CLASSICISTRANIERI HOME PAGE - YOUTUBE CHANNEL
SITEMAP
Audiobooks by Valerio Di Stefano: Single Download - Complete Download [TAR] [WIM] [ZIP] [RAR] - Alphabetical Download  [TAR] [WIM] [ZIP] [RAR] - Download Instructions

Make a donation: IBAN: IT36M0708677020000000008016 - BIC/SWIFT:  ICRAITRRU60 - VALERIO DI STEFANO or
Privacy Policy Cookie Policy Terms and Conditions
Akhénaton - Wikipédia

Akhénaton

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Vous avez de nouveaux messages (diff ?).
Pour les articles homonymes, voir Akhénaton (homonymie). 

Image:Cartouche_pharaon.jpg
Articles de la série Pharaon
Classements
alphabétique - chronologique
Dynasties
0 - Ire - IIe - IIIe - IVe - Ve - VIe - VIIe - VIIIe - IXe - Xe - XIe - XIIe - XIIIe - XIVe - XVe - XVIe - XVIIe - XVIIIe - XIXe - XXe - XXIe - XXIIe - XXIIIe - XXIVe - XXVe - XXVIe - XXVIIe - XXVIIIe - XXIXe - XXXe - XXXIe - Les Ptolémées
Buste d'Akhénaton, Musée égyptien du Caire.
Agrandir
Buste d'Akhénaton, Musée égyptien du Caire.

Amenhotep IV (Aménophis IV en grec ancien, Akhénaton ou, plus rarement, Khounaton et Akhnaton) est le neuvième pharaon de la XVIIIe dynastie (période du Nouvel Empire). Manéthon l’appelle Aménophis.

On situe son règne de -1355 / -1353 à -1338 / -1337 (Malek, von Beckerath, Grimal, Krauss, Murnane). La date de son avènement ne fait cependant pas l'unanimité : y a-t-il ou n’y a-t-il pas eu de corégence avec son père ?
Autres avis de spécialistes : -1397 à -1387 (Vandersleyen), -1372 à -1355 (Redford), -1367 à -1350 (Gardiner), -1366 à -1349 (Parker), -1364 à -1348 (Arnold), -1364 à -1347 (Hornung), -1360 à -1343 (Dodson), -1358 à -1340 (Aldred), -1356 à -1340 (Kitchen), -1392 à -1354 (von Beckerath), -1352 à -1336 (Shaw), -1350 à -1336 (Wente), -1340 à -1324 (Helck).

Il est le fils de la reine Tiyi et du roi Amenhotep III. Considéré parfois comme l’un des plus grands mystiques de l’histoire, il bouleverse l’histoire de l’Égypte en voulant imposer à ses sujets le culte exclusif de -Horakhty « qui est dans Aton »[1], dont il est à le fois le prophète et l’incarnation. Son règne voit aussi l'émergence d'une nouvelle esthétique, à la fois baroque et naturaliste, l’art amarnien (Voir ci-dessous).

Sommaire

[modifier] Généalogie

Amenhotep IV / Akhénaton
Naissance date inconnue Décès date inconnue
Père Amenhotep III
Mère Tiyi
Fratrie Smenkhkarê
Première épouse Néfertiti[2] Enfant(s) Mérytaton (ou Méritaton), L'aimée d'Aton
Mâkhétaton, La protégée d'Aton
Ânkhésenpaaton, Elle vit pour Aton
Néfernéferouaton (ou Néferaferouaton Tasherit), Belle est la perfection d'Aton (ou Parfaite est la beauté d'Aton)
Néfernéferourê, Belle est la perfection de Rê (ou Parfaite est la beauté de Rê)
Sétepenrê, L'élue de Rê
Deuxième épouse Kiya (Tadukhepa ?[3]) Enfant(s) pas d'enfant connu
Troisième épouse Tadukhepa ? Enfant(s) pas d'enfant connu
Quatrième épouse Mérytaton (ou Méritaton) Enfant(s) pas d'enfant connu
Cinquième épouse Ânkhésenpaaton Enfant(s) pas d'enfant connu
Sixième épouse Baketaton  ? Enfant(s) pas d'enfant connu
Septième épouse inconnue Enfant(s) pas d'enfant connu
Huitième épouse inconnue Enfant(s) pas d'enfant connu
Mari inconnu Enfant(s) pas d'enfant connu
Deuxième mari inconnu Enfant(s) pas d'enfant connu
Troisième mari inconnu Enfant(s) pas d'enfant connu
Quatrième mari inconnu Enfant(s) pas d'enfant connu


