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Georges Frêche - Wikipédia

Georges Frêche

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Georges Frêche est un homme politique français, né le 9 juillet 1938 à Puylaurens (Tarn). Diplômé d'HEC, spécialiste du droit romain, il est professeur d'histoire du droit à l'Université Montpellier 1. Il est membre du Parti socialiste, ancien député de l'Hérault et ancien maire de Montpellier (1977-2004), président du conseil régional de Languedoc-Roussillon et président de la communauté d'agglomération de Montpellier depuis mars 2004.

Sommaire

Formation politique

À sa sortie d'HEC il rejoint la Faculté de droit de Paris et l'Institut de Géographie. Il milite alors contre la guerre d'Algérie, position très minoritaire à la faculté de droit.

Le 13 février 1962 il fait partie d'un groupe qui tente d'occuper la faculté de droit de Paris. Ce groupe est passé à tabac dans la cour d’honneur de la faculté par les étudiants de la « Corpo de droit » partisans de l’OAS. Ramassés par la police du Ve arrondissement de Paris, nombre de ces étudiants de gauche, parmi lesquels Georges Frêche se retrouvent quelques heures durant au commissariat du Ve.

Son engagement anticolonialiste dure jusqu’à la fin de la guerre d’Algérie et se prolonge par son entrée à la Fédération des Cercles Marxistes-Léninistes jusqu’en 1965. Ce n’est qu’une fois nommé à Montpellier en 1969, écœuré par certaines méthodes des maoïstes et par l’intervention soviétique lors du Printemps de Prague en Tchécoslovaquie, qu’il s’engage à la SFIO.

Carrière politique

En mars 1973, Georges Frêche est candidat (PS) pour la première fois aux élections législatives à Montpellier (Hérault).

Arrivé second au premier tour derrière le candidat UDR, il se rapproche de André Troise, candidat du Front national (FN), par ailleurs ancien officier de l'OAS, qui vient d'obtenir 5 % des voix. Finalement, le FN refusera d'appeler officiellement à voter à gauche, en dépit du discours tenu par Frêche devant une quinzaine de militants FN où il dénonça les « criminels gaullistes ». Frêche, donné perdant, est cependant élu contre le candidat UDR de quelques centaines de voix [1].

En 1976, Georges Frêche prend Guy Montero, un ancien officier de la Légion étrangère condamné à cinq ans de prison pour appartenance à l'OAS, sur sa liste lors de la campagne municipale de 1977. Frêche remporte la mairie de Montpellier et Montero entre au conseil municipal où il siègera pendant six ans.

Selon le journal Libération [1], cette attitude de Frêche avec les nostalgiques de l'Algérie française semble s'inscrire dans une politique globale de clientélisme envers les rapatriés dans une ville où la concentration en "Pieds-Noirs" est une des plus fortes de France, notamment depuis la construction ex-nihilo du quartier de La Paillade, initialement destiné à accueillir le flux des nouveaux arrivants. La prise en compte de ce vote pied-noir a été l'un des éléments de ses victoires successives depuis 1973. Les accusations de clientélisme se fondent aussi sur les subventions à une myriade d'associations liées aux pieds-noirs (les Anciens d'Alger, les Anciens d'Oran, les Anciens de Blida, etc.), la construction d'une Maison des rapatriés, le recrutement dans des emplois municipaux, un accès facilité aux logements, la création d'un musée de la France en Algérie. Pour anecdote, en 1982, il met en berne tous les drapeaux de la ville quand Claude Cheysson, ministre des Relations extérieures (affaires étrangères) de François Mitterrand, vient s'incliner à Alger devant la tombe des "héros du FLN".


Dates politiques clefs

Maire de Montpellier

Avec pour objectif un développement de la ville de Montpellier, il engage celle-ci dans une série de grands travaux. Au cours de ses mandats successifs, l'effet conjugué de la gestion municipale et de l'attraction démographique de Montpellier fait passer la ville du 25e au 8e rang national.

