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Chouannerie - Wikipédia

Chouannerie

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La chouannerie est un soulèvement contre le gouvernement révolutionnaire français qui eut lieu par périodes entre 1791 et 1799 dans une partie des campagnes de l'Ouest de la France, en particulier en Bretagne et en Mayenne. Plusieurs explications peuvent être avancées : la révolution religieuse et l'éviction des prêtres réfractaires, la détention puis l'exécution du roi, et l'annonce de la levée en masse.

Sommaire

[modifier] Localisation

La chouannerie s'est répandue dans tout l'ouest de la France, du Maine à la Bretagne, approximativement dans un rectangle délimité par Saint-Brieuc et Lorient à l'Ouest, Alençon, Le Mans et la La Flèche à l'est.

La Chouannerie a tiré son appellation du surnom Chouan porté par Jean Cottereau, ancien faux-saunier de la région de Laval, qui fut à l'origine des premiers soulèvements. Le père de Jean Cottereau était déjà surnommé "Chouan", car l'imitation du chat-huant (la chouette hulotte) lui servait de signal la nuit.

On distingue la chouannerie de la Vendée militaire car, bien que se réclamant des mêmes autorités émigrées à Londres, elles étaient organisées différemment. La première préférait utiliser des petits groupes, étant précurseur des techniques de guérilla.

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[modifier] Interprétation

L'interprétation de ce mouvement demeure très controversée : à la question religieuse, à l'hostilité des levées militaires, il faut ajouter des causes plus durables, qui selon les régions, tenaient à la nature variable des rapports entre les paysans et les nobles, ou encore à l'opposition plus ou moins grande entre villes et campagne. Déjà décelable au temps de la ligue, la découpe entre les zones favorables aux Blancs (royalistes) et aux Bleus (républicains) reste encore d'actualité dans la carte électorale jusqu'à la fin du XXe siècle. Il faut également ajouter en Bretagne la fin des droits de la province. La devise des chouans en Bretagne est "Doue ha mem bro" (Dieu et mon pays, la Bretagne) et non pas "Dieu et mon roy" comme chez les vendéens. la chouannerie bretonne est aussi et surtout un mouvement séparatiste ou autonomiste.

[modifier] Les chefs chouans

Les principaux chefs de l'insurrection ont été Georges Cadoudal et son frère Julien, Jean Cottereau, dit Jean Chouan, Pierre Guillemot, dit le roi de Bignan, Joseph de Puisaye, Louis-Charles de Sol de Grisolles, Auguste et Sébastien de La Haye de Silz, Jean-Louis Treton, dit Jambe d'Argent, Tristan-Lhermitte, Taillefer, Coquereau.

Les chefs Vendéens apparentés sont; François-Athanase Charette de la Contrie, Henri de La Rochejacquelein, Louis de Lescure, Charles de Bonchamps, Maurice d'Elbée, Jean Nicolas Stofflet, dit Mistouflet, Jacques Cathelineau.

En Bretagne, ils étaient encadrés par des nobles (le chevalier de Boishardy, le comte Louis de Rosmorduc, les frères Picquet de Boisguy) ainsi que des roturiers (les frères Cadoudal). En Basse-Normandie Louis de Frotté jouait un rôle dominant.

[modifier] Histoire

[modifier] Origine

La chouannerie précède la Vendée et apparaît dès 1791. Elle est au départ, le fait de faux-saulniers, contrebandiers du sel réduits à la misère par la liberté de commerce de cette denrée, de petits paysans très pauvres et très pieux, de mécontents, plus tard aussi de réfractaires au service militaire.

La noblesse est loin de jouer le rôle qu'elle exerce en Vendée pour le commandement militaire. Il n' y a d'ailleurs pas d'armée, mais de petites bandes presque insaisissables. Les chefs chouans sont des paysans.

A la différence de la Vendée, la chouannerie ne disposait pas d'un territoire, les villes et certains villages étant restés républicains, tandis que certains cantons passaient à une révolte larvée ou ouverte. Il y eut cependant une "petite Vendée" dans le Bas Maine en 1793, contrôlée par le prince Antoine-Philippe de la Trémoïlle. La chouannerie fut très difficile à réduire, ses effectifs n'ayant pas été décimés dans de grandes batailles comme ceux de la Vendée militaire, ses chefs étant nombreux, ses groupes armés faibles et dispersés.

