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Peuplement de l'Océanie - Wikipédia

Peuplement de l'Océanie

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La question de l'origine des Océaniens a été l'un des thèmes majeurs de la recherche océanienne depuis le XIXe siècle. Si aujourd'hui on a grâce à l'archéologie, la linguistique, l'ethnolinguistique, l'ethnobotanique voire la recherche génétique, une réponse à peu près cohérente à cette question, de nombreux points restent encore en suspens.

Sommaire

[modifier] Deux grandes vagues de peuplement

La recherche actuelle a mis en évidence qu'il y avait eu au moins deux vagues de peuplement mais celle-ci n'excluent pas l'hypothèse d'une vague intermédiaire.

[modifier] La première grande vague de migration

L'arrivée de l'homme en Australie est datée d'au moins 40 000 ou 45 000 ans (généralement accepté comme un minimum). Le maximum peut atteindre 70 000 ans. Des épisodes répétés de glaciation durant le pléistocène se sont traduits par des abaissements du niveau de la mer de 100 à 150 mètres.

Alors, l’Asie du Sud-Est insulaire n’était pas l'ensemble archipélagique qui existe aujourd'hui mais constituait un plateau continental, celui de Sunda, prolongement en forme de péninsule du continent asiatique. Le rivage continental s'étendait bien plus en avant dans la mer du Timor. L'Australie et la Nouvelle-Guinée, reliées entre elles par un pont terrestre à travers la mer d'Arafura, le golfe de Carpentaria et le détroit de Torres, formaient une masse continentale unique appelée Sahul qui englobait également la Tasmanie. Entre le Sunda et le Sahul, se trouvait un archipel que les géographes nomment Wallacea. On pouvait alors aller du Sunda au Sahul en n’ayant pas à parcourir plus de 100 km de mer.[1]

Les migrations humaines ont eu lieu vers la fin du pléistocène, quand le niveau de la mer était bien plus bas qu'aujourd'hui. On pense que les hommes ont commencé par naviguer sur la courte distance séparant les îles de la Sonde du Sahul pour se disperser ensuite à travers le continent. L'archéologie a révélé un habitat humain dans l'amont de la Swan River en Australie occidentale datant d'il y a environ 40 000 ans. Ils arrivent en Tasmanie, à l'époque également reliée par un pont terrestre, il y a environ 30 000 ans. Ce serait du reste la plus ancienne preuve de navigation humaine sur une longue distance, à la limite des capacités visuelles.

Il y a 6 000 ans, avec la fin de la période des glaciations, le niveau des mers remonte à son niveau actuel, submergeant le pont terrestre entre l'Australie et la Nouvelle-Guinée. Les populations de Nouvelle-Guinée, d'Australie et de Tasmanie vont désormais connaître un développement séparé. Les ancêtres des Papous de Nouvelle-Guinée, tout au moins ceux des hautes terres, vont mettre en place un système d’horticulture complexe dont les premières traces remontent à il y a 9 000 ans, soit à une date tout juste postérieure à celles retrouvées en Mésopotamie et que l’on désigne généralement comme les plus anciennes. À l'inverse, les Aborigènes d’Australie demeureront des chasseurs-cueilleurs, les conditions géoclimatiques (ou les ressources cynégétiques) étant moins favorables à l'agriculture.

Voir l’article Aborigènes d'Australie.
Voir l’article Papou.

[modifier] L'hypothèse de migrations intermédiaires (12 000/8 000 B.P.)

Des hypothèses, non confirmées par la recherche scientifique (absence de traces archéologiques certaines), sont renvoyées sur la page de discussion, en attendant une wikification du paragraphe et des preuves moins réfutables de l'existence de ces migrations intermédiaires.

[modifier] La deuxième grande vague de migration

Il y a 5 000 ans (3 000 av. J.-C), des habitants du littoral de la Chine du Sud, cultivateurs de millet et de riz, commencent à traverser le détroit pour s'installer à Taiwan. Vers 2 000 avant J.-C., des migrations ont lieu de Taiwan vers les Philippines. De nouvelles migrations commencent bientôt des Philippines vers Célèbes et Timor et de là, les autres îles de l'archipel indonésien. Vers 1 500 av. J.-C., un autre mouvement mène des Philippines en Nouvelle-Guinée et au delà, les îles du Pacifique. Les Austronésiens sont sans doute les premiers grands navigateurs de l'histoire de l'humanité.