Les grands projets

On peut citer notamment la création d'un nouveau quartier à la fin des années 1970 : Antigone par l'architecte Ricardo Bofill mais aussi de celui du Millénaire, une zone économique, à la fin des années 1980, qui vient prolonger le développement de la ville vers l'est ou encore au centre-ville l'édification du Corum (centre de congrès et opéra).

Les années 1990 voient se construire la piscine olympique, au sein du réseau des médiathèques la « centrale » Émile Zola, la première ligne de tramway, implantation de la Faculté des sciences économiques et d'AES sur le site de Richter.

Au cours des années 2000 les grands projets continuent : zone ludique et commerciale Odysseum, quartier Nouveau Saint-Roch, deuxième ligne de tramway, chantier du musée Fabre, nouvel hôtel de ville.

Il a donc imprimé sa marque sur la ville en tant que bâtisseur. Ces programmes de construction ont été très coûteux mais, sur le long terme, ils se sont indéniablement affirmés comme positifs et même essentiels. Ses adversaires critiquent le caractère autocratique et mégalomane de ces décisions ; ses réalisations ambitieuses pour Montpellier n'ont pas diminué. Tout ceci correspond à la devise promotionnelle des années 1980 : « Montpellier, la surdouée ».

Une intercommunalité difficile

Au sein du district de Montpellier, des tensions apparaissent avec le maire de Lattes, Michel Vaillat, sur la commune duquel sont implantés deux aménagements polluants de l'agglomération montpelliéraine : la décharge du Thôt et la station d'épuration de la Céreirède. Les relations avec Lattes s'apaisent avec l'élection de Cyril Meunier en 2001 et l'engagement de fermer la décharge en 2006. Cependant, elles se détériorent avec Christian Jeanjean, maire UMP de Palavas-les-Flots et ses ambitions politiques locales et nationales.

À la suite de son élection en 2004 à la présidence de la région Languedoc-Roussillon, il ne peut plus être maire de Montpellier pour cause de cumul des mandats et désigne Hélène Mandroux pour lui succéder. Il reste président de la communauté d'agglomération de Montpellier aux compétences élargies (loi Chevènement).

Il consacre, pour l'agglomération, son énergie aux projets de deuxième ligne de tramway et au parc d'activités d'Odysseum. Il a aussi pour objectif d'agrandir la communauté en gagnant d'autres communes pour pouvoir atteindre le seuil de population de 500 000 habitants permettant la transformation en communauté urbaine. Le premier élargissement à l'issue de la transformation du district en communauté d'agglomération a pour effet de faire venir Montpellier jusqu'à la mer. C'est aussi une manière de compenser le départ de plusieurs communes dont Palavas-les-Flots. Pour y arriver, deux possibilités : aller à l'est vers Lunel, ou vers l'ouest avec Sète et Frontignan. Cette deuxième solution sera lancée officiellement et en 2005, il tenta une fusion entre les communautés d'agglomération de Montpellier et de Sète et la communauté de communes de Mèze mais ce projet n'aboutit pas faute d'unanimité.

Du point de vue de l'intercommunalité, le bilan de Georges Frêche est paradoxal. S'il parvient à doter Montpellier d'une communauté d'agglomération puissante et active par transformation du district urbain créé en 1965 il ne parvient pas à calmer le mécontentement des communes alentours (lire la section dédiée de l'article Communauté d'agglomération Montpellier Agglomération). Les discours de rejet de l'agglomération dans les communes périphériques insistent sur la personnalité hégémonique de Georges Frêche. Ainsi l'agglomération est devenue plus puissante grâce à des compétences élargies (culture, développement économique) mais elle est amputée de son littoral par le départ de Palavas-les-Flots et le refus de Mauguio comme de La Grande-Motte, communes membres de la communauté de communes du Pays de l'Or, d'intégrer la communauté.

