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Alain Soral - Wikipédia

Alain Soral

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Alain Soral (né en 1958) est un sociologue, journaliste, écrivain et essayiste français, auteur d'un certain nombre d'essais. Il est le frère de l'actrice Agnès Soral.

Sommaire

[modifier] Biographie

[modifier] Enfance

Alain Soral a vécu à Annemasse dans son enfance, il aurait selon ses dires été un enfant battu par son père[1]. À sa majorité, il a rejoint Paris et a vécu deux ans de petits boulots (chantiers, convoyages...), avant d'être reçu aux Beaux-Arts.

[modifier] Ses études

Il a ensuite été recueilli, selon lui, dans une famille d'universitaires[2], et a étudié à l'EHESS sous la direction de Cornelius Castoriadis.

Il a été influencé par le marxisme[3] et particulièrement par la lecture de Karl Marx, Georg Lukacs, Henri Wallon, Georges Politzer, Lucien Goldmann et Michel Clouscard.

[modifier] Carrière d'écrivain

Suite à ses études, il a publié deux livres popularisant la mode puis la drague de rue ; ces derniers ont connu un certain succès.

Écrivain, il se présente comme un républicain universaliste, ayant appartenu au mouvement marxiste et, au début des années 1990, au PCF (qu'il a quitté par opposition à l'abandon de son contenu révolutionnaire, tout en persistant à se définir comme marxiste[4] ). Il pourfend dans ses livres ce qu'il juge relever du communautarisme et s'en prend vivement aussi bien aux mouvements homosexuels, féministes qu'aux associations se disant représentatives de la « communauté juive », dans des termes qui se veulent provocateurs (et qu'il revendique d'ailleurs lui-même comme tels). Il a notammment écrit : « En France, tous les communautarismes montants : gay, islamique... se créent et se renforcent par imitation, hostilité et opposition au communautarisme judéo-sioniste, dont le statut privilégié constitue la jurisprudence communautaire sur laquelle s'appuient leurs revendications face à la république »[5]. On l'aura compris, Alain Soral juge que la montée des communautarismes en France est dangereuse pour la République. Selon lui, il s'agit d'une atteinte au principe d'universalité républicaine.

Dans son analyse sociétale, il démonte les mécanismes de ce qu'il appelle la « société du désir »[6], promue par l'omniprésence de la publicité, par les journaux féminins, et par le phénomène de la starisation. Il a vivement critiqué les publications de mensuels féminins, qui selon lui transforment les consciences et relèguent la femme au statut de « femme-objet » consommatrice. Il explique que le système s'accomode très bien d'une situation où les femmes travaillent et consomment et que le féminisme, vu sous cet angle, n'est pas forcément un mouvement de libération, mais un « allié objectif » du capitalisme.

Lors du débat sur la laïcité à l'école, il a comparé notammment le voile et le string[7]. Le string, nouveau type de vêtement émergeant de cette « société du désir », serait un avatar d'une société qui, au lieu d'émanciper les femmes, les relègue au statut d'objets et/ou de marchandises.

Alain Soral est très critique de l'évolution du cinéma français depuis la nouvelle vague. Selon lui, le cinéma réaliste a disparu, sous les effets conjugués de la montée en puissance de la subvention par l'État des films dits « d'auteurs », qu'il qualifie de « nombrilistes », et qui s'opposent aux films réalistes (disparus), incarnés par Marcel Carné, Julien Duvivier, Henri-Georges Clouzot, etc. ou néo-réalistes italiens, mettant en scène la réalité sociale et ses oppositions de classes.

[modifier] Ses films

Alain Soral apparait en tant qu'acteur dans le film Parfait Amour ! de Catherine Breillat.

Il réalise aussi des films, et est l'auteur du long métrage Confession d'un dragueur en 2001, avec Saïd Taghmaoui et Thomas Dutronc. Portant sur la drague de rue et les rapports de classe, ce long métrage fut boudé par la critique et déprogrammé rapidement malgré l'affection d'un certain public, et laissa son auteur assez amer.

[modifier] Situation actuelle

Alain Soral est marié et vit au Pays basque. Il est également instructeur fédéral de boxe francaise (diplôme obtenu en juin 2004).

Son nouveau roman, Chut(e) ! : Éloge de la disgrâce, est sorti le 6 avril 2006.