[modifier] Première Titulature

Nom d'Horus
Hiéroglyphe
G5
E2
D40
X7 A28 S9
Codage E2:D40 X7 A28 S9
Translittération (Unicode) kȝ nḫt ḳȝ šwty
Translittération (ASCII) kA-nxt qA-Swty
Transcription Kanakht Qashouti
Traduction « Taureau puissant, aux deux hautes plumes »


Nom de Nebty
Hiéroglyphe
G16
G36
D21
M23 X1
N35
M17 M17 G17 M17 Q3
X1
Q1 X1
Z2ss
Codage G36:D21 M23 X1:N35 M17 M17 G17 M17 Q3:X1 Q1 X1:Z2ss
Translittération (Unicode) wr nsit m jpt.śwt
Translittération (ASCII) wr nsyt m iptswt
Transcription Ournésytemipetsout
Traduction « A la grande royauté dans Karnak »


Nom d'Horus d'or
Hiéroglyphe
G8
U39 M40 N28
Z2ss
G17 O28 W24
O49
M27
Codage U39 M40 N28:Z2ss G17 O28 W24:O49 M27
Translittération (Unicode) wtś ḫˁw m jwnw śmˁ
Translittération (ASCII) wts xaw m iwnw sma
Transcription Outeskhâoumiounousémâ
Traduction « Lui qui apparaît en majesté dans l'Héliopolis du sud (Thèbes) »


Nom de Nesout-bity
Hiéroglyphe
M23
X1
L2
X1
Image:Hiero_Ca1.png
ra nfr xpr
Z2ss
ra wa
n
Image:Hiero_Ca2.png
Codage ( N5 F35 L1:Z2 N5 T21:N35 )
Translittération (Unicode) nfr ḫprw Rˁ wˁ n Rˁ
Translittération (ASCII) nfr-xprw-ra wa-n-ra
Transcription Néferkhéperouré Ouâenrê
Traduction « Les manifestations de Rê sont parfaites, l'Unique de Rê »


Nom de Sa-Rê
Hiéroglyphe
G39 N5
Z1
Image:Hiero_Ca1.png
M17 Y5
N35
R4
X1 Q3
R8 S38 O28
Image:Hiero_Ca2.png
Codage ( M17 Y5:N35 R4:X1*Q3 R8 S38 O28 )
Translittération (Unicode) Jmn ḥtp(w) nṯr ḥḳȝ jwnw
Translittération (ASCII) imn-Htp(.w) nTr-HqA-iwnw
Transcription Amenhotep Netjer Heqa Iounou
Traduction « Amon est satisfait, (le) dieu régent d’Héliopolis »


[modifier] Deuxième Titulature

Nom d'Horus
Hiéroglyphe
G5
M17 X1
N35
N5
U6
Codage M17 X1:N35:N5 U6
Translittération (Unicode) mrj Jtn
Translittération (ASCII) mry-itn
Transcription Méryaton
Traduction « Aimé d'Aton »


Nom de Nebty
Hiéroglyphe
G16
G36
D21
M23 M17 M17 X1
Z2ss
Aa15
N27
M17 X1
N35
N5
Codage G36:D21 M23 M17 M17 X1:Z2ss Aa15:N27 M17 X1:N35:N5
Translittération (Unicode) wr nsit m ȝḫt Jtn
Translittération (ASCII) wr nsyt m axt Itn
Transcription Ournésytemakhetaton
Traduction « A la grande royauté dans Akhetaton »


