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Salsa - Wikipédia

Salsa

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Couple d'élèves de cours de salsa.
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Couple d'élèves de cours de salsa.

La salsa (mot espagnol qui signifie « sauce ») désigne à la fois une danse, un genre musical, mais également une famille de genres musicaux (musique latino-américaine).

Sommaire

[modifier] La musique

Salsa
Origines
stylistiques
son cubain, mambo, guaguanco
Origines
culturelles
Cuba, Spanish Harlem
Instruments
typiques
congas, timbal, bongos, cuivres, basse, piano, ...
Popularité
Formes dérivées
Genres
dérivés
salsa-ragga et salsaton
Genres
associés
timba
Scènes
régionales
Voir aussi

[modifier] Les débuts à New York

New York a vu défiler plusieurs modes venues de Cuba :
Le son cubain (ou rumba) en 1928, le Mambo en 1949 (après avoir transité par le Mexique), le Cha-cha-cha en 1954, la Pachanga en 1964. Elle a vu naître le Boogaloo en 1966, proche du Rhythm'n'blues, destiné à contrer la musique des Beatles.

Vers 1967, les musiciens vont revenir à des sources plus latines, le son montuño particulièrement.
Les musiciens new-yorkais vont innover en utilisant également des bongos et en ajoutant un ou plusieurs trombones à la section cuivres (Eddie Palmieri et la Perfecta, Willie Colon inspiré par Mon Rivera. Citons : Lebron Brothers, Richie Ray et Bobby Cruz, Willie Colon, accompagné de Celia Cruz, Hector Lavoe puis Ruben Blades, Ray Barretto, Roberto Roena, Cheo Feliciano, Bobby Valentin… (la plupart font partie de la maison de disque Fania, qui est à la Salsa ce que la Motown est à la Soul).

À partir de 1973, sous l'impulsion de la Fania, le nom de Salsa sera massivement utilisé commercialement pour désigner ce mouvement. Le mot espagnol signifie sauce.

[modifier] Salsa colombienne et salsa cubaine

La salsa se diffuse ensuite en Colombie (patrie de la Cumbia et du Vallenato, et de très nombreux rythmes : Joe Arroyo, Fruko, Yolanda Rayo…) et partout dans le monde.

À Cuba, le mot salsa est très peu utilisé pour parler de musique (il a été adopté pour désigner la danse casino pour les touristes). On continuera à parler de Casino ou de Son ; celui-ci sera modernisé par le groupe de Juan Formell, Los Van Van et s'appellera d'abord Songo, avant de devenir la Timba à la fin des années 1980, avec NG La Banda. La salsa cubaine est représentée par Albita, Willie Chirino, certains titres de Maraca et d'Issac Delgado (La vida es un carnaval, une cumbia arrangé en salsa pour Celia Cruz). Le terme salsa étant très populaire, les non connaisseurs emploient le terme salsa cubaine pour désigner également la timba pratiquée par Los Van Van et d'autres.

[modifier] La Salsa Romántica

À partir de 1981, l'industrie en crise va tenter d'élargir son public. La salsa devient Salsa Romántica (ou Salsa Sensual, Salsa Sexy : principalement des reprises de ballades romantiques ou boléros; les textes et les arrangements sont moins agressifs, plus « mous ». Les pionniers seraient Orquesta Versalles avec le single ’Todo se derrumbo’, une reprise d'une ballade de Manuel Alejandro, orchestrée en salsa par Fitto Faster "Palabra". Le terme Salsa Romántica est dû à Louie Ramírez, qui avait sous-titré l'album ‘‘Noche Caliente’’, ‘‘Los éxitos más románticos de ayer en ritmo de salsa’’. Willie Rosario qualifiera cette musique de Salsa Monga, elle deviendra Salsa Erótica (puis Salsa de Escritorio suivant Tommy Muriel).
A posteriori, on qualifiera alors la salsa des années 1970 de salsa dura, salsa gorda ou encore salsa clasica. Parmi les premiers chanteurs de salsa romantica : Eddie Santiago, Frankie Ruiz, Lalo Rodriguez, Willie González. Et leur nombre n'a fait que croître depuis les années 1990 : Luis Enrique, Jerry Rivera, Rey Ruiz, Marc Anthony, Tito Rojas, Tito Nieves, José Alberto ‘’El Canario’’, Tony Vega, Victor Manuelle, Domingo Quiñonez, Michael Stuart et tant d'autres…

Lien externe : Origine de la salsa romantique (en espagnol)

[modifier] Formation typique

Un groupe de salsa.
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Un groupe de salsa.

La formation typique comprend :

le nombre de cuivres, de voix et de percussions peut varier.

Durant les années 1970, la plupart des groupes tenteront, en faisant varier ces paramètres, de créer « leur » son.

[modifier] Racines musicales cubaines

Ce qu'on appelle aujourd'hui salsa est un terme aussi large que jazz ou rock. Difficile à définir et sujet à controverses, ce complexe musical est plus qu'un genre musical, une fusion ou un style musical. Il est issu de nombreux rythmes tels que le son, le mambo et la guaracha de Cuba, la plena et la bomba de Porto Rico, et différents styles tels que la charanga, le conjunto, le sexteto et d'autres. Mais il est principalement basé sur une fusion de son montuno et de mambo. Par confusion ou but commercial, on utilise parfois le terme 'salsa' pour y englober d'autres genres incompatibles tel que le merengue, le cha cha cha, voire même la latin-house, la cumbia, la bachata.