Soral affirme vouloir prendre temporairement de la distance avec l'écriture pour se plonger dans l'action, en particulier politique. Il a notamment effectué en août 2006 un voyage au Liban avec Dieudonné et Thierry Meyssan, ainsi qu' Ahmed Moualek (président de l'association La banlieue s'exprime) et Frédéric Chatillon (un ancien responsable du GUD) où il a rencontré le général Aoun, le président libanais et Hugo Chavez.

Le 14 septembre 2006 à Paris, il est victime d'une nouvelle agression, cette fois à l'acide (cf. ci-dessous).

Durant l'automne 2005, il rejoint l'équipe de campagne du Front national où il est chargé des affaires sociales et du problème des banlieues. Ce ralliement fut toutefois révélé très tardivement par l'intéressé, lors d'un interview le 29 novembre 2006[8].

[modifier] Polémiques

L'association Act Up s'en est pris à sa maison d'édition, les éditions Blanche, à laquelle elle reprochait la publication de plusieurs auteurs répandant des préjugés négatifs envers les homosexuels, et même, selon elle, « la haine des homosexuels », parmi lesquels Alain Soral. L'association Act-Up, est intervenue pour que son directeur de publication cesse d'éditer Alain Soral. Act-Up a également saccagé les locaux des Editions Blanche, en protestation contre sa ligne éditoriale[9]. Alain Soral s'est plaint des « persécutions physiques de la milice communautaire Act Up ».

Alain Soral dénonce le communautarisme - qu'il estime nocif - de la communauté gay, terme qu'il fustige d'ailleurs en affirmant que la plupart des homosexuels n'ont rien à voir avec les comportements de style gay pride. Ce genre de manifestation aurait selon lui pour conséquence de promouvoir l'idée de « beau mec », de jeunesse, de fêtes, et de drag-queen, et d'occulter la réalité de l'homosexualité, notamment celle des homosexuels âgés et pauvres, nulle part mise en avant dans le « mouvement communautariste gay », et finalement plus proche des hétérosexuels dans la même situation.

Dans un documentaire diffusé sur France 2, il déclare : « Quand avec un Français, Juif sioniste, tu commences à dire qu'il y a peut être des problèmes qui viennent de chez vous. Vous avez peut être fait quelques erreurs. Ce n'est pas systématiquement la faute de l'autre, totalement, si personne ne peut vous blairer partout où vous mettez les pieds. Parce qu'en gros c'est à peu près ça leur histoire tu vois. Ca fait quand même 2500 ans, où chaque fois qu'ils mettent les pieds quelque part, au bout de cinquante ans ils se font dérouiller. Il faut se dire, c'est bizarre ! C'est que tout le monde a toujours tort sauf eux. Le mec, il se met à aboyer, à hurler, à devenir dingue tu vois. Tu ne peux pas dialoguer. C'est à dire, je pense, c'est qu'il y a une psychopathologie, tu vois, du judaïsme sioniste qui confine à la maladie mentale…[10] » Ces propos créent une controverse et sont jugés antisémites par de nombreux observateurs, dont des représentants de la liste électorale Euro-Palestine à laquelle il avait apporté son soutien. Alain Soral commente la controverse provoquée par ses propos quelques jours plus tard, sur oumma.com, expliquant qu'il a été mal compris, du fait de l'absence des propos précédant cette phrase dans le montage réalisé par le journaliste de France 2 d'un entretien d'une heure et demie.

À la suite de cette diffusion, le mardi 29 septembre 2004, lui et plusieurs autres personnes furent victimes d'une agression venant d'un groupe d'une vingtaine d'individus armés de battes de base-ball, au cours d'une séance de dédicace de Misères du désir dans une librairie du 3ème arrondissement de Paris[11]. L'agression n'a pas été revendiquée. A ce jour l'enquête policière n'a pas abouti. Alain Soral y voit une action d'un groupe extrémiste comme le Bétar ou la Ligue de défense juive[12].

Depuis, il n'est, à quelques exceptions près, plus invité à s'exprimer par les grands medias. Interrogé sur le coté positif du boycott des médias, Alain Soral répondait : « Le positif c'est qu'on est plus obligé d'aller faire le méchant de service dans des émissions à la con. Quant à la parade, en l'état actuel des choses il n'y en a qu'une, multiplier ce genre d'interview sur internet [...] J'ai toujours répondu présent aux invitations des médias, même les pires, pensant que ce qui comptait ce n'était pas le prestige supposé du support, mais la qualité de mes raisonnements[13].

Alain Soral a apporté son soutien à Dieudonné[14], avec qui il participe à la liste Euro-Palestine aux élections européennes de 2004, avant de se retirer et d'entraîner Dieudonné dans son retrait[15]. Il est par ailleurs signataire, avec d'autres personnalités, de la pétition réclamant la libération de Michel Lajoye.

