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La Cinq - Wikipédia

La Cinq

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La Cinq

Pays d'origine : (petit drapeau) France
Langue : Français
Statut : Généraliste nationale privée
Création : 20 février 1986
Disparition : 12 avril 1992
Ancien nom :
Slogan : "Cinq you La Cinq !" (1987)

"Cinéma ou télévision, La Cinq, tous les soirs un film" (1988)
"L'information sans concession, c'est sur La Cinq !" (1990)
"La 5, c'est 5 sur 5" (1991)
"Faites la chaîne pour votre chaîne" (1992)

Siège : 241 Boulevard Péreire

75017 Paris

Site Web : Minitel : 3615 LA5 (1987-1992)

http://www.vivelacinq.fr

Diffusion
Analogique terrestre : UHF Sécam Chaîne n° 5 (1986-1992)
Numérique terrestre : Non
Bouquets satellite : Télécom 1B (1986-1988)
Télécom 1C (1988-1992)
Réseaux câblés : Lyonnaise Câble : Chaîne n° 5
Plein Câble : Chaîne n° 5
ADSL : Non

Sommaire

[modifier] Histoire de la chaîne

[modifier] 1985 : Le contexte de sa création

1985, à un peu plus d'un an des élections législatives françaises, la gauche redoute un échec et souhaite alors créer un espace nouveau, hors du domaine institutionnel de la télévision publique, susceptible de toucher un large public (contrairement à Canal+ crypté) et de constituer un relais d'opinion à ses idées si elle venait à retourner dans l'opposition.

Le président de la République, François Mitterrand, lance alors, dès janvier, l'idée d'"un espace de liberté supplémentaire" et demande au gouvernement de Laurent Fabius d'étudier le projet. L'avocat Jean-Denis Bredin, chargé par le premier ministre de rédiger un rapport sur l'ouverture de "l'espace télévisuel à la télévision privée", le lui remet le 14 janvier. Il préconise la création de deux chaînes nationales privées en clair financées par la publicité et dont les fréquences seront concédées par l'État conformément à l'article 79 de la loi du 29 juillet 1982. Le ministre de la communication, Georges Fillioud, propose alors la création de deux réseaux nationaux privés au capital desquels se retrouveraient groupes de presse, sociétés de production et publicitaires.

En novembre 1985, le gouvernement accorde pour 18 ans à la société France Cinq une concession pour un nouveau réseau hertzien à diffusion nationale. La Haute Autorité de la communication audiovisuelle désapprouve le cahier des charges défini, mais n'a aucun pouvoir pour le modifier.

[modifier] 20/02/1986 - 02/02/1987 : La première Cinq

La Cinq commence à émettre le jeudi 20 février 1986 à 20h30 dans le cadre de l’émission de présentation de la chaîne Voilà la Cinq enregistrée dans les studios milanais du groupe Mediaset. Jusqu’à minuit, Christian Morin, Roger Zabel, Amanda Lear, Elisabeth Tordjmann et Alain Gillot-Pétré vont recevoir les grandes vedettes de la variété française (Johnny Hallyday, Serge Gainsbourg, Mireille Mathieu, Charles Aznavour) invitées par Silvio Berlusconi à parrainer un show dont les effets n’ont rien à envier aux divertissements de TF1 ou d’Antenne 2.

À ses détracteurs qui l’accusent de vouloir fabriquer une télé « Coca-Cola », Silvio Berlusconi, qui bâtit les programmes de la Cinq à partir de ses catalogues, promet une télé plutôt « beaujolais » avec « champagne le samedi ». Les premières semaines de programmes sont alors constituées de jeux (Pentathlon, C’est beau la vie, Cherchez la femme) et de shows inspirés des formats à succès des chaînes italiennes de Silvio Berlusconi, comme Canale 5. Nouveauté dans le paysage audiovisuel français : les programmes sont rediffusés toutes les 3 heures et sont entrecoupés de plusieurs pages de publicités (jusqu’à trois) au sein d’un même programme.

