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Char de combat - Wikipédia

Char de combat

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Le char de combat (aussi appelé char de bataille, char d'assaut ou tank) est une arme constituée d'un canon monté sur un véhicule automobile blindé.

Sommaire

[modifier] Histoire

Réplique du char de Vinci, réalisée à partir de ses plans
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Réplique du char de Vinci, réalisée à partir de ses plans

Le problème d'avancer sous le feu ennemi tout en restant protégé est ancien. Les Grecs avaient déjà construits de grandes tours de siège, les helepolis. Les Assyriens utilisaient des protections mobiles pour leurs archers. Les Romains disposaient de tours mobiles protégées par des boucliers, se déplaçant sur roues et munies de catapultes. Les Tchèques et les Polonais possédaient au Moyen-Age des sortes de charrues avec une enveloppe métallique. En Italie, Léonard de Vinci a dessiné le plan d'un char, sorte de cône sur roues, doté de canons et dont le mouvement était assuré par la force humaine.

La plupart de ces idées étaient déployées dans le cadre des sièges où le déplacement et les manoeuvres tactiques avaient moins d'importance. Les avancées technologiques de la révolution industrielle risquaient de transformer la guerre en un vaste siège, ce qui expliqua l'utilisation des tranchées. Les trains blindés pouvaient transporter de grandes quantités mais étaient limités dans leurs déplacements par les rails. Ceux-ci étaient également très fragiles. Les avions pouvaient facilement attaquer des positions au sol mais ne pouvaient pas s'emparer d'objectifs terrestres. Les voitures blindées, construites en premier par les Britanniques, s'avéraient utiles pendant la guerre mais n'étaient pas très maniables et ne pouvaient pas traverser des terrains accidentés ou franchir des tranchées, des fossés avec des fils barbelés, etc. Leur poids important et le faible contact entre les roues et le sol limitaient leur utilisation.

Les Britanniques trouvèrent une solution en créeant un nouveau type de véhicule qui combinait des chenilles, du blindage, des tourelles et divers armes. H. G. Wells, dans sa nouvelle The Land Ironclads de décembre 1903, décrivit l'utilisation de véhicules massifs, fortement blindés et tout-terrain, armés de canons et de mitrailleuses et qui étaient en mesure de traverser un système fortifié de tranchées pour nettoyer le terrain et faciliter l'avancée de l'infanterie.

Évolution de la performance des chars

1re guerre mondiale 2è guerre mondiale Années 1980 Années 2000
Type FT-17 Renault T-34 Léopard 2 Char Leclerc
Puissance du moteur 100 ch 500 ch 1 500 ch 1 500 ch
Vitesse tout terrain 6 km/h 30 km/h 45 km/h 55 km/h
Vitesse sur route 8 km/h 55 km/h 72 km/h 90 km/h
Canon 37 mm 85 mm 120 mm 120 mm
Portée efficace 800 m 2 000 m 3 000 m 4 000 m
(tir à 50 km/h)
Vitesse initiale des obus 350 m/s 700 m/s 1 650 m/s 1 790 m/s
(obus flèche)
Masse au combat 6,7 t 30,9 t 62 t 56 t


[modifier] Première Guerre Mondiale : la naissance des blindés

Wikimedia Commons propose des documents multimédia sur Chars de la Première Guerre mondiale.
FT-17 Canon, char français qui fut le précurseur des chars modernes
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FT-17 Canon, char français qui fut le précurseur des chars modernes
Masque en cuir et en cotte de mailles porté par les équipages britanniques pour se protéger des éclats de métal et de peinture à l'intérieur des tanks
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Masque en cuir et en cotte de mailles porté par les équipages britanniques pour se protéger des éclats de métal et de peinture à l'intérieur des tanks

En 1912, un inventeur civil australien, L.E. de Mole, présenta au ministère de la Guerre britannique le projet d’un engin blindé à chenilles qui pouvait transporter des soldats à travers les tranchées et les barbelés sans craindre les tirs des mitrailleuses. Bien que le projet de cet ingénieur arrivât au bon moment, il fut bizarrement rejeté.

Des engins blindés avaient pourtant été utilisés pendant la guerre des Boers et des tracteurs à chenilles étaient à l’œuvre, rendant de précieux services dans des exploitations agricoles américaines. H. G. Wells, dans son ouvrage The Land Ironclads, avait eu l’idée de combiner ces deux concepts. Le véritable problème du projet de Mole était la mécanisation alors que les généraux ne juraient encore que par la cavalerie.

