Jazz afro-cubain

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Le jazz afro-cubain, ou afro-jazz, est un style issu du mélange du jazz et de la musique cubaine, qui fut en vogue de 1945 à 1950. Sa naissance fut déterminée par la présence à New York de Noirs originaires de Cuba et de Porto Rico, qui eut pour conséquence la réunion de musiciens cubains de Harlem ( Machito et Tito Puente ) et certains groupes bop.

[modifier] Promoteurs de ce style

Le principal promoteur de ce style fut Dizzy Gillespie, qui augmenta la section rythmique de son orchestre de joueurs de bongos et de congas, tandis que son répertoire s'enrichissait de thèmes et de rythme d'Amérique latine ( mambo, rumba, conga ). L'improvisation y tenait toujours une place essentielle et les formules métriques nouvelles cadraient autant que possible avec les quatre temps du jazz.

[modifier] Les plus célèbres

Les plus célèbres du genre furent Algo bueno, Cubana be cubana bop et Manteca ( 1947 ), les principaux arrangeurs afro-cubains étant Chico O'Farrill, Gil Fuller et George Russell, les percutionnistes les plus employés Chano et Chino Pozo, Candido, José Mangual, Ubaldo Nieto, Willie Bobo, Carlos Valdes et Sabu Martinez. Les instruments de percussion qui caractérisent ce style sont les bongos, les congas, les timbales, les claves et les maracas. Après 1950, le style afro-cubain fut illustré par Stan Kenton et Herbie Mann; puis d'autres influences latines s'installèrent dans le jazz : celles du calypso et de la bossa nova brésilienne. Outre l'emploi occasionnel d'un percussionniste supplémentaire, il faut noter que depuis 1955 la plupart des batteurs ont intégré dans leur jeu des éléments empruntés à la polyrythmie afro-cubaine.