Dès avril 1986, les séries télévisées américaines, avec quelques dessins animés japonais en matinée et fin d’après-midi, occupent toute la grille de la journée et la seconde partie de soirée. L’essentiel de ces séries ne sont pas inconnues des télespectateurs, car déjà diffusées sur d’autres chaînes dans les années 1960 et 1970 : Arnold et Willy, Happy Days, Mission : impossible, La Cinquième Dimension, Star Trek, Shérif, fais-moi peur ! ou Wonder Woman. Juste avant le film de 20h30, la case stratégique de 19h30 est occupée chaque jour de la semaine par une série inédite visant un public jeune et masculin : Supercopter le lundi, K2000 le mardi, Riptide le mercredi, CHiPs le jeudi et Tonnerre mécanique le vendredi. Tous les soirs, un film de qualité variable est diffusé à 20h30. Cependant, l'un des principaux slogans de la chaine La Cinq, tous les soirs un film est refusé par le CSA car les films diffusés le mercredi, vendredi et samei sont, en raison de la législation, des telefilm. Les premiers films diffusés furent La Fièvre du samedi soir et Enfer mécanique.

Les premiers animateurs sont soit des transfuges de TF1 (Christian Morin) ou d'Antenne 2 (Alain Gillot-Pétré, Roger Zabel), soit des transfuges des chaînes italiennes de Berlusconi (Amanda Lear).

[modifier] 1986 : La remise en cause

Suite aux élections législatives de mars 1986, la droite revient au pouvoir. Jacques Chirac est Premier ministre : c'est la cohabitation. Il demande à son nouveau ministre de la Communication, François Léotard, de mettre en œuvre la politique audiovisuelle du gouvernement : privatisation de TF1 (FR3 était initialement prévue) et annulation des concessions des deux nouvelles chaînes privées trop rapidement attribuées (sur pression de l'Elysée) sans réel appel d'offre. Immédiatement La Cinq n'a plus le droit de diffuser des films de cinéma, et ce jusqu'en décembre de la même année. Le 3 février 1987, la concession de La Cinq est donc résiliée par la Commission nationale de la Communication et des Libertés (CNCL) qui a remplacé la Haute Autorité de la communication audiovisuelle depuis le 30 septembre 1986.

Lorsque la chaîne doit être réattribuée par la CNCL, le premier candidat sur les rangs est le groupe Socpresse (Le Figaro, France Soir) de Robert Hersant qui, avec l'appui du gouvernement, cherche à s'implanter dans la télévision. Il s'allie à Silvio Berlusconi et Jérôme Seydoux pour constituer dès le 10 février la Société d'exploitation de La Cinq. Les seuls concurrents sérieux lors de cet appel d'offre sont Jimmy Goldsmith (Générale occidentale) et quelques associés, et la CLT. Cette dernière renonce après avoir obtenu l'assurance du gouvernement de récupérer la sixième chaîne. Hachette, qui concourre pour TF1, ne présente aucun projet. Le 23 février 1987, la CNCL accorde donc pour dix ans la concession sur le cinquième réseau hertzien national à la société d'exploitation de La Cinq.

[modifier] 03/02/1987 - 22/10/1990 : La seconde Cinq

Robert Hersant entre au capital de la Cinq en tant qu'opérateur principal de la chaîne. Hersant nomme Philippe Ramond directeur général. Les deux hommes misent sur l’information et engagent au printemps 1987 Patrice Duhamel comme directeur de l’information, le chargant de constituer une rédaction. Cette toute nouvelle rédaction s’installe au 241, boulevard Péreire à Paris dans un ancien garage Renault devenu le siège de la chaîne. Autour de quelques figures déjà connues des télespectateurs comme Jean-Claude Bourret ou Marie-France Cubadda venus de TF1, une équipe de jeunes journalistes va s’éfforcer de créer chaque jour, à partir du 14 septembre 1987, cinq éditions au ton résolument direct et novateur.