Le terme salsa englobe cette variété de styles rythmiques et de formes musicales. Pour étudier les racines de la salsa, nous devons nous tourner vers Cuba à cause de ses contributions énormes à ce type de musique. Des pays comme les USA, Porto Rico, le Venezuela, le Mexique, la Colombie et la République dominicaine ont aussi contribué au développement de la salsa, mais c'est à Cuba que furent développées ses bases.

Techniquement, la salsa peut être décrite comme un terme général qui regroupe toutes ces musiques, lesquelles sont toutes structurées autour d'une cellule rythmique appelée clave. Ce qui distingue le rythme de la salsa est cette structure rythmique dans laquelle présence et rythme sont strictement maintenus par les musiciens et les arrangeurs, qui créent ainsi une base rythmique unique dans les styles musicaux d'origine afro-caraïbe.

La musique cubaine est une fusion d'harmonies, de mélodies, de rythmes et d'instruments d'Afrique et d'Europe. Cette fusion continue d'éléments dès le XVIe siècle a donné naissance à une multitude complexe et fascinante de formes musicales, donnant à la salsa sa variété d'aspects, d'instrumentations, de pas de danse, de formes poétiques, de structures et de phrases rythmiques et mélodiques.

Un facteur majeur dans le développement de la salsa est sa connexion profonde avec plusieurs styles de percussion, ceci plus particulièrement à Cuba, où les peuples africains réduits en esclavage purent préserver leurs traditions sacrées et séculaires de percussion. Un élément unique de cette tradition est le lien entre musique et langage où la parole s'étend au-delà du morceau pour devenir un instrument.

Cette intégration de la percussion dans la culture populaire est peut-être la caractéristique dominante des musiques afro-cubaines -- et de toutes les musiques afro-centristes.

L'héritage rythmique de la salsa est directement lié à la musique populaire cubaine. D'importance particulière à cet égard sont les formes connues comme rumba, son et danzón, lesquelles représentent la consolidation d'éléments séculaires et religieux africains et européens.

[modifier] Le son montuno

Le son montuno à été fondé par le cubain Arsenio Rodriguez vers 1930 à partir du son cubain (apparu au carnaval de Santiago de Cuba en 1892, et issu du changui né vers 1860, jouée par un trio de musiciens : un « tres », des bongos et parfois des claves et un instrument de basse, la marimbula au début), en remplaçant le tres par le piano et les bongos par des congas jouant le rythme rumba du guaguanco.

[modifier] Diffusion de cette musique à Porto Rico puis New York

La création de l'État libre et associé de Porto Rico en 1952 déclenchera de grandes sorties migratoires de cette île vers la côte Est des États-Unis, et spécialement vers le Spanish Harlem (El Barrio), une partie du quartier « East Harlem » de Manhattan à New York entre la 1re et la 5e avenue et les 96e et 125e rues Est (on les baptise Nuyorican).

Ainsi, de nombreux musiciens portoricains jouent à New York les rythmes latins à la mode.
Ces rythmes proviennent majoritairement de Cuba, alors centre de la vie culturelle des Caraïbes de par sa situation géographique.

Mais après la révolution cubaine achevée en 1959, de nombreux cubains émigrent aussi aux États-Unis (New York et Miami). Cuba, par l'embargo, perd son rôle culturel central, laissant à New York ce rôle de pôle d'attraction.

La musique à New York sera alors majoritairement d'inspiration cubaine, jouée par des musiciens de toutes les Caraïbes.
En particulier le combo de Cortijo et son chanteur Ismael « Maelo » Rivera cumulent les premières en jouant ces rythmes lors d'une tournée dans la grosse pomme.
Les portoricains ne délaissent pas pour autant leurs propres rythmes (bomba, plena…).

[modifier] Ensembles de salsa

Les variations à base d'instruments européens, africains et créoles ont produit beaucoup de combinaisons en fonction du style de musique interprétée et des instruments disponibles. Beaucoup d'ensembles cubains sont dérivés de la tradition orchestrale alors que d'autres sont une combinaison de styles de musique folklorique et paysanne.

[modifier] La clave

La caractéristique la plus extraordinaire et unique de la musique cubaine, de la salsa et d'autres musiques latino-américaine comme la musique brésilienne est le concept binaire de cellule rythmique appelé clave. Cette cellule est souvent jouée avec l'instrument connu comme claves qui consiste en deux morceaux de bois cylindriques que l'on frappe ensemble, ou par d'autres instruments.

Voir l'article clave pour en savoir plus.

[modifier] La danse

Troupe de danseurs de salsa.
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Troupe de danseurs de salsa.

La salsa est une danse improvisée, qui se danse généralement à deux, mais que l'on peut pratiquer également seul ou à plusieurs (exemple : un leader et deux partenaires, plusieurs couples en même temps, deux leaders et une partenaire, etc.).

[modifier] Minutage

Danser la salsa est vraiment très très simple : il suffit d'alterner les pas gauche (g) et droite (d) (remarque : pour la cavalière, les pas sont inversés : (d) et (g) ensuite), la seule petite "difficulté" c'est qu'on doit les bouger sur le rythme gauche-droite-gauche (pause) et droite-gauche-droite (pause) ((d)(g)(d) (pause) et et (g)(d)(g) pour les cavalières). Le quatrième temps est une pause : certains comptent « 1,2,3, ET 4,5,6 ET » ou « 1,2,3, ET 5,6,7 ET » ou encore « 1,2,3 ... 5,6,7 ... », au lieu de « 1,2,3,4 (5,6,7,8) »). Bien qu'on ne la "compte" pas, il est très important de marquer la pause. Il existe également une façon marginale de danser en marquant les temps de la clave avec les pieds, celle-ci est plus compliquée.

