils acquièrent des biens et des services. Les offreurs se trouvent ainsi en concurrence pour étre préférés par les consommateurs, et les consommateurs pour accéder aux offres limitées.

Cette situation traduit le droit et la possibilité matérielle des agents économiques à pouvoir faire des choix, un élément important de la liberté individuelle. Elle est aussi censée apporter, au plan du fonctionnement et de l'orientation de l'économie, des mécanismes d'adaptation permanente entre demande et production, et censée créer une incitation à l'innovation ou un marketing plus ciblé.

On considère généralement que la concurrence qui représente une forme d'organisation sociale des relations économiques, doit être encadrée par :

Les auteurs libéraux soutiennent au contraire que les règles de droit commun sont suffisantes et qu'aucune règlementation ou régulation spécifique à la concurrence n'est nécessaire, même si en pratique la plupart des pays dits libéraux (USA, UE, ...) ont mis en place des organismes de contrôle de la concurrence.

Sommaire

[modifier] Les théories de la concurrence

[modifier] Place de la concurrence dans les modes d'organisation

En économie des organisations, la concurrence est un concept opposé à celui de coopération, bien que les deux coexistent dans le monde réel. La coopération comme la concurrence peuvent être "spontanée" ou contrainte. Ces quatre modes forment les organisations standards présentes dans nos sociétés.

[modifier] La concurrence et ses approches

Les économistes de l'école classique des XVIIIe et XIXe siècles ont étudié la concurrence comme tous les autres phénomènes économiques : un état de fait dont la théorie se contente de décrire et d'expliquer les mécanismes, à la manière des naturalistes. Au XXe siècle, l'école autrichienne est restée fidèle à cette approche.

Les économistes de l'école néoclassique (à partir de Walras) essayent d'établir des lois quantitatives de l'économie. Pour cela, ils introduisent en particulier la notions de concurrence pure et parfaite une situation hypothétique définie par un certain nombre de conditions qui permettent un traitement mathématique rigoureux, mais ne se rencontrent pratiquement jamais dans la réalité.

Plus récemment, les théoriciens de la "concurrence imparfaite" analysent les écarts entre la réalité de la concurrence et le modèle de la concurrence pure et parfaite, tout en continuant à se référer à ce modèle comme un idéal à atteindre.

[modifier] La concurrence pure et parfaite

[modifier] Les conditions

La concurrence parfaite est un modèle de la théorie économique école néoclassique décrivant une structure de marché hypothétique dans laquelle aucun producteur ni consommateur ne dispose d'un pouvoir discrétionnaire sur la fixation des prix ou sur les décisions des autres acteurs, et que tous les acteurs ont accès à la même information, ce qui suppose une égalité des positions à l'origine de la relation marchande. Le prix est alors fixé par l'affrontement et la négociation de tous avec tous, ne générant pas de rente de monopole.
La concurrence pure et parfaite représente un des deux cas extrêmes de structures de marché étudiés par les économistes néoclassiques, le second étant le cas de monopole. La concurrence parfaite est censée permettre l'équilibre sur tous les marchés sous des conditions très particulières. Chaque marché doit remplir les trois conditions suivantes :

  1. L'atomicité du marché : le nombre d'acheteurs et de vendeurs est très grand donc l'offre ou la demande de chaque agent est négligeable par rapport à l'offre totale ;
  2. L'homogénéité des produits : les biens échangés sont semblables en qualité et en caractéristiques ; un produit de meilleure qualité constitue donc un autre marché. Dans la réalité, les bien les plus homogènes sont les matières premières, les denrées agricoles.
  3. La transparence de l'information : l'information parfaite de tous les agents sur tous les autres et sur le bien échangé suppose qu'elle est gratuite et immédiate ; la présence d'un « commissaire-priseur », qui centralise les offres et les demandes afin de calculer le prix d'équilibre est une façon de réaliser cette transparence et suppose l'absence d'échange de gré à gré avant l'obtention du prix d'équilibre.

Les conséquences de ces trois hypothèses sont que d'une part le prix est la seule motivation pour échanger ou renoncer à échanger sur le marché (et non la qualité par exemple) et d'autre part, le prix est fixé par le marché et s'impose à tous les protagonistes, il n'existe alors qu'un seul prix pour un seul bien quelque soit le lieu d'achat.