[modifier] La conjuration bretonne, Jean Chouan

En 1791, Armand Tuffin, marquis de la Rouërie, qui avait combattu pour la naissance des États-Unis d'Amérique, est ému de la situation qui oblige les prêtres à prêter serment à la République. Il crée une organisation clandestine, l'Association bretonne, qui rassemble plusieurs nobles de Bretagne et qui a l'aval du comte d'Artois (futur Charles X de France).

La Révolution française éclate, les prêtres sont arrachés à leurs paroisses. Le roi est emprisonné. Les mécontentements se manifestent. Le 20 avril 1792, la France déclare la guerre au roi de Hongrie et de Bohême, puis à une bonne partie de l'Europe. C'est une véritable catastrophe. Les armées révolutionnaires sont repoussées à l'intérieur du territoire national. Face au danger d'une invasion ennemie, on exige des français un effort considérable dans le cadre d'une levée de 300 000 hommes majoritairement dans les campagnes. Jean Chouan, dans le milieux religieux où il vivait ne pouvait y rester étranger.

Voir l’article Armand Tuffin.
Voir l’article Jean Chouan.

Le marquis de la Rouairie organisait en Bretagne la conjuration qui a donné directement naissance à la Chouannerie.[1] Quand le marquis vint chez son cousin de Farcy, à Launay-Villiers, où il passa trois mois (mai, juin, juillet 1792), il trouva dans les cantons limitrophes de la Bretagne les esprits préparés pour l'action.

Le moment choisi fut celui du tirage au sort, qui devait avoir lieu le 15 août 1792. Sur l'ensemble de la lisière de la frontière entre la Bretagne, et la Mayenne, ce fut le concert unanime des protestations populaires suivant le même mot d'ordre.[2]

En août 1792, à Saint-Ouën-des-Toits, non loin de Laval, Jean Chouan ameute les paysans lors d’une tentative d’enrôlement de volontaires, bouscule les gendarmes et constitue une bande.[3] On ne bougea pas depuis jusqu'à la fin de septembre.

Le 26 septembre, les patriotes d'Andouillé et de la Baconnière étant allés piller le château de Villiers, ce fut le signal. Jean Chouan déjà reconnu pour chef, et tous les chefs de paroisses du canton vinrent assaillir les Bleus rentrés le soir au Bourgneuf. Le 27, la force armée de Laval venait pour réprimer l'insurrection, elle fut reçue à l'étang de la Chaîne par une fusillade dont Jean Chouan avait donné le signal.[4]

Depuis ce temps, les insurgés sont des Chouans ; leurs combats avec les escortes, avec les postes républicains, avec les gardes nationaux d'Andouillé, de la Baconnière, avec les forgerons de Port-Brillet, se renouvellent par intervalles. Entre temps, Jean Chouan va en Bretagne pour rencontrer La Rouairie ou établir la correspondance avec les émigrés et s'abouche avec les autres chefs reconnus.

En septembre 1792, une trahison met fin au complot qui est le mouvement précurseur de la chouannerie. Le 2 septembre 1792, Latouche trahit La Rouërie, qui est pourchassé. La conjuration bretonne, ou conjuration de La Rouërie, de 1792 échoue.

À bout de forces, malade, le marquis meurt d’une fluxion de poitrine au château de la Guyomarais, le 30 janvier 1793, peu après avoir appris l’exécution de Louis XVI. Il sera décapité après sa mort, mais le mouvement de la chouannerie continuera encore plusieurs années, notamment sous l’impulsion du comte Joseph de Puisaye.

[modifier] 1793

A la lisière de la Bretagne et de la Mayenne, Jean Chouan joue un rôle actif dans la contre-révolution, favorise l’émigration. Sa tête étant mise à prix, il tente en vain, en mars 1793, de gagner l’Angleterre. Il est reconnu par l'administration avec son frère comme le chef de la coalition.[5]

Dès 1793, de jeunes bretons refusent l'enrôlement et s'en prennent aux symboles républicains. Ils attaquent les villes. Ainsi, à Machecoul, les jacobins sont massacrés tandis que Cholet tombe aux mains de 10 000 paysans. La levée en masse de 300 000 hommes en mars 1793 déclenche la grande révolte.

Cependant, la zone au sud de la Loire participe à la guerre de Vendée, l'armée du Haut Poitou et de l'Anjou devient catholique et royale ce qui correspond à un basculement dans la contre-révolution sous l'impulsion de Puisaye, gentilhomme normand, qui établit le lien avec le Comte d'Artois, frère du défunt roi.

