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Émile Littré - Wikipédia

Émile Littré

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Émile Maximilien Paul Littré (Paris, 1er février 1801 - Paris, 2 juin 1881) fut un lexicographe français et un philosophe, surtout connu pour son Dictionnaire de la langue française, communément appelé Le Littré.

Son père, Michel-François, originaire d'Avranches, fils d'orfèvre, avait reçu une certaine éducation, mais, s'ennuyant de la maison paternelle, se rendit à Paris. Là, apprenant que son père était dans la gêne, il s'engagea dans l'artillerie de marine, et envoya à Avranches le prix de son engagement. Il fut canonnier pendant plusieurs années et parvint au grade de sergent-major. Lorsqu'il revint à terre, il était imbu des idées révolutionnaires de l'époque. Mais il fallait vivre, et après quelque emploi en province, il parvint à devenir chef de bureau à la direction générale des Contributions indirectes à Paris. Il épousa Sophie Johannot, libre-penseuse comme lui, et ils eurent deux fils, Émile et Barthélémy, qui naquirent à Paris. Possédant le goût de l'étude, il avait assemblé une très bonne bibliothèque, et, mettant en œuvre ses idées philosophiques, il se consacra à l'éducation de ses deux fils. Pour cela, il apprit le grec et, plus tard, le sanscrit. Le jeune Émile, qui portait le plus le cachet paternel, fut envoyé au Lycée Louis-le-Grand, où il eut pour amis Louis Hachette et Eugène Burnouf.

Quand, en 1819, Émile termina ses études secondaires, il hésita un peu sur la profession qu'il devrait choisir, temps qu'il mit à profit pour se perfectionner en anglais, en allemand, en italien, en latin et en grec, d'une façon telle qu'il savait non seulement écrire dans ces langues, mais aussi y composer des vers. Quelques années plus tard, en 1823 Eugène Burnouf lui donna des leçons de sanskrit, en même temps qu'à Barthélémy-Saint-Hilaire, renforçant ainsi les bases de sa science philologique.

Entre-temps il se décida pour la médecine et, en 1822, s'y inscrivit comme étudiant. Pendant huit ans, il se consacra presque sans partage à ces études, passa tous les degrés de l'externat et de l'internat, et eut pour condisciples et collègues les docteurs Michon, Danyau et Guillot. Il n'avait plus que sa thèse à préparer pour obtenir le diplôme qui lui aurait permis d'exercer quand, en 1827, son père mourut, laissant sa mère absolument sans ressources. Il renonça immédiatement à passer le doctorat et, tout en conservant un vif intérêt pour la médecine, il donna des cours de latin et de grec pour subvenir aux besoins de sa famille.

Pendant la Révolution de juillet 1830, il fit le coup de feu du côté des insurgés, qui chassèrent Charles X de Rambouillet. Il avait endossé pour l'occasion un uniforme de garde national, geste séditieux, puisque cette milice avait été dissoute en 1827, et il s'était coiffé d'un chapeau rond. Son ami Farcy fut abattu à ses côtés, et son corps fut ramené à son propre domicile. En 1831 il fut recommandé à Armand Carrel, rédacteur en chef du National, qui lui donna la tâche de lire les journaux anglais et allemands pour y trouver les extraits intéressants. En 1835 Carrel découvrit par hasard les grandes capacités de son lecteur, qui à partir de ce moment devint un collaborateur régulier.

Il reprit ses études médicales, assistant assidûment aux conférences de Rayer à La Charité, convenant avec le libraire Baillière, spécialisé dans les ouvrages de médecine et de sciences naturelles, la traduction et l'édition d'Hippocrate. Il se concentra dès lors principalement sur cet ouvrage, tout en commençant en 1836 ses contributions à la Revue des deux mondes avec des articles sur toutes sortes de sujets, dont certains révélaient le médecin et le philosophe naturaliste :

  • Les Grands Épidémies (15 janvier 1836) ;
  • Recherches sur les ossements fossiles de Cuvier ;
  • Nouvelles recherches des géomètres sur la chaleur de la terre.

