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Peyotl - Wikipédia

Peyotl

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Peyotl
Lophophora williamsii
Classification classique
Règne Plantae
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Ordre Caryophyllales
Famille Cactaceae
Genre Lophophora
Nom binomial
Lophophora williamsii
(Lem.) J. Coult.
Classification phylogénétique
Ordre Caryophyllales
Famille Cactaceae
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Le peyotl (mot nahuatl signifiant brillant, soyeux, blanc, par référence probable à l'aspect de la dépression centrale du cactus), également dénommé peyote, est un petit cactus sans épine de la famille des cactacées.

Son nom scientifique est Lophophora williamsii (Lem. ex Salm-Dyck) Coult. et un synonyme probable mais non accepté est Anhalonium lewinii (Lehm.).

Sommaire

[modifier] Aire de répartition

On le trouve à l'origine dans le sud-ouest des États-Unis (Texas et Nouveau-Mexique) et sur le plateau mexicain central. Il s'est depuis étendu géographiquement avec l'augmentation de sa consommation.

[modifier] Utilisation

[modifier] Pharmacologie

Il contient de nombreux alcaloïdes de type phényléthylamine, dont le plus notable est la mescaline. La complexité de sa composition permet d'expliquer les différences entre les effets du peyotl et ceux de la mescaline seule. La dose effective de mescaline est de 0,3 à 0,5 grammes (soit l'équivalent de 5 grammes de matière sèche). La mescaline peut être synthétisée ou être extrait du peyotl par des méthodes artisanales (macération dans l'éthanol ou cuisson au bain-marie). Il est utilisé en consommant les boutons, qui peuvent être ingérés (cru ou en infusion) ou chiqués tels quels, séchés ou fumés.

[modifier] Effet psychotrope

Il provoque de fortes nausées voir des vomissements lors de son ingestion dû à son goût amer. Les hallucinations surviennent généralement trois heures après l'ingestion et commencent par des flashs de couleur dans le champs de vision. Les usagers décrivent aussi des tachycardies, des maux de tête, des sueurs et une descente difficile (fin des effets).[1] Son action comporte deux phases :

  • une période de plénitude et d'hypersensibilité ;
  • une période de calme et de grand relâchement musculaire.

Voir l'article détaillé mescaline pour les effets et les conséquences.

[modifier] Culture

Toutes les espèces de Lophophora ont une croissante très lente, jusqu'à 30 ans pour atteindre l'âge de la floraison en milieu naturel. Les spécimens cultivés par l'homme poussent plus rapidement, généralement de 6 à 10 ans du semis au plant adulte. Du fait de cette croissance lente et de sa cueillette intensive, le peyotl est considéré en danger d'extinction dans la nature.

Afin de produire des psychotropes, la plante doit être exposée aux UV, les plantes horticoles n'ont donc généralement aucun intérêt pour cet usage.

[modifier] Aspects culturels et historiques

Le peyotl est utilisé depuis des siècles dans des cérémonies religieuses, divinatoires ou thérapeutiques par les chamans des tribus d'Indiens du Mexique[2]. Au début du XIXe siècle, cette pratique s'est étendue à des tribus des États-Unis (Apaches, Comanches, Kiowas, Navajos, etc.). Ces pratiques sont toujours en vigueur dans une cinquantaine de tribus différentes (Huichols, Coras, Tepehuanes et Tarahumaras pour les indiens du mexique, Kiowas chez les indiens d'amérique) qui lui prêtent souvent une valeur enthéogène.

Plusieurs écrivains ont écrit sous l'influence de la mescaline issue du peyotl, notamment Antonin Artaud, Aldous Huxley et Henri Michaux, lequel dessina aussi sous cette même influence.

[modifier] Historique de la découverte européenne du peyotl

C'est l'une des premières plantes hallucinogènes découvertes par les colons européens en amérique. C'est à Bernardino de Sahagún (1499-1590) que l'on doit les premières chroniques espagnoles du culte du peyotl, mais c'est seulement au XVIIIè siècle qu'elles furent éditées [3]. Il décrit notamment l'usage du cactus chez les Chichimèques. La première publication date en fait de 1591, par Juan Cardenas. Puis c'est au XVIIè siècle que des jésuites et chroniqueurs divers décrivent l'utilisation du peyotl par des indiens mexicains[4]. La première description complète du cactus est rapporté par Francisco Hernandez en 1651 (étude ethnobothanique), médecin du roi Philippe II d'Espagne, qui s'intéressait à la médecine Aztèque. Il l'appelait Peyotl zacatecensis. Son œuvre monumentale décrit aussi toutes les plantes du nouveau monde. A la fin du XVIIIè siècle, Carl Lumholtz décrit les cérémonies du Peyotl chez les Huichol et les Tarahumaras.

