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Critique du libéralisme économique - Wikipédia

Critique du libéralisme économique

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Les critiques du libéralisme économique sont d'origine et de nature diverses et ne forment pas un ensemble homogène. Certaines émanent d'une mouvance antilibérale mais d'autres trouvent leur source parmi des libéraux qui réclament des aménagements de cette doctrine économique.

Sommaire

[modifier] Nature et origines des critiques

  • Un premier ensemble est formé de critiques théoriques du libéralisme en tant que théorie d'organisation du système économique dans sa totalité.
  • Un second ensemble est formé de critiques empiriques, qui condamnent les conséquences des applications des politiques économiques des théories libérales.
  • Certaines critiques sont issues largement de la gauche marxiste des XIXe et XXe siècles.
  • Certaines viennent de Keynes et des courants qui continuent plus ou moins dans sa lignée (post-keynésien, néo-keynésien)
  • D'autres sont plus récentes et sont en partie liées au discours altermondialiste.

[modifier] Critiques théoriques

[modifier] Critique interne

La critique interne accepte le cadre conceptuel de la théorie libérale (autodétermination des agents, rationalité complète de l'individus, informations parfaites, efficience de la concurrence), et remet en cause les inférences qui en découlent habituellement.

Ce type de critique accepte la seule prise en compte de la liberté individuelle mais souligne que la théorie libérale s'interroge peu sur les conditions de possibilité de l'exercice de cette liberté. Il s'agit essentiellement de trois types de conditions :

  • La possibilité matérielle : l'exercice de la liberté suppose que les circonstances matérielles ne privent pas l'individu de la possibilité de choisir ce qu'il estime meilleur pour lui. On peut par exemple se demander dans quelle mesure une personne devant se prostituer pour pouvoir manger est libre. Certains libéraux ont pris acte de ce problème, et proposent l'instauration d'un revenu citoyen, versé sous la forme d'un capital initial (versé à la majorité de la personne) tel que l'individu puisse l'investir pour se garantir un revenu minimal sans risque. Cette solution permettrait que chaque individus parte avec les mêmes moyens matériels (en supposant qu'il n'y a pas d'héritage).
  • La possibilité sociale : l'exercice de la liberté suppose une égale capacité à traiter les informations. Ce point pose la question de l'éducation. Le sociologue Pierre Bourdieu a ainsi construit une théorie de l'habitus qui tendrait à reproduire les inégalités sociales. Elle expliquerait par exemple la faible proportion des enfants d'ouvrier en Master bien que l'égalité en droit soit la même. En effet, un enfant acquiert des capacités par l'environnement dans lequel il grandit, en particulier la qualité de l'éducation, ce qui conduit à un phénomène de reproduction sociale. Les individus ne partiraient pas sur un pied d'égalité et la concurrence serait faussée.
  • La possibilité informationnelle : l'exercice de la liberté repose sur la possibilité de faire des choix informés quant à leurs conséquences. Or, cette condition n'est pas remplie si l'information est imparfaite et coûteuse à obtenir. Ces imperfections rendent difficile à défendre l'idée de l'efficacité du résultat des interactions libres entre les agents.

[modifier] Critique externe

La critique externe remet en cause d'une manière ou d'une autre les postulats soutenus par libéralisme économique, et le plus souvent du libéralisme tout court.

  • Contestation de la réalité de ses postulats de base : une première critique conteste la réalité de ses postulats de base (absence de monopole, information accessible à tous et sans coût, etc.)
  • Contestation de la primauté de la liberté comme valeur devant organiser la société : un deuxième ensemble de critiques externes conteste la primauté de la liberté comme valeur devant organiser la société. Le libéralisme économique ne fournit aucune prédiction sur la valeur de son résultat face à des impératifs d'équité ou de toute autre valeur prétendant à une portée universelle, comme le respect de la dignité humaine. La critique considére des situations particulières où la liberté n'est pas le point le plus fondamental et où d'autres valeurs seront prédominantes (égalité, lutte contre l'exclusion, promotion sociale...).
  • Contestations fondées sur l'analyse marxiste : un troisième ensemble de critiques, fondé sur la pensée marxiste, conteste toute pertinence aux postulats qu'elle prête au libéralisme économique. Selon cette critique:
    • Cette théorie tendrait à perpétuer les inégalités initiales, et n'en serait qu'une construction a posteriori pour justifier la domination économique des détenteurs du capital sur les travailleurs.
    • les capitalistes, sociétés ou états, seraient souvent libéraux concernant l'extension de leurs possibilités d'action et protectionnistes pour limiter les latitudes d'action de leurs concurrents. Le libéralisme économique ne serait-donc qu'un habillage doctrinal pour justifier un égoïsme comportemental.
    • le libéralisme économique ne serait qu'une phase de transition et ne peut être un système pérenne.