Il faut ajouter deux hypothèses qui lient les marchés entre eux :

  1. La libre entrée sur le marché : il ne doit y avoir aucune entrave tarifaire (protectionnisme), administrative (numerus clausus), technique à l'entrée d'un offreur ou d'un demandeur supplémentaire.
  2. la libre circulation des facteurs de production (le capital et le travail) : la main d'œuvre et les capitaux se dirigent spontanément vers les marchés où la demande est forte (par rapport à l'offre). Il n'y a pas de délai ni de coût dans leur reconversion.

Ces deux dernières hypothèses permettent une convergence sur le long terme des taux de salaire et de profit entre les différents secteurs économiques et les différents pays.

Il s'agit donc d'un cadre très contraignant, correspondant à une économie totalement centralisée. Son avantage est que les équilibres de concurrence pure et parfaite sont des optima mathématiques (donc faciles à calculer) vérifiant certaines propriétés d'efficacité allocative (efficacité selon Pareto).

[modifier] Le principe de la tarification au coût marginal

A partir des propriétés de la concurrence, il est possible de démontrer dans un cadre théorique néo-classique que le prix en concurrence pure et parfaite est égal au coût marginal (\ Cm) et qu'à long terme, le profit est nul. On introduit pour cela l'hypothèse supplémentaire que chaque entreprise a pour objectif de maximiser son profit, \ \pi, la différence entre la recette totale (ou chiffre d'affaire) \ RT et le coût total \ CT. Mathématiquement, trouver le maximum d'une fonction correspond à annuler la dérivée de la fonction de profit :

max\ \pi \Leftrightarrow \frac{d \pi(q)}{d q} = \pi'(q) = 0 \Leftrightarrow \frac{d RT}{d q} - \frac{d CT}{d q}= \frac{p.q}{d q} - Cm = 0

De là, nous pouvons déduire logiquement l'égalité entre le prix et le coût marginal.

A court terme, s'il y a un secteur économique bénéficiaire (\ \pi>0), des entreprises vont entrer sur ce secteur. L'offre va augmenter et les prix vont baisser. Les profits vont diminuer jusqu'à s'annuler.

[modifier] Limites et critiques de la concurrence parfaite

La concurrence réelle est très différente de la concurrence théorisée par les néo-classiques (et en particulier par Walras) puisque les critères énoncés ne sont pas satisfaits dans les situations réelles. Il en découle trois attitudes possibles:

  1. la concurrence pure et parfaite, surtout si on la complète par l'étude de la concurrence imparfaite, est une approximation acceptable de la concurrence réelle. De plus, il appartient à l'État d'imposer les conditions d'existence de la concurrence parfaite, par exemple à travers des lois antitrust. C'est la position la plus généralement soutenue par les économistes néoclassiques.
  2. la concurrence pure et parfaite est une construction imaginaire trop éloignée de la réalité pour qu'on puisse en tirer des conséquences concrètes, et son étude est donc sans intérêt scientifique. C'est la position de l'école autrichienne.
  3. la concurrence pure et parfaite est une utopie, qui doit être remplacée par une planification centralisée ou au minimum une régulation forte. C'est la position des marxistes et des écoles de pensée qui s'y rattachent.

[modifier] Un modèle à préciser selon les types de marchés ?

Les avancées de divers courants économiques (SCP, néo-keynésien, théorie des jeux...) ont amené à distinguer plusieurs types de marchés dans lesquels la situation peut être une concurrence imparfaite. Une typologie est alors développée afin de les catégoriser, la concurrence parfaite n'y étant qu'une situation parmi d'autres.

Cet apport théorique permet le développement d'analyse mésoéconomique, sur des secteurs d'activité précis, ainsi que de sciences de gestion.

[modifier] Concurrence et cartels

[modifier] Le point de vue des autorités des pays à économie de type libéral

Dans les secteurs à rendement d'échelle croissants, l'ouverture au commerce international favorise la concentration et à ce titre, le secteur de l'automobile est révélateur de ce problème puisque en 1950 on comptait quelques 70 producteurs indépendants, alors qu'aujourd'hui, ils ne sont plus qu'une dizaine.
Cela peut entraîner un risque d'atteinte à la concurrence sous forme d'ententes (cartélisation). Il est jugé suffisamment établi par les autorités des pays pour qu'ils prennent des mesures pour le juguler, en ayant pour objectif que le marché ne soit pas faussé.