En 2004, Alain Soral a accordé un entretien à la revue Rébellion, de tendance « national-bolchévique ». Il a par ailleurs dédicacé son dernier livre à la librairie Facta administrée par Emmanuel Ratier, proche de la Droite nationaliste révolutionnaire et continuateur de l'œuvre d'Henry Coston.

Très récemment, son rapprochement avec le Front national en particulier lui a valu des critiques dans la presse française.

Le 2 décembre 2006, Alain Soral, invité initialement[16] à la 59e Journée des dédicaces organisée par le Bureau des Arts de l'Institut d'études politiques de Paris mais déprogrammé la veille pour des « raisons de sécurité », est expulsé[17] du bâtiment par la police, suite à la décision[18] de Richard Descoings, directeur de l'établissement. Alain Soral a réagi à cet incident dans un entretien avec Alex Corvus[19].

[modifier] Citations

  • « On parle d'autant plus de révolution du désir, qu'on a abandonné l'idée de faire la révolution dans la réalité. »
  • « Chaque fois que j'entends - en général dans la bouche d'un con de gauche ou d'un pédé vulgaire - le pape dénoncé comme responsable de l'épidémie de sida en Afrique, je ne peux m'empêcher de déplorer ce brutal refus du point de vue de l'autre. »
  • « Je me souviens de la banlieue populaire des années 60 ; issus de l’exode rural et de l’immigration, les travailleurs y vivaient en bonne intelligence, et dans le plein emploi aux usines Renault de Billancourt tout près. Aucun racisme contre les anciens immigrés ; dans cette cité-dortoir sans passé, tous étaient fiers d’être originaires d’un ailleurs historique : breton, savoyard, italien, espagnol, polonais... Petite nuance pour les Noirs africains qu’on trouvait rigolos (comme dans Tintin au Congo) ; les Antillais un peu cons qui ne rêvaient que d’astiquer leur BM d’occase le dimanche sur le parking. Les seuls qui posaient problème, déjà, c’étaient les Algériens qui se tenaient à l’écart dans la solitude, la peur, l’islam et la Sonacotra, et dont les jeunes, peu nombreux encore, foutaient déjà la merde : agressions de postiers, glaviots, insultes, bagarres... Mais ce mélange tenait, fraternel, grâce à l’idéologie du travailleur collectif ; le respect de celui qu’on côtoie tous les jours sur le lieu de travail ; le travail partagé au quotidien qui rapproche les gens et abolit les préjugés. », tiré d'un texte intitulé « banlieue », Abécédaire de la bêtise ambiante, 2002.
  • « Le regroupement familial ne fut pas une naïveté humaniste de grand bourgeois qui plane, mais un projet pervers, dégueulasse : transformer les banlieues rouges à très forte conscience et solidarité de classe (avec un PCF à 30%) en banlieues beurs. On ne dira jamais assez à quel point la maghrébisation, l’africanisation, la tiers-mondisation de la France ont fait baisser vertigineusement le niveau de civisme et de civilité de la population française. À quel point ce recul du niveau de conscience démocratique fut voulu par le patronat et le pouvoir : des voyous et des abrutis plutôt que des ouvriers conscients de leurs droits... et de leurs devoirs. Il y eut un procès Pétain, on peut rêver d’un procès Giscard. », tiré d'un texte intitulé « banlieue », Abécédaire de la bêtise ambiante, 2002.
  • « Je pense que l’avenir de la politique se situe dans l’espace populiste qu’a créé Le Pen, qui, je le rappelle, ne tient pas plus un discours fasciste que Jospin ne tient un discours "lambertiste"... »