[modifier] Critiques sur les applications concrètes

Les critiques suivantes s'adressent à l'application de décisions se réclamant du libéralisme économique. Ces décisions ne constituant jamais qu'une application partielle d'un projet d'ensemble, les libéraux peuvent arguer que les dysfonctionnement viennent du fait que le reste du systéme économique, politique et social n'applique pas intégralement les règles du libéralisme économique.

[modifier] Critique sur la spéculation

Spéculation (en matière économique) : opération financière ou commerciale qui consiste à profiter des fluctuations naturelles du marché pour réaliser un bénéfice; pratique de ce genre d'opérations (d'après le Petit Robert).

En s'interdisant tout contrôle sur les marchés autre que ceux garantissant leur existence (système judiciaire, "police de la bourse", système de défense des droits de propriété...), le libéralisme économique est accusé de laisser le champ libre aux spéculateurs.
Sur le plan économique, la spéculation, qui apporte de la liquidité aux marchés et en général des corrections de prix hors bulles spéculatives, n'est pas mauvaise en soi. Certains lui reprochent toutefois d'être à l'origine de certaines crises (Crise de 1929, Crise asiatique de 1998, crise argentine...) économiques.

La libéralisation des marchés a vu l'explosion du volume des transactions et de la spéculation, y compris sur des actifs sensibles comme la monnaie ou la dette publique, marchés surveillés par les banques centrales. En contrepartie elle a permis le développement d'outils de couverture des risques, comme les contrats financiers dérivés.

  • Sur le marché des changes, ces mouvements sont alimentés par des capitaux flottants souvent supérieurs en montants aux réserves de change des États (pratique utilisée par Soros). Ils tirent parti d'infimes différences de taux entre deux marchés (arbitrage) ou sur de très faibles variation de cours d'un jour à l'autre. Ces capitaux entrent dans un jeu à somme nulle, aucune richesse supplémentaire n'étant directement créée, mais toutefois participent à une meilleure allocation des ressources par un taux de change plus réaliste sous réserve de concurrence parfaite.
  • Le même phénomène intervient sur le marché des actions, avec des conséquences pratiques importantes pour les entreprises, qui peuvent voir leur valeur boursière s'effondrer, parfois à juste titre, parfois sur une rumeur.

Sur ce sujet controversé qu'est la spéculation, certains libéraux concèdent qu'elle entraîne parfois des problèmes d'allocation. Ils les attribuent à des défauts d'information des acteurs du marché, censés disparaitre à terme, puisqu'ils croient - dans le cas de marchés parfaits - à la "main invisible" auto-régulatrice. Sur les marchés réels, le phénomène est probablement plus complexe : taille des intervenants, indépendance ou non des acteurs, moyens de contrôle des marchés, etc. La situation n'aurait donc pas nécessairement vocation à se résorber naturellement.

L'américain James Tobin, Prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel, estime préjudiciables les excès qui peuvent frapper la spéculation. Il avait suggéré de les maîtriser par une taxe pour limiter les mouvements spéculatifs répétés en leur faisant perdre leur intérêt financier de court terme. La balance entre les bénéfices et les inconvénients qu'aurait ce genre de taxe est très discutée, ainsi que le taux auquel elle serait fixée (0,01% dans la première proposition). Tobin a depuis lors abandonné l'idée.