Languedoc-Roussillon

Au niveau régional, sa carrière politique est marquée par une opposition conflictuelle avec Jacques Blanc (UDF, puis UMP), président du conseil régional du Languedoc-Roussillon. Frêche échoue à devenir président de Région en 1998 après l'alliance entre les conseillers régionaux de droite et ceux du Front national lors de l'élection du président du conseil régional, Jacques Blanc. Cependant, en mars 2004, sa liste d'union de la gauche arrive première au second tour de l'élection régionale en Languedoc-Roussillon. Pour éviter le cumul des mandats, il laisse la mairie de Montpellier à une de ses proches, Hélène Mandroux-Colas.

Depuis son accession à la présidence du conseil régional, Georges Frêche s'emploie à convaincre l'opinion et les élus régionaux de sa capacité à gérer la région. Cependant, des conflits ont rapidement éclaté avec l'opposition régionale de droite autour d'annulations de subventions et de la volonté de M. Frêche d'ajouter le nom de la région historique Septimanie au nom de la région. Malgré l'opposition populaire, il lance une campagne d'affichage en faveur du renommage en Septimanie pour un coût de 2 000 000 d'euros [2].

Pour cette nouvelle politique régionale, Georges Frêche a décidé d'augmenter les impôts pour pouvoir lever un budget de 765 millions d'euros (contre 554 millions en 2004) pour financer une rénovation des trains régionaux, entretenir ou construire des lycées, consolider les digues du Rhône qui ont montré leurs faiblesses pendant l'hiver 2003, aider au financement des logements sociaux et étudiants, et aider les personnes âgées et handicapées. En avril 2005, le président de l'UMP Nicolas Sarkozy a décerné « la palme nationale de l'augmentation des impôts » à Georges Frêche. Et ce dernier de l'affubler du sobriquet de "grand mamamouchi aux talons compensés".

Les premières décisions votées par le conseil régional sont : livres gratuits pour tous les lycéens et les apprentis, revalorisation des indemnités des stagiaires, lancement d'une politique à destination de ce qu'il appelle les jeunes "Septimania" : forums 15-25 ans dans les grandes villes de la région, portail internet, conseil régional de la jeunesse.

Le 14 avril 2005, suite au rejet populaire du terme Septimanie pour rebaptiser la région, il transforme le projet en marque commerciale "Septimanie, la griffe du soleil", et lance une grande campagne publicitaire pour promouvoir ce nom et les produits de la région. En septembre 2005, il annonce renoncer définitivement à rebaptiser la région, 95% de la population y étant opposé, mais maintient la marque commerciale.

Georges Frêche et le Parti socialiste

Georges Frêche a souvent été en opposition avec les dirigeants de son parti, le Parti socialiste (PS). Il n'a jamais été ministre, selon lui parce qu'il était contre les financements du parti par Urba et les liens entre François Mitterrand et René Bousquet. Le différend est en réalité plus ancien puisque dès le Congrès d'Épinay en 1971, Mitterrand l'avait écarté. Sa démarche pouvait être taxée d'opportunisme car il avait été maoiste de 1962 à 1967 et fait un voyage en Chine durant cette période. Dans un livre publié lorsque Mitterrand était encore président, La France ligotée (Ed. P. Belfond, 1990), Frêche avait dénoncé vigoureusement ce dernier.

En 2002, il fut l'un des seuls à signaler pendant la campagne électorale présidentielle au candidat Lionel Jospin que son programme n'était pas compréhensible par les électeurs et qu'il aurait dû s'adresser aux ouvriers, mot que Jospin n'employait pas. L'année suivante, est sorti son livre Les éléphants se trompent énormément, critique acerbe des éléphants (dirigeants) du Parti socialiste.

Selon ses détracteurs (dont certains au PS), durant ses presque trente ans de gestion du PS de l'Hérault, Georges Frêche s'est appliqué à éliminer tous ceux qui pouvaient lui faire de l'ombre et ne garder que ceux qui lui restent soumis, ce qui laisse augurer de jours difficiles pour le parti lorsqu'il aura disparu.

Sa santé physique n'est pas très bonne, il a subi quelques défaillances cardiaques suivies d'opérations lourdes qui l'ont éloigné de la scène politique à partir de la fin de l'année 2004 jusqu'à mai 2005.