Nom d'Horus d'or
Hiéroglyphe
G8
U39 D21
N35
V10 M17 X1
N35
N5
Codage U39 D21:N35 V10 M17 X1:N35:N5
Translittération (Unicode) wtś rn n Jtn
Translittération (ASCII) wts rn n Itn
Transcription Outesrenenaton
Traduction « Lui qui exalte le nom d'Aton »


Nom de Nesout-bity
Hiéroglyphe
M23
X1
L2
X1
Image:Hiero_Ca1.png
N5 F35 L1 Z3 N5
T21
N35
Image:Hiero_Ca2.png
Codage ( N5-F35-L1-Z3-N5:T21:N35 )
Translittération (Unicode) nfr ḫprw Rˁ wˁ n Rˁ
Translittération (ASCII) nfr-xprw-ra wa-n-ra
Transcription Néferkhéperouré Ouâenrê
Traduction « Les manifestations de Rê sont parfaites, l'Unique de Rê »


Nom de Sa-Rê
Hiéroglyphe
G39 N5
Z1
Image:Hiero_Ca1.png
i t
n
ra
G25 x
n
Image:Hiero_Ca2.png
Codage ( M17 X1:N35:N5 G25 Aa1:N35 )
Translittération (Unicode) ȝḫ n Jtn
Translittération (ASCII) Ax-n-itn
Transcription Akhénaton
Traduction « Éclat d’Aton (ou, en l'absence du déterminatif : Utile à Aton) »


[modifier] Règne

Amenhotep IV / Akhénaton
Période Nouvel Empire
Dynastie XVIIIe dynastie
Fonction Pharaon
Prédécesseur Amenhotep III
Prise du pouvoir Mort naturelle du précédent
Dates de règne -1397 à -1387 (selon Vandersleyen)
-1392 à -1354 (selon J. von Beckerath)
-1372 à -1355 (selon D. B. Redford)
-1367 à -1350 (selon A. H. Gardiner)
-1366 à -1349 (selon R. A. Parker)
-1364 à -1348 (selon D. Arnold)
-1364 à -1347 (selon E. Hornung)
-1360 à -1343 (selon A. D. Dodson)
-1358 à -1340 (selon C. Aldred)
-1356 à -1340 (selon K. A. Kitchen)
-1355 / -1353 à -1338 / -1337 (selon J. Málek, N. Grimal, R. Krauss, Murnane)
-1352 à -1336 (selon I. Shaw)
-1350 à -1336 (selon E. F. Wente)
-1340 à -1324 (selon H. W. Helck)
Durée du règne Inconnue
Successeur Ânkh-Khéperourê et Smenkhkaré
Passation du pouvoir Mort naturelle
Sépulture Non trouvé
Date de découverte Inconnue
Découvreur Inconnu
Fouillée par ?


[modifier] Révolution religieuse

Il va imposer la première religion monothéiste connue de l'histoire, le culte du disque solaire Aton.

C'est vers -1355 / -1353 qu'Amenhotep IV, couronné sous le nom de Néferkhéperouré, « Les manifestations de Rê sont parfaites », Ouâenrê, « L'Unique de Rê », alors âgé de seize ans, monte sur le trône d'Égypte. Pour des raisons encore mal connues, mais vraisemblablement en butte au conservatisme et à l'hostilité du clergé thébain, il décide en l'an III/IV de son règne d'abandonner le culte du dieu dynastique Amon, le « dieu caché ». Il change de titulature, prend le nom d'Akhénaton, « Celui qui est bénéfique (ou utile) à Aton », et quitte la ville d’Amon, Thèbes, pour fonder une cité vierge de la présence du dieu thébain. Il choisit comme emplacement un lieu désertique en Moyenne-Égypte, sur la rive orientale du Nil, où, en l'an IV/V de son règne, il fait construire la cité d'Akhetaton (« L'horizon d'Aton »), l'actuelle Tell el-Amarna, à quelque 300 km au nord de Thèbes. Toute la cour et l'administration royales déménagent pour la nouvelle résidence encore inachevée, dont les temples, dédiés au dieu unique Aton, sont construits à ciel ouvert pour permettre à ses rayons bienfaisants d'y pénétrer.