Ces populations austronésiennes qui s’installent en Océanie ont une autre caractéristique : ce sont des potiers. Le père Otto Meyer sera la premier à découvrir ces poteries en 1909 sur l'île de Watom, dans l'archipel Bismarck (actuellement en Papouasie-Nouvelle Guinée). En 1917, le géologue Maurice Piroutet en trouva à son tour dans une localité du nord de la Nouvelle-Calédonie appelée Lapita. Ce nom fut par la suite retenu par les archéologues pour désigner l'ensemble de ces poteries et le complexe culturel qui y est associé. Divers chantiers de fouilles vont tout au long du XXe siècle, mettre à jour d'autres exemplaires de ces poteries sur toute la partie occidentale du Pacifique (ou Océanie proche), les îles Salomon, le Vanuatu, la Nouvelle-Calédonie, les Fidji, Wallis et Futuna jusqu'aux Samoa. Car l’un des mystères de ces Lapita est que l'on n'en a jusqu'à aujourd'hui retrouvé aucune trace à l'est de cet archipel. C'est la raison pour laquelle certains chercheurs ont évoqué l’idée que les Polynésiens en particulier ceux de Polynésie orientale (Océanie éloignée), ne seraient pas passés (ou alors sans y être restés longtemps) par la Mélanésie mais plus au nord par les Philippines et la Micronésie. Il apparaît néanmoins que des recherches génétiques récentes montrent que les Polynésiens d'aujourd'hui auraient bien une origine commune mélanésienne. [2]

Une autre interrogation a été de se demander la raison qui pouvait pousser ces populations à s'enfoncer toujours plus loin vers l'est, alors même que vents et courants dominants leur étaient contraires. Premier élément de réponse, cela a mis plus de 3 000 ans. Les archéologues ont également évoqué la possibilité que ces vagues migratoires n'avaient lieu que durant les périodes où apparaissait le phénomène El Niño. Enfin, une autre explication plus pragmatique a été avancée ces dernières années. Les Austronésiens voyageaient à bord de pirogues qui, d’après ce que l’on peut en savoir par la tradition orale, et certains preuves archéologiques ou historiques, pouvaient embarquer jusqu’à une cinquantaine de passagers. Les provisions ne pouvaient être que limitées. Ainsi, en naviguant contre le vent, ils étaient certains qu’en cas d’échec dans la découverte de nouvelles terres à peupler de pouvoir revenir rapidement à bon port profitant cette fois-ci d’un vent arrière. Cette théorie doit néanmoins être modulée en fonction des expérimentations menées à bord de répliques. Les "pahi" remontaient très mal contre le vent mais étaient très à l'aise aux allures proches du vent de travers. Dès lors, et compte tenu de la direction des vents dominants, l'alizé de SE en particulier, on peut imaginer soit des traversées en zigzags, soit des traversées à 70 ou 80% du vent. Néanmoins selon l'ethnologue néo-zélandais Elsdon Best le vent n'était pas l'unique moyen de propulsion de ces embarcations, "bien que les voiles étaient employés par les navigateurs maori, ramer était la méthode la plus commune"[3]


Voir l’article Austronésiens.
Voir l’article Lapita.

[modifier] Les techniques de navigation

La très faible densité de terres dans le Pacifique rend improbable la réussite de tels voyages. Pour retrouver une île la navigation au hasard est largement insuffisante. Les océaniens ont développé une science de la navigation très fine.

[modifier] Les pirogues

Pirogue de l'île des Pins (Nouvelle-Calédonie)
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Pirogue de l'île des Pins (Nouvelle-Calédonie)

A compléter. Articles téléchargeables sur le sujet

  • LEBAR, Franck, "Aspects of canoe and house construction on Truk" [3]
  • HORNELL, James, "Outrigger-attachments in the Society Islands"[4]
  • BEST, Eldson, "The Maori canoe" [5]
  • HAMILTON, Augustus, "Notes on a model canoe from Mangaia" [6]

[modifier] Navigation hauturière

  • La nuit les étoiles sont un précieux repère. Les navigateurs organisaient un relais d'étoiles repères, ce « chemin d'étoiles » demandait sans doute un long apprentissage ainsi qu'une grande attention pour le pilote.
  • La course du soleil n'est utilisable qu'une partie de la journée.
  • La houle comme les vents dominants, à condition d'en avoir une bonne connaissance, deviennent des repères de direction assez stables. Un grand nombre de langues océaniennes témoignent en effet de ce savoir ancien. Ainsi en rarotongien, raro désigne un vent qui souffle d'est en ouest (les alyzés), tonga, un vent du nord, tonga opue un vent de direction sud-sud-est, tokerau, un vent de direction nord-ouest...