[modifier] L'ivresse peyotlique

Ce chapitre est destiné à présenter l'expérience sensorielle suite à la prise de peyotl, afin de mieux comprendre le chapitre suivant sur les particularités de l'expérience chez les Huichols. Il s'agit d'un recensement à partir de 22 cas d'observateurs occidentaux[5]. En aucun cas il s'agit d'encourager une telle expérience. D'ailleurs les doses recommandées sont très floues et très variables. Il existe incontestablement des doses toxiques qui pourrait rendre une expérimentation périlleuse. Les effets varient d'une personne à l'autre et il est couramment admis que chez certaines personnes fragiles, l'expérience sensorielle peut "mal tourner".

D'un point de vue général, il existe deux grandes phases après consommation :
  • une phase de surexcitation générale, de contentement, d'euphorie
  • une phase de sédation, faite de langueur et de ralentissement psychomoteur. Pendant cette phase s'observe les hallucinations visuelles.

Dans la première phase, se manifeste une bradycardie durant environ 4 heures. Parallèlement on note une vivacité psychosensorielle (avec sentiment de puissance et de supériorité) et psychomotrice . Le sujet ressent des sentiments de légèreté, d'endurance et d'irréalité, sans perte de contact avec la réalité. Parfois, présence de nausées, vomissements avec perte d'appétit et fatigue passagère. Suit une mydriase avec hyperesthésie visuelle (accroissement des détails à l'intérieur du champ visuel) avec ou sans agitation musculaire.

Succède la phase de sédation avec tranquilité mentale, rêverie, baisse de la vivacité psychosensorielle. Apparaît une incoordination motrice avec pertes d'équilibres, voire prostration. La mydriase s'accentue avec présence de troubles de la vue et de la vision. Apparition de phosphènes, qui s'intensifient pour devenir des lumineuses splendeurs et des hallucinations.

Il existe quatre types d'hallucinations :

  • les phosphènes, annonçant les formes suivantes,
  • les visions d'objets et de scènes familières,
  • des visions ne se rapportant à aucun souvenir précis. Ce type de visions est majeur.
  • plus rarement des visions mélées à des sensations de dysmorphie, de l'environnement ou corporelle[6].

Les visions obtenues les yeux fermés sont différentes de celles obtenues les yeux ouverts. Les autres sens peuvent avoir une acuité soit diminuée, soit augmentée. Dans ce dernier cas, il se manifeste parfois des synesthésies peyotliques : audition colorée[7], traduction en images des sensations tactiles ... Pour certains, il y a une impuissance à modifier les visions, pour d'autres cela est possible[8]. L'extérieur apporte aussi des images qui sont transformées dans les visions.

Au point culminant de l'ivresse, la facilitation motrice se transforme en incoordination. La respiration est généralement peu affectée, bien qu'une polypnée ait été décrite. Une dépression respiratoire a aussi été signalée parallèlement au ralentissement moteur. Peuvent aussi exister une hyperactivité sympathique comme une congestion du visage, une rougeur des yeux ... Les facultés mentales peuvent s'amenuiser (attention, concentration, mémorisation, créativité). Des dédoublements de la personnalité ne sont pas rares (sensation d'être en dehors de soi-même et de se regarder). Aucun cas de visions à caractère érotique n'a été signalé. L'ivresse peyotlique a duré chez les sujets de 2h30 à 6h pour les hommes, et de 7h à 8h chez les femmes.

Après l'ivresse, quelques effets indésirables ont été signalés : lourdeur, langueur, céphalées, fatigue, persistance d'une hyperesthésie visuelle. Les sujets ont gardé un souvenir très fort de cette expérience.