Controverses

Georges Frêche laisse rarement indifférent entre ses réalisations concrètes, sa façon de prendre des décisions et ses propos parfois outranciers. Parfois surnommé le "Le Pen de gauche"[3], il a, selon Jacques Molénat (auteur d'un livre intitulé Le Marigot des pouvoirs, aux éditions Climats), « l'art d'embrasser au gré des publics tout le kaléidoscope idéologique de l'Hexagone. Il est capable de tenir ici un discours révolutionnaire, là gaulliste, ailleurs libéral, jaurèsien et même lepéniste, dans le sillage, pour cette dernière variante, de son adhésion profonde à la cause pied-noir. »

Georges Frêche a une habitude de la recherche du bon mot cynique en public. Il commente la vie politique régionale et nationale sur le même ton lors des réunions des conseils élus, ces séances sont plus souvent animées de polémiques avec l'opposition que de débats sur les questions votées.

Il est au centre d'une polémique après ses propos du samedi 11 février 2006, à l'occasion d'un dépôt de gerbe devant la stèle de Jacques Roseau, porte-parole d'un mouvement pied-noir assassiné en 1993, en présence de Jack Lang[4], il est pris à parti par un groupe de harkis récemment passé à l'UMP et répond à ce groupe :

« Vous êtes vraiment d’une incurie incroyable. Vous ne connaissez pas l’histoire. Ah, vous êtes allés avec les gaullistes… Vous faites partie des harkis qui ont vocation à être cocus toute leur vie… Faut-il vous rappeler que 80 000 harkis se sont fait égorger comme des porcs parce que l'armée française les a laissés ? Moi qui vous ai donné votre boulot de pompier, gardez-le et fermez votre gueule ! Je vous ai trouvé un toit et je suis bien remercié. Arrêtez-vous ! Arrêtez-vous ! Allez avec les gaullistes ! Allez avec les gaullistes à Palavas. Vous y serez très bien ! Ils ont massacré les vôtres en Algérie et vous allez leur lécher les bottes ! Mais vous n’avez rien du tout ! Vous êtes des sous-hommes ! Rien du tout ! Il faut que quelqu’un vous le dise ! Vous êtes sans honneur. Vous n’êtes pas capables de défendre les vôtres ! Voilà, voilà… Allez, dégagez ! »[5] [6]

Selon les médias, il aurait traité les harkis de sous-hommes. Selon lui, ces propos n'étaient dirigés que contre les membres d'une association de Harkis s'étant rendus à une cérémonie organisée par le Maire UMP de Palavas. Le discours était enregistré par un journaliste de L'Hérault du Jour [7], aux côtés de Jack Lang qui affirme n'avoir « pas entendu » ces propos. Cette polémique intervient dans un double contexte de débat au niveau national sur la Loi française du 23 février 2005 (dont Georges Frêche a pris la défense) et au niveau local l'élection cantonale partielle du sixième canton dans lequel l'électorat « rapatrié » et, à moindre titre harki, est déterminante.

M. Frêche a par la suite présenté ses excuses [8] tandis que ce dérapage est condamné dans sa propre majorité, par les Verts (Maryse Arditi) et le PCF. Le 28 février 2006, François Hollande, premier secrétaire du Parti socialiste le suspend des instances nationales du parti en attendant son passage devant la commission nationale des conflits[9].

En mars 2006, le président PS du conseil régional du Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, est mis en examen pour injures à caractère racial pour avoir traité de « sous-hommes » des représentants de la communauté harkis au cours d'une réunion publique. Il est également mis en examen pour « diffamation envers une administration publique ». En pleine crise des banlieues, il avait déclaré : « Je me demande si ce ne sont pas les flics qui, comme en mai 1968, mettent le feu aux bagnoles ? » [10]

Citations controversées

Certaines des citations ci-dessous ont été rapportées dans un article de Pierre Daum dans Libération : « Georges Frêche, des années de dérapages incontrôlés »