[modifier] L'approche des îles

Pourtant vu la faible taille de certaines îles, s'en approcher n'est pas suffisant, il faut encore les trouver précisément. Pour cette localisation « cabotière » les navigateurs usaient d'une gamme variée de repères.

  • La présence d'oiseaux indique une terre à proximité, suivant l'espèce on peut évaluer la distance de la terre bien avant de l'apercevoir. De plus le soir certaines espèces rentrent à terre il suffit alors de suivre leur direction.
  • La couleur de la mer peut trahir la nature des fonds, ainsi le relèvement des fonds indique la proximité d'une terre.
  • Dans certaines îles les étendues d'eau intérieure provoquent une évaporation particulière.
  • La houle se déforme à l'approche des obstacles et à leur suite.

[modifier] Des théories invalidées

Pour les scientifiques du XIXe siècle le peuplement par voie maritime était difficile à comprendre. Comment en effet des peuples aux techniques de navigation apparemment aussi rudimentaires avaient-ils pu atteindre des archipels aussi isolés, avant même que le mythe d’Ulysse ne se raconte ?

Peut-être est-ce ce qui a conduit Andrew Sharp à proposer l'hypothèse selon laquelle le peuplement n'aurait pas été maîtrisé : ce serait le hasard qui aurait, sans espoir de retour, fait échouer des naufragés ou des bannis sur de nouvelles terres.

[modifier] Le peuplement par voie terrestre

On sait qu'à la faveur d'une glaciation vers -140 000 qui abaisse le niveau des océans (de 120 m) des Homo erectus ont atteint les îles du plateau continental asiatique par la terre ferme. Il fut donc supposé que ce mouvement avait permis d'atteindre les îles océaniennes les plus proches. Cette théorie alla jusqu'à être utilisée par des thèses raciales et colonialistes qui niaient un caractère humain à des peuples océaniens, présentés comme des descendants d'Homo erectus n'ayant pu atteindre le stade d'évolution européen.

Mais l'hypothèse de populations erectus ayant gagné par les terres ce qui allait devenir de futures îles océaniennes ne tient pas en raison de la profondeur du détroit de Macassar.

D'autres faits excluent cette migration par voie terrestre :

  • On n'a encore jamais retrouvé de traces archéologiques remontant à ces époques glaciaires mais uniquement à une période débutant il y a environ 55 000 ans jusqu’au Ier millénaire av. J.-C. environ.
  • La connaissance des reliefs sous-marins a montré l’existence d’un plateau continental reliant l'Australie à l'Asie du sud-est, jusqu'à la ligne Wallace (tracée par Alfred Russel Wallace pour indiquer la séparation notamment entre les populations de mammifères placentaires et les marsupiaux), mais rien d'équivalent au-delà, ni pour la Micronésie ni pour la Polynésie ni même pour l’est de la Mélanésie.

On constate une absence de fossiles d’hominidés Homo erectus dans le Sahul, alors qu’ils sont présents dans le Sunda (îles de la Sonde : Bornéo, Java, Sumatra) depuis deux millions d’années. La découverte récente de l’Homo floresiensis sur l’île de Florès apporte en fait un démenti à cette dernière hypothèse — comme également l’existence d’outils paléolithiques en Sardaigne malgré l’éloignement de l’île et la difficulté de l’atteindre par bateau.

[modifier] Le peuplement américain : une théorie abandonnée

Dans les années cinquante du XXe siècle, un jeune doctorant norvégien, Thor Heyerdahl postule une origine amérindienne des Polynésiens. Il appuie sa théorie sur un certain nombre de points qui pour lui ont force de preuves :

  • Il y a tout d’abord des raisons d’ordre climatique. Il était, pour ces voyageurs, plus simple de suivre les vents dominants qui dans cette zone soufflent d’est en ouest, que d’aller à leur encontre, ce qui serait le cas si les Océaniens venaient d’Asie.
  • Un certain nombre de données archéologiques semblent également lui donner à première vue raison. On ainsi retrouvé sur des sites sud-américains des outillages lithiques qui rappellent ceux des Océaniens.
  • Il y a enfin la patate douce que l’on retrouve dans tout le Pacifique et dont l’ethnobotanique a démontré l'origine américaine. De plus, le terme quechua pour désigner la patate douce, "qumar" est proche de celui utilisé dans la plupart des langues de Polynésie ("umara" en tahitien, "kumara" en maori, "umala" en samoan etc.).