Dans sa volonté de s’affirmer comme une grande chaîne généraliste, la nouvelle Cinq débauche aussi les trois animateurs à succès de TF1 en cours de privatisation (Patrick Sébastien, Patrick Sabatier et Stéphane Collaro) et s’assure les services de Philippe Bouvard (animateur d’une émission très populaire sur RTL, les Grosses Têtes, et collaborateur de longue date du groupe Hersant). À la rentrée 1987, la France se couvre d’affiches où les nouveaux animateurs, en photo, invitent le public à venir sur la chaîne, sous le slogan de « Cinq you La Cinq ! ».

Cependant, en cette période, la chaîne ne peut être reçue que sur une partie restreinte du territoire, surtout dans les villes, alors que les animateurs proposent des programmes pudiquement appelés « France profonde » (expression remplacée maintenant par le terme proche mais inexact « France d’en-bas », popularisée sous la ministration de Jean-Pierre Raffarin). Par ailleurs, les nouvelles chaînes diffusent sur une variante plus moderne du SECAM, compatible avec le télétexte, et apparaissent en noir et blanc sur des postes un peu anciens.

Si les émissions d'information de La Cinq rencontrent un certain succès autour des journaux de Jean-Claude Bourret à 13h, qui donne la parole aux télespectateurs via un sondage par minitel en fin de journal, ou remet le débat à l'honneur dans son Duel sur la Cinq d'avant journal, ou le 20h de Guillaume Durand couronné meilleur journal par un 7 d'or en 1989, ou l'émission de grand reportage de Patrick de Carolis Reporters, les autres émissions de la chaîne ne marchent pas bien et les animateurs vedettes finissent par regagner TF1 au bout d'un an. La Cinq va vivre alors deux années axées sur l'information (révolution roumaine en 1989), le sport (Paris-Dakar) et les films issus du catalogue Berlusconi (« Cinéma ou télévision, La Cinq, tous les soirs un film ! »), avec succès.

La pauvreté de certaines séries françaises diffusées à l'époque sur La Cinq, comme Voisin Voisine, a inspiré à Tonino Benacquista son roman Saga. Une autre série, également créée afin de satisfaire aux exigences légales de quota de création française était Tendresse et passion, placée dans le milieu hospitalier et mettant en vedette Pascale Roberts. Les épisodes des deux séries remplissaient les nuits après Le Club du Télé-Achat diffusé lui-même après le Journal de la Nuit.

[modifier] 23/10/1990 - 12/04/1992 : Le déclin et la mort

Sous le poids des dettes, Robert Hersant cède sa part dans La Cinq au groupe Hachette, alors dirigé par Jean-Luc Lagardère, candidat malheureux au rachat de TF1 en 1987 et qui rêve d'acquérir une chaîne de télévision nationale. Le 23 octobre 1990, le CSA accorde la chaîne à Hachette qui promet de "sauver La Cinq".

Hachette va tout changer en commençant par l'identité de la chaîne. Jean-Paul Goude créé un nouveau logo. Initialement il imagine un "5" se tricotant et se détricotant ou encore un générique de fermeture d'antenne mettant en scène un souffle éteignant une bougie mais c'est en voyant une animation composée de chiffres se superposant qu'il imagine le nouveau logo de la chaîne et son animation (voir photo ci-dessous). Jean-Luc Lagardère donne carte blanche à son directeur des programmes, Pascal Josèphe, qu'il vient de débaucher à grands frais d'Antenne 2, pour lancer de nouvelles émissions concoctées par Hachette et qui doivent faire de La Cinq une grande chaîne familiale généraliste capable de concurrencer TF1. 22 nouveaux programmes sont donc mis à l'antenne dès avril 1991 qui s'arrêtent tous au bout de quelques semaines ou quelques mois sans parvenir à augmenter significativement les parts de marché à l'exception des sports de moteur (la Formule 1 (arrachée à TF1), motomondial, le Paris-Dakar), les soirées Disney cinéma du mardi soir, la série Mystère à Twin Peaks, et l'information, qui ont du succès.