Ces insurrections ne sont cependant pas soutenues par toutes les campagnes, l'armée républicaine semant la terreur dans toutes les provinces. Il s'ensuit un certain nombre d'échecs militaires pour les chouans.

Le comte de Puisaye crée un conseil général afin de réorganiser le mouvement, mais la convention thermidorienne,réagit immédiatement et, à la suite de la chute de Robespierre prend des mesures locales d'apaisement.

En octobre 1793, Jean Chouan rejoint l’armée des Vendéens à Laval[6]. Son intervention contribue efficacement à la victoire de cette armée à la bataille de Croix-Bataille.

Voir l’article Virée de Galerne.

Il participe à la virée de Galerne jusqu’à la sanglante défaite du Mans, le 13 décembre 1793.[7]

La virée de Galerne se termine par l'écrasement de Savenay en décembre. Une terrible répression s'ensuit, à Nantes, Carrier ordonne les plus grands massacres de la Terreur.

[modifier] 1794

Jean Chouan se replie alors dans sa forêt de Misedon, où il continue la lutte sur un terrain qui lui est plus favorable que celui d’une bataille rangée. Il tente pour sauver le prince de Talmont, sur le chemin de Vitré à Laval, un coup de main qui avorte [8] Mais le ravitaillement est difficile dans un pays sillonné par les troupes républicaines[9].

Au nord de la Loire, la Chouannerie prend surtout l'aspect d'une guérilla très dispersée qui peut tourner au brigandage. Jean Chouan meurt le 28 juillet 1794.

[modifier] 1795

La Bretagne négocie une paix qui débouche en 1795 sur le traité de la Mabilais qui sera aussitôt désavoué. Il n'aura été signé que par 21 bretons sur les 121 présents.

Le 27 juin 1795, 5000 hommes transportés par la flotte britannique débarque à Quiberon. ils sont rejoints par de nombreuses hordes chouannes. C'est un véritables massacre. Deux milles hommes sont décimés par les troupes du général Lazare Hoche au commandement des armées des côtes de Brest et de Cherbourg qui fait, par ailleurs, 5 à 6000 prisonniers dont 750 sont exécutés malgré les promesses, sur ordre de Tallien.

[modifier] 1796

Voir l’article Bataille de Grand-Champ.

Les défaites se succèdent obligeant les chefs chouans à signer des paix séparées. La misère dégénère en famine. L'Ouest du pays est alors parcouru par des hordes chouannes affamés reconverties en hordes de malfaiteurs.

[modifier] 1799

Mais en automne 1799, le mouvement eut un regain de vigueur. La guerre à l'extérieur n'en finit plus, les effectifs des soldats républicains sont peu importants et le gouvernement multiplie les maladresses en ordonnant une nouvelle levée de masse et avec la mise en place de la loi des otages.

La guerre d'embuscade fait place à des attaques de front ainsi, le comte de Bourmont s'empara du Mans, le 14 octobre. Le 9 novembre 1799, Napoléon Bonaparte s'empare du pouvoir. Les chouans, persuadés que la restauration monarchique va avoir lieu suspendent leur action. Bonaparte en profite pour proposer une amnistie aux insurgés afin d'étouffer les derniers soubresauts de révolte. Le 12 décembre 1799, le traité de Pouancé est scellé. Il sera suivit le 28 décembre suivant d'une proclamation des consuls de la République aux habitants de l'Ouest. Elle marque la fin de la grande Chouannerie.

[modifier] Aspects politiques

Le mouvement ou les ouvrages lié à la "chouannerie" sont parfois récupérés par des organisations légitimistes, ou des auteurs proche de l'extrême droite comme :