Quelques mois après le début de la Première Guerre mondiale, en octobre 1914, une solution équivalente avait été proposée par le colonel Swinton de la British Army, un tacticien militaire dont le nom de plume était Ole-Luke-Oie. Une visite au front l’avait convaincu que la combinaison de la guerre des tranchées et de la mitrailleuse exigeait un véhicule armé, blindé et à chenilles. Un des hauts fonctionnaire du ministère des Armées, le colonel Hankey, soutenait l’idée mais Lord Kitchener, Secrétaire d’état à la Guerre, était contre.

Ce projet atterrit cependant sur le bureau de Winston Churchill, alors Premier lord de l’Amirauté, qui en comprit l’intérêt et constitua un comité pour l’étude de ces prototypes de Lands Ships. Swinton les rebaptisa Tank (réservoir) pour faire croire que le Royaume-Uni produisait des réservoirs d’eau autotractés à destination de la France. De manière tout à fait indépendante, les Français, sous la conduite du général Jean-Baptiste Estienne, développaient leurs propres versions d’un engin blindé, le Char Schneider CA1 testé en février 1916, puis le Char Saint Chamond. En association avec les entreprises Renault, alors relativement modestes, le char équipé d'une tourelle pivotante sur 360° fut ensuite mit au point : le char léger FT-17, cette architecture fut depuis lors reprise par l'immense majorité des chars.

Quand l’engin idéal fut enfin mit au point, sa production démarra. L’idée était d’utiliser en masse ces blindés pour provoquer un coup de théâtre militaire. Du côté britannique, le général Haig était si impatient de gagner du terrain pendant la bataille de la Somme, qu’il voulut disposer des premiers 60 engins disponibles. Leur apparition provoqua bien évidemment la surprise générale.

Les chars Mark I étaient conçus pour franchir une tranchée de près de 4 m de largeur et un obstacle de plus de 1 m de haut, ils faisaient 8 m de long et 4 m de large. Pesant près de 30 tonnes, leur vitesse de pointe était à peine supérieure à celle d’un homme au pas. L’équipage comprenait 8 hommes, dont 2 en charge de manœuvrer chaque chenille. Leur autonomie ne dépassait pas 40 km et environ tous les 80 km, les chenilles devaient être remplacées.

Mark I, Somme, 25 septembre 1916
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Mark I, Somme, 25 septembre 1916

Sur la Somme, ces blindés n’apportèrent rien de décisif à l’issue des combats. En outre leur performance décevante ne fit qu’accroître le mépris des officiers conservateurs.

« Mes pauvres Land Ships ont été lâchés prématurément et à une échelle trop médiocre, il y avait pourtant une vraie victoire derrière cette idée », se lamentait Churchill.

Swinton fut démis de ses fonctions de chef des unités de blindés britanniques. Après la Somme, le ministère de la Guerre essaya d’annuler une commande de 1 000 nouveaux blindés et quand certains d’entre eux s’envasèrent dans les marais de Passchendaele, il en profita pour baisser la production de 4 000 à 1 300 chars.

« Au lieu de mettre en doute son propre jugement, commenta l’historien militaire britannique sir Basil Liddell Hart, l’état-major perdit progressivement toute confiance dans les tanks. »

La bataille de Cambrai, en novembre 1917, révéla enfin la puissance des blindés à ceux qui avaient des yeux pour voir. Mais certains officiers préférèrent rester aveugles. Et il fallut encore une longue année aux généraux pour réaliser que les chars avaient définitivement supplanté les armes, les principes et les tactiques de naguère.

L’armée allemande fut très en retard en ce domaine et seulement 20 chars A7V, des boîtes blindées peu manœuvrables, furent construits en 1918. A noter que lors de sa première grande opération indépendante lors de la bataille de Saint-Mihiel en septembre 1918, l’US Army engagea 267 chars, tous de fabrication françaises dont des FT-17 qui fut le char le plus produit de cette époque, sous le commandement du lieutenant-colonel George Patton qui s’illustra pour son action durant la Seconde Guerre mondiale.

(video) Chars de combats de la Premiere guerre mondiale (info)
Vidéo de chars de la Grande Guerre aidant les alliés à Langres en France (1918).
Un problème pour lire la vidéo ? Voir l'aide.