[modifier] Huichol

[modifier] Le cycle sacré du peyotl

[5][9]Dans ce paragraphe, ne sont concernés que les Huichols du Nayarit, ceux-çi ayant conservés une tradition typique du culte du peyotl[10]. D'autres part de nombreux documents témoignent de la tradition[11].

Les Huichols sont un peuple mi-chasseurs mi-agriculteurs. En ce sens le culte du peyotl est étroitement associé à la chasse et à l'agriculture. Il fait parti de la trinité peyotl-cerf-maïs. Pour le huichol, chacun de ces trois termes est équivalent et représente la même chose.

Cette identité se retrouve dans le mythe de la naissance du peyotl : le Jikuri[12] (ou Hicouri), c'est à dire le peyotl, naquit de la chute des cornes de Paritzika, le Dieu-Cerf (le Grand Chasseur), qui lui-même naquit dans le bol sacré du Maïs. La tradition fait aussi de Paritzika le Grand Chamane (Mara'akame) ce qui signifie que le culte du peyotl est de nature chamanique[13].

L'ensemble des cérémonies religieuses concernant le peyotl n'occupe pas moins de 4 mois de l'année. Le Jikuri conditionne la vie sociale et religieuse suivant un cycle qui commence avec la moisson du maïs, fin septembre, et se termine à la période des semailles, en mai ou juin. Le maïs ne peut être semé que lorsque des offrandes sous forme de poudre de peyotl ont été donné à la terre.

La récolte du Jikuri s'effectue sur la terre des ancêtres, dans le désert de San Luis Potosi, qui est situé à 400 km de leurs habitations dans les montagnes de la Sierra Madre. C'est l'occasion du pélerinage annuel qui dure en moyenne 30 jours et qui a lieu après la fête de la moisson du maïs[14]. La récolte du Jikuri est permise lorsque le chef voit apparaitre le peyotl sous la forme d'un grand cerf[15]. Le cycle se poursuit ensuite par la cérémonie du retour : distribution des cactus aux familles, processions, peintures sur les visages et communion nocturne avec le peyotl. Alors les restrictions imposées lors du pélerinage prennent fin.

La grande fête du Jikuri a lieu en avril ou mai et dure trois jours. Les différents moments sont la battue préliminaire du cerf, la danse du peyotl[16], la bénédictions des champs, le rite du maïs grillé et le sacrifice de l'écureuil. Durant cette fête, les huichols consomment beaucoup de cactus et se laissent aller à une explosion émotionnelle. Les enfants y participent également.

C'est ainsi que se termine le cycle sacré du peyotl. Le peyotl ne s'utilise pas comme drogue sensorielle. Il se consomme toujours en groupe, dans le cadre des croyances et des pratiques religieuses. Il permet de supporter la fatigue et de garder un lien avec la terre des ancêtres pour la continuité de la tradition. Il donne pouvoir et divination au chamane, permet de connaitre l'origine des maladies et de donner des soins.

[modifier] Les visions chez les Huichols

[9]Alors que pour l'homme occidental l'expérience peyotlique est une expérience personnelle et s'inscrit dans l'individualité (le profane), celle du huichol est une expérience religieuse et s'inscrit dans le sacré. Elle est toujours, pour ce dernier, conforme à l'idéologie religieuse, et respecte la cosmologie divine. Sans doute le contenu de l'expérience ressemble à celui de l'occidental, avec les mêmes expériences dominées par les couleurs, l'influence de la musique sur les visions, l'existence des synesthésies. Mais l'interprétation reste différente d'une culture à l'autre.