[modifier] Pas de base

La salsa se danse en 8 temps avec 6 temps dansés et 2 temps de pause. Les pas se comptent ainsi : «1,2,3,( ),5,6,7,( )». Les temps 4 et 8 ne sont pas comptés (ce sont les temps de pause).

Les pas du cavalier et de la cavalière s'effectuent en miroir : Lorsque le cavalier effectue les pas des 4 premiers temps, la cavalière effectue ceux des 4 derniers, qui sont inversés ; par exemple, si le cavalier déplace son pied gauche, la cavalière déplace son pied droit.

Un des pas de base (parfois appelé « pas de mambo ») s'effectue ainsi :
Temps 1 (pour le cavalier, la cavalière commence par le temps 5),
on avance le pied gauche en avant puis on décolle le pied droit,
Temps 2, on repose le pied droit, Temps 3, on ramène derrière le pied gauche, et Temps 4, on marque une pause.

Les 4 autres temps sont inversés : Temps 5, on recule le pied droit (la cavalière effectue ce pas-là, lorsque le cavalier effectue le Temps 1 = avancer le pied gauche, on ne se marche pas ainsi sur les pieds !) et on décolle le pied gauche, Temps 6, on repose le pied gauche, Temps 7, on ramène devant le pied droit, et Temps 8, on remarque une pause.

Il existe d'autres variantes tout en gardant quelques principes de base :

  • le temps 4 et le temps 8 sont des temps de pause
  • le cavalier sur le 1 commence toujours avec le pied gauche (et à 5 avec le pied droit)
  • la cavalière sur le 1 avec le pied droit (et à 5 avec le pied gauche)
  • l'alternance des pieds est respectée : gauche, droite, gauche et droite, gauche, droite (pour le cavalier)

Parmi ces variantes :

  • le « pas de salsa » : quasimment identique au pas de mambo; Le principe est ici "derrière/derrière" au lieu de "derrière/devant" : Temps 1 on recule le pied gauche (au lieu de l'avancer comme dans le mambo, et donc on l'avance sur le 3ème, et c'est le pied droit qu'on avance sur le temps 5 au lieu de le reculer, et donc on le recule sur le temps 7). Souvent, on "croise" légèrement les pas (voir ci-après, « pas croisé »)
  • le « pas croisé » : quasimment identique au pas de salsa, le principe est "derrière/derrière". Temps 1 à 4, même principe que pour le pas de salsa, en reculant le pied gauche, on le décale un peu à droite. Temps 5 à 8 : Même chose avec le pied droit, que l'on recule donc également et qu'on décale un peu à gauche
  • le « pas de rumba » (ou de guaguanco, ou pas de côté); Ici on se déplace sur les côtés ("gauche/droite" au lieu d'avancer/reculer ("devant/derrière") pour le pas de mambo); pied gauche à gauche puis pied droit à droite. Variante : On peut aussi aller plusieurs fois à gauche, puis plusieurs fois à droite.
  • le « pas marché » : c'est un peu comme le pas de mambo, mais sur le temps 2 on avance le pied droit, sur le temps 5 on avance le pied droit (au lieu de le reculer), et sur le temps 6 on avance le pied gauche.

Il est essentiel pour un danseur de salsa de maitriser les pas de bases ET le "timing" (sur la musique) avant de pouvoir réaliser des figures.

[modifier] Les différents styles

On distingue, parmi les multiples manières de danser la Salsa, 3 styles principaux :

  • le style cubain, le plus courant, notamment en Europe,
  • le style colombien, très pratiqué en Amérique latine
  • le style portoricain, dont la caractéristique est de danser en ligne. Ce style regroupe plusieurs sous-classes principales : le style de Los Angeles se danse "sur le 1" alors que le Style New Yorkais et le style Palladium se dansent "sur le 2".

[modifier] Le style cubain (ou casino)

Il vient de la danse casino des années 1950 et prend ses racines dans le son cubain : très africain, « dans le sol », les gestes sont économisés -- on peut le danser dans des endroits bondés --, les passes épurées, il n'y a pas de jeux de jambes. Le couple se déplace essentiellement en décrivant des cercles successifs. C'est avant tout une danse de la rue, populaire, sociale. Il se danse normalement sur le temps (sur le "1"). La rueda de casino, une variante de ce style, consiste en des rondes de couples où un meneur annonce les passes à venir. Tous les danseurs effectuent ces passes en même temps, de sorte que les danseurs changent fréquemment de partenaire.

[modifier] Le style colombien

Il est, quant à lui, le plus commun en Amérique latine. Il consiste en une danse très proche du corps de son/sa partenaire, où prime l'esthétique et le caractère plus que le mouvement ou les figures. Les jeux de jambes sont généralement plus complexes que pour les autres styles, tirant parfois vers le twist.

[modifier] Salsa dite "portoricaine"

L'appelation salsa "portoricaine" est typiquement française, ce style ne vient absolument pas de Porto Rico mais des États-Unis. Il désigne :

[modifier] Le style New Yorkais

On peut le qualifier de plus démonstratif. Il inclut en particulier de nombreux jeux de jambes (shines, de l'anglais shoe shine signifiant "cirage à chaussure") et se pratique le plus souvent en ligne. À l'inverse du précédent, ce style de salsa se danse « sur le temps faible (2e temps) », ce qui signifie que le changement de direction (le break) s'effectue sur le 2e temps. Il dérive du mambo.