[modifier] L'Entre-deux Guerres : des avances dans la conception et les strategies

Wikimedia Commons propose des documents multimédia sur les chars des années 1920 et 1930.
Char soviétique T-18 (aussi connu sous le nom de MS-1)
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Char soviétique T-18 (aussi connu sous le nom de MS-1)
Tank Stridsvagn M/21-29 suédois construit au milieu des années 1930
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Tank Stridsvagn M/21-29 suédois construit au milieu des années 1930
Char britannique A1E1
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Char britannique A1E1

Le concept des chars étant maintenant banalisé, de nombreuses nations ont conçu et ont construit des nouveaux modèles entre les deux guerres. Pendant les années 1920, les chars britanniques étaient les plus avancés. La France et l'Allemagne se trouvaient encore dans un état économique précaire à la suite de la guerre et de l'application du Traité de Versailles. Ces conditions ne permettaient pas à ces deux pays de se lancer dans le développement de chars efficaces entre les deux-guerres.

Les USA ont fait peu de développement pendant cette période : la traditionnelle cavalerie absorbait la majeure partie des fonds affectés au développement des unités de chars qui n’en étaient qu’une sous division. Même George S. Patton, personnage important pour son expérience des chars pendant la Premiere guerre, fut muté de la division blindée pour rejoindre la cavalerie. L'armée américaine avait en effet décidé de ne pas financer des unités de chars de combat.

Tout au long de cette période plusieurs classes de chars de combats étaient communes, la majeure partie des avances ayant lieu au Royaume-Uni. Des chars légers, pesant dix tonnes ou moins, furent employés principalement pour des tâches de surveillance. Ils possédaient généralement un canon léger et efficace contre d'autres engins du même type. Les chars moyens ou les chars rapides étaient légèrement plus lourds, privilégiant le déplacement à grande vitesse et sur de longues distances. Les chars lourds ou d'infanterie étaient fortement blindés et généralement très lents. L'idée globale était d'employer des chars d'infanterie dans les combats rapprochés avec l'infanterie pour effectuer une percée, leur armure lourde leur permettant d’encaisser les armes antichar ennemies. Une fois que cette force combinée cassait les lignes ennemies, des groupes de chars rapides étaient envoyés par la brèche. Ils agissaient ainsi loin derrière les lignes pour attaquer l'infrastructure d’approvisionnement et des unités de commandement. Ce schéma (one-two) était la philosophie de base des divisions blindées britanniques. Il fut adopté par les Allemands comme composant important du concept du Blitzkrieg.

La doctrine de J.F.C. Fuller (major-général britannique de la Première Guerre mondiale) servit de base au travail de tout les chefs de divisions blindées : Hobart en Grande-Bretagne, Guderian en Allemagne, Chaffee aux États-Unis, De Gaulle en France, et Tukhachevsky en URSS. Ironiquement, ce sont les Allemands qui suivirent le plus la théorie de Fuller en l'appliquant dans le cas de la Blitzkrieg. Fuller préconisait de contourner les zones de forte activité ennemie pour encercler l'adversaire et le détruire. L'armée rouge préféra quant à elle une approche avec des opérations en profondeur. Tukhachevsky développa ces tactiques durant les années 1920.

C'est à ce moment-là que fut investie de l'argent dans la mise au point de chars spécialisés dans les combats anti-chars. L'essentiel des moyens était concentré sur des armes puissantes pour lutter contre les chars et d'autres armes du même genre, incluant des engins ayant pour but de détruire les tanks. Aux États-Unis on concevait les chars pour qu’ils soient capables d’éviter les tirs ennemis. La Grande-Bretagne prit la même voie, et les deux pays produirent des chars légers dans l'optique qu'avec la vitesse, ils pourraient tirer plus vite et éviter d’être frappés, comparant leurs chars à des canards.

En pratique, ces concepts se sont avérés dangereux. L'augmentation du nombre de chars sur les champs de bataille impliquaient d'avoir des engins polyvalents. Les chars devaient à la fois assurer leur défense, lutter contre les autres chars et pouvoir lancer des attaques. Les chars uniquement conçus pour faire face à leurs homologues étaient inutiles contre les autres menaces. Ils ne convenaient pas à des opérations de soutien de l'infanterie. Vulnérabilité du char et capacité de destruction anti-char ont été rapidement les leitmotivs des concepteurs de l’époque créant une véritable course au «  blindage le plus épais » et au « plus gros canon ». La forme du char, auparavant purement guidée par des considérations de dégagement d'obstacles, a beaucoup changé avec un profil bas souhaitable pour la discrétion et la stabilité.

