Ossétie du Sud
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Administration | |||
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Statut politique | Sécessioniste de la Géorgie, reconnue par aucun État | ||
Capitale | Tskhinvali | ||
Gouvernement · Président - Premier ministre |
République Édouard Kokoity Iouri Morozov |
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Géographie | |||
Superficie | 3 900 km² | ||
Démographie | |||
Population (2004) | ~ 70 000 hab. | ||
Densité | ~ 18 hab./km² | ||
Langues | Ossète, russe | ||
Économie | |||
Monnaie | Rouble, Lari | ||
Autres informations | |||
Fuseau horaire | UTC +3 |
La République d'Ossétie du Sud [en ossète : Республикæ Хуссар Ирыстон (Respublikae Xussar Iryston), en russe : Республика Южная Осетия (Respoublika Ioujnaya Ossetiya) et en géorgien : სამხრეთი ოსეთია (Samkhreti Ossetia)] est le nom d'une république séparatiste sur le territoire de la République de Géorgie. Sa capitale est Tskhinvali et son président actuel est Édouard Kokoity (depuis le 18 décembre 2001).
Historiquement, l'Ossétie du Sud avait le statut de région autonome dans l'URSS, incluse dans le territoire de la République socialiste soviétique de Géorgie. D'une superficie de 3900 km2, elle était peuplée de 99 400 habitants.
Depuis l'indépendance de la Géorgie vis-à-vis de l'URSS le 9 avril 1991, l'autonomie accordée aux Ossètes a été totalement supprimée par l'État géorgien, provoquant l'exode de la population vers la république d'Ossétie du Nord.
En 1994, les nationalistes ont proclamés l'indépendance de l'Ossétie du Sud, profitant de la faiblesse du nouvel État géorgien. Ce nouvel État s'est rapproché de la République d'Ossétie du Nord, une des Républiques de la Fédération de Russie, avec laquelle elle a une frontière, une culture et des relations économiques communes.
Depuis le retour d'un pouvoir nationaliste à Tbilissi en 2004, l'Ossétie du Sud est un enjeu politique entre le Président géorgien Mikheil Saakachvili qui souhaite la réintégration des régions sécessionistes au sein du territoire de la Géorgie et les indépendantistes ossètes, majoritaires en Ossétie du Sud, qui souhaitent une indépendance complète. De son côté la Fédération de Russie, ne fait rien pour résoudre la situation, préférant garder le statu quo et ainsi laisser le pouvoir géorgien dans l'embarras, d'autant plus que celui-ci s'est allié à l'OTAN. Les indépendantistes d'Ossétie du Sud souhaitent également une réunification avec l'Ossétie du Nord, mais ni la Fédération de Russie, ni l'OSCE et encore moins la Géorgie ne soutiennent cette solution.
La République d'Ossétie du Sud a tenu un deuxième référendum sur son indépendance le 12 novembre 2006 (le premier référendum de 1992 n'a pas été reconnu au niveau international). Une très large majorité des votants semblent s'être prononcés pour cette indépendance. Le gouvernement géorgien, les États-Unis et l'Union européenne considérent ce référendum comme illégal alors que la Russie le reconnait.