  • « Ne vous inquiétez pas pour la dame, elle n'a que les oreillons », le 30 juin 2000, propos de Georges Frêche désignant une femme coiffée d'un tchador lors de l'inauguration du nouveau tramway de Montpellier.
  • « Ici, c'est le tunnel le plus long du monde : vous entrez en France et vous ressortez à Ouarzazate », le 30 juin 2000 lorsque le tramway entra dans un tunnel, la ville marocaine étant censée évoquer le terminus du tram, La Paillade, le plus important quartier à forte population maghrébine. (Midi libre du 1er juillet 2000).
  • « Ils me font chier ! », citation de Georges Frêche en octobre 2001 lors de la réunion bisannuelle des directeurs d'école élémentaire de la ville à propos des Maghrébins du quartier de la Paillade.
  • « Le représentant des musulmans, il n'y en a qu'un, c'est moi ! Il n'y a pas plus de communauté harkie que de communauté algérienne ou marocaine. Ici, ce n'est pas eux qui décident. » , le 9 février 2002, lors de l'inauguration d'un centre funéraire musulman,
  • « Imams analphabètes » venus de l'étranger (déclaration parue dans Midi libre du 13 avril 2002)
  • « Ils ne vont pas vouloir maintenant nous imposer leur religion ! Ceux qui ne veulent pas respecter nos valeurs, qu'ils rentrent chez eux! » (campagne des législatives de 2002).
  • « La droite a été soutenue par les islamistes et les femmes voilées d'Al-Qaeda », quelques semaines plus tard en plein conseil municipal, à l'issue du second tour, où Frêche est battu de 226 voix par le candidat de l'UMP.
  • « Je dis que l'incapacité de notre pays, depuis quarante ans, à intégrer convenablement les millions de citoyens nés, sur notre sol, de parents d'origine étrangère, constitue […] la plus grande menace intérieure pour notre avenir. » […] « La communauté d'origine maghrébine devient si nombreuse qu'une partie d'entre elle ne souhaite plus s'intégrer », et que « le problème majeur n'est pas la religion, mais le nombre », interview accordée en mai 2003 à l'hebdomadaire la Gazette de Montpellier.
  • « J'espère qu'il sera meilleur que l'autre abruti » : Commentaire de Georges Frêche devant les quatre-vingt-dix élus du conseil d'agglomération de Montpellier en avril 2005, à propos de l'élection du successeur de Jean-Paul II. Il ajouta «C'est dommage, ils en ont loupé un» en parlant du nouveau pape d'origine allemande et en référence au bombardement de Dresde par les Alliés pendant la Seconde Guerre mondiale ([2] et Le Figaro du 26 avril 2005).
  • « cadre français du FLN, le mouvement des égorgeurs de harkis et de pieds-noirs » : propos tenus le 23 novembre 1994 à l'encontre d'Henri Alleg, militant communiste et premier à avoir dénoncé la torture en Algérie, et que Georges Frêche accuse de «trahison» qui «a valu à d'autres douze balles dans la peau».
  • « Rien à foutre des commentaires d'universitaires trous du cul, - propos de Georges Frêche à l'encontre d'historiens qui avaient dénoncé sa vision «complaisante et nostalgique » de l'Algérie française. (Libération du 17 novembre 2005).
  • Samedi 24 juin 2006 lors du spectacle d’ouverture du festival Montpellier Danse qui était assuré par une compagnie israélienne, Georges Frêche a comparé Montpellier à « un poste avancé de Tsahal », l’armée israélienne. Selon le quotidien Midi libre, ces propos, prononcés lors du dîner de gala qui a suivi le spectacle, auraient conduit le chorégraphe français Boris Charmatz à « ostensiblement quitter les lieux, avec toute son équipe ». (Libération, Pierre Daum, mardi 27 juin 2006)