[modifier] La Seconde Guerre Mondiale : Blitzkrieg et armes combinées

Wikimedia Commons propose des documents multimédia sur les chars de la Seconde Guerre mondiale.
Le char lourd allemand Tigre I
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Le char lourd allemand Tigre I
Char américain Sherman M4 de la 2eme guerre mondiale, Bayeux
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Char américain Sherman M4 de la 2eme guerre mondiale, Bayeux
Char Ark de la série des Hobart's Funnies
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Char Ark de la série des Hobart's Funnies

La Seconde Guerre mondiale a vu une série d'avancées dans la conception des chars de combats. L'Allemagne, par exemple, était spécialisée au début dans les chars légèrement blindés et armés, tels que le Panzer I initialement prévu pour la formation des équipages, la reconnaissance et le soutien de l'infanterie. Ces chars rapides et d'autres véhicules blindés furent des éléments importants de la guerre éclair. Sur le terrain, ils étaient toutefois inférieurs, en particulier lors des combats directs avec les chars britanniques et soviétiques. Le char soviétique T-34 avait un blindage supérieur, un armement plus complet et offrait une maniabilité accrue pour la même vitesse sur tout type de terrain.

Vers la fin de la guerre toutes les nations avaient considérablement augmenté la puissance de feu et le blindage de leurs chars. Le Panzer I n'avait que deux mitrailleurs alors que Panzer IV avait un canon à vitesse réduite de 75mm et pesait un peu moins de vingt tonnes. Le char moyen allemand standard vers la fin du conflit, le Panther, possédait un puissant canon à haute vitesse d'un calibre de 75mm et pesait déjà 45 tonnes.

Pendant la guerre, les tanks reçurent des système améliorés de suspension ce qui constitua un progès significatif. La qualité de la suspension est le facteur déterminant de la qualité d'un char tout-terrain. De mauvaises suspensions soumettent les équipages à d'importantes secousses et limitent la vitesse maximale du char. De nouveaux systèmes comme la Christie ou la suspension à barre de torsion ont spectaculairement amélioré les performances, permettant par exemple aux dernières générations du Panther de se déplacer en tout terrain à des vitesses qui étaient encore inimaginables lors de sa conception.

À cette époque la plupart des chars furent équipés de radios (tous les chars américains et allemands, certains chars soviétiques). Les radios sur les chars britanniques étaient de qualité inégale mais améliorèrent tout de même énormément le commandement des unités. Les châssis des chars furent adaptés à un large éventail de tâches militaires, comme par exemple le déminage et le génie militaire à l'instar des chars de Percy Hobart, spécialement conçus pour le débarquement allié en Normandie. Ces véhicules spécialisés sont plus connus sous le nom de Hobart's Funnies.

Toutes les principales puissances combattantes ont également développé des armes spécialisés anti-chars : artillerie, chasseur de chars, et chars d'assaut (véhicules blindés portant des canons de gros calibres). Les canons d’assaut allemands et soviétiques, plus simples et meilleurs marché que des chars, ont eu les calibres les plus lourds de tous les véhicules de guerre, alors que les chasseurs de chars américains et britanniques ne différaient guère des chars classiques.

Les tourelles étaient désormais considérées comme l'emplacement le plus efficace pour le canon principal. Afin de détruire des objectifs blindés, le char avait besoin d'un canon unique et puissant à la différence de quelques modèles d'avant-guerre (comme le Soviétique T-35). Ces vieux modèles répartissaient leur puissance de feu sur plusieurs tourelles, avec un armement de faible calibre ou dans d'autres cas avec un seul canon fixe. La plupart des chars gardèrent au moins une mitrailleuse.

[modifier] La guerre froide et après

T-72, char d'origine soviétique très répandu dans le monde depuis la guerre froide
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T-72, char d'origine soviétique très répandu dans le monde depuis la guerre froide
Base du canon et système optique d'un char Leclerc
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Base du canon et système optique d'un char Leclerc

Durant la guerre froide, le nombre de chars en service dans les rangs de l’OTAN et du Pacte de Varsovie était vraiment impressionnant, avec un très net avantage quantitatif du coté du bloc communiste dans les années 1980 avec pas moins de 60 000 chars dans l’Armée rouge (de loin la première armée du monde en ce domaine) auxquels il faut ajouter de 2 à 5 000 chars pour chacune des forces des pays satellites comme l’Armée nationale populaire (NVA) est-allemande ou l’armée bulgare. Dans le cas adverse, on comptait 12 000 blindés dans l’US Army, 4 000 dans la Bundeswehr, 1 200 dans l’armée française, 900 dans la British Army, 1 100 dans l’armée grecque, etc.

