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6 février 1934 - Wikipédia

6 février 1934

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La date du 6 février 1934 fait référence à une manifestation antiparlementaire organisée à Paris par des groupes de droite et les ligues d’extrême droite et qui tourne à l'émeute sur la place de la Concorde.

Sommaire

[modifier] La crise des années 1930 et l'affaire Stavisky

La France a été touchée à partir de 1931 par la Grande dépression, née en 1929 aux États-Unis. La crise économique et sociale frappe particulièrement les classes moyennes, soutiens traditionnels de la République. Or, le pouvoir se révèle incapable d'apporter des solutions, ce qui se traduit par une très forte instabilité ministérielle (cinq gouvernements de mai 1932 à janvier 1934) contribuant à alimenter le rejet du parlementarisme.

L'antiparlementarisme a aussi été alimenté par une succession de scandales politico-financiers : affaire Hanau (Marthe Hanau avait utilisé ses appuis politiques pour attirer, grâce à son journal La Gazette du franc, les économies des petits épargnants), affaire Oustric (la faillite frauduleuse du banquier Oustric précipita en 1930 la chute du gouvernement d'André Tardieu, dont le Garde des Sceaux était mêlé à l’affaire), et enfin, cause directe des évènements du 6 février, affaire Stavisky.

Ce nouveau scandale, impliquant le Crédit municipal de Bayonne, éclate en décembre 1933. Apparaît alors le personnage d'Alexandre Stavisky, un escroc lié à plusieurs parlementaires radicaux, dont un ministre du gouvernement du radical Camille Chautemps. La presse révèle ensuite qu'Alexandre Stavisky a bénéficié de dix-neuf remises de son procès, alors que le Parquet est dirigé par le beau-frère de Camille Chautemps. Le 8 janvier 1934, Alexandre Stavisky est retrouvé mort. Selon la version policière, il se serait suicidé, ce qui suscite l’incrédulité générale. Pour la droite, il a été assassiné sur l'ordre de Chautemps, afin d’éviter des révélations. Dès lors, la presse se déchaîne, l’extrême droite manifeste, et, à la fin du mois, après la révélation d’un nouveau scandale, Camille Chautemps démissionne. C'est un autre radical, Édouard Daladier, qui lui succède le 27 janvier.

Depuis le 9 janvier, treize manifestations ont eu lieu à Paris. Tandis que la droite tente d’utiliser l’affaire pour remplacer la majorité issue des élections de 1932, l’extrême droite exploite ses thèmes traditionnels : antisémitisme, xénophobie (Alexandre Stavisky est un Juif ukrainien naturalisé), hostilité à la franc-maçonnerie (dont Chautemps est un dignitaire), antiparlementarisme. Comme l'a remarqué Serge Berstein, l'affaire Stavisky n'est exceptionnelle ni par sa gravité ni par les personnalités mises en cause, mais par la volonté de la droite de faire chuter un gouvernement de gauche sur ce thème, profitant du fait que les radicaux n'ont pas la majorité absolue à la Chambre des députés et forment donc des gouvernements fragiles.

C'est toutefois le limogeage du préfet de police Jean Chiappe qui provoque les manifestations massives du 6 février. Homme de droite, Chiappe manifestait en effet une grande indulgence à l’égard de l’extrême-droite. Pour la gauche, son déplacement est lié à son implication dans l’affaire Stavisky, tandis que la droite dénonce le résultat d’un marchandage avec les socialistes : départ de Chiappe contre soutien au nouveau gouvernement.

[modifier] Le soir du 6 février

[modifier] Les forces en présence

Au cœur des manifestations de janvier, les ligues d’extrême droite. Phénomène ancien (la Ligue des patriotes a été fondée par Paul Déroulède dès 1882), les ligues jouent un rôle très important dans l'entre-deux-guerres, notamment lorsque la gauche est au pouvoir, ce qui est le cas depuis les élections législatives de 1932.