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références

  1. Les Tuffin de la Rouairie étaient alliés avec la famille de Farcy, dont les deux frères habitaient l'un le château de Mué, en Parcé, l'autre la château de Villiers, en Launay-Villiers. M. de Mué avait encouragé un royaliste sûr de sa paroisse de Parcé, Jean-Louis Gavard à prendre les fonctions de maire. Il le mit plus tard en rapport avec le conspirateur, qui le chargea spécialement d'organiser la coalition sur la lisière de la Bretagne.
  2. Qu'on nous rende nos prêtres ; nous ne partirons point pour faire la guerre au roi et à la religion ; que les acquéreurs de biens nationaux aillent défendre le gouvernement
  3. Jean Chouan, qui n'était pas conscrit puisqu'il avait plus de 35 ans, n'en prit pas moins la direction du mouvement. Formé depuis longtemps par Gavard, mis en relation avec la Rouairie, plus directement aussi sous leur influence immédiate, il était mieux préparé aux évènements.
  4. Il prenait les ordres de Gavard, connu seulement de quelques-uns des chefs.
  5. Il y a a à leur tête, écrit le procureur syndic d'Ernée, le 28 avril 1793, deux hommes qui se nomment Cottereau, dit Chouan. Nous avons promis une récompense à qui les arrêtera, mais il faut y aller avec précaution car ces deux individus sont très braves et très déterminés. Si de votre côté vous pouviez vous en saisir, ce serait rendre à la chose public un vrai service
  6. Le 20 octobre 1793, il apprend du prêtre qui dit la messe au Genest que les Vendéens ont passé la Loire, et le 23, en conférence avec Puisaye et Boisguy dans la forêt du Pertre, il entend le canon qui tonne à Laval. Sans prendre désormais aucune précaution, il réunit ses hommes et marche sur la ville.
  7. Ses hommes constituent un corps à part et ne reconaissent que lui pour les conduire. Au Mans, la mère de Jean Cottereau est écrasée accidentellement par une charette. Sa troupe est décimée.
  8. Parce que personne n'a su lire la dépêche dans laquelle on l'avertit que l'itinéraire de l'escorte avait changé
  9. Il s'unit avec Jambe d'Argent, et Moulins pour attaquer les postes qui cernaient le bois de Misedon, et on commence par celui de Saint-Ouën-des-Toîts qui est enlevé vers le 20 avril 1794


[modifier] Bibliographie

  • La Chouannerie du Maine et Pays adjacents. 1793-1799-1815-1832. Avec la Biographie de plus de 120 Officiers. Abbé Jean-François Paulouin. Monnoyer, Le Mans, 1875.
  • Les Chouans de la Mayenne. 1792 - 1796 Paris, Lévy, 1900. Jean Morvan.
  • La Révolution dans le Maine. Revue bimestrielle, fondée et dirigée par l'Abbé Almire Belin. Imprimerie Benderitter puis M. Vilaire. Le Mans. 1925 - 1937
  • Chouans de la Mayenne. Laval, Editions Siloé, 1985. Marc Valin.
  • La chouannerie mayennaise sous la Convention et le Directoire. Le Mans, Imp. Martin 1988. Jean Barreau. 1988.
  • Les Grandes Heures de la chouannerie, Anne Bernet, Perrin, 1993
  • Les Chouans de Roger Dupuy. 1997. L'auteur analyse l'évolution de la chouannerie durant les 7 années de guerre civile dans les départements de l'ouest de la France. Les différents aspects (pré-chouannerie, chouannerie guérilla, chouannerie militaire...) sont détaillés. En plus de l'aspect historique, l'auteur décrit les "chouans au quotidien" : nombre, âge, profession, femmes, prêtres, nobles...).
  • Histoire générale de la chouannerie, Anne Bernet, Perrin, 2000. A partir d'un travail historique de titan, l'auteur a écrit une histoire de la chouannerie très complète. Histoire générale, car l'auteur intègre les chouanneries mayennaise, normande et bretonne et elle associe le soulèvement vendéen. Original, car à partir de ces données historiques, elle fait vivre les personnages en "mettant en scène" certains moments de leur vie. En fin de livre, 2 index (16 pages de noms propres et 9 pages de noms de Lieux) et quelques illustrations dont... un portrait-robot de Jean Chouan !
  • Dictionnaire des Chouans de la Mayenne. Hubert La Marle. Editions Régionales de l'Ouest - Mayenne. 2005. Cet ouvrage contient les noms et distinctions d'environ 4000 chouans de la Mayenne, officiers, sous-officiers et soldats, ainsi que leurs aumôniers, ayant servi dans le département de la Mayenne entre 1792 et 1832. On y présente des notices sur la carrière militaire des Chouans, ainsi qu'une liste non exhaustive de quelques 3000 chouans. On précise également que ce dictionnaire contribue à rectifier deux erreurs historique : la chouannerie a recruté, toutes proportions gardées, autant dans les villes que dans les campagnes, et elle s'est très vite organisée en compagnies, divisions puis légions, de manière de plus en plus structurée.

[modifier] Œuvres de fiction

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