[modifier] Critique du recul du politique

Le reproche qui est fait est de priver la politique de moyens d'action et par là de transformer la politique en une annexe du marché libéral (car, si la politique n'agit pas, le marché va combler le besoin et choisir). Si le mot "marché" peut laisser croire que la critique porte sur le libéralisme économique, en réalité il s'agit d'une critique à l'encontre du libéralisme en général, puisque le recul du pouvoir politique, son cantonnement au minimum, voire sa disparition complète pour les ambitieux/extrêmistes, sont l'essence du libéralisme.

L'idée libérale repose sur le principe du contrat entre libres parties. Celles-ci peuvent négocier et parvenir a un accord commun par le jeu de l'offre et de la demande. Un tel système est évidemment plus légitime qu'un système où une partie impose son point de vue aux autres à l'issue d'une bataille (même seulement électorale). Mais en fait, il est pratiquement impossible d'obtenir que toute une population se mette d'accord sur une position en temps voulu par simple marchandage, et c'est même d'autant plus difficile que c'est plus nécessaire. La théorie du choix public a bien du pain sur la planche, et il faut gérer le problème de la légitimité d'un choix partiellement imposé.

En la matière, il y a de part et d'autre une pétition de principe, qui conduit à une opposition irréductible et même à une incompréhension complète entre les deux positions.

  • la position antilibérale met la source de toute légitimité dans la communauté, qui peut, par bonté ou par politique, en déléguer une partie aux individus sous forme d'une participation au processus de décision (consultation par des canaux divers, droit de vote plus ou moins étendu...). Une règle comme celle de la majorité apparait comme un compromis supportable et, dans ce cadre, parfaitement légitime en toutes circonstances. La légitimité du politique est toujous illimitée, seul des limites pratiques existent.
  • la position libérale met la source de toute légitimité dans l'individu seul ; l'individu peut, par commodité et sécurité, aliéner une partie de son pouvoir aux organes politique, adhérer aux réglements de la communauté, etc., mais la légitimité politique est seulement dérivée, inférieure. Si, en pratique, il faut que certaines décisions soient imposées (le meilleur exemple étant les décisions de justice, qui font forcément au moins un mécontent), des principes profonds mettent des bornes stricts à ce qu'il est possible d'imposer, et donc à la légitimité des pouvoirs, au point qu'un vote même unanime peut n'avoir aucune légitimité s'il transgresse les droits naturels. Dans ce cadre, chacun fait ce qu'il veut du pouvoir politique, certains proposent même de permettre d'en vendre ou en acheter…

A partir de là, les critiques, héritiers de Henri Lacordaire, voient dans le libéralisme l'instauration de la loi du plus riche, une forme de ploutocratie. Il y a certes une différence entre une ploutocratie et un marché politique : dans un marché politique, le riche doit transférer une partie de sa richesse à ses adversaires (et pas seulement à ses amis) pour obtenir une décision politique conforme à ses souhaits, ce que ne font ni les ploutocrates, ni les hommes politiques dépensant des fortunes en propagande. Mais les critiques ne considèrent pas cette différence comme suffisante, en supposant qu'ils la voient : dans leur perspective où le politique peut légitimement tout, il est bien évident pour eux que l'investissement politique est le plus rentable du monde, et que les vainqueurs n'auraient aucun mal à récupérer leur mise, faisant du marché politique un marché de dupes pour les vendeurs de leur droit. Alors que, dans la perspective libérale, ce détournement n'est pas possible, puisque le pouvoir politique ne peut que ce qui lui est spécifiquement délégué.

On notera que, pour que la critique aie une portée, il faut supposer que les organes politiques sont légitimes. Et que, paradoxalement, cette critique émane généralement de gens qui estiment que les organes existant ne sont pas assez démocratiques, et donc pas assez légitimes.


[modifier] Critique concernant les services publics

Les deux principales difficultés pour analyser la pertinence des services publics à l'aune du libéralisme économique résident :

  • d'une part, dans les principes a priori, soutenus par les libéraux : "moins d'État".
  • et d'autre part, sur un plan technique, dans la mesure proposée, uniquement financière de l'utilité ou des bénéfices escomptés et donc une non prise en compte des problèmatiques sociales ou d'aménagement du territoire par exemple;

Il y a également d'autres points dans cette analyse qui sont souvent critiqués, comme par exemple l'horizon temporel envisagé (généralement le court-terme) ou le postulat d'une meilleure gestion économique par le privé.