[modifier] Le style de Los Angeles

Il est proche du style New Yorkais, mais se danse sur le "1" et peut être acrobatique.

Cependant, il ne faut pas perdre de vue que la salsa est avant tout une danse spontanée. En définitive, peu importe le style, tant que les danseurs vibrent ensembles sur la même musique.

[modifier] Académisation

Danse majoritairement populaire et apprise dans la rue, elle s'académise à grande vitesse depuis 1996. Cette année vit la naissance à Porto Rico de ce que l'on appelait alors le « Congrès Bacardi de la Salsa » devenu « Congrès mondial de la Salsa ». Depuis, les congrès de danse Salsa se sont généralisés au monde entier provoquant une académisation de cette danse et une séparation marquée entre les professionnels et les amateurs.

[modifier] Le mot salsa

De nombreuses sources désignent le titre du son cubain « Echale Salsita » du Septeto d'Ignacio Piñeiro comme étant à l'origine du mot Salsa… Or, si le son est bien l'ancêtre de la salsa, le mot salsa n'est pas encore utilisé pour désigner une musique, et dans ce morceau, il a juste la signification du mot espagnol salsa ("sauce").

Le mot salsa est utilisé ensuite à plusieurs reprises. Dans les années 1940, les cubains désignent par salseros des musiciens qui jouent dans différents groupes, mais il est encore trop tôt pour parler de Salsa.

En 1962, Pupi Legarreta sort un album intitulé « Salsa Nueva con Pupi Legarreta »

En 1966, lors d'une interview de Richie Ray et Bobby Cruz à la Radio Difusora du Venezuela Richie répond que leur musique est comme la sauce ketchup, et l'animateur Phidias Danilo Escalona reprend le terme de sauce (salsa).

Cela dit, le mot SALSA n'est vraiment utilisé qu'à partir de 1973, lorsque Izzy Sanabria (illustrateur des pochettes de la Fania) l'utilise dans le Magazine « Latin New York (LNY) » comme un mot nouveau pour désigner la musique latine, et que le label Fania l'utilisera à son tour.

En août, le concert des Fania All Stars au Yankee Stadium est filmé et sortira sous le nom « Salsa » en 1976.

Le 17 novembre 1973 (à 18h30) démarre à la télévision new-yorkaise le « SALSA TV SHOW » sur le canal 41 (WXTU).
Le DJ Polito Vega anime « 100% Salsa » sur la radio WBNX.
Larry Harlow enregistre un album intitulé « Salsa ».

Désormais, cette musique (qui existait depuis quelques années déjà) porte un nom !

Le mot salsa s'est vu donné un tas de définitions différentes : pour certains, il s'agit de la fusion de plusieurs rythmes (mais il s'agit plutôt d'un confusion avec le « melting pot »); pour d'autres : - un genre musical (dérivé du son mutuno) - une étiquette commerciale - une famille plus ou moins large de genres musicaux, (elle inclue la plupart des musiques cubaines, la bomba et la plena de Porto Rico, la cumbia et le vallenato de Colombie, la bachata et le merengue dominicain, mais certains y incluent finalement toutes les musiques tropicales).

Lien externe :

[modifier] Cultures africaines dans les Caraïbes

Les africains qui furent amenés aux Caraïbes provenaient principalement des régions côtières de l'ouest de l'Afrique. Les Africains de différentes nations jouèrent un rôle important dans le développement musical du nouveau monde. Certains des peuples les plus influents furent : les Yorubas du Nigeria, les Bantous du Congo et de l'Angola, les Ewes-Fon et les Fanti-Ashanti du Dahomey et les malé ou Mandingues du Soudan.

Bien que certaines traditions musicales africaines furent perdues après avoir été transplantées aux Caraïbes, beaucoup se perpétuèrent jusqu'à nos jours.

  • Ces traditions incluent:
    1. Des chants question-réponse (antiphonaux) dans lesquels des lignes improvisées par le chanteur solo reçoivent une réponse chorale fixe.
    2. Une polymétrique telle que des métriques doubles ou triples jouées simultanément.
    3. Une polyrythmie qui inclut des syncopes et des surimposition de différentes parties, avec toutefois une pulsation qui tend à diviser les cellules en deux ou quatre temps.
    4. Des gammes pentatoniques et non européennes, particulièrement en respect des lignes vocales improvisées qui contiennent des inflexions ornementales.
    5. Le développement et la création de nombreux instruments, aussi bien de percussions et mélodiques.

Les instruments africains ne furent pas apportés avec le trafic d'esclaves. Les africains recréèrent leurs instruments avec les matériaux disponibles dans les îles et firent des adaptations au passage. Avec des variations, ces créations furent assez semblables à leurs ancêtres africains. Ce sont principalement des percussions, des cloches et des shakers.

[modifier] Influences espagnoles

De toutes les influences de la musique occidentale dans les Caraïbes, celle de la musique d'Espagne est prédominante dans les îles de langue espagnole. La musique espagnole, de par l'histoire riche et mouvementée de ce pays, est elle-même une combinaison d'influences européennes, arabes, gitanes, nordiques, indiennes et juives. La musique urbaine des Caraïbes fut influencée directement par la musique de la cour d'Espagne, de son théâtre, de son armée et de son église. La musique rurale que l'on trouve dans toute l'Amérique latine -- connue comme música campesina (musique paysanne) -- est presque entièrement d'origine espagnole.