Parmi les principales ligues d’extrême droite présentes le 6 février, il faut d'abord mentionner la plus ancienne, l'Action française. Fondée en 1899 par Charles Maurras, la Ligue d’Action française (60 000 membres) a pour but de renverser « la gueuse » (la République) afin de restaurer la monarchie. Elle s’appuie sur les Camelots du Roi, qui, malgré des effectifs assez limités, sont très actifs dans la rue. De fondation plus récente (1924), les Jeunesses patriotes, qui revendiquent l’héritage de la Ligue des patriotes, comptent 90 000 membres dont 1 500 font partie des « groupes mobiles ». Créées par Pierre Taittinger, député de Paris, elles entretiennent des rapports étroits avec des hommes politiques de droite, et comptent dans leurs rangs plusieurs conseillers municipaux de la capitale. Quant à la Solidarité française, fondée en 1933 par le richissime parfumeur François Coty, elle est dépourvue d’objectif politique précis et ses effectifs sont moins élevés. Mentionnons enfin, bien que ses effectifs soient insignifiants, le francisme de Marcel Bucard.

Parmi les principaux protagonistes, il faut aussi évoquer les Croix-de-feu. Créées en 1926 sous la forme d’une association d’anciens combattants, leur recrutement s’est élargi à d’autres catégories sous l’impulsion de leur chef depuis 1931, le colonel de la Rocque, et elles s’apparentent désormais à une ligue, la première en nombre d’adhérents. Elles aussi sont dotées de groupes de combat et de défense, les « dispos ».

Appelle enfin à manifester dès le mois de janvier la Fédération des contribuables, dont les dirigeants ont des objectifs politiques proches de ceux des ligues.

En plus des manifestants de janvier, les très puissantes associations d’anciens combattants appellent aussi à la mobilisation le 6 février. La plus importante d’entre elles, l'Union nationale des combattants (UNC), dont les idées sont proches de la droite et qui est présidée par un conseiller municipal de Paris, compte pas moins de 900 000 membres. Mais l'Association républicaine des anciens combattants (ARAC), satellite officieux du Parti communiste français, appelle également ses troupes à défiler le 6 février, bien que sur des mots d’ordre différents.

[modifier] L'émeute

Dans la soirée du 6, les ligues, qui se sont rassemblées en différents points de Paris, convergent vers la place de la Concorde, séparée de la Chambre des Députés par la Seine. Les policiers et gardes parviennent à défendre le pont de la Concorde, malgré les jets de projectiles de toutes sortes. Quelques émeutiers sont armés, et les forces de l’ordre tirent sur la foule. Les troubles durent jusqu’à 2h30. Finalement, le bilan humain est de 16 morts et d'environ 2 000 blessés, parmi lesquels les militants de l’Action française paient le plus lourd tribut.

Ce sont en effet les ligues d’extrême droite qui ont joué le rôle principal. S'y sont joints, malgré les dénégations ultérieures du parti communiste, une partie des manifestants issus de l'ARAC. « Ce sont les Anciens Combattants sans armes qui criaient « À bas les voleurs ! Vive la France » que le Cartel a fait tuer » proclame une affiche de propagande peu après. En réalité, le gros des manifestants de l’UNC, malgré quelques heurts vers l’Élysée, s’est tenu à l’écart des évènements de la Concorde.

Tandis que, sur la rive droite, les charges des forces de l’ordre parvenaient difficilement à contenir les assauts des émeutiers, les Croix-de-feu avait choisi de défiler rive gauche. Le Palais-Bourbon était beaucoup plus difficile à défendre de ce côté de la Seine, mais les manifestants se contentent d’encercler le bâtiment sans incident majeur avant de se disperser en bon ordre. Cette attitude valut aux Croix-de-feu le sobriquet, en forme de contrepèterie, de « Froides Queues » dans la presse d’extrême droite. Volontiers décrit ensuite par la gauche comme la principale menace fasciste en France, il semble pourtant que La Rocque se soit refusé à sortir de la légalité et à renverser le régime, ce qui était l’objectif plus ou moins avoué des autres ligues.

À la Chambre des députés, la droite tente de profiter de l’émeute pour contraindre le gouvernement à la démission. Mais la gauche fait bloc derrière Daladier. La séance est finalement levée après que des échanges de coups ont eu lieu dans l’hémicycle, entre députés de droite et de gauche.

[modifier] La portée du 6 février

[modifier] Démission de Daladier et formation d'un gouvernement d'Union nationale

Dans la nuit, Daladier prend les premières mesures pour obtenir le rétablissement de l’ordre public (il envisage notamment d'instaurer l'état de siège). Mais le lendemain, ses consignes sont peu suivies par la justice et la police. De plus, il enregistre la défection de la plupart de ses ministres et de son parti. Il se résout finalement à démissionner. C’est la première fois qu’un gouvernement doit démissionner sous la pression de la rue.