  • L'UE est intervenue ces dernières années pour faire cesser des pratiques entre cimentiers, laboratoires pharmaceutiques ou encore informatique (Microsoft, par exemple, qui ne souhaite pas fournir le code-source de ses logiciels aux autorités d'arbitrage).
  • Les autorités fédérales américaines ont regardé les conditions de concurrence dans le secteur des télécommunications (démantèlement de Bell), et de l'informatique (enquêtes contre IBM, puis Microsoft).

Toutefois en ce qui concerne ce dernier pays, l'attitude des autorités évolue vers une politique de concurrence (anti-trust) plus accommodante, notamment avec en 1974 un changement de jurisprudence de la Cour Suprême des États-Unis, l'abandon des poursuites à l'encontre de grandes firmes dont les procès duraient depuis plus de dix ans (I.B.M. et Xerox, par exemple) et la révision en 1983 des "guideslines" de la Federal Trade Commission dans un sens plus libéral. Il existe cependant encore de grands procès anti-trust, c'est le cas par exemple de Microsoft encore poursuivi par des États américains, malgré l'abandon des poursuites fédérales.

[modifier] La position des non-libéraux

Selon d'autres analyses, notamment altermondialistes ou interventionnistes :

  • le monopole public est jugé préférable puisque l'État peut jouer le rôle de régulateur sur d'autres objectifs que ceux du marché.
  • la concurrence ne doit pas être étendue à tous les domaines, dont notamment la santé, l'éducation, la justice, la culture, etc.

Selon eux, la privatisation des services publics sans institution de règles organisant la concurrence, reviendrait, après une période transitoire, au passage d'un monopole public à un monopole privé (cartel).

[modifier] Quels mécanismes de contrôle ?

D'autres critiques visent les mécanismes censés garantir la concurrence :

  • ils seraient inefficaces car rarement respectés;
  • et en partie incompatibles avec les fondements de la théorie libérale :
    • la propriété privée : briser les cartels nécessiterait de modifier les droits de propriété d'une partie de l'entreprise qui se trouverait scindée,
    • la libre entreprise : le patron serait soumis à des règles ayant précisément pour but d'éviter que son entreprise devienne trop puissante.
  • Les mécanismes de contrôle de la concurrence reposent avant tout sur la possibilité de faire appel à la justice dès lors que les comportements de vos concurrents ne respectent pas les règles qui régissent votre secteur économique.

[modifier] Quel coût ?

Selon les adversaires de la liberté de concurrence, celle ci aurait un coût du fait notamment :

  • De doublons d'infrastructures nécessaires à l'exploitation des producteurs. Exemple : des compagnies de téléphonie mobile qui ne mutualiseraient pas leurs réseaux d'émetteurs. Situation qui correspondrait à un cas de Monopole naturel.
  • De la publicité qui serait plus importante qu'en situation de monopole pour des produits considérés comme des substituts parfaits.
  • Du fait de tensions sur le marché du facteur capital.

La théorie économique classique retient que les coûts pour le système économique sont en général bien supérieurs en cas de concurrence imparfaite (cartels, oligopoles, positions dominantes, professions corporatistes...) ou de monopoles. On peut parler alors de coûts de non-concurrence.

[modifier] Une organisation à réguler ?

Toutefois, la plupart des économistes bien qu'ils considèrent que la concurrence soit rarement parfaite, se refusent pour autant à la rejeter en tant que forme d'organisation quitte à en encadrer les règles de fonctionnement.
Certains avancent notamment le principe du monopole naturel, bien qu'il ne concerne qu'un nombre très réduit de branches économiques, pour montrer les limites du principe de concurrence, notamment pour les activités dites de réseau comme les services publics (en France : SNCF, EDF, GDF...).

[modifier] Cas particulier des « monopoles naturels »

Il s'agit de cas très particuliers, rencontrés en général dans le domaines des services dans lesquels l'existence d'un réseau d'infrastructure unique est source d'efficience. Augmenter le nombre de concurrent ne permet alors plus de financer les coûts fixes importants de l'activité. Les libéraux considèrent cependant qu'elles peuvent entrer dans le champ de la concurrence de deux manières :

  • soit en séparant la gestion du réseau de celle de l'exploitation des services destinés aux clients finaux (principe de la théorie des trois couches) : c'est la voie choisie en Europe pour l'électricité et les chemins de fer : le réseau reste un monopole, souvent public, et son accès est ouvert moyennant le paiement d'un péage aux gestionnaires de réseaux, à des exploitants publics ou privés, concurrents entre eux ; on parle alors de concurrence « dans le marché ».
  • soit par le régime de la concession : l'exploitation est mise aux enchères pour une durée limitée et renouvelée par le même moyen périodiquement ; on parle alors de concurrence « pour le marché ». C'est la cas par exemple des transports urbains en France (sauf la RATP qui bénéficie d'une concession longue de service public).