La tradition séculaire espagnole démontre un grand amour de la musique et de la danse populaire régionale, y compris des chants d'amour et nostalgiques, ainsi que des danses jubilatoires pratiquées par toutes les classes économiques de la société. De façon similaire, les peuples africains préservèrent leurs chants et leurs danses, ces dernières étant souvent polyarticulées (beaucoup de danseurs ensemble), ce qui attirât la sensibilité des colonisateurs espagnols. Ce fut à travers l'échange entre les Africains et la classe ouvrière espagnole que les danses africaines devinrent une part de la culture populaire cubaine, et qu'elles remontèrent lentement l'échelle sociale jusqu'à être acceptées par la classe supérieure.

Le flamenco fut introduit à Cuba durant le seizième siècle et il influença la musique des Caraïbes comme de l'Amérique latine. Avec le flamenco, de nouvelles influences arrivèrent : ce furent les gammes et les modes de l'Orient et des Indes, leurs instruments et rythmes couplés avec la musique du nord de l'Espagne et d'autres influences qui affectèrent le développement musical des Caraïbes. Ces formes et styles qui apparurent comprennent : la habanera et la rumba à Cuba, le joropo en Colombie et le jarabe au Mexique, ainsi que d'autres.

[modifier] Influences du jazz et de la musique nord-américaine

Les styles musicaux d'Amérique du nord, de l'Europe et des Caraïbes ont échangé des informations et se sont influencés les uns les autres pendant des siècles. C'est cependant lors du dernier siècle que nous trouvons les influences réciproques les plus notables, surtout entre le jazz nord-américain et la musique cubaine.

  • Il y a plusieurs facteurs qui conduisirent à ces influences réciproques :
    1. L'incorporation de traditions religieuses d'Afrique dans la musique cubaine.
    2. L'adaptation du style des fanfares militaires européennes dans l'instrumentation populaire.
    3. Le développement harmonique et les innovations introduites par les impressionnistes européens, mélangées avec les harmonies africaines (comme les gammes pentatoniques et "blue").

Au début des années 1920, des styles comme le ragtime two-step, le fox-trot, le charleston et les claquettes étaient populaires dans les salles de danse cubaines. Des orchestres interprétaient de la musique traditionnelle cubaine mais ils utilisaient aussi l'instrumentation des orchestres de jazz, et de nouvelles harmonies "jazz" furent introduites dans cette musique populaire. Des artistes étrangers adaptèrent les rythmes cubains et les Cubains se mirent à commercialiser leur musique pour les touristes et sur les marchés extérieurs.

L'invention de la radio dans les années 1920, ainsi que le développement de l'industrie d'enregistrement des disques et du film parlant allaient développer le goût des auditeurs et permettre à la musique cubaine de connaître une renommée mondiale. Elle joua même un grand rôle comme source d'innovation et d'inspiration. Elle influença les styles étrangers tout comme elle avait réussi à assimiler et incorporer des influences étrangères. Cela résultat dans un style presque indistinguable de ses contre-parties "étrangères".

Le jazz et la musique des Caraïbes partagent un développement parallèle, surtout du fait que la Nouvelle-Orléans, le berceau du jazz, fait partie de la communauté des Caraïbes. Vers les années 1930, la musique cubaine et celle de Porto Rico s'établirent à New York et se répandirent à travers les États-Unis. Cette musique latine eu une profonde influence sur la musique nord-américaine, influence qui se perpétue encore aujourd'hui. La constante évolution de cette musique a donné naissance à des formes musicales comme le cubop, le latin jazz, la salsa, le latin rock et le latin fusion. Elle s'est aussi répandue dans des genres comme le rythm and blues, le rock and roll et même le rap.

Cependant à Cuba, le jazz et les autres formes de musiques nord-américaine ont continué d'évoluer à l'intérieur du contexte de la musique traditionnelle cubaine. Les artistes cubains perpétuent non seulement les traditions de leur propre musique populaire, mais ils continuent aussi à explorer et créer de nouveaux sons en mélangeant les anciens styles avec les nouveaux, aussi bien qu'avec d'autres influences culturelles venues du Brésil, de Haïti, de la Jamaïque et d'Amérique du Sud : c'est la cas de la timba.

[modifier] Caractéristiques de la musique salsa

[modifier] Instruments et ensembles de salsa

Les instruments utilisés dans la salsa sont le résultat de plusieurs siècles d'inovation et de développement. Comme les cultures autochtones ont été virtuellement détruites par les colonisateurs européens, il reste peu de preuves de leurs contributions musicales. Certains termes et instruments ont cependant survécu.

[modifier] Instruments européens

Les instruments importés à Cuba d'Europe comprennent des instruments à cordes, plusieurs sortes d'instruments à vent comme les bois et les cuivres, des claviers et des percussions. Leurs principaux pays d'origine sont l'Espagne, la France, l'Allemagne, l'Angleterre et l'Italie. Beaucoup d'instruments espagnols sont d'origine arabe et d'autres sont des instruments folkloriques comme des tambours, des percussions et différentes flûtes. Les cordes, les cuivres, les bois et les claviers viennent des autres pays européens.