Au lieu d'essayer de réduire les dépenses et de combler le déficit existant, Hachette multiplie les dépenses dispendieuses (nouvel habillage, réfection de tous les locaux, création de trop nombreux nouveaux programmes). La Cinq s'est complètement transformée et la place consacrée à l'information est amoindrie. Non seulement ses nouveaux programmes n'attirent pas de nouveaux téléspectateurs, mais ces bouleversements déboussolent quelque peu certains fidèles. L'audience reste stable et la chaîne reste la troisième chaîne nationale en termes d'audience, mais si l'on considère que de nouveaux émetteurs diffusent alors le programme de la Cinq, on peut considérer que l'audience s'est tassée à cette époque. Elle se situe en l'occurrence aux alentours de 11 à 14%.

Un an après sa reprise par Hachette, le déficit de la chaîne s'élève à 1 milliard de francs. Son PDG, Yves Sabouret, doit alors se contraindre à licencier 576 salariés, soit les trois quarts du personnel de la chaîne. Le soir de l'annonce, l'ancien générique historique du journal (la Terre, le satellite et la musique "Ainsi parlait Zarathoustra" et l'ancien logo) sera diffusé à la fin du journal. Quelques jours plus tard, interviewé par Jean-Claude Bourret lors du journal de 20 heures, le PDG s'entendra répondre par le présentateur que l'action entreprise "ressemble à une écurie de course de Formule 1 qui vendrait les pneus pour acheter l'essence". A l'écran, le logo "5" est affiché en noir pendant 24 heures tandis qu'une banderole indiquant que "La 5 ne sera pas le Matra-Racing" est brandie dans les locaux de la rédaction. Les drapeaux de la chaîne, qui arboraient le nouveau logo sur l'immeuble du Bouleavrd Péreire sont arrachés par le personnel. Le 31 décembre 1991, La Cinq est placée en redressement judiciaire.

L'association de soutien à La Cinq créée le 2 janvier 1992 par Jean-Claude Bourret et des journalistes de la chaîne réunit plus d'un million d'adhérents mais suite au retrait du plan de sauvetage de Silvio Berlusconi (pressé par Jacques Chirac, qui ne veut pas des étrangers dans la télévision française, et le lobby de TF1, Antenne 2 et FR3, qui proposaient son remplacement par une chaîne d'information), La Cinq cesse définitivement d'émettre le dimanche 12 avril 1992 à minuit.

La dernière émission aura une audience avec des pointes à 7 millions de téléspectateurs et se terminera par l'affichage de "La Cinq vous prie de l'excuser pour cette interruption définitive de l'image et du son", accompagné d'un bruit de gouttes tombant dans l'eau, précédant l'affichage de la phrase "C'est fini". La Cinq aura été la première chaîne généraliste française à mourir en direct. L'émission d'après avait pour titre le Trou noir (selon certains magazines de télévision, ceux qui n'étaient pas publiés avec trop d'avance; d'autres comme Télérama, ont donné le programme de La Cinq encore la semaine d'après !) : plutôt que de couper complètement le signal, la chaîne transmettait un écran noir continu. Il est d'ailleurs à noter que durant plusieurs semaines l'audience du réseau de la cinquième chaîne ne sera jamais à zéro, alors qu'aucun programme n'y était diffusé.

Quelques jours plus tard, le gouvernement Bérégovoy a fait valoir son droit de préemption sur le cinquième réseau hertzien pour y installer ARTE, qui a démarré ses émissions le 26 septembre 1992, en diffusant le soir à partir de 19h00. Le 13 décembre 1994 est apparue La Cinquième, qui diffuse ses programmes sur le même réseau pendant la journée, devenue France 5 depuis janvier 2002.