Le constat de non-rentabilité financière d'un service public annexe justifierait ainsi pour les libéraux son abandon ou son transfert (accompagné dans de nombreux cas de subventions publiques) au privé par un processus de privatisation.

Les libéraux avancent les arguments suivants :

  • moins d'État : sur ce point ils soutiennent l'égalité en droit, impliquant un égal accès aux emplois publics régulièrement remis en jeu (et non offerts à perpétuité à une organisation, fut-elle administrative et supposée incarner l'état); en pratique les libéraux limitent la sphère étatique à l'armée, la police et la justice.
  • Services publics : ou bien ces services sont financièrement rentables, ou bien ils ne le sont pas. S'ils ne le sont pas, alors leur disparition est un bien, qui permettra de réallouer les ressources (gaspillées) à d'autres usages plus créateur de profit. Si ces services sont rentables, il s'agit dans ce cas d'ouvrir à la concurrence ces secteurs, afin de faciliter les gains monétaires et d'éviter l'utilisation politicienne des plus-values.
    La gestion des services publics peut être privée, publique ou mixte, l'essentiel étant que chacun ait le même cahier des charges à respecter, sous le contrôle de l'État, et que tous puissent faire une offre de service.
  • Utilité : Quant à savoir ce qui est utile, le libéralisme économique précise que c'est essentiellement à travers ce que les gens sont prêts à payer que l'on définit l'utilité d'un service. A ce titre, une collectivité garde toute latitude pour permettre aux populations fragiles d'accéder à ces services, par le biais d'allocations. Ces allocations, sont alors conçus pour ne pas perturber le marché,
    • en laissant les bénéficiaires décider du fournisseur auquel ils peuvent s'adresser,
    • en préférent une allocation unique multi-usage (logement, nourriture, transport, etc.) plutôt qu'une multitude d'allocations spécifiques qui créent autant de marché artificiels et captifs, ou, pire encore, des attributions en nature gérés par file d'attente (et copinage, corruption, etc.); en outre, une allocation unique est plus facile à gérer tant pour l'administration que pour les bénéficiaires, par définition peu en position pour jongler avec les conditions diverses et peu concordantes de multiples allocations.
    • en fixant le nombre de bénéficiaires de façon à ne pas leur donner au poids économique trop important sur le marché, ni un poids politique conduisant à toujours plus jusqu'à l'éclatement du système.


[modifier] Systèmes de santé

Les différences de système peuvent être appréhendées à travers une comparaison des systèmes de santé français et étatsuniens.

Pour les critiques du système libéral, le système étatsunien possède plusieurs défauts :

  • Sur les résultats sanitaires et socials : l'espérance de vie est moindre qu'en France, et tend à baisser ; le système US est donc moins efficace que le système français.
  • Sur l'efficacité : le système de soins étatsunien coûte bien plus cher que le système français (environ 15 % contre 8 % du PIB) pour arriver à ce résultat :
    • des coûts de gestion élevés (plus élevés qu'en France);
    • les médicaments aux USA, suite à un lobbying corporatif, sont vendus très chers, au détriment du budget fédéral qui finance ainsi des sociétés privées;

Les libéraux rétorquent que :

  • l'espérance de vie, qui dépend essentiellement du mode de vie, ne reflète pas totalement la qualité du système de santé, même si dans le cas du système américain le principe de rentabilité n'a pas d'objectifs de santé publique cohérent et global. Cependant les modes de vie peuvent être influer par des campagnes de prévention qui font partie intégrante des missions des systèmes de santé;
  • que le coût supérieur est un moindre problème tant que le bénéficiaire paye individuellement. D'un point de vue économique le système est cependant alors non optimal et entraine un gaspillage des ressources ;
  • qu'au demeurant, le faible coût en France provient aussi d'un choix qui relève de l'échelle des salaires, par lequel depuis des années on a augmenté ridiculement peu la rémunération des infirmiers et de certains professionnels, avec comme conséquence qu'ils se raréfient et qu'il faut, de plus en plus aller les chercher à l'étranger, dans des pays où les salaires sont inférieurs à ceux de la France. Ces salaires sont cependant plus élevés et plus inégalitaires aux États-Unis ;
  • que le système de santé français apparaît en crise et confronté à des choix difficiles :
    • augmenter ou non telle ou telle catégorie de rémunération des actes médicaux ;
    • continuer à rembourser ou non telle ou telle catégorie de médicament. Ce choix vient d'être confié à une instance scientifique indépendante;
    • qu'il est tellement généreux même pour les étrangers, qu'il est plus avantageux de venir se faire soigner en France presque gratuitement (en profitant en sus d'un séjour touristique) que de rester dans son pays, même les États-Unis. Ce choix n'est cependant possible que dans le cas de signature d'accord de compensation entre deux pays.