Instruments à cordes

Les instruments de la famille de la guitare furent parmi les premiers instruments à être importés à Cuba, déjà lors du XVe siècle. Ils étaient utilisés principalement dans des chansons genre troubadour et ils comprenaient des vihuela, des bandurria et des laúd. La guitare évolua à partir de ces premières versions, comme le firent des variétés plus petites comme le requinto et le tiple.

Les instruments de la famille du violon apportés à Cuba furent tous les instruments de la famille des violes de gambe. Ils furent utilisés dans de la musique symphonique, des opéras et du théatre lyrique.

Bois et cuivres

Beaucoup de bois et de cuivres arrivèrent à Cuba pendant le XVIe siècle avec les fanfares militaires. La corneta ou cornet était d'usage courant en Espagne dans la musique militaire. Plus tard les Français apportèrent au XVIIIe siècle des piccolos, des flûtes à cinq clefs, des hautbois, des clarinettes, des cuivres, des trompettes et des cors.

Bien qu'il ne fasse pas précisément parler des bois ni des cuivres, la botija fut un instrument important de la musique cubaine populaire traditionnelle. La botidja ou botijuela est une large cruche en céramique qui était utilisée à l'origine pour transporter l'huile d'olive depuis l'Espagne, et elle fut utilisée comme un instrument de basse jusqu'au milieu du XIXe siècle dans le son.

Claviers

Les instruments à claviers tels que les orgues, l'accordéon et le piano arrivèrent à Cuba très tôt après leurs inventions respectives en Europe car l'île était le pricipal port de commerce des Caraïbes. L'orgue à tuyaux arriva d'Espagne dans la cathédrale de Santiago de Cuba en 1544, Plus tard, différents types d'orgues furent apportés par les Français à la fin du XVIIe siècle. Une version cubaine appelée órgano oriental fut développée dans la province de l'Oriente à la fin du XIXe siècle. Cet orgue ressemblait à un piano mécanique et il pouvait jouer des valses, des polkas et de la musique cubaine.

Le piano arriva avec les Français qui fuyaient la révolution haïtienne à la fin du XVIIIe siècle. Il n'appartient qu'au répertoire de musique classique jusqu'au XIXe siècle et le développement de styles populaires comme la contradanza, la guaracha et la guajira. Le piano fut incorporé dans la musique populaire cubaine au début du XXe siècle, il devient alors éventuellement une partie de la section rythmique de certains ensembles (telle qu'avec l'instrumentation charanga). Vers 1940, il est incorporé à l'instrumentation de la conjunto dans l'interprétation su son.

L'accordéon fut utilisé principalement dans la musique paysanne à la fin du XIXe siècle dans des ensembles appelés charanguitas.

Percussions

L'Espagne contribua à amener beaucoup d'instruments de percussion à Cuba. Les castañuelas (castagnettes) accompagnait certaines dances; le pandareta est un tambourin équipé de petites cymbales tandis que le pandero est un tambourin sans cymbale.

Le panderata puerto-ricain est dérivé du pandero espagnol car il n'a pas de cymbale. Il est aussi accordable. D'autres instruments de percussion furent introduit d'Europe à la fin du XVIe siècle comme la timbale française.

[modifier] Instruments africains

[modifier] Instruments Yoruba

Les instruments originaires du Nigeria et recréés par le peuple Yoruba à Cuba comprennent:

  • les tambours batá, joués dans l'île par groupe de trois: l'Iyá est le plus gros, l'Itótele est le moyen et le petit est appelé okónkolo. Le batá peut être accompagné par un petit shaker mettalique, l'atcheré;
  • L'agbes (agües/agwes) ou güiros (aussi connu comme chékeres) sont des instruments fait avec des courges et souvent recouvert de petites perles. Ils sont joués en groupe de trois ou plus, et habituellement divisés en parties appelées le kachimbo ou golpe, le segundo et le caja. L'agbes peut être joué avec une petite cloche de fer appelée guataca ou agogo;
  • les tambours bembé, un ensemble de trois tambours faits de bois de palmier avec des peaux clouées et accordées à chaud; et
  • les tambours iyesá, un ensemble de quatre tambours sacrés à deux têtes, cylindriques, faits de cèdres découpés à la main et joués avec des batons. Les iyesá sont divisés en caja, segundo, tercero et bajo, ce dernier est joué avec les mains. Ils sont accompagnés par deux cloches agogo et un güiro.


[modifier] Instruments du Dahomey

Les instruments créés à Cuba par les peuples Arará amenés comme esclaves ainsi que par ceux qui arrivèrent dans la province de l'Oriente suite à la révolution haïtienne comprennent:

  • les tumbas francesas, quatre larges tambours peints, accordés avec du cuir cerclé en travers de leurs têtes. Ils sont divisés en parties appelés premier ou redublé, sécond, bulá ou bebé et tambora; le catá est un une pièce en bois ou en bambou placée sur un banc en bois qui est frappée avec une sorte de baton; le chachá ou maruga est un shaker en métal;
  • les tambours arará, trois tambours de cérémonie utilisés par le peuple Arará dans leurs cérémonies. Ils sont similaires aux tumba francesa et consistent en un large tambour appelé caja ou junga, le junguedde et le juncito, ils sont de taille et de forme similaire et joués avec deux batons. Un quatrième tambour est parfois utilisé, le jun. Des instruments additionnels comprennent l'ogán (une cloche), le palos (batons avec lesquels on frappe le corps du junga), et des shakers métalliques appelés cheré. Les tambours sont des troncs creusés avec une simple peau accordée par tension. Ils sont décorés de motifs géométriques et ils sont joué en les penchant sur un support ou un banc en bois.