L'apparition de ces deux chaînes n'était pas une surprise pour tous. Dans son numéro de la semaine de la disparition de la chaîne, Télérama publiait une suggestion de Claude Torracinta, haut responsable de la Télévision suisse romande: Pourquoi ne pas imaginer un programme éducatif et de formation dans la journée, suivi d'une vraie contre-programmation en soirée ? Une chaîne culturelle, pourquoi pas ? A deux conditions: ne pas viser une élite d'happy few, ni servir d'alibi aux autres chaînes pour s'éloigner définitivement de la culture. Par ailleurs, la transformation de La Sept en ARTE était prévue (pour fin Mai 1992, ainsi que cela a finalement eu lieu), avant que le réseau hertzien de La Cinq ne soit libéré.

[modifier] 12/04/1992 - 1997 : Le retour de la chaîne ?

Jusqu'en 1997, l'association de défense de La Cinq (actuellement TV Liberté) laissait un petit espoir de revoir renaître la chaîne soit sur le câble, soit à partir d'une diffusion depuis la Principauté d'Andorre, mais ce ne fut pas le cas. Ensuite, le président Jean-Claude Bourret a semblé abandonner en suspendant son association en attendant de prendre la décision finale. Mais l'association existe encore.


Cliquez sur une vignette pour l'agrandir.


[modifier] Organisation

[modifier] Dirigeants

Présidents-directeurs généraux :

Directeur général :

  • Philippe Ramond : 2/02/1987 - 23/10/1990

Directeurs des programmes :

  • Carlo Freccero : 20/02/1986 - 23/10/1990
  • Pascal Josèphe : 04/1991 - 12/04/1992

Directeur de l’information :

  • Patrice Duhamel : 04/1987 - 12/04/1992

[modifier] Rédaction

Constituée d'environ 120 journalistes, la rédaction de La Cinq était jeune et polyvalente. Parmi eux on retiendra :

  • Pierre-Luc Séguillon, chroniqueur politique. Transfuge de TF1, il officie aujourd'hui sur LCI.
  • Paul Lefèvre, chroniqueur judiciaire. Transfuge d'Antenne 2.
  • Christian Malar, chroniqueur politique étrangère. Il officie aujourd'hui sur France 3.
  • Jean-Marie Lefebvre, chroniqueur politique française et société. Il a ensuite présenté le journal de 18h de RTL.
  • Jean-Marc Sylvestre, chroniqueur économie. Il travaille aujourd'hui sur TF1 et LCI.
  • Gérard Saint-Paul, correspondant permanent à Berlin. Transfuge de TF1, il a été directeur de l'information d'ARTE et dirige aujourd'hui la rédaction de France 24.
  • Etienne Duval, correspondant permanent à Londres. Il est aujourd'hui correspondant permanent à Londres pour la TSR.
  • Anita Hausser, journaliste politique. Elle travaille aujourd'hui sur LCI.
  • Jean-Marc Morandini, journaliste et envoyé spécial. Il officie aujourd'hui sur Europe 1 et Direct 8.
  • Jean-Louis Calderon, journaliste et envoyé spécial mort à 31 ans à Bucarest lors de la révolution de 1989 en Roumanie.
  • Thierry Guerrier, journaliste et présentateur. Il officie aujourd'hui sur LCI et sur France 5, il a été directeur de l'information sur France Info.
  • Muriel Hess, journaliste et présentatrice.
  • Marie-Laure Augry, journaliste et présentatrice, actuellement Médiatrice de l'information sur France 3.
  • Denis Vincenti, présentateur Météo.
  • Nathalie Rihouet, présentatrice Météo. Elle présente aujourd'hui la Météo sur France 2.
  • Véronique Touyé, présentatrice Météo. Elle présente aujourd'hui la Météo sur LCI.