[modifier] La concurrence réelle

[modifier] Les motivations des acteurs

L'existence d'une forme de concurrence, même imparfaite, crée pour les entreprises, quelle que soit leur taille, une situation d'insécurité, d'instabilité, puisqu'à tout moment leurs marchés peuvent être captés par des concurrents. Cet aiguillon les pousse à une recherche permanente de meilleure efficacité mais aussi à certains comportements destinés au contraire à garantir leur situation et, selon ses détracteurs, par contre-coup l'intervention « nécessaire » des États ou d'organismes internationaux.

La concurrence est un système simple de motivation des entreprises présentes sur un même marché : il permet de récompenser les efforts de survie d'une entreprise qui réfléchit en permanence à l'adaptation de ses produits/services aux attentes futures de ses clientèles.

Dans l'idéal, les États n'interviennent que pour améliorer les arbitrages de conflits juridiques entre les intervenants d'un même marché.

[modifier] Les stratégies des acteurs

La stratégie des entreprises : elle consiste par différents moyens, à reconstituer des barrières à la concurrence :

  • Stratégie de différenciation, par le marketing (adaptation au marché) et l'innovation. L'entreprise a deux fonctions essentielles et uniquement ces deux là, le marketing et l'innovation. Le marketing et l'innovation produisent des résultats, le reste n'est que des coûts. Peter Drucker
    • le marketing passe par l'adaptation au marché des produits et services, du type de distribution, de la communication et le développement de la notoriété et des marques. Une marque reconnue restitue à l'entreprise qui la possède une sorte de « monopole » : seul Rolls-Royce peut fabriquer ce type d'automobiles. Les appellations (AOC par exemple) entrent dans cette stratégie.
    • l'innovation consiste à créer de nouveaux produits et donc de nouveaux marchés, sur lesquels l'entreprise innovatrice sera seule, au moins pour un temps. Elle consiste aussi à améliorer les process de production pour réduire les coûts et améliorer la compétitivité en matière de prix de vente.
  • Stratégie de développement externe : par des alliances ou des fusions-acquisitions, l'entreprise cherche à grossir en taille pour obtenir une part de marché dominante (position de leader ou coleader), pouvant aller jusqu'à éliminer des concurrents moins bien placés, ou du moins les neutraliser.
  • Information sur le marché : marketing et intelligence économique. Dans un marché concurrentiel, il est vital pour une entreprise de saisir les attentes et les évolutions du marché (études de marché), mais aussi les stratégies des concurrents (veille concurrentielle) et également les évolutions de la réglementation.
  • Stratégie d'influence : il s'agit pour les entreprises d'obtenir des inflexions, voir des décisions qui leur soit favorables.

La politique des États et de l'Union européenne : contrairement à celle des entreprises qui n'agit que dans un sens, celle des états peut favoriser ou contrarier la concurrence.

  • Politique des brevets, destinés à protéger les innovateurs de la concurrence pendant une période limitée.
  • Barrières douanières et réglementations : moyen de limiter la concurrence des produits étrangers ; certains États utilisent également des moyens détournés, comme la normalisation, ou la sécurité pour interdire de fait l'entrée de concurrents étrangers. En règle générale, les investissements des non-résidents sont contrôlés de manière discrétionnaire ou par la loi. Jouent le même rôle les règles d'accès à certaines professions, en matière de services notamment.
  • Politiques budgétaires ou fiscales ayant pour objectif de développer des secteurs d'activité protégés (armement, agriculture, industries exportatrices, ...)

Les États essayent également de négocier au mieux de leurs intérêts les réglementations reconnues au niveau international : OMC...

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

[modifier] Bibliographie

  • Code de droit de la concurrence. Aspects belge et européen de Verdure, C. et Nihoul, P., Larcier, Bruxelles, 2005, ISBN 2-8044-1556-2
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