On attribue souvent cette révolution culturelle et religieuse au seul Akhénaton, mais il semble qu'il n'ait fait qu'imposer une tendance née durant le règne de son père, Amenhotep III. Nicolas Grimal parle d'une « solarisation » des principaux dieux sous ce roi et le culte exclusif du Disque solaire en serait l'aboutissement logique[4]. La subsistance de l'Atonisme après l'expérience amarnienne est discutable. Depuis la redécouverte d'Akhnaton certaines communauté tentent de réanimer cet ancien culte (Tribu Ka). Mais il est possible que depuis longtemps cette religion ait perduré sous d'autres noms : soit s'agirait-il de l'inspiration des religions monothéistes ultérieures (Moïse et le Monothésime Freud), soit de la source de l'Hermétisme (Corpus Hermeticum). De grands mouvements ésotériques déclarent Akhnaton comme leur fondateur telles des loges rosicruciennes majeures (AMORC) mais on trouvera aussi des mouvements politiques (Savitri Devi).

Avant Akhénaton, Aton était un dieu mineur dont l'existence est attestée dès le Moyen Empire. Au Nouvel Empire, Thoutmôsis III s'était placé sous sa protection et Amenhotep III, dont l'une des épithètes était « Rayonnement d'Aton », avait encouragé le culte du dieu.

Akhénaton ira plus loin : il ordonne de détruire les images de culte des anciennes divinités[5] et fait du Disque solaire le dieu universel, l'Unique « qui n'a pas son pareil », le démiurge qui répète son acte créateur à chaque lever du soleil. Pour souligner la royauté céleste d'Aton, le nom du dieu est inscrit dans des cartouches : il est « Rê-Horakhty qui se réjouit dans l'horizon », « Le Souverain (heka) des deux horizons ».

Le roi est l'image terrestre d'Aton, son « enfant parfait » ; avec la Grande épouse royale, Néfertiti, il est le seul intermédiaire entre la divinité et les humains. À l'instar de la triade AmonMoutKhonsou, le couple royal forme avec Aton une triade divine adorée dans les demeures des hauts dignitaires.

L’an XII semble être l’apogée du règne. Une fête grandiose est célébrée dans la cité où les envoyés des roitelets palestiniens et de Nubie, le pays de Koush, apportent leurs présents au roi et à la reine.

[modifier] Révolution artistique

L'art amarnien se caractérise par un style naturaliste où abondent les plantes, les fleurs et les oiseaux, mais aussi, dans les cas les plus extrêmes, par un « académisme de cauchemar » (J. Leclant) poussant jusqu'à la caricature apparente. Ainsi, les statues colossales découvertes dans le temple d’Aton à Karnak sont à l’opposé de l’art classique idéalisant : elles montrent le roi avec un corps d’androgyne aux hanches exagérément larges, le ventre proéminent, la tête allongée et les lèvres charnues. D’autres statues le montrent apparemment nu mais asexué. Sur un bas-relief, aujourd’hui conservé au musée de Berlin, Néfertiti et les petites princesses sont représentées avec le même visage étiré en longueur, en tout point identique à celui d’Akhénaton qui leur fait face.

Certains archéologues estiment par conséquent que l’iconographie d'Amarna ne faisait que suivre une exigence de pharaon qui voulait que fût mis en évidence le lien exclusif qui unissait la famille royale au Dieu unique créateur de toute vie. En effet, il ne faut pas oublier que l'art amarnien fut un art de cour qui, tout comme l'art traditionnel et ses conventions figuratives, devait respecter les normes qu’imposait une perspective hiérarchique.

Il se peut toutefois qu’Akhénaton ait eu un physique très ingrat, voire un handicap. On a ainsi avancé l'hypothèse selon laquelle le roi aurait été atteint d'une maladie génétique rare et transmissible à sa descendance : le syndrome de Marfan, à moins que ce ne soit le syndrome de Froehlich. Ou encore, le roi aurait été atteint d'épilepsie, provoquant chez lui de longues crises hallucinatoires et douloureuses.