Bien qu'il fût lui-même agnostique, il se maria en 1835 ou 1837 avec une jeune fille simple, pieuse et pratiquante, dont il eut une fille, Sophie, qui fut élevée chrétiennement selon la foi de sa mère. En 1839 parut le premier volume de son édition des travaux d'Hippocrate. La valeur de ce travail fut reconnue par son élection la même année à l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. À cette époque il découvrit par hasard les travaux d'Auguste Comte, dont la lecture constitua, comme il l'a dit lui-même, « le point cardinal de sa vie », et à partir de ce moment se manifesta l'influence du positivisme sur sa propre vie et, ce qui est plus important, sa propre influence sur le positivisme, car il a donné au positivisme autant qu'il a reçu de lui. Il devint bientôt l'ami de Comte et vulgarisa ses idées dans de nombreux travaux sur la philosophie positiviste. En même temps il continuait son édition d'Hippocrate, qui ne fut pas terminée avant 1862, et publiait de la même façon une édition de l'Histoire naturelle de Pline pour la Collection des auteurs latins dirigée par Nisard. Après le décès de Fauriel en 1844, il prit la place de celui-ci à l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres dans le comité qui se consacrait à l'Histoire littéraire de la France. Sa connaissance de l'ancien français et de la littérature s'y révéla inestimable, et il fut un des principaux auteurs des tomes XXI, XXII et XXIII.

C'est en 1844 qu'il commença à travailler à son grand Dictionnaire de la langue française, qui ne devait pourtant être terminé qu'une trentaine d'années plus tard. Pendant la Révolution de 1848, il prit part à la répression contre l'insurrection de juin. Les articles qu'il publia pendant cette période au National, ont été recueillis et publiés en 1852 sous le titre de Conservation, révolution et positivisme, montrant sa complète adhésion à toutes les doctrines de Comte. Pourtant, pendant les dernières années de la vie de son maître, il commença à comprendre qu'il ne pouvait pas entièrement accepter tous les dogmes ni toutes les idées mystiques de celui qui était son maître et son ami ; il cacha cependant ses divergences d'opinion et Comte ne remarqua pas que son élève était allé plus loin que lui, comme lui-même avait été plus loin que Saint-Simon, son maître.

La mort de Comte en 1858 libéra Littré de toute crainte d'attrister les dernières années de son maître et il publia ses propres idées dans Paroles de philosophie positive en 1859 et plus longuement dans son travail Auguste Comte et la philosophie positive en 1863. Dans ce livre il étudie l'origine des idées de Comte chez Turgot, Kant et Saint-Simon, raconte ensuite de façon élogieuse la vie de Comte, parle de sa méthode philosophique, des grands services qu'il a rendus à la cause et des résultats de ses travaux avant de montrer finalement les points sur lesquels il se sépare de lui. Il approuve pleinement la philosophie de Comte, ses grandes lois sur la société et sa méthode philosophique, qu'effectivement il a défendues chaleureusement contre Stuart Mill, mais déclare que, tandis qu'il croit à la philosophie positiviste, il ne croit pas dans une religion de l'humanité.

En 1863, après avoir terminé son Hippocrate et son Pline, il se mit sérieusement au travail sur son Dictionnaire de la langue française. La même année il fut proposé pour l'Académie française, mais écarté, par suite de l'opposition de Mgr Dupanloup, évêque d'Orléans, qui l'avait dénoncé dans son Avertissement aux pères de famille comme le chef des matérialistes français. À cette époque Littré lança également avec Wyrouboff Philosophie Positive, une revue qui devait faire connaître les thèses des positivistes modernes.

Il passa ainsi sa vie, absorbé dans le travail littéraire, jusqu'à ce que la chute de l'Empire l'amenât à prendre part à la politique mais, se sentant trop vieux pour supporter les privations du siège de Paris ; il se retira avec sa famille en Bretagne, d'où Gambetta le fit venir à Bordeaux faire des conférences historiques. Il fut ensuite élu à l'Assemblée Nationale par le département de la Seine. En décembre 1871 il entra à l'Académie Française malgré l'opposition réitérée de Mgr Dupanloup, qui voulut démissionner de son fauteuil plutôt que de le recevoir.