Signalons enfin pour compléter ou complexifier ce débat les commentaires d'un responsable britannique (dépêche AFP du 13 août 2005), a priori peu suspect de complaisance envers le modèle français : "Le NHS, le système de santé public britannique, n'est plus viable tel quel, avec une gratuité totale des soins garantie, et doit être financé par un système de sécurité sociale à la française", a affirmé un haut responsable médical britannique, Bernie Ribeiro.

La comparaison apparaît donc difficile en raison d'une part de la non-exemplarité de ces représentations (le système de santé américain n'est pas totalement libéral et le système français pas totalement un service public), et d'autre part par la diversité des objectifs poursuivis :

  • l'un est un secteur d'une économie libérale qui vise essentiellement la fourniture d'un service et à un équilibre financier au bénéfice des fournisseurs de soins ;
  • l'autre est un secteur à visée prioritaire de service public : la santé de la population.

[modifier] Enseignement

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La comparaison entre l'enseignement public et l'enseignement privé sous contrat en France, dont le contexte et les contraintes (programme, etc.) sont identiques, est certainement plus aisée.

Cette comparaison est faite en permanence par l'éducation nationale elle-même, en tenant compte de presque tous les facteurs : cela inclus donc les moyens différents des établissements, et la composition sociologique légèrement différente des deux populations ; légèrement différentes : en réalité, contrairement aux clichés, l'enseignement privé n'est pas un lieu d'exclusions des pauvres au profit des riches, une telle pratique serait d'ailleurs contraire aux principes moraux, presque toujours religieux et charitables, des établisements privés. On assiste plutôt à un passage indifférencié de tel à tel établissement suite à des difficultés, conflits ou surtout pour convenances personnelles.La conclusion officielle, est une modeste (quelque % de réussite en plus aux diplômes, pas d'indication sur l'insertion professionnelle) supériorité de l'enseignement privé. Il est à noter que l'enseignement privé est pratiquement inexistant dans les zones dites "sensibles", les établissements classés en ZEP sont à près de 98% publics
L'enseignement privé ne parviendrait pas à satisfaire la demande, en raison du manque de postes créés par l'éducation nationale qui gère sa propre concurrence, ce que les partisans du privé critiquent. On peut noter que la pratique, par les parents, d'inscriptions multiples auprès de plusieurs établissements privés en période de rentrée scolaire fait apparaître de façon artificielle une pénurie de places dans l'enseignement privé. les chiffres officiels de l'éducation nationale, qui gère indifféremment tous les établissements et leurs personnels, fait apparaître un tassement voire parfois une baisse des effectifs des établissements privés sous contrat (chiffres 2005).De plus, dans l'enseignement primaire, en outre, l'État alloue un montant global de crédits aux instances de l'enseignement privé , libre à elles ensuite de répartir les postes d'enseignants et donc de définir leur politique d'éducation (géographie, développement de tel ou tel créneau porteur...)

Les partisans du public affirment parfois que le financement public du privé est discutable et justifie la gestion étatique de la concurrence. Cette gestion consiste notamment en le paiement des salaires et des retraites des enseignants du privé sous contrat par l'État, des participation des communes pour les écoles primaires, du financement des locaux et investissements par les conseils généraux pour les collèges, des financements régionaux pour les lycées, de l'allocation majoritaire de la taxe d'apprentissage aux lycée professionnels privés et de l'attribution de subventions publiques conséquentes aux université privées.