On prête aussi à ce mystique des talents de poète, s'il est vrai qu'il a lui-même composé le Grand Hymne à Aton gravé dans la tombe d'Aÿ.

[modifier] Période noire ?

Loin de l'image idyllique d'un pharaon poète et rêveur mystique, image peut-être exagérée par l'imaginaire collectif, le règne d'Akhénaton est aussi considéré par les égyptologues comme une période sombre dans l'histoire de l'Égypte antique. La révolution religieuse d'Akhénaton entraîna la persécution des dieux du panthéon traditionnel : suppression de leur culte, fermeture de temples, confiscation des biens du clergé, dégradation des effigies divines, ce qui vaudra au roi d'être surnommé le pharaon hérétique.

Il est certain aussi que, dû à une centralisation excessive, mais apparemment inefficace, et à la confiscation des domaines des temples, l'Égypte connut une grave crise économique. En effet, en l'absence de tout numéraire, le système économique et social était basé sur le troc et sur la distribution des ressources stockées dans les greniers de l'État et des temples, de sorte que la confiscation des « domaines divins » par la couronne ruinait « tout un système de production et de redistribution qu'aucune structure nouvelle ne vient remplacer[6]».

[modifier] Politique extérieure et fin du règne

Fragment d'un colosse d'Amenhotep IV-Akhénaton
Agrandir
Fragment d'un colosse d'Amenhotep IV-Akhénaton

En Syrie et en pays de Canaan, les Hittites et les Amorrites grignotent petit à petit les conquêtes de Thoutmôsis III. Ainsi, le roi de Qadesh, entré dans l’alliance hittite, conquiert la Syrie du Nord, tandis que Souppilouliouma (-1382 / -1342) et Assour-ouballit Ier s’attaquent au Mitanni, allié de l’Égypte. De son côté, le roi d’Amourrou se rend maître de plusieurs places fortes de la côte phénicienne. Akhénaton omet de venir en aide à ses vassaux, malgré leurs appels pressants, de sorte que son inertie cause la perte de Sidon, de Tyr et de Byblos. Pendant ce temps, des bandes de nomades pillards, les Hapirou, s’emparent de Megiddo et de Jérusalem. À la fin du règne, il ne subsiste presque rien de l’empire asiatique des premiers Thoutmosides.

La mort d'Akhénaton est entourée de mystère. On ne sait ni quand ni comment il décède, ses successeurs ayant tout fait pour effacer les traces du roi hérétique. Tout au plus peut-on dater de l’an XVII / XVIII la dernière inscription qui le mentionne. D'importants psychanalystes (Karl Abraham) ont reconnu Akhnaton derrière la légende d'Oedipe Mais en 1939 Freud ouvre une autre brèche en rapprochant considérablement l'œuvre de Moïse d'une influence, voire même d'une proximité physique entre Akhnaton et Moïse. C'est une hypothèse effectivement considérable puisqu'aujoud'hui des auteurs se réclamant de la stricte archéologie et égyptologie suggèrent que le pharaon mystérieusement disparu avait joué un rôle hors d'Égypte (Immanuel Velikovsky) voire fut Moïse en personne (Ahmed Osman).

Smenkhkarê[7], gendre et successeur d’Akhénaton après une probable corégence[8], meurt après un règne éphémère. Le pouvoir revient alors à un enfant de neuf ans, Toutânkhaton, qui avait épousé la seconde fille d’Akhénaton. Nous ne savons rien de précis sur l’ascendance du jeune souverain. Il existe cependant une hypothèse qui affirme que Kiya, la « Grande Épouse, aimée du Roi », serait sa mère, après la disgrâce ou la mort de Néfertiti, étant donné qu'une autre femme que Néfertiti est représentée sur une peinture murale dans un palais d'Akhetaton, dans la chambre de pharaon plus précisément. Ce qui est sûr en revanche, c'est que le culte d'Aton s'éteint pratiquement avec la disparition du roi hérétique. Au bout de trois ans, Toutânkhaton quitte Tell el-Amarna ; il adopte le nom de Toutânkhamon, restaure le culte des dieux traditionnels et rétablit le clergé dans les biens dont l’avait dépouillé le « misérable d'Akhétaton ».