[modifier] Instrument du Congo

Les tambours utilisés dans le folklore religieux et séculaire de la culture congolaise (bantú) sont:

  • les makuta, larges tambours rebondis, les précurseurs des congas;
  • les yuka, longs tambous cylindriques divisés en trois parties appelées caja (large), mula (moyen et cachimbo (petit). D'autres instruments joués avec ces tambours sont des batons (joués sur le corps de la caja), et des shakers en métal portés sur les poignets du percussioniste, les nkembi.

Un autre instrument bantú est le marímbula, un grand boîte-piano dont les touches sont des languettes qui est posée et que l'on joue avec les doigts. Le marímbula fournit la fonction des basses dans les ensembles qui interprètent un des plus ancien styles de son cubain, le changüí.

[modifier] Instruments d'Asie

La corneta china ou trompeta china (trompette chinoise) est un cor en métal, droit, qui fut amené à Cuba par les chinois pendant la période coloniale. Il s'est maintenu dans les quartiers chinois de la Havane et il était joué durant les célébrations du carnaval par les comparsas asiatiques (troupes de carnaval). Vers 1910, elle fut introduite aux comparsas de Santiago de Cuba où elle devînt un élément permanent des congas santiagueras (groupes de conga de Santiago). Son son est fort, nasal et perçant.

[modifier] Instruments indigènes

Il reste peu de chose des peuples antillais qui avaient habité à Cuba. Parmi les différentes cultures qui existèrent -- et qui furent décimée au XVIe siècle -- il y avaient les peuples siboney, taíno et guanajatabibe. Ils ne transmirent aucun héritage musical, les historiens témoignèrent la présence de formes de danse, de musique et différents instruments.

  • Des shakers, des hochets et d'autres types de maracas ont été fréquemment notés par les historiens, souvent faits de bois et remplis de petits cailloux. Ces types de percussions existent aussi dans les cultures africaines et il subsiste des questions quant à savoir si les maracas des Caraïbes sont d'origine antillaise ou africaine.
  • Les tambours étaient une composante importante de la musique et de la vie de tous les jours des Antilles. De nombreux tambours furent construits à partir de bûches creusées et jouées avec des maillets -- ils ressemblaient beaucoup à des xylophones; une sorte fut appelé mayohuacán. D'autres étaient découpé avec des lignes dentelées et frappés avec des batons.
  • Des historiens ont aussi notés la présence de différentes variétés de flûtes et de sifflets en bois, de flûtes en os, et de conques utilisées comme cors et appelées fotutos. Comme tous les autres instruments mentionnés, les seules évidences de leur existence sont les notes de ceux qui ont enregistré l'histoire.

[modifier] Instruments hybrides

En combinant les éléments d'instruments européens, africains et (supposés) antillais, plusieurs instruments créoles furent créés à tavers le développement musical de Cuba. Certains de ces instruments furent inventés suite au manque de matériaux de base et au besoin de leur substituer les matériaux disponibles; d'autres instruments furent transformés ou améliorés, par exemple en ajoutant un dispositif d'accordage sur certains tambours.