Le motif principal de la consommation de peyotl est la communication avec les Dieux. C'est surtout le chaman (mara'akame) et l'apprenti qui l'utilisent à cette fin. Les visions sont en rapport avec les croyances : un homme agé qui sort des flammes représente le dieu du feu Tatewari, visions du cerf au pelage blanc Paritzika[17], visions des épis de maïs, etc... A la peur de l'occidental en rapport avec la perte de contrôle de soi répond la peur du huichol qui craint les dieux. Lorsque ce dernier craint le courroux des dieux parce qu'il a commis un péché, il peut voir un serpent ou un jaguar. Les cristaux de roche sont les "parcelles sacrées de la divinité" Tayoppa, Notre-Père-Soleil. Au contraire de l'occidental, les visions des huichols ne sont ni incohérentes, ni fragmentaires. Il existe une continuité dans les récits, démontrant une interférence entre la réalité et le monde imaginaire, c'est à dire entre la vision elle-même et le récit de cette vision. Il est arrivé que certains indiens aient eu la même vision. Les visions ont donc un sens qui sont décrits ainsi :
  • choix des nouvelles autorités religieuses et civiles,
  • acquisition de la fonction de chaman par la vision du Dieu Soleil (il s'agit parfois d'une condition indispensable pour devenir chaman et être reconnu en temps que tel par les siens),
  • compréhension de la tradition, jusque là incompréhensible (par exemple les évènements primordiaux de la création), et révélation des secrets de l'univers,
  • passage dans le monde sacré, le monde d'en-haut (ascension d'un arbre, voyages célestes sous la forme d'un aigle ou d'un faucon),
  • apprentissage, par exemple d'un chant sacré,
  • pouvoirs de divination.

L'utilisation du peyotl s'effectue toujours dans le cadre religieux :

  • pour le chaman, lors de la récolte du Jikuri (peyotl) pendant le pélerinage, au cours des cérémonies religieuses, pendant les phases d'apprentissage, lors de la grande fête du Jikuri. Il est intéressant de noter que certains individus seulement sont amenés à entendre les dieux : la compréhension de la tradition n'est pas donné à tout le monde, seul les huichols promus à la fonction de chaman le peuvent. Là où le profane ne voit que couleurs et visions fragmentaires, le chaman communique avec les dieux. Cela est bien conforme avec le fait que l'ivresse peyotlique puisse être dirigée par certains individus, comme mentionnée dans le paragraphe précédent[18].
  • pour l'indien en général (et le chaman aussi), cela leur permet de résister à la fatigue lors d'une marche ou d'un effort prolongé. Le peyotl sert aussi à la bénédiction des champs.

Les huichols prètent au peyotl des propriétés thérapeutiques, dont les plus connus sont le traitement des piqûres de vipères et de scorpions, des infections, des rhumatismes, certaines formes de maladies mentales.

[modifier] Coras et Tepehuanes

Le culte du Peyotl semble être en perdition. Les tribus ne vont plus en pélerinage, et préfèrent l'acheter aux Huichols. Parfois un des membres se joint à ceux-ci.
La fête du Jikuri est encore célébré. Les Tepehuanes remplaçent parfois le cactus par du chanvre indien.

[modifier] Tarahumaras

Les rites et l'utilisation du peyotl ressemblent à ceux des Huichols. Il existe également un pélerinage en vue de la récolte du cactus. Les préparatifs et la grande fête du Hicourine différent que par quelques détails. Tout comme les Huichol, ils vendent aux Coras des peyotls contre un mouton ou une chèvre.
Les Tarahumaras croient que les plantes ont une âme comme les hommes. Plusieurs cactus sont l'objet de leur dévotion :

  • le Hicouri houanamé, le "peyotl supérieur"
  • le Mulato (forme jeune) et le Rosapara (forme adulte) correspondent au Mamillaria micromeris
  • le Sunami, Ariocarpus fissuratus
  • le Hicouri houaroura soeriami ou "Peyotl de grande autorité", qu'ils ne possèdent que rarement d'ailleurs. Il ressemble au peyotl, mais en fait, n'a jamais pû être identifier
  • l'ocoyome, employé à des fins maléfiques.

[modifier] Kiowas

Indiens d'Amérique, leurs croyances sont proches de celles des Huichols et des Tarahumaras, à ceci près que le buffle-taureau a remplacé le cerf. Leur plus grande divinité est le Soleil. Le peyotl se dénomme seni. Par contre la cérémonie est bien différente de celle des indiens mexicains. Elle est plus paisible, se déroule dans le calme et la contemplation, autour du feu, dans le Tipi sacré. Il n'y a pas de danse, mais des chants et des prières. Sa durée est de douzes heures environ, se déroule la nuit et a lieu plusieurs fois dans l'année. Le chaman peut être amené à accepter et à prier pour des malades pendant la cérémonie. Les mescal-buttons sont consommés tout au long de la nuit, entrecoupée par des interruptions.