Au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, les guerres israélo-arabe et les guerres du golfe ont vu se déployer des milliers de blindés dans des batailles qui peuvent rivaliser avec celle de la Seconde Guerre mondiale. L'armée israélienne avait entre 2 et 3 000 chars, l’Iraq plus de 4 000, l’Égypte et la Syrie autour de 3 000. Au début du XXIe siècle, cette région est la plus militarisée de la planéte.

La fin de la guerre froide, le coût de plus en plus élevé des nouvelles générations de chars, la nécessité d’avoir des forces plus flexibles et projetables plus rapidement fait que le parc de chars diminue de façon brutale en Europe et en Amérique du Nord. Les puissances européennes comme le Royaume-Uni, la France, l’Italie ou l’Espagne se reposent aujourd’hui sur un parc de moins de 400 chars modernes tandis que des pays comme le Canada ou la Belgique ont décidé de s’en passer au profit de blindés-canons à roues plus légers.

Les États-Unis qui ont actuellement environ 7 000 M1 Abrams prévoient de ne garder que 2 000 M-1 modernisés qui devraient être remplacés à l’horizon 2020-2025 par plusieurs véhicules plus légers de la gamme des 15-25 tonnes, des drones et des robots de combat issus du Future Combat System.

La Russie pour sa part continue de développer des chars plus économiques à l’achat que les modèles occidentaux et les exporte largement.

Plusieurs grandes puissances asiatiques conçoivent des chars de combat :

  • Le Japon ayant construit quelques modèles de chars légers durant la seconde guerre mondiale a, depuis les années 1960, produit des propres modèles de chars exclusivement pour l'armée japonaise, le Type 90 produit depuis les années 1990 est aussi performant que le Léopard 2 mais est aussi le char le plus cher du monde.
  • La République populaire de Chine a, depuis sa fondation, produit des modèles sous licence de chars soviétiques et actuellement sa production en est encore inspirée.
  • La Corée du Sud produit depuis les années 1980 ses propres modèles inspiré du char M-1 américain.
  • L'Inde a essayé de concevoir son propre char (Arjune) mais les résultats ne sont pas probants actuellement.

[modifier] Parc blindé mondial en 2002

Léopard 2A5 de l'armée allemande
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Léopard 2A5 de l'armée allemande

Selon l’Atlas of War and Peace, le nombre de chars opérationnels en 2002 serait de 106 000, répartis comme suit :

[modifier] Conception

(Merci de wikifier, mettre les accents, de corriger les fautes d'orthographes

et surtout de reformuler les phrases)

Les trois facteurs traditionnels déterminant l'efficacité d'un char sont sa puissance de feu, sa protection et sa mobilité. L'action de choc est en outre significatif, l'effet psychologique sur les soldats ennemis de la présence imposante d'un char sur le champ de bataille.

La puissance de feu est la capacité d'un char d'identifier, prendre à partie, et détruire un objectif. La protection est la capacité du char de résister a la détection, a la neutralisation ou détruition par le feu ennemi. La mobilité inclut la mobilite tactique, sur tout les terrains du champ de bataille, mais aussi la mobilité stratégique a savoir sa capacité a être transporté (par la route, train, mer ou meme avion) sur le champ de bataille.

La conception d'un char est traditionnellement issue dun compromis entre ces trois facteur. Par exemple, en ajoutant du blindage on augmente la protection mais aussi le poids et on diminue donc la manoeuvrabilité ; une puissance de feu superieur en utilisant un plus grand canon diminuerai la manoeuvrabilité et la protection (dues à l'armure diminuée à l'avant de la tourelle).

[modifier] Puissance de feu

En cours de traduction

[modifier] Protection

La protection d'un char est la combinaison de sa capacité d'éviter la détection, pour éviter d'être frappé par le feu ennemi, la capacité de son armure a résister aux effets du feu ennemi, et sa capacité d'encaisser les coups et d'accomplir sa mission, ou protéger au moins son equipage.

[modifier] Éviter la détection

En cours de traduction

[modifier] Blindage

En cours de traduction

[modifier] Defence passive

En cours de traduction

[modifier] Exposition de l'equipage

Paradoxalement, un char est habituellement dans son état plus sûr quand le commandant est personelement en position dangeureuse, monte dans l'ouvert, la tête hors de la tourelle. En cette position plutôt élevée, sans aucune protection personnelle sauf peut-être son casque et un gilet pare-balles, le commandant peut voir autour du véhicule sans aucune restrictions, et a la plus grande chance de repèrer les opérations antichars ennemies ou les obstacles naturels et artificiels qui pourraient immobilisent ou ralentissent le char. En outre, le char lui-même est moins expose en restant derrière des obstacles.