[modifier] Sur les banlieues, une interview

« Comment le PCF, avec son organisation structurée en parti de classe, a-t-il perdu ce contrôle dans les banlieues ? »
« Par l'immigration justement. Le PCF vivait de son encadrement et de sa défense historique de la classe ouvrière, anciennement majoritaire en banlieue. Le but du regroupement familial a donc été clairement, entre autres, de casser ce pouvoir en important massivement dans les banlieues, des Africains issus de la paysannerie pauvre du tiers monde et du bled, sans culture ouvrière, syndicale. Ainsi, on a cassé une organisation et une conscience de classe, comme on a cassé à la même période les forteresses ouvrières et syndicales, type Billancourt. Aujourd'hui, les gosses qui brûlent des bagnoles ne sont pas des enfants d'ouvriers qui se battent pour préserver des acquis de classe, mais des paumés violents, issus le plus souvent de familles sans pères et forcément nihilistes, puisque n'ayant aucune culture solide, aucun exemple valorisant auquel se raccrocher. Ces jeunes ne sont pas des opprimés en lutte, ce sont des névrosés sociaux. »
« Des névrosés sociaux ? C'est-à-dire… »
« Quand on naît en France de parents étrangers venu d'un pays moins développé qui a été exploité puis ennemi de la France. Quand on a vu son père bosser 30 ans pour le smic et raser les murs. Quand notre intelligentsia cosmopolite leur a appris en sus, la haine du Français de souche via les éducateurs trotsko-gauchistes. Quand on a détruit en une génération le patriarcat traditionnel dont ils sont issus pour les soumettre au néo-matriarcat marchand dont, en plus, ils ne touchent pas les dividendes ni concrets ni symboliques. On crée alors objectivement une génération d'adolescents complètement perturbés, déstructurés. Des gosses qui ne sont pas dans la misère au sens traditionnel du terme, puisqu'en banlieue chacun mange à sa faim, peut s'habiller, avoir un téléphone portable et le tout sans bosser, on le voit bien sur les images. Une situation parasitaire qui ne les empêche pas d'être dans un profond mal-être, un sentiment confus, peu verbalisé d'envie et d'impuissance que vient encore redoubler l'énergie de la jeunesse. »
« Ça c’est l’analyse psycho-sociologique. Mais politiquement qui sont ces jeunes ? »
« Ils correspondent à ce que Marx appelle le sous-prolétariat, d'autres les classes dangereuses. »
Référence : interview à Poivre rouge, 16 janvier 2006 (se trouvant sur le site d'Alain Soral).

[modifier] Références

  1. cf. émission Vie privée-Vie publique, 7 mai 2003
  2. cf. sa biographie sur son site
  3. Ibid.
  4. « Les gens un peu instruits savent que le marxisme, loin de se réduire à l'expérience soviétique, est d'abord un outil d'analyse. Un outil d'analyse qui conçoit la réalité comme une totalité historique en cours, et dont les performances sont bien supérieures à ce que peut produire l'idéalisme, qu'il soit ontologiste ou subjectif. Le marxisme, dit aussi matérialisme historique et dialectique, donne à quiconque s'intéresse à la complexité du réel, une telle leçon de virilité intellectuelle, qu'il est difficile après de se contenter des visions passéistes d'un Maurras, nostalgiques d'un Heidegger, naïves d'un Marcuse, et même du mono-déterminisme plutôt sympathique d'un René Girard, qui gagnerait beaucoup à lire Henri Wallon ! », « Alain Soral, l'intellectuel de gauche qui dérange la gauche » , Éléments n°113, été 2004.
  5. « Alain Soral attaque les communautarismes à l'oeuvre contre la République » , republicain.net, 5 mai 2003.
  6. cf. son ouvrage Misères du désir.
  7. dans un texte paru sur oumma.com « Je préfère le voile au string »
  8. Interview d'Alain Soral sur le site Salut Public
  9. « Zap des Éditions Blanche : précisions » , 16 avril 2003.
  10. « Un an après les faits, la police n'a procédé à aucune arrestation dans le cadre de « l'enquête » sur le cassage de la librairie où le polémiste Alain Soral dédicaçait ses ouvrages », communautarisme.net.
  11. Rubrique vidéos du site d'Alain Soral
  12. « Ratonnades et manipulations » , entretien avec les éditions Hermaphrodite, 7 octobre 2004
  13. « Soral expulsé à Ibiza », L'Organe magazine, 6 juillet 2006.
  14. Dans une interview donnée en 2005 à VSD. Voir par ailleurs les articles de Didier Daeninckx sur le site Amnistia et de Claude Askolovitch dans le Nouvel Observateur n°2103
  15. Celui-ci est d'ailleurs visible en arrière-plan du reportage de France 2, écoutant Alain Soral.
  16. Voir liste des auteurs
  17. Vidéo de l'expulsion.
  18. « Interview de Richard Descoings », RSP, la radio des étudiants de Sciences Po, 2 décembre 2006.
  19. Vidéo de l'entretien

[modifier] Bibliographie

[modifier] Filmographie

  • Chouabadaballet, une dispute amoureuse entre deux essuie-glaces, 1990
  • Les Rameurs, misère affective et culture physique à Carrière-sur-Seine, 1993
  • Confession d'un dragueur, 2001

[modifier] Liens externes

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