[modifier] Notes et références

  1. Le nom du disque solaire, itn, figure déjà dans les Textes des Pyramides (Ve dynastie), mais sans connotation religieuse. Au Moyen Empire, dans le Conte de Sinouhé, il est attesté avec le déterminatif des divinités : il s'agit ici du dieu Aton.
  2. parfois identifiée à la princesse mitannienne Tadukhepa du harem d'Amenhotep III, mais très probablement d'ascendance égyptienne d'après Christiane Desroches Noblecourt, La femme au temps des pharaons, 1986, Éditions Stock, p. 62 ; cf. aussi Nicholas Reeves, Echnaton, 2002, Verlag Philipp von Zabern, p. 102
  3. E. Hornung, Echnaton - Die Religion des Lichts, Artemis & Winkler, 1995, p. 117
  4. N. Grimal, Histoire de l’Égypte ancienne, p. 272
  5. Claire Lalouette, Thèbes ou la naissance d'un empire, Flammarion, 1995, p. 508
  6. N. Grimal, Histoire de l’Égypte ancienne, p. 275
  7. un frère ou un fils d’Akhénaton, à moins qu’il ne s’agisse d’une femme-roi, Néfertiti ou Mérytaton : cf. The Oxford History of Ancient Egypt, Oxford University Press, 2000, p. 272
  8. N. Grimal, Histoire de l’Égypte ancienne, p. 282

[modifier] Voir aussi

[modifier] Lien externe

[modifier] Bibliographie

  • Akhénaton et Néfertiti. L'Amour et la Lumière par Francis Fèvre, éd. Hazan, 1998, (ISBN  2-7028-1169-8)
  • Akhénaton et son Dieu : pharaon et faux prophète par Nicolas Reeves. L'historien anglais retrace de manière concise l'histoire de la XVIIIe dynastie, depuis la chute des Hyksos jusqu'à Horemheb, en mettant bien sûr l'accent sur le règne d'Amenhotep IV - Akhénaton. L'auteur nous fait part de ses réflexions sur les causes et les conséquences des réformes de ce pharaon décidément hors du commun.
  • Akhénaton l'hérétique par Alain Darne, éditions Anne Carrière, Paris, 1999, (ISBN 2-7028-3118-4)
  • Akhénaton le renégat par Naguib Mahfouz. Roman policier qui met en scène des protagonistes du règne d'Akhénaton. Permet éventuellement une nouvelle approche des talatates et des statues d'Akhénaton au musée de Louxor, mais le roman ne remplace pas la lecture du catalogue.
  • Éventuellement, si on est amateur d'ésotérisme, Les secrets de l'Exode par Messod et Roger Sabah. D'après les auteurs, les Hébreux seraient les prêtres monothéistes exilés après la mort d'Akhénaton. Le livre fait aussi le rapprochement entre l'écriture cunéiforme et l'hébreu, et il propose un décryptage de la bible à partir de ses prétendues origines atoniennes.


M8
Portail Egyptopedia
Accédez directement aux articles de Wikipédia concernant l'Égypte antique :

Histoire | Géographie | Organisation politique | Pharaon | Art | Mythologie | Dieux | Vie quotidienne | Bibliographie | Égyptologues | Lexique

Static Wikipedia 2008 (no images)

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - en - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -

Static Wikipedia 2007 (no images)

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - en - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -

Static Wikipedia 2006 (no images)

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -

Sub-domains

CDRoms - Magnatune - Librivox - Liber Liber - Encyclopaedia Britannica - Project Gutenberg - Wikipedia 2008 - Wikipedia 2007 - Wikipedia 2006 -

Other Domains

https://www.classicistranieri.it - https://www.ebooksgratis.com - https://www.gutenbergaustralia.com - https://www.englishwikipedia.com - https://www.wikipediazim.com - https://www.wikisourcezim.com - https://www.projectgutenberg.net - https://www.projectgutenberg.es - https://www.radioascolto.com - https://www.debitoformtivo.it - https://www.wikipediaforschools.org - https://www.projectgutenbergzim.com