Le périscope et d'autres dispositifs de visionnement donnent un champ visuel tres inférieur a la normal. Ainsi, quand un char avance en territoire hostile avec ses trappes fermées, le commandant l'equipage ont l'air d'être personnellement plus en securite, mais le char dans son ensemble est plus en danger etant donné sa visibilite extrêmement réduite. Pourde surmonter ce problème de taille les améliorations de des systèmes optiques embarquee sont continues.

[modifier] Mobilité

[modifier] Les caractéristiques de la mobilité

Il y a trois aspects essentiels à considérer concernant la mobilité d'un char de combat :

  • les capacités basiques de déplacement du char comme sa vitesse à travers les terrains accidentés,
  • la capacité à franchir des obstacles (pentes etc),
  • la mobilité globale du char sur un champ de bataille ; citons par exemple :
    • quels ponts peut-il traverser ? (en tenant compte de sa masse)
    • quels véhicules de transport peuvent les déplacer ?
    • quelle est sa rotation ?

La mobilité est ce que les concepteurs de camions-citernes et de chars appellent l' agilité. La mobilité d'un char est classée par catégorie :

  • la mobilité sur champ de bataille, fonction des capacités de son moteur, de sa transmission, et autres éléments techniques ; elle est déterminée par des indicateurs tels que l'accélération, la vitesse, le franchissement d'obstacles verticaux ;
  • la mobilité tactique, correspondant à la possibilité de déplacer plus ou moins facilement le char vers un théâtre d'opération ;
  • la mobilité stratégique, correspondant à la capacité du char à être transporté d'un théâtre d'opération à l'autre, fonction de sa masse, de la facilité de transport par voie aérienne etc...
Un char Leclerc passant un pont
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Un char Leclerc passant un pont

[modifier] Les types de terrain

Un char de combat est conçu pour être très mobile et aborder la plupart des types de terrain. Ses larges chenilles répartissent le poids de l'engin sur une grande surface, ayant pour résultat une pression au sol qui est parfois inférieure à celle d'un pas.

Les types de terrain qui posent problèmes sont habituellement la terre extrêmement molle, comme les marais, ou les terrains comportant de grands rochers. Dans les terrains "normaux", un char est conçus pour se déplacer entre 30 et 50 km/h. Sa vitesse de route peut être jusqu'aux alentour de 70 km/h.

[modifier] Performances sur route

Sur le papier, ainsi que pendant n'importe quels essais de quelques heures, n'importe quel char offre des performances sur tout-terrain bien supérieures à tout les engins sans chenilles qui existent.

Mais sur route, les chars sont lents et la vitesse de pointe affichée sur les tableaux de performances ne peut absolument pas être envisagée comme une vitesse de croisière, mais plutôt comme une vitesse maximale de déplacement en combat.

En effet, avec ses chenilles et sa masse élevée, un char circulant à vitesse élevée détruirait la fragile route qu'il emprunte, celle-ci n'étant bien évidement pas conçue pour cela. Par ailleurs, le risque de casse du moteur serait bien trop grand si cette vitesse était maintenue pendant une journée (par exemple, sur la durée du trajet pour rendre brusquement sur un champ de bataille). Il en est de même pour la vitesse tout-terrain, à l'exception possible des plaines et des déserts arénacés.

De plus, un char sur chenilles effectuant un virage produit un gros effort de torsion sur le terrain, et, en cas de virage trop sec, le sol est arraché. C'est pour cette raison que les artères principales des grandes villes comme Paris, sont pavées car ce revêtement est bien plus résistant à cet effort que le goudron. On observe ce même problème sur les engins de chantiers excavateurs montés sur chenille, d'autant plus qu'ils sont souvent amenés à effectuer des rotation sur place. Une des solutions mise en place est des chenilles en caoutchouc qui amortissent l'effort de torsion. Cette solution est également utilisé sur les chars pour effectuer des manoeuvres, comme par exemple le défilé du 14 juillet à Paris.

[modifier] Mobilité en combat

Puisqu'un char immobilisé est une cible facile pour les mortiers, l'artillerie, et les unités spécialisées dans la lutte anti-char, la vitesse est normalement gardée à un minimum, et tout les moyens sont utilisés pour déplacer des chars sur d'autres transporteurs (camions trains, ...). Les chars finissent immanquablement sur des trains dans tout les pays ayant une infrastructure ferroviaire suffisante, car ce moyen reste la meilleur pour un déplacement de masse sur une grande distance. Bien planifier le chargement et le déchargement des trains est un travail crucial, et les ponts ferroviaires et routiers sont les cibles principales des forces ennemies souhaitant ralentir une avancée de chars. Pour des manoeuvres plus ponctuelles, des camions porte-chars sont utilisés.