[modifier] Capital

De novembre 1985 au 2 février 1987, le capital de la Cinq est détenu à 100% par la société France Cinq, elle-même détenue à 60% par Chargeurs Réunis, à 20% par le groupe italien Fininvest de Silvio Berlusconi et à 20% par Christophe Riboud.

Le 2 février 1987, Robert Hersant entre au capital de la Cinq en tant qu'opérateur principal de la chaîne, son groupe Socpresse prenant 25% du capital, le groupe Fininvest 25%, le reste étant partagé entre Chargeurs Réunis et des actionnaires minoritaires (Jean-Marc Vernes, Les Echos, Télémétropole, Groupama).

Sous le poids des dettes, Robert Hersant cède sa part dans La Cinq au groupe Hachette de Jean-Luc Lagardère, qui récupère ses 25% le 23 octobre 1990.


[modifier] Émissions

Émissions diffusées sur La Cinq

[modifier] 1986-1987

  • C'est beau la vie : jeu présenté chaque jour par Alain Gillot-Pétré repris ultérieurement sous le nom d'Une Famille en Or sur TF1.
  • Pentathlon : jeu présenté par Roger Zabel et Elisabeth Tordjman, une speakerine transfuge d' Antenne 2.
  • Jonathan : magazine d'aventure et de découverte .
  • Mode etc.

[modifier] 1987-1991

  • Bon Anniversaire, Dix sur dix, Il était une fois, "Travelling" : émissions animées tous les vendredis de 1987 par Patrick Sabatier.
  • Collaricocoshow : émission animée chaque mercredi de 1987 par Stéphane Collaro.
  • Mondo Dingo : le dimanche en 1987 sur une idée Stéphane Collaro, reprise ensuite sur TF1 l'année suivante
  • Childéric : émission musicale du mercredi après-midi animée par Childéric Muller.
  • La Porte Magique : jeu animé chaque soir à 19h00 par Michel Robbe devenu par la suite "Ali Baba".
  • En route pour l'aventure : jeu d'aventure pour enfants proposé chaque mercredi à 17h40, déclinaison de "La Porte Magique"
  • Vive la télé : émission de Gérard Jourd'hui diffusée chaque jour de 1987 de 13h30 à 17h00 et proposant de revoir d'anciennes grandes séries de l'ORTF (Les Saintes Chéries, Arsène Lupin, Les nouvelles aventures de Vidocq, Chéri Bibi) et quelques séries américaines des années 60 (Max la menace). Cette émission qui puisait aux archives de l'INA permettait à La Cinq de respecter son quota de diffusion d'œuvres françaises tout en servant de "mémoire de la télévision". Elle permit de rediffuser Les Shadocks qui avaient disparu des écrans depuis de nombreuses années.
  • Youpi ! L'école est finie : émission pour la jeunesse proposée chaque jour de 7h00 à 9h00 et de 17h00 à 18h00 avec de nombreux dessins animés (Les Schtroumpfs, Jeanne et Serge, Denis la malice, Olive et Tom, But pour Rudy, Princesse Sarah, Embrasse-moi Lucile, But pour Rudy, Emi Magique, Goldorak, Cathy la petite fermière...). Elle était animée depuis un vaisseau spatial par un lapin en dessin animé.
  • 5 rue du Théâtre en 1987 puis Boulevard Bouvard en 1988 : émissions de sketchs animées chaque soir à 19h30 par Philippe Bouvard. Ce dernier imaginera ensuite Le Bar des ministères.
  • Face à France : émission de Thierry Ardisson et Catherine Barma, animée par Guillaume Durand, qui confrontait une personnalité à un panel de spectateurs représentatifs sélectionnés par IPSOS et permettait ainsi, au fil des questions, de faire plus ample connaissance avec l'invité. (À 13h30 dans le cadre des émissions dominicales "Dimanche Cinq")
  • Bains de minuit : émission branchée créée et présentée par Thierry Ardisson depuis les bains-douches à Paris, le vendredi en seconde partie de soirée.
  • Le Club du Télé-achat : après le journal de la nuit, présenté par Francis Cadot.