[modifier] Législation

N.B. Wikipédia ne constitue pas un avis juridique fiable !

À signaler que le peyotl (tout comme son alcaloïde, la mescaline) est classé comme psychotrope par les conventions internationales (voir convention sur les substances psychotropes de 1971), ce qui autorise les nations à légiférer à son sujet comme elles l'entendent.

La plupart des pays européens n'interdisent pas le peyotl, à l'exception de la Suisse et de la France. Depuis le 18 août 2004, le peyotl est à nouveau classé comme stupéfiant en France. Le Lophophora williamsi avait déjà été classé au tableau A des toxiques en 1957, puis en 1966 au tableau B des stupéfiants, pour être « relégalisé » le 22 février 1990.

[modifier] Notes

  1. http://www.drogues.gouv.fr/fr/pdf/pro/etudes/Trend2003.pdf, Cinquième rapport national du dispositif TREND, Phénomènes émergents liés aux drogues en 2003.
  2. Aztèques et Tlaxcaltèques : Cardenas, Ruiz de Alarcon, Jacinto de la Serna, Munos Camargo
  3. F. Bernardino de Sahagún, Histoire générale des choses de la Nouvelle-Espagne, traduit de l'espagnol par D. Jourdanet et R. Siméon, Éditions La Découverte, Paris, 1991
  4. D.L.de Arregui(1621), A.Pérez de Ribas(1645), A.de Estrada y Flores(1659), F.J.Alegre(1763), A.Arias y Saavedra, J.Arlegui, J.de la Serna...
  5. 5,0 5,1 A. Rouhier Le Peyotl Guy Tredaniel 1926, 1975
  6. visions liliputiennes, mégalopsiques, désaxation des figures, fragmentation
  7. "tous les sons contiennent une couleur" Baudelaire
  8. cela est important à noter, notamment pour comprendre certaines visions des Huichols -cf paragraphe suivant-
  9. 9,0 9,1 Marino Benzi Les derniers adorateurs du peyotl nrf Gallimard 1972
  10. La mythologie et les rites des Huichols ressemblent à ceux des toltèques, aztèques et chichimèques.
  11. Diguet, Bennet, Zingg et Lhumoltz
  12. Les huichols font la différence entre le Jikuri des Dieux et le Jikuri des Déesses, qui sont en fait la même plante récoltée à des phases de maturation différente et en des lieux différents
  13. Les autres animaux en relation avec le culte du peyotl sont l'aigle royal werika, certains faucons et éperviers, le colibri tupina, le dindon aru, l'écureuil teaku et le cerf marra.
  14. Le départ se passe entre septembre et décembre. Il est constitué de cinq à dix chamanes ou apprentis-chamanes. Le chemin passe par cinq lieux sacrés dont Wirikota, le lieu de la récolte. Le pélerinage s'effectue le plus souvent à pied. Des restrictions sont observées aussi bien dans le groupe que dans le village : pas de relation sexuelle, ni ablution corporelle ni usage de sel. Les principaux rituels pendant le pélerinage sont la chasse au cerf, les offrandes déposées dans des lieux sacrés, les rites de confessions, les chants, les changements de noms (personnes, objets, lieux et dieux).
  15. Les pélerins mangent du peyotl pendant le voyage. La vision du cerf marque l'autorisation de la chasse au peyotl : le chaman prépare son arc et tire sur le cactus. La récolte peut alors commencer. Il est intéressant de noter que cette chasse au peyotl ressemble étrangement à la chasse à l'âme décrit dans le chamanisme sibérien par Roberte Hamayon
  16. C'est le chamane qui effectue cette danse qui dure plus de 24 heures et qui est une imitation des mouvements de la queue du cerf poursuivi par les chasseurs.
  17. Lorsque Michel Perrin fût initié par les Huichols à la consommation de Peyotl, à la question "Vois-tu Kayaumari, Petit-Cerf-Bleu ?", il répondit "il faisait apparaître Kayaumari à mon voisin de danse, mais il me renvoyait à mon univers citadin ..."
  18. cela rappelle évidemment les particularités du rêve lucide par rapport au rêve normal. Le peyotl est d'ailleurs utilisé par les chamans comme puissant inducteur des rêves, dans le cas de la divination et de la prophétie

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes

[modifier] Bibliographie

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