  • Le tres cubain est dérivé de la guitare espagnole. Il est de taille plus petite et son cordage est constitué de trois groupes de doubles cordes. Voir l'article tres.
  • Timbales et Timbalitos. La timbale créole ou timbales est une adaptation de la timbale qui constituât à supprimer la forme en bol pour ne laisser que deux tambours cylindriques, munis de têtes accordables et montés sur un trépier en métal. Cette évolution fut complétée au début du XXe siècle quand les nouvelles timbales créoles furent utilisées dans des ensembles connus comme charangas qui interprétaient le danzón cubain. Les timbales créoles furent jouées dés cette époque avec des baguettes et elles se sont vues adjoindre des accessoires comme des cloches, des blocs en bois et des cymbales.
Une version plus petite, le timbalitos ou pailas, est parfois ajouté pour former un ensemble de quatre tambours.
  • Le güiro a une importance vitale dans de nombreux ensembles car son rôle est de garder le tempo par une pulsation consistante, et aussi de par les différents sonorités qu'il produit, lesquelles renforcent la texture de la section rythmique.
  • Cajones. Les africains réduits en esclavage par les colonisateurs créèrent des tambours à partir de boîtes et de caisses de transport, ceci en particulier pour le style de musique profane appelé rumba. Le yambú est le plus ancien style de rumba et il était joué sur des cajones. Des grandes caisses à poissons servaient de tambour basse ou tumba, et les petites boîtes à chandelles au timbre aigu servaient de tambour soliste ou quinto. Les cajones sont toujours très populaires aujourd'hui et ils sont souvent accompagné par des palitos (paire de petits cylindres en bois) avec lesquels on frappe soit les cajones, soit une pièce de bambou ou de bois, soit encore des cucharas, une sorte de rateau métalique appelé le maruga ou d'autres shakers.
  • Les bongos cubains sont deux petit tambours relié par une fine pièce en bois. Ils sont souvent tenus entre les genoux. Quelque fois, ils sont désignés comme un seul instrument: le bongó. Le plus grand tambour, accordé dans les basses, est appelé hembra (femelle en espagnol), le petit accordé dans les aigües est le macho (mâle en espagnol). Ils sont joués avec les doigts et les paumes des mains, et ils offrent de grandes possibilités sonores. Les bongos ont été développés à partir de leur prédécesseurs africains dans la province de l'Oriente, et ils font parties de l'instrumentation du son. A l'origine, les peaux de ces tambours était clouées et accordée avec de la chaleur, mais des dispositifs mécaniques d'accords ont été rajoutés. Les bongos d'aujourd'hui sont fabriqués aussi bien en fibre de verre qu'en bois.
  • Le tambour tumbadora ou conga est un tambour en forme de tonneau fait de bandes de bois. Il est dérivé du tambour makuta d'origine congolaise. Le tumbadora avait une peau clouée, et un dispositif mécanique d'accordage lui fut souvent ajouté. Les premiers tumbadoras furent utilisés dans les comparsas (goupes de carnaval) et ils étaient aussi appelés tambores de conga. Il y a trois sortes de tumbadoras: le tambour basse appelé tumbadora ou tumba, le tambour de taille moyenne appelé conga et le plus petit au son aigu qui est appelé le quinto. Dans la rumba, le quinto est celui avec lequel le musicien improvise ou effectue des solos, alors que des cellules régulières et répétitives sont jouées sur les deux autres.
  • Bombo créole et sartenes. Les bombo criollo (tambour basse créole) est un tambour militaire à deux têtes et accordable. Il est originaire d'Europe et il fut adapté et utilisé dans les congas de comparsas. Il est joué avec une grosse baguette ronde qui ressemble à un maillet et l'autre main nue. Une autre percussion populaire dans l'instrumentation de la comparsa est le sartenes (ou poëles) qui consiste en deux pièces de métal en forme de poële à frire montées sur un support en bois, le tout suspendu au du cou du musicien. Cet instrument se joue avec deux baguettes en bois ou en métal.
  • De nombreuses sortes de cloches sont urilisées dans la musique populaire de Cuba, la populaire cencero créole est modelée d'après l'ekón Abakuá. C'est une simple cloche sans battant qui est jouée avec un morceau de bois. La cencerro a deux sons principaux: un son ouvert - produit en frappant le bord de la bouche de la cloche; et un son fermé - produit en pressant les doigts de la main qui tiennent la cloche contre son fond tout en frappant le centre de la cloche.
  • Quijada (machoire inférieure de cheval, d'âne ou de mule. Bien que ce soit un instrument primitif, le quijada a un son très populaire et facilement reconnaissable, et il a inspiré la création contemporaine du "vibra-slap". La machoire (ou des parties de squelette de cheval, d'âne ou de mule) produisent un son distinct, brisé et hoquetant, quand il est frappé, ceci par la vibration des dents. Il est appelé jawbone en Louisiane. Le quijada suit le rythme de la clave dans des morceaux au rythme puissant et il n'est jamais utilisé pour accompagner des douces mélodies.
  • La batterie a été intégrée dans la musique populaire cubaine dés les années 20 quand les premiers ensembles de jazz et d'autres musiques fusionnèrent avec le son et d'autres styles. Dans les années 40 et 50, la musique cubaine bénéficiât d'un mariage heureux avec le jazz. Un des précurseurs les plus reconnus de cette période fut Guillermo Barreto dont l'immense talent en tant que batteur et percussioniste l'amenât à collaborer avec des géants comme Beny Moré, Tommy Dorsey, Nat King Cole, Chico O'Farrill, Israel "Cachao" López et bien d'autres. Baretto a travaillé de nombreuses années comme batteur dans le fameux nightclub Tropicana de la Havane, où il aidât à mettre fin au traitement raciste des musiciens cubains noirs. Walfredo de los Reyes (Sr.) est une autre figure importante dans le développement de la batterie dans la musique cubaine.
Dans les dernières décenies, beaucoup de batteurs ont expérimenté et adapté des rythmes traditionnels cubains, et ils les ont mélangés au vocabulaire déjà complexe des techniques de la batterie du jazz, du rock et du funk.
Le batteur cubain Enrique Plá du groupe Irakere est un excellent exemple d'un batteur qui a une profonde connaissance de beaucoup de styles et de techniques, et qui continue son approche innovative en mélangeant des éléments de jazz, de funk et de musique brésilienne et cubaine. José Luis Quintana de Los Van Van a non seulement contribué à créer le style songo, mais il fut aussi un des premiers batteurs cubains à utiliser des tambours électroniques.
Oscarito Valdés - connu pour son œuvre avec deux des plus fameux groupes de fusion de Cuba, Afro Cuba et Irakere - a incorporé des séquenceurs et la technique de la double pédale basse dans son son.

[modifier] Revues et livres

[modifier] Revue

[modifier] Bibliographie

  • Figueroa Hernández, Rafael.(1992). Ismael Rivera : El Sonero Mayor. San Juan : Editorial del Instituto de Cultura Puertorriqueña. (en espagnol). ISBN 0-86581-436-8
  • Quintero Rivera, Angel G.(2002). Salsa, Sabor y Control ! : Sociologia de la Musica « Tropical ». San Juan : Siglo XXI Ediciones (en espagnol)
  • Rondón, César Miguel.(1980). El Libro de la Salsa. Caracas : Editorial Nato. (en espagnol). ISBN 9589740537
  • Dorier-Apprill, Élisabeth.(2001). Danses latines : le désir des continents. Paris : Autrement. (en français). ISBN 2746701189
  • Rebeca Mauleón, (1993), Salsa Guidebook For Piano and Ensemble, Sher Music CO (en anglais), ISBN 0-9614701-9-4

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

[modifier] Portails généraux

[modifier] Portails Salsa nationaux francophones

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