Ces trois arguments tendent pour les scientifiques modernes à prouver que les Polynésiens ont atteint le continent américain, et non l'inverse, dont ils ont ainsi ramené la patate douce (et le nom), car il est plus facile, étrangement, de naviguer contre le vent (ce qui permet de revenir plus facilement au bercail si on ne trouve aucune terre). Heyerdahl s'appuie également sur les traditions orales des populations d'Amérique et de Polynésie. L’un des arguments principaux défendu par les opposants à la théorie d’Heyerdahl était à l’époque de dire que le bois utilisé pour la construction des bateaux traditionnels incas était du balsa. Or le balsa est un bois poreux qui est tout fait approprié à la construction d’embarcations destinées au cabotage ou tout au moins à la navigation près des côtes mais sûrement pas pour une traversée de plusieurs milliers de milles nautiques. Pour répondre à ses détracteurs, Heyerdahl et quelques-uns de ses partisans dont Bengt Danielson, vont tenter de rallier le Pérou à Tahiti à bord d’une embarcation baptisée le Kon-Tiki. Si tout le monde s’accorde à dire aujourd'hui qu’il y a sans doute eu des contacts entre Océaniens et les populations amérindiennes du continent sud-américain (car il est hautement vraisemblable que les Polynésiens ont atteint le continent américain et non l'inverse), personne ne remet plus en cause le fait que les populations du Pacifique sont originaires du continent asiatique, ce que prouvent la linguistique, la génétique des populations et l'ethnobotanique modernes.

[modifier] Le continent englouti

Selon cette hypothèse les îles du Pacifique ne seraient que les ultimes vestiges du continent Mu, englouti il y a 12 000 ans. Les connaissances géologiques et génétiques invalident cette théorie qui se fondait sur des éléments assez douteux.

[modifier] Références

  • Bibliographie
    • Tereraa : Voyages et peuplement des îles du Pacifique. / Éric Conte. - Tahiti : Éditions Polymages-Scoop, 1995. - 43 p. : ill. en coul. 21 cm. ISBN 2-909790-04-5
    • Bellwood, Peter , The Polynesians : prehistory of an Island People, London : Thames and Hudson, cop. 1978
    • Blust, Robert A, Austronesian root theory : an essay on the limits of morphology, Amsterdam ; Philadelphia : J. Benjamins, 1988
    • Blust, Robert A, The Proto-Oceanic palatals, Wellington, N.Z. : Polynesian society, 1978
    • Clark, G.R. , Lapita dispersal in Oceania, Pandanus Books, 2002
    • Kirch, Patrick Vinton, La colonisation du Pacifique, in La recheche n°220, vol 21.
    • Kirch, Patrick Vinton, The Lapita peoples : ancestors of the oceanic world, Cambridge, Mass : Blackwell Publishers, 1997
    • Noury, Arnaud, Le Reflet de l'âme lapita, archéologie du lapita en Océanie, Noury (Ed.), Versailles, 2005
    • Sand, Christophe, Lapita : collection de poteries du site de Foué, Nouméa : Département Archéologie, Service territorial des musées et du patrimoine, 1997
    • Sand, Christophe, Le début du peuplement austronésien de la Nouvelle-Calédonie : données archéologiques, Nouméa : Département d'archéologie, Service territorial des musées et du patrimoine de Nouvelle-Calédonie, 1996
    • Sand, Christophe Kirch, Patrick Vinton, L'expédition archéologique d'Edward W. Gifford et Richard Shutler Jr en Nouvelle-Calédonie au cours de l'année 1952, Nouméa : Département archéologie, Service des musées et du patrimoine de Nouvelle-Calédonie, 2002
    • Toullelan P.Y. , Gille, Bernard, De la Conquête à l'exode, Tome 1, Papeete.1999
    • Zheng, Chantal (1959-....), Les austronésiens de Taiwan : à travers les sources chinoises, Paris : Éd. l'Harmattan, 1995
    • Christian Navis, Mystérieuses civilisations du Pacifique, Editions L'Harmattan, 2006

[modifier] Notes

  1. Voir carte du Sahul[1]
  2. Lire à ce sujet : Melanesian Origin of Polynesian, Manfred Kayser, Silke Brauer, Gunter Weiss, Peter A. Underhill, Lutz Roewer, Wulf Schiefenhövel, Mark Stoneking, Current Biology, 2000, volume 10, pages 1237 [2]
  3. Best, E., "The Maori canoe. An account of various types of vessels used by the Maori of New Zealand in former times, with some description of those of the isles of the pacific, and a brief account of the peopling of New Zealand". Board of Maori Ethnological Research, for the Dominion Museum, Bulletin No. 7. Wellington: W.A.G. Skinner, Government Printer, p.158.
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