La crise se résout finalement avec la formation d’un nouveau gouvernement sous la présidence de l'ancien président de la République (1924-1931) Gaston Doumergue, ce dont les ligues semblent se contenter. Qualifié de gouvernement d’«union nationale», il regroupe surtout les principales figures de la droite parlementaire (André Tardieu, Louis Barthou, Louis Marin), même si plusieurs radicaux ou le maréchal Pétain (ministre de la Guerre, c’est sa première expérience ministérielle) en font également partie.

[modifier] Vers l'union de la gauche

La gauche interprète les événements du 6 février comme la preuve d’un complot fasciste. Les socialistes et les communistes contre-manifestent le 9 février. Les incidents qui les opposent aux forces de l'ordre font neuf victimes. Le 12 février, la CGT (socialiste) et la CGTU (communiste) décident d’une journée de grève générale et la SFIO et le Parti communiste appellent à une manifestation parisienne qui n’a pas vocation à être commune mais voit pourtant les deux cortèges se mêler à l’initiative de la base. Cette journée marque donc un premier et timide rapprochement entre socialistes et communistes. Elle porte en germe l’union antifasciste entre les deux partis marxistes, ennemis depuis 1920, qui a abouti en 1936 au gouvernement de Front populaire, composé de radicaux et de socialistes avec le soutien communiste. Cette union correspond aux souhaits de Staline qui demande aux chefs des partis communistes réunis au sein du Komintern, de faire alliance avec les autres partis de gauche, y compris les partis sociaux-démocrates ou socialistes, afin d'eviter une contagion des régimes fascistes et anticommunistes en Europe.

[modifier] La radicalisation de la droite

Les méthodes violentes des ligues, leur allure paramilitaire, le culte du chef, font qu’elles sont souvent assimilées au fascisme. Mais au-delà des apparences et de leur volonté de voir le régime parlementaire céder la place à un régime fort et efficace, il est difficile pour certains historiens (Serge Berstein, René Rémond, Michel Winock) de distinguer chez elles un réel projet fasciste. D'autres, comme Michel Dobry, Zeev Sternhell les considèrent au contraire comme relevant du fascisme. Brian Jenkins de son côté estime qu'il est vain de chercher une essence fasciste en France et préfère établir des comparaisons, qui aboutissent selon lui à une nette convergence entre le fascisme italien et une bonne partie des ligues françaises, notamment l'Action française. D'autre part, l'idée même d’un complot semble exclue par l’absence de concertation et le manque d’objectifs précis des ligues.

Après le 6 février, la droite parlementaire commence à durcir son discours et à se rapprocher de l'extrême droite. Plusieurs de ses leaders perdent confiance dans les institutions parlementaires. Cette droitisation s'accélère après 1936, avec le Front populaire et la guerre d'Espagne.

Pour l'extrême droite, le 6 février représente une occasion manquée de renverser le régime, occasion qui ne se retrouvera qu’en 1940. La déception qu’ont suscitée les ligues conduit à la radicalisation de certains qui se tournent alors vers le fascisme ou le national-socialisme.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Bibliographie

  • Serge Berstein, Le 6 février 1934, Paris : Julliard, 1975, Archives (ISBN 2-07-029319-X) ;
  • Michel Dobry, « Février 1934 et la découverte de l’“allergie” de la société française à la Révolution fasciste », Revue française de sociologie, juillet-décembre 1989, XXX, 3-4 ;
  • Michel Dobry (dir.), Le Mythe de l'allergie française au fascisme, Paris : Albin Michel, 2003, Bibliothèque Albin Michel : Idées (ISBN 2-226-13718-1) ;
  • Robert Soucy, Fascismes français ? : 1933-1939, Paris : Autrement, 2004 (ISBN 2-7467-0452-8) ;
  • Danielle Tartatowsky, Les Manifestations de rue en France : 1918-1968, Paris : Publications de la Sorbonne, 1997 (ISBN 285944307X) ;
  • Michel Winock, La Fièvre hexagonale : Les grandes crises politiques de 1871 à 1968, Paris : Seuil, 2001, Points Histoire (ISBN 2-02-028516-9).

[modifier] Liens externes

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