Son Dictionnaire fut achevé en 1873. Une interprétation digne de confiance y est donnée de l'usage de chaque mot, fondée sur les divers sens qu'il eut dans le passé. En 1875 Littré fut élu sénateur inamovible. Les plus remarquables de ses productions au cours de ces années furent ses écrits politiques où il dévoilait et attaquait l'entente des Orléanistes et des Légitimistes et se prononçait en faveur de la république, la réédition d'un grand nombre de ses anciens articles et de ses anciens ouvrages, entre autres Conservation, révolution et positivisme de 1852 (qu'il réimprima mot pour mot, y joignant une renonciation formelle et catégorique à beaucoup de doctrines comtistes qu'il contenait) et une petite brochure Pour la dernière fois, où il maintenait sa conviction inaltérable dans le matérialisme. Quand elles se rendirent compte que le vieil homme n'avait plus longtemps à vivre, sa femme et fille, ferventes catholiques, s'efforcèrent de le convertir. Il avait eu pendant longtemps des entretiens avec le Père Millériot, célèbre controversiste, et il avait été très affligé de sa mort; mais il est guère probable qu'il se serait laissé un jour véritablement convertir. Malgré tout, quand il fut à l'article de la mort, sa femme le fit baptiser et elle lui fit donner des funérailles catholiques.

Il fut enterré au Cimetière du Montparnasse.

Le lycée public d'Avranches s'appelle Lycée Polyvalent Emile Littré pour rappeler les origines de la famille du grand homme.


Sommaire

[modifier] Œuvres

[modifier] Traductions

  • Traduction et édition des Œuvres d'Hippocrate (1839-1861) ;
  • Traduction de la Vie de Jésus de Strauss (1839-1840), où il expose dans la préface sa doctrine, substituant l'ordre surnaturel à un autre idéal, celui de l'Humanité ;
  • Traduction et édition de l'Histoire naturelle de Pline (1848-1850) ;
  • Traduction du Manuel de physiologie (Handbuch der Physiologie) de Müller (1851), où il ajouta une préface philosophique, assignant à la physiologie son vrai rôle dans l'ordre des sciences ;

[modifier] Dictionnaires

  • Reprise du Dictionnaire de médecine, de chirurgie, etc. de Nysten (1855) ;
  • Histoire de la langue française (participation à la rédaction des tomes 21 à 23 (1862) ;
  • Dictionnaire de la langue française (Le Littré) (1863-1872).

[modifier] Écrits philosophiques

  • Analyse raisonnée du cours de philosophie positiviste d'Auguste Comte (1845) ;
  • Application de la philosophie positive au gouvernement (1849) ;
  • Conservation, révolution et positivisme (1852) ;
  • Paroles de la philosophie positive (1859) ;
  • Auguste Comte et la philosophie positive (1863) ;
  • La Science au point de vue philosophique (1873) ;
  • Fragments de philosophie et de sociologie contemporaine (1876) ;
  • Pour la dernière fois.

[modifier] Collaboration à des journaux

  • L'Expérience, journal médical qu'il créa en 1837 avec Dezeimeris ;
  • Le National ;
  • La Revue des deux mondes ;
  • Le Journal des débats ;
  • Revue germanique ;
  • Remise en ordre des Œuvres politiques d'Armand Carrel (1854-1858).

(en) « Émile Littré », dans Encyclopædia Britannica, 1911 [détail édition] [lire en ligne]

[modifier] Dictionnaires en ligne

Wikisource propose un ou plusieurs textes de ou sur Émile Littré dans le domaine public


Précédé par
Abel-François Villemain
Fauteuil 17 de l'Académie française
1871-1881
Suivi par
Louis Pasteur
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