Les défenseurs du privé rétorquent que le financement public, puisqu'il est lui-même financé par tous les contribuables, qu'ils placent leurs enfants dans le public ou le privé, a vocation à financer les obligations scolaires légales, sans s'occuper de savoir si il est fait appel aux services de l'Education Nationale ou à d'autres, et que leur argument est donc sans valeur.

Cette situation pousse les libéraux à proposer l'instauration d'un chèque éducation, afin de transformer les déclarations du gouvernement sur les formulaires fiscaux ("tant d'argent dépensée pour l'éducation de vos enfants) en réalité concrète, et de faire éclater l'illusion d'une égalité de traitement des élèves et d'une égalité de valeur des enseignants : certains établissements sont connus pour être bien meilleurs que d'autres, il serait donc juste que les élèves y payent un prix plus élevé, au lieu de laisser les gens bien informés (professeurs et classes supérieures) profiter gratuitement de la plus-value qu'ils apportent. Cela permettrait en outre de permettre à chaque famille de choisir en connaissance de cause le type d'enseignement qui lui convient (alors qu'actuellement les familles pauvres sont passives, tandis que les familles riches ou bien informées ont les moyens de faire les bons choix), et d'éviter les subventions aux plus riches (par le biais des études supérieures gratuites, dont bénéficient en réalité les classes déjà favorisées).


[modifier] Critique sur la répartition de la richesse créée

Le libéralisme économique serait favorable aux déjà riches et défavorable aux plus pauvres, au sein des nations (entre classes sociales) et entre nations. En effet, les plus riches auraient les moyens d'investir dans un enrichissement futur, alors que les plus pauvres n'auraient pas ces moyens. Il en résulterait un accroissement des écarts de richesse entre les classes riches et les classes les plus pauvres et souvent une paupérisation plus importante des classes les plus démunies, comme cela est constaté dans de nombreux pays.

Les réponses libérales, ne partagent pas cette analyse :

  • Sur le plan théorique : comme pour la spéculation, aucun système politique n'est capable -ni même légitime- de dicter à chacun la bonne façon de vivre sa vie. Si certaines inégalités sont à combattre, d'autres sont le fruit de trajectoires de vie différentes dont la responsabilité ne resterait que individuelle.
    Les libéraux accusent aussi les systèmes qui cherchent officiellement à empêcher les inégalités, de les développer au profit de pratiques politiques désicitant au risque.
  • Avec en plus toutes les pertes de conversion de la force politique en force économique, qui nuiraient à la richesse globale de la société, l'interventionnisme social serait au final contre-productif pour les plus pauvres.
  • Sur le plan pratique : les libéraux renvoient aux exemples russe, indien ou chinois, où la répartition, selon eux, était au départ encore plus injuste, et où le progrès économique est plus rapide depuis leur libéralisation. Acceptant que l'État soit en charge de la défense de la propriété privée et donc lutte contre le vol, les libéraux admettent dans ces cas qu'il intervienne pour éviter que des mafias et autres oligarques ne s'accaparent les richesses et n'édifient des monopoles.

[modifier] Critiques sur l'optimalité des comportements économiques

Dans de nombreux cas, on ne prend pas l'initiative d'une action qui serait pourtant rentable pour tous : celui qui l'entreprend et la collectivité.

Il est facile de trouver des exemples pratiques. Ainsi, en France en 2004, les systèmes de chauffage solaire de l'eau sanitaire sont rares, bien plus que leur rentabilité (souvent déjà suffisante, et qui s'annonce croissante) le laisserait espérer.

Des exemples théoriques sont également cités au niveau macro-économique : l'économie peut se trouver dans un état qui ne satisfait personne (fort chômage, faible production et faible capitalisation) alors qu'un état bien meilleur peut parfaitement exister (emploi plus abondant, production plus forte et gain pour le capitaliste).

Ce problème est général et concerne tous les régimes politiques et économique, il est évoqué dans problèmes économiques.123

[modifier] Bibliographie

Critique externe

  • Bernard Guerrien (1999), La théorie économique néo-classique : tome 1 Microéconomie, La Découverte, Paris.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes

Articles offrant une vision critique du libéralisme économique :

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