Quand ils se déplacent dans un pays ou une région sans infrastructures ferroviaires et avec peu de bonnes routes, la vitesse journalière moyenne de progression d'une unité de chars est comparable à celle d'un homme à cheval ou à bicyclette. Des haltes fréquentes doivent être projetées pour les entretiens préventifs et vérifications afin d'éviter des pannes pendant le combat.

Une autre facette de la mobilité est de faire arriver le char sur le théâtre des opérations. Les chars, particulièrement les chars de bataille, sont extrêmement lourds, les rendant très difficile, voir impossible, à transporter par avion. L'utilisation du transport maritime et terrestre est toujours lent, ce qui fait que le char lourd n'est pas un moyen souvent utilisé par les forces rapides d'intervention.

Certains engins blindés utilisent des roues au lieu des chenilles afin d'augmenter la vitesse de route et diminuer les efforts d'entretien. Ces véhicules souffrent bien sur d'un manque de mobilité sur les terrain accidentés, mais sont considérés par les stratèges américains comme étant plus adaptés aux forces d'interventions rapides grâce à leur coût réduit et à leur mobilité stratégique accrue.

[modifier] Mobilité dans l'eau

Le char russe T-90 en démonstration avec un shnorkel
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Le char russe T-90 en démonstration avec un shnorkel

Pour la plupart des chars, le passage dans un cours d'eau se limite à traverser un gué. La profondeur traversable d'un gué est limitée à la taille de l'entrée d'air du moteur, et, à un moindre degré, à la position du conducteur. La profondeur traversable d'un gué typique pour MBTs est de 90 à 120 centimètres.

[modifier] Passages profonds

Cependant, avec une préparation appropriée, quelques chars peuvent traverser un cours d'eau considérablement plus profond. Certains char, comme les léopard I et léopard II ouest-allemand ou le T-90 rusee peuvent traverser un gué à une profondeur de plusieurs mètres, une fois équipé d'une prise d'air adéquate appellée shnorkel. Cette prise d'air est en fait une série d'anneaux qui peuvent être empilés pour créer un long tube. Ce tube est alors adapté à la trappe du commandant et sert à fournir l'air et une sortie de secours possible pour l'équipage. La taille du tube est limitée à environ trois mètres.

[modifier] Chars amphibies

 Sherman DD (Duplex Drive), un char amphibie avec ses écrans de flottaisons, en 1944. Les écrans de flottaisons étaient érigés dans l'eau pour le protéger des vagues.
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Sherman DD (Duplex Drive), un char amphibie avec ses écrans de flottaisons, en 1944. Les écrans de flottaisons étaient érigés dans l'eau pour le protéger des vagues.

Certains chars légers tels que le PT-76 sont amphibies, ils sont en général propulsés dans l'eau par des hydrojets ou par leurs chenilles. Souvent, une tôle orientée vers le bas, la palette, est mise en place pour arrêter l'eau qui passe au dessus du char, réduisant de ce fait le risque pour le véhicule d'être inondé par la trappe du conducteur.

Durant la seconde guerre mondiale, le char moyen Sherman M4 a été rendu amphibie avec l'ajout d'une toile caoutchoutée pour augmenter la flottabilité. Il était propulsé par des propulseurs entraînés par le moteur principal. Le Sherman DD (Duplex Drive) a été utilisé pendant le jour J pour fournir un appui durant les combats rapprochés sur les plages lors des premières vagues du débarquement. Le Sherman DD ne pouvait tirer dans l'eau car son écran de flottabilité montait plus haut que le canon. Un grand nombre de ces DDs ont coulé une fois mis à l'eau et ont été détruit durant l'opération. Principalement dû au climat capricieux de la Manche, certains ont été lâchés trop loin de la plage. A cause du courant, certains chars ont tourné dans le sens du courant laissant la voie libre aux vagues de passer par dessus et de remplir le char. Mais cependant, ceux qui ont été débarqués à terre ont fournit un appui essentiel dans les premières heures critiques.