  • Selon Georges Frêche, le festival CINEMED n'apporterait pas assez de prestige à « sa » ville. Lors de la conférence de presse de présentation du programme, Georges Frêche a remis en cause « le côté mère Teresa » de la programmation : « Nous faisons œuvre pie en soutenant le cinéma algérien, marocain ou tunisien, mais ce n'est pas cela qui fera de ce festival un grand festival, reconnu internationalement. » Et de se tourner vers Jean-François Bourgeot, directeur du festival : « Si vous refondez votre programmation, j'augmente votre subvention de 25 %. » Libération, Pierre Daum, lundi 6 novembre 2006
  • « Quand les mecs crèvent la dalle, c'est les meilleurs joueurs du monde. Regardez les équipes de foot : y'a des Nord-Africains, des Français originaires de Tunisie, d'Algérie ou du Maroc à 80%, des Africains. Regardez l'équipe de France de football : y'a 8 africains sur 11. Parce qu'ils en veulent ! Ils utilisent le foot pour la promotion sociale et c'est très bien pour eux ! Nous, on est fatigué, tout va trop bien. Ça ressemble à ce film, le truc de Jamel Debbouze. Indigènes. On fait une équipe de foot d'indigènes. Mais moi je ne le dis pas comme Le Pen, qui le dit de façon semi-raciste. Y'aurait un Africain, deux ou trois… Mais là. Bon, j'ai vu récemment les All Blacks. Y'a un ou deux Maoris mais la plupart des joueurs, ce sont des Écossais, des Anglais, dont les parents sont en Nouvelle-Zélande depuis 3 générations. En Afrique du Sud, ils constituent l'ossature de l'équipe des Blancs. Y'a aussi des Noirs. C'est une équipe sympathique, c'est un mélange. Mais en France, c'est plus un mélange, c'est la totalité. Bientôt, y'aura 11 noirs sur 11 en équipe de France. C'est une catastrophe pour le sport français. Ça veut dire qu'on est nuls, voila la réalité. Moi, ça me peine! Y'a encore que le rugby qui sort des champions. Le rugby, c'est des équipes normales. Y'a un ou deux Nord-Africains, y'a un ou deux noirs. C'est la composition de la population française. Mais le foot, c'est une catastrophe. C'est que des mercenaires. Bon enfin. » Propos tenus par Georges Frêche le mercredi 15 novembre 2006.[11]
  • « A Paris, (…) il y en a un certain nombre, de plus en plus, qui veulent ma peau depuis toujours, parce que je suis un type qui n'est pas dans la norme… Je dis ce que je pense, et ça les gêne et surtout parce que j'ai combattu Urba Conseil depuis 1980 », a-t-il dit, en référence à l'affaire de financement occulte du PS qui a valu la condamnation du trésorier du parti Henri Emmanuelli. Dans cette affaire, « je pourrais semer une panique que vous ne pouvez pas imaginer », a-t-il affirmé, soulignant qu'il a « gardé toutes (ses) archives depuis 30 ans, toutes les interventions qu'on a faites auprès de (lui) ». « Moi, je peux dire que je suis propre et sans tache, je n'ai jamais pris un sou au contribuable nulle part. »
  • « aux harkis… Ils ont massacré les vôtres en Algérie et vous allez leur lécher les bottes ! Mais vous n'avez rien du tout, vous êtes des sous-hommes, vous n'avez aucun honneur. »

[12]

Sources

  1. http://www.liberation.fr/page.php?Article=383247
  2. http://septimano.free.fr/accueil.html
  3. http://abonnes.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-734511,36-746289@51-720471,0.html
  4. http://www.liberation.fr/page.php?Article=358967
  5. http://www.oumma.com/article.php3?id_article=1930
  6. http://www.latribune.fr/News/News.nsf/AllByID/ofrtp-france-harkis-freche-20060213txt?OpenDocument
  7. Un article de Libération propose d'écouter l'enregistrement des propos
  8. La demande de pardon de Frêche ne calme pas la colère harkie, Pierre Daum dans Libération le 14 février
  9. http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-746223,0.html
  10. (fr)« Georges Frêche poursuivi pour diffamation », Le Nouvel Observateur,13 mars 2006.
  11. Intégralité des propos de Georges Frêche
  12. http://permanent.nouvelobs.com/politique/20061121.FAP5582.html?1703


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