[modifier] 1991-1992

  • Ciné 5 : émission sur le 7ème art présentée par Michel Cardoze.
  • Conséquences : émission animée chaque jeudi soir par Stéphane Paoli.
  • Les absents ont toujours tort : émission politique animée chaque lundi soir par Guillaume Durand.
  • Histoires vraies : émission de débat animée par Paul Lefèvre et Marie-Laure Augry.
  • Grain de folie : émission de divertissement présentée par Marie-Ange Nardi et André Lamy

[modifier] L'information

  • Le journal permanent : Édition tout en image de 5h00 à 7h30 : une innovation à la télévision française bien avant les chaînes d'information en continu, qui sera reprise en Italie.
  • Le journal de 13h00 : Journal présenté du lundi au vendredi par Marie-Laure Augry à partir de septembre 1991.
  • Le journal en images: Tous les soirs vers 18h55 de septembre 1987 à août 1991.
  • Le minuit pile : Édition tout en image tous les soirs à minuit.
  • Duel sur La Cinq : Émission de Jean-Claude Bourret diffusée du lundi au vendredi à 12h40 et dans laquelle deux avis opposés venaient débattre sur des questions politiques ou de société. Débat parfois stérile ou joute croustillante, cette émission réunit sur un même plateau des antagonismes aussi profonds que ceux d'Arlette Laguiller et Jean-Claude Martinez. Son grand mérite était de laisser s'exprimer chacun des contradicteurs sans aucune intervention intempestive du présentateur dont le rôle se résumait à veiller à l'égalité du temps de parole des deux intervenants.
  • Reporters : magazine de grand reportage créée et présentée par Patrick de Carolis tous les samedis de 12h30 à 13h00, puis, en 1990, en semaine de 19h00 à 19h40. Elle fut la première émission à remettre à l'honneur le grand reportage à la télévision après Cinq colonnes à la Une et bien avant Envoyé spécial. "Reporters" était intégré au "Magazine des Magazines", le samedi en fin de matinée.
  • Nomades : magazine de l'aventure créée par Patrick de Carolis tous les samedis à 23h30.

[modifier] La dernière émission

La dernière émission, Vive La Cinq, a commencé le dimanche 12 avril 1992 à 20h45, après le dernier journal de 20h00. Elle a eu lieu dans la rédaction de la chaîne, boulevard Péreire à Paris, avec tout le personnel. Présentée par Gilles Schneider (ex- directeur de France Inter), Marie-Laure Augry (alors présentatrice du journal de 13 heures), Jean-Claude Bourret (alors présentateur des journaux du week-end), et Patrice Duhamel, directeur de l'information, elle proposait de revivre les 6 années d'existence de la chaîne. Elle s'est terminée par une longue série d'adieux, une animation d'une «éclipse totale» (au son du mythique générique mais en version "lugubre" des premiers JT) et finalement un émouvant écran noir avec le texte «La Cinq vous prie de l'excuser pour cette interruption définitive de l'image et du son», puis, seulement, «C'est fini». L'audience aura culminé lors de cette dernière soirée jusqu'à 6 à 7 millions de téléspectateurs.


[modifier] Image de la chaîne

Si La Cinq n'existe plus, d'autres chaînes lui sont similaires. La plus importante d'entre elles est bien NT1, la "Nouvelle grande chaîne" du groupe AB. J.C Bourret à prononcé haut et fort sur Fun Radio que si La Cinq, en tant que chaîne, est morte, il recommande bien de taper www.vivelacinq.fr pour voir que La Cinq existe sous un autre angle, ce que les gens appellent "L'esprit Cinq".


[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes

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