[modifier] Motorisation

(Merci de wikifier, mettre les accents, de corriger les fautes d'orthographes

et surtout de reformuler les phrases)

Le moteur principal du char lui assure la puissance nessecaire pour se déplacer et pour de nombreux autres utilisations, tels que tourner la tourelle ou tout simplement le courant electrique pour les radios. Les chars de la premiere guerre mondiale utilisait habituelemeent des moteur a essence, a part le char américain "Holt" qui était propulse par un moteur a essence et un moteur électrique. Durant la deuxième guerre mondiale il y n'y avait pas vraiment de regle, un mélange des types de moteur existait ; beaucoup de moteurs de chars étaient des moteurs d'avion adaptés. A partir de la guerre froide commençait, les chars se sont presque tous orientés vers les moteurs diesel, avec des versions polycarburants améliorées toujours d'actualite. Vers la fin des années 70, les moteurs de turbine ont commencé à apparaître.

Le poids et le type des moteurs, sans oublier la transmission et la boîte de vitesse, détermine en grande partie la rapidite et la mobilite du char, de plus le terrain limite fortement la vitesse maximum de tous les chars par l'effort qu'il exerce sur la suspension et l'equipage.

[modifier] Moteurs diesel "multi-carburants"

Tous les chars modernes ne fonctionnant plus a turbine utilisent un moteur diesel parce que le carburant diesel est moins inflammable et plus économique que l'essence. Quelques chars soviétiques ont meme employé la fumée foncée d'un moteur diesel mal-regle comme avantage de camouflage et etaient capable de mal-brûler intentionnellement du carburant pour créer la fumée pour sa couverture. Les reservoirs de secours de carburant sont généralement placés à l'arrière du char, sur quelques modeles, comme le Merkava israélien, ces réservoirs sont placés autour du secteur de l'equipage pour fournir une couche additionnelle de blindage. Le carburant a souvent été stocké dans des jerrican auxiliaires a l'exterieur de l'engin, ou par d'autres moyens tels que dans une petite remorque, capable d'être détaché pendant le combat.

Les moteurs modernes des chars sont dans parfois des moteurs polycarburants, qui peuvent opérer le diesel, l'essence ou les carburants semblables.

[modifier] Turbomoteurs

Des turbomoteurs ont été utilisés comme générateur auxiliaire de bord sur quelques chars, et sont la source de propultion principale sur les T-80 soviétiques/russes et Abrams M1 americains. Ils sont comparativement plus légers et plus petit que des moteurs diesel ; a niveau de puissance prolongee degagee (le T-80 a meme ete surnome le char volant a cause de sa vitesse).

Toutefois ils sont beaucoup moins économes en combustible, particulièrement chez les moteur a bas regimes, exigeant de plus grands réservoirs de carburant pour réaliser le même niveau de combat. Différents modèles du M1 Abrams ont fixé ce problème avec des batteries ou des générateurs secondaires pour actionner ses systèmes lorsq'il est en mode stationnaire, économisant du carburant en réduisant la nécessité de tourner au ralenti la turbine principale. Les chars T-80 sont généralement vus avec de grands réservoirs de carburant extérieurs pour développer leur possibilite. La Russie a remplacé la production T-80 avec le moins puissant T-90 (basé sur le T-72), alors que l'Ukraine a développé le T-80UD et le T-84 à moteur diesel avec une puissance tres proche des turbine à gaz.

En raison de leur efficacité inférieure, la signature thermique d'une turbine à gaz est plus haute qu'un moteur diesel au même niveau du rendement de puissance. Par contre un char avec une turbine à gaz insonorisée est generalement plus silentieux que ceux actionne avec des moteurs a pistons. Le M1A2 a été surnommé le chuchotement de mort (Whispering Death) a cause de son calme.

Une turbine est théoriquement plus fiable et plus facile à entretenir qu'un moteur a piston, puisqu'elle a une construction plus simple avec peu de pièces mobiles. Dans la pratique, cependant, ces pièces éprouvent un usage plus élevé dû à leurs vitesses de fonctionnement plus élevées. Les lames de la turbine sont de plus très sensibles à la poussière et au sable fin, de sorte que dans des opérations de désert des filtres spéciaux doivent être soigneusement adaptés et changé plusieurs fois par jours. Un filtre mal adapté, ou une seule balle ou morceau de d'eclat peuvent rendre le filtre inutile, potentiellement préjudiciable le moteur. Les moteurs a piston ont eux aussi également besoin de filtres bien entretenus, mais ils sont moins mis en danger si le filtre échoue.

Comme la plupart des moteurs diesel modernes utilisés dans les chars, les turbines à gaz sont aussi des moteurs polycarburants.

[modifier] Constructeurs de véhicules militaires

Voir ou créer l'article Liste de constructeurs de véhicules militaires.